CATHY ÉLODIE Ҩ Poussières d'étoile, éclat de soleil, reflet de guérison rouge sang

ϟ CARTE MAGIQUE DU SORCIER

ϟ PRENOM, Cathy (Catherine) Élodie Cybèle (incertain)
ϟ NOM, Candelin
ϟ AGE ET INFORMATIONS SUR LA NAISSANCE, 17 ans — née le 25 novembre 1993
ϟ ANNEE ET CURSUS, Septième année, cursus normal
ϟ NATURE DU SANG, Sang-mêlé — sa mère est moldue, son père sorcier

ϟ MA PREMIERE IMPRESSION VIS-A-VIS DE POUDLARD

Il s’agit de raconter ici, à la première ou à la troisième personne ce qui est arrivé à votre personnage la première fois qu’il a vu Poudlard. Si vous êtes à Poudlard depuis toujours, il s’agit de votre arrivée en barque, etc. cela ne doit pas être très long, juste votre première impression.

ϟ JE SUIS LE CHOIXPEAU ET JE SAIS TOUT !

Bonjour à toi, nouvel arrivant à Poudlard, je souhaite de poser des questions auxquelles tu répondras franchement, et si tu mens, je le saurai. Cela restera entre toi, et moi, cela m’aidera à trouver quelle maison est faite pour toi mon enfant !

ϟ Parle-moi de ton caractère tel que tu le vois toi, parle sans détour, et je t’écouterai mon enfant,

Décrire mon caractère était, à mon avis, une tâche très ardue, surtout lorsqu’on prend en considération le fait que j’aie énormément changé depuis, que les années ont passées et qu’à ce moment-là, alors que je n’avais que onze ans, je devais connaître autant de choses à mon sujet que j’en savais sur Madame Grassbourg, l’étrange solitaire de la rue des Effanées. Je savais qu’elle prenait soin de ses chats, des siamois et des chats noirs et de ses plantes plus que de n’importe quoi d’autre, mais mon savoir s’arrêtait là. C’était un peu la même chose qui me traversait l’esprit la première – et dernière fois – que le choixpeau s’est posé sur ma tête, sa bouche fripée ne faisant que grogner avant l’annonce triomphale de son choix final. Je connaissais mon nom en toutes lettres – Catherine Élodie Cybèle Candelin – mais je n’en savais guère plus. Certes, j’avais onze ans de vécu derrière moi mais je réalise aujourd’hui que c’était trop peu pour pouvoir dire avec certitude qui j’étais. Je me demande d’ailleurs comment le choixpeau fait-il pour être aussi convaincu de son choix – et toujours avoir raison. Je ferme mes yeux devant ces questions, espérant de tout cœur que cette maison soit vraiment la mienne, aujourd’hui comme dans vingt ans.

J’étais jeune, maladroite et craintive. Je ne dis pas que tout cela fait aujourd’hui partie de mon passé mais, j’avais peur. Je redoutais que le Choixpeau se décide à me punir pour ces « crimes » que j’avais commis et qu’il m’envoie chez les Serpentards, simplement parce qu’un jour, j’avais osé prendre, à Madame Fitbouggy, une dame visiblement apparentée à cette très chère Grassbourg, une jolie fleur et sa tige. Je lui avais demandé et l’avais emporté avec moi une fois sa réponse obtenue – j’ignore d’ailleurs si elle m’avait répondu oui ou si elle avait refusé ma demande en me traitant de vilain garnement et de voyou. J’avais pris la jolie rose rouge et l’avais collé contre moi; elle était devenue soudainement si précieuse à mes yeux. Cet incident mineur avait suffit à me sentir coupable; n’importe qui se serait senti coupable de tous ces petits mépris avec un tas de plis et de tissu qui creuse sur votre tête, gratte votre cuir chevelu et s’enfonce jusque dans votre âme à travers votre cerveau. Silencieux et grincheux, le Choixpeau demeurait un être relativement sympathique mais l’idée qu’il ait pu voir la moindre de mes pensées ne me plaisait guère et cela avait de quoi me rendre profondément mal à l’aise. Je me tordais sur le banc de bois verni, me demandant combien de temps cette introspection allait durer. D’un tempérament réservé, je ne souhaitais pas vraiment que cette séance de commentaires imposés dans mon esprit s’éternise inutilement. Sa voix terne et grave me questionnait sur tous les sujets possibles. Jamais il n’attendait mes réponses; ils les connaissaient déjà toutes. Mon esprit était réduit à un livre ouvert contre son gré, vulnérable et impuissant. Je lui dictais malgré moi ma personnalité, mes ambitions, mes peurs. Heureusement, mes secrets échappèrent à son œil vigilant; à moins que ce soit lui qui ait eu suffisamment de respect pour la jeune fille que j’étais pour éviter de s’aventurer trop loin dans ce qui lui était donné. Le Choixpeau rassembla toutes les informations et répondit par sa conclusion, m’apprenant des aspects de ma personnalité, de ma vie, que je n’allais connaître en détails que plus tard. « Tu es craintive mais forte, petite. Tu te forges une carapace, tu sais. Travaillante, tu restes douce et tu souhaites aider les gens, je me trompe ? » Pétrifiée, je n’avais osé le contredire – après tout, à quoi bon ? Il avait raison. « Discrète, tu ne parles que très peu et lorsque tu le juges nécessaire. Pourtant, tu as de la volonté dans l’âme. Tu sais te tenir à pied ferme sur tes idées. Catherine Élodie est une intelligente jeune fille qui a de l’avenir dans le monde de la magie. Tu resteras toujours amie des moldus, crois-moi. » termina-t-il d’un air que je jugeai comme solennel. Il s’éclaircit la gorge mais n’ajouta rien. Le choixpeau avait terminé, son choix était posé et il semblait se parler davantage à lui-même qu’à moi. Le cœur toujours crispé, ces compliments cachés avaient enlevé un poids de sur mes épaules. Je n’allais peut-être pas être punie pour mes erreurs.

ϟ Bien, que penses-tu de la création de la maison Grindlemonk, et quelle importance accordes-tu à la nature du sang de tes camarades,

La maison de Grindlemonk est à ses yeux une menace à demi-constante, qui l’empêche de se libérer, qui l’oblige à demeurer sur ses gardes, de dormir les yeux à moitié fermés. Certes, sa vie n’est pour l’instant pas directement en danger puisque du sang magique coule dans ses veines mais, ayant une partie d’elle qui demeure, contre gré et marées, moldue, le danger plane. Élodie n’accorde aucune importance à la nature du sang de ses camardes. Elle le sait et son jugement ne va pas plus loin. Ces préjugés se situent pour elle au même niveau que de choisir son entourage en fonction de leur couleur de cheveux, critère de sélection qu’elle considère insensé.

ϟ Le futur a toujours intéressé les sorciers, ceux-ci essayent même de lire l’avenir. Mais, toi, qu’espères-tu de l’avenir, quels sont tes buts, tes espérances, mais également tes peurs et tes craintes ? Je veux tout savoir,

Le professeur ouvrit son livre, replaça ses lunettes à montures carrées et adressa un sourire – qu’Élodie espérait sincère – à son auditoire, une classe pleine à craquer d’élèves se tordant sur leur chaise, impatients de connaître ce que leur réservait l’avenir. C’était leur premier cours sur le chemin sinueux du choix de carrière et nombreux n’en étaient guère rassurés. Le temps des décisions approche, les incertitudes refoulées remontent. « Je veux que vous m’écrivez une liste des métiers que vous aimeriez pratiquer une fois votre séjour à Poudlard terminé. » Le sourire étincelant ne quitta pas le visage amuseur de l’enseignant; il avait sa propre profession qui coulait dans ses veines et espérait grandement que ses élèves arrivent à trouver leur vocation aussi facilement qu’il avait trouvé la sienne. Autrement, les choix se feraient sans pitié, carnassiers et, il serait là pour les aider. Ses yeux poudrés de bleu et de gris se levèrent de son manuel, croisant quelques prunelles verte et marron. Son regard s’attarda l’espace d’un instant sur cette aimable tête blonde qu’était Élodie. Il se questionnait, comme pour tous les autres, à savoir si elle arriverait à atteindre ses buts. « Sans doute, avec des bonnes notes comme les siennes et un peu de volonté, le tour sera joué » se dit-il avant de passer son inspection à un autre élève.

Élodie était concentrée, ses yeux rivés sur cette page blanche qui refusait de se colorer, sa plume noire aux teintes de bleus suspendue dans les airs. Elle appuya ses lèvres contre cette dernière, hésitant une fois de plus à mettre sur papier ce que son cerveau ne cessait de lui répéter. Soignante, infirmière, aide médicale. Et si elle allait dans le domaine de la divination ? Une partie de son esprit conservait cette option, la gardant vivante malgré qu’elle n’ait que très peu de chances de se réaliser. Élodie ne détestait pas le fait de pouvoir annoncer le futur à ses camarades et tenter de lire le message que le ciel tentait de lui transmettre mais ce n’était qu’une fascination, un passe-temps. Élodie adorait les murmures silencieux et rassurant des étoiles et comptait bien garder ses secrets pour elle seule et son unique confident, Basil, son fidèle chaton. La pointe de sa plume, tremblante, elle écrit un premier mot, en petites lettres. Soignante puis un autre, plus certaine cette fois. Infirmière. Elle regarda sa feuille, ses deux mots semblant lui sauter aux yeux, énormes dans cet océan de papier blanc. Plus bas, en minuscules lettres de fourmis, elle écrit divination et le raya d’une vaguelette. Elle n’allait quand même pas devenir médecin pour astres et étoiles. Souriant à cette idée farfelue, s’imaginant, un stéthoscope posé sur le cœur inexistant d’une étoile construite à la manière d’une bande dessinée, Élodie se dit que de chercher plus d’options ne serait pas très utile, elle en avait déjà quelques-unes, elles devraient suffire. Encore surveillée par le doute et l’incertitude, la jeune femme posa sa plume, ses doigts reposés contre ce crayon original. Elle leva la tête et regarda son professeur. Il avait le front plissé, plongé dans sa lecture qui semblait si passionnante. Élodie se demanda s’il était possible d’obtenir un stage à l’intérieur de l’école par le billet de ce même professeur.

L’enseignant se leva, enfonça de nouveau ses lunettes qui pendaient sur le bout de son nez et déclara d’un ton doux – ton qui ne dissipa en rien l’anxiété palpable des étudiants – que ceux qui avaient terminé la rédaction de leur liste n’avaient qu’à lever la main ou, à envoyer leur lettre par vol, au choix. Il n’eut pas besoin d’attendre longtemps pour voir que sa seconde option fut nettement plus appréciée. Des avions de papier se mirent aussitôt à voler dans tous les sens, heureuses et anxieuses, porteuses d’un grand message. Élodie plia la sienne, lui donna la forme d’un oiseau de petite taille et lui ordonna de partir d’un faible mouvement de baguette. Cette dernière produisit un léger courant d’air, tout de même assez puissant pour que les cheveux droits de la jeune fille virevoltent à leur tour sous la brise. Élodie regarda une fois de plus son enseignant avec une intensité surprenante, comme si lui seul avait réponse à toutes ses questions non formulées. S’il l’avait vu le fixer ainsi, il en aurait certainement été mal à l’aise. Élodie le vit sourire en coin lorsqu’il saisit son oiseau entre ses longs doigts noueux et elle le voyait très bien commenter son parchemin, les lèvres remuant sans le moindre son. « Tiens, tiens, infirmière… intéressant » disaient ses lèvres gercées. Soulagée, Élodie soupira, laissant sans succès ses idées voguer vers un autre monde.

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« Regardez votre avenir, Cathy. Regardez et dites-moi ce que vous voyez. Ce sont de grandes choses, n’est-ce pas ? Combien comptez-vous de granules, très chère ? » demanda l’enseignante de divination directe – c’est-à-dire la lecture de l’avenir qui s’effectue à l’aide de résidus de thé, de boules de cristal et qui ne fait que regarder les astres importants tels que les planètes du système solaire, laissant dans leurs méthodes les étoiles et la beauté du ciel loin derrière. En résumé, Élodie assistai présentement à la partie de la divination qui la laissait, comme la majorité des autres élèves, indifférente. L’enseignante, une grande dame au physique semblable à une branche de foin, caressait sa fourrure argentée et surnaturelle, cette dernière accompagnée d’un foulard appartenant à la même palette de couleur. Ses ongles vernis d’un bourgogne éclatant s’arrêtèrent sur le tissu, l’index pointé en direction de la tassé de thé vidée de son élément principal, le thé lui-même. La professeur recompta rapidement les grains les poussières de feuilles de thé abandonnés au fond de la tasse et elle sourit, satisfaite de sa découverte. « Dix ans, mademoiselle. Regardez ces feuilles, cherchez les formes qu’elles représentent et votre destin vous sera révélé. » Peu convaincue, Élodie se pencha sur sa tasse blanche aux motifs poudrés. Les grains de thé étaient déposés, imbibés d’eau, d’une façon tout à fait aléatoire. Peut-être le thé avait-il comprit lui aussi que la jeune fille ne désirait pas connaître la véritable nature de son avenir. Dix ans, c’est trop loin et Élodie n’avait pas envie d’avancer dans un chemin déjà tracé d’avance. Elle ferma alors les yeux, rêveuse. L’ambiance du grenier était si lourde, si calme – on aurait entendu une mouche voler s’il en avait eu une – que personne ne verrait d’inconvénients à ce que leur camarade de classe s’évada un instant dans les couloirs de son imagination fertile.

Élodie se voyait dans la maison de ses parents, ou peut-être dans une autre petite maison en campagne. Elle travaillait à l’école les mercredis, jeudis et quelques vendredis – ce dernier jour étant son préféré; les élèves y étaient toujours plus aimables. Le reste du temps, elle vagabondait d’un endroit à l’autre, rêvant de soigner les gens sur son chemin, au milieu de la forêt et au centre des champs de sa ville. Élodie ne se voyait pas accompagner d’enfants et se trouvait toujours célibataire, heureuse de la situation que son esprit lui renvoyait. Mais, elle demeurait ouverte d’esprit à ce sujet. Qui sait, peut-être un jour tombera-t-elle sur la personne qui la fera sortir de ses idées de ce qu’est un couple et qui sait, peut-être un jour sera-t-elle accompagnée d’un ou une petite apprenti, ses équipements-jouets à la main, gambadant joyeusement à ses côtés.

Élodie rouvrit les yeux et se secoua lentement la tête, soulagée de voir que la sensation de légèreté et de bonheur ne s’était pas évaporée avec ses rêves de futur. L’enseignante, ayant terminé son habituelle tournée de classe, revint à sa table pile au bon moment. « Alors, qu’avez-vous appris sur votre avenir aujourd’hui ? » interrogea cette dernière, les yeux solidement ancrés dans la tasse de thé, espérant ainsi devancer la jeune étudiante. « Des champs de blé, une forêt et des paniers d’instruments médicaux » répondit Élodie, sincère, bien qu’elle n’ait pas vu ses éléments dans la pièce de porcelaine tel qu’indiqué. Le professeur, traqueuse de mauvais présages comme tout représentant de la divination digne de ce nom, tiqua devant l’évocation claire d’une forêt mais ne le révéla pas à voix haute et se contenta de sourire. « Des champs de blé et des instruments médicaux » répéta-t-elle, songeuse. « Le bonheur vous attend, très chère » termina l’enseignante en posant sa main sur l’épaule d’Élodie d’un geste affectueux. Elle regarda son élève, ses iris bruns chocolatés figés sur ceux bleus ciel d’Élodie. Elle tourna lentement sur ses talons avant d’annoncer dans un murmure que tout n’était pas sans malheur – slogan des lectrices d’avenir dont elle se devait d’assurer la survie.

ϟ Un de tes camarades se fait rouer de coups dans un couloir, et se fait menacer d’une baguette. Vous ne connaissez cette personne que de vue, ou simplement parce que vous êtes en cours avec elle. Que faites-vous ?

Indiquez nous la réaction de votre personnage vis-à-vis de cette situation.

ϟ Cancre, élève moyen, élève fainéant, élève doué ? Il est temps pour toi de me dire ce que les professeurs meurent d'envie de savoir : es-tu un bon élève, ou le fauteur de trouble de la classe ?

Élodie se situe entre l’élève moyen et l’élève doué mais, elle n’ose pas l’avouer par crainte des représailles. Les bonnes notes et la réussite ne sont pas des choses qui lui sont tombées tout cru dans le bec. Certes, certaines matières – la potion, la divination et la botanique – lui semblent plus accessibles que d’autres et lui demandent moins de travail mais, elle étudie sur une base régulière, bien que la tentation de vaquer à d’autres occupations soit parfois très grande, elle y résiste généralement sans trop de difficultés. Élodie a hâte d’étudier les matières qui la mèneront pas à pas vers l’exercice de sa passion et c’est pour cette raison qu’elle ne se laisse pas décourager devant la quantité grandissante de devoirs à faire. Elle ne les fait par contre pas tous; elle se contente de réviser ici et là ses notes lorsque l’envie de faire davantage ne lui vint pas – cas rare puisque la plupart des matières éveillent chez elle un taux suffisant d’intérêt.
Les enseignants sont, en règle générale, satisfaits de ce qu’elle leur offre en tant qu’étudiante bien que certains la trouvent un peu trop lunatique. Ceux qui n’appartiennent pas à ce groupe se sont habitués à ses rêveries courtes mais quotidiennes et n’en font aujourd’hui plus de cas, dans la mesure où elle leur rapporte de bonnes notes, bien évidemment. Matures, ils la jugent assez grande pour décider de ce qu’elle doit ou ne doit pas faire en classe et s’en remettent à son bon jugement.

ϟ Si c'était à vous de choisi votre maison, quelle serait-elle ? Et surtout, pourquoi penseriez-vous êtes digne d'être membre de cette maison ? J'aime avoir les avis de tout le monde.

Élodie n’a jamais vraiment eu de préférences quant à sa future maison, si ce n’est que d’éviter de se retrouver avec les amateurs de magie noire, souvent représentés avec ruse par les Serpentards. Élodie aime bien les couleurs données pour la maison Gryffondor, mais cela s’arrête là. Cela dit, elle ne déteste pas les Gryffondors pour autant. Elle se voit surtout avec les Poufsouffles de par leur patience et leur loyauté. Élodie est une personne courageuse mais ne pense pas, avec du recul, que ce soit une qualité pour laquelle elle aimerait être publiquement reconnue. Elle préfèrerait davantage se trouver entourée de gens qui sont, comme elles, des étudiants dignes de confiance et réservés. Serdaigle est une maison qui l’attire aussi pour la sagesse et la soif d’apprendre qu’elle dégage. Ces deux maisons la laisseraient face à un lourd dilemme, si le choix de sa maison venait à être remis entre ses mains agiles. Élodie craint par contre que l’intelligence commune des Serdaigles prendre trop de place dans son quotidien alors que l’égalité entre les membres de la maison de Poufsouffle la rassure. C’est entre autres pour cette raison que son choix penche davantage du côté de la maison des blaireaux de Poudlard, les Poufsouffles.

ϟ Vous vous souvenez le jour où vous êtes allé chercher votre baguette sur le chemin de traverse ? C’est Ollivander qui vous l’as vendue, mais savez vous seulement ce qu’elle contient, et de quoi est-elle composée ?

Fabriquée à base de bois de chêne, la baguette d’Élodie est une arme solide, le tout adouci par son cœur tendre, un crin de licorne. Parfaitement ajustée à poigne délicate de sa maîtresse, la baguette de vingt-neuf centimètres s’avère très souple lorsqu’on apprend la manier correctement. Idéale pour un propriétaire calme et agile, la baguette d’Élodie et elle-même s’accordent à merveille.

ϟ REPELLO MOLDUM

ϟ PSEUDO/PRENOM, Reminds-me
ϟ AVATAR CHOISI, Lily Loveless
ϟ PRESENCE, Connexion chaque jour, écriture +/- une fois par semaine
ϟ PARRAINAGE, Souhaites-tu un parrain pour t'aider à t'intégrer ? Oui [x] / Non [...] Je me débrouille niveau rp mais je ne serais pas contre d'avoir une personne a qui poser mes questions, si j'en ai :3
ϟ LE MOT MAGIQUE, Poudre de perlimpinpin, poudre d’escampette et poudre à cheminette

Dernière édition par Cathy Élodie Candelin le Dim 11 Déc - 2:20, édité 32 fois

ϟ L'HISTOIRE FORGE LE CARACTERE

What is a human made of ?
What is sorcerer made of ?

L’être humain est fait de bien des choses et, il en va de même pour un sorcier, puisque l’unique différence se situe Dieu seul sait où et encore, peut-être cette magie fait-elle partie d’un des rares phénomènes que même le ciel ne saurait justifier. L’être humain est fait de peau, de chair, de cœur, d’âme, de corps et d’os, le tout accompagné d’une splendide diversité de couleurs, propre à chacun. L’être humain est, en somme, d’un point de vue extérieur, très semblable à une peinture. Chaque être est unique, de la tête aux pieds, de la surface de son épiderme à la profondeur de son âme. Personne ne pourrait créer deux êtres humains entièrement identiques. Personne.

Le portrait qui représente Élodie est, non seulement un plaisir à regarder, mais d'une tendresse infinie. La couleur resplendissante et intrigante de ses iris — d'un bleu complexe, détaillé, aussi pâle que le ciel d'un beau jour ensoleillé d'été —, la couleur de sa peau — délicate, pâle, fragile — et celle de ses cheveux — jaune, presque blanche, reflet timide du soleil — font d'elle un être qui, à défaut d'être très extraverti, a trouvé de quoi faire tourner plus d'une tête. Élodie est sans contredit une jolie personne, qui, comme un aimant doux et enjoliveur vous fascine et vous enchante, vous murmurant une berceuse de sa voix apaisante et joyeuse, vous partageant avec générosité son propre sourire. On ne peut pas, que ce soit en la regardant du coin de l'oeil ou franchement dans le blanc des yeux, être secoué de dégoût devant elle. Non, en voyant Élodie, on ne peut que ressentir le calme et le bonheur — tout en étant intimidé, car, ne l'oublions pas, les yeux sont le reflet de l'âme et ceux de cette jeune sorcière et femme en devenir n'ont jamais cessé de communiquer de tonnes et des tonnes de discours, certains froids, tous dissimulés derrière un silence, insoupçonnés, mais imposants. Quelque chose chez Élodie, sans que ni elle ni qui que ce soit d'autre puisse dire exactement ce dont il agit, garde malgré tout les gens à une certaine distance — peut-être était-ce simplement une partie de son aura, qui, agissant à son insu, susurre aux gens que parfois, les apparences s'avèrent trompeuses. Pourtant, à moins que vous touchiez une corde sensible, suite à quoi vous devez vous attendre à recevoir insultes, silences et grognements au visage, Élodie n'est pas le genre de personne de qui on a raison de se méfier, au contraire. Élodie est, comme tout être humain — et vivant —, un mystère.

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Tell me where you’ve been and I’ll tell you who you really are

21 JUIN 2003 ● Elle a perdu un frère et une partie d’elle s’est envolée.

« Bienvenue en Égypte » annonça le père de famille, le sourire aux lèvres, une main posée sur l’épaule de sa fille, un regard amoureux tourné en direction de sa tendre et heureuse femme.

Ils étaient tous les quatre en voyage — le plus jeune des deux enfants, Andy, âgé de presque deux ans, était confortablement installé dans les bras de sa mère, son pouce dans la bouche, ses pensées absorbées par ce nouveau paysage étranger qui se dévoilait sous ses yeux. Curieux, comme tous les enfants de son âge, il gazouillait déjà, près pour la prochaine aventure qui figurait sur la liste. Élodie se tenait à ses côtés, elle aussi bouche bée devant toute cette beauté qu’elle commençait à peine à connaître et découvrir. Hypnotisés, ils avancèrent lentement, s’arrêtant presque à chaque pas, leur père déballant, fier et droit, ses connaissances ce magnifique pays. Archéologue et architecte de métier, il palpitait de bonheur devant l’idée d’avoir enfin pu amener avec lui ses protégés dans l’univers fascinant qu’était celui de sa passion. Les yeux pétillants, il était loin de se douter qu’il regretterait pour de nombreuses années à venir d’avoir emporté avec lui sa famille dans ce périple dangereux qui se voulait, au départ, être de simples vacances en famille, partagés entre les tranquilles activités touristiques et les nuitées dans des hôtels improvisés. « Et si nous allions porter nos valises dans la chambre ? Nous irons visiter les pyramides ensuite. Qu’est-ce que vous en dites ? » C’était plus ou moins une excuse puisque, d’un coup discret de baguette, Monsieur Candelin avait envoyé leurs bagages valser en douceur jusqu’à leur nouvelle demeure. Il voulait surtout se poser quelques instants avant de partir et montrer à ces êtres qu’il aimait tant le bel hôtel qu’il avait choisi spécialement pour eux. Munie d’une salle remplie de jouets de toutes sortes, même le petit Candelin saurait y trouver son compte. C’est ainsi, bras dessus, bras dessous, que débuta leur agréable et dangereux séjour pour se terminer dans la douleur, les laissant déchirés devant ces derniers souvenirs qu’ils ne pouvaient se résoudre à abandonner.

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23 JUILLET 2003 ● Le temps a passé et c’est à cet instant qu’ils ont commencé à tomber… pour ne plus jamais s’arrêter. C’est à cet instant que les aiguilles de l’horloge se sont figées et que la vie a cessé de tourner. C’est à cet instant que tout s’est arrêté, à jamais et pour toujours, un trou béant dans leur cœur.

Un bruissement de draps se fit entendre, pressé, stressant, terrifiant. Dans d’autres circonstances, un tel bruit n’aurait été rien de plus qu’une mère qui se réveille sous la lumière fraîche du matin pour se retourner vers le berceau de son enfant et se rendormir, collée contre le corps paisible de son époux. Mais, en cette journée de fin juillet, c’était tout sauf une jolie scène touchante, c’était le point marquant du début d’un film d’horreur sans fin. La main de la jeune femme rencontra l’épaule chaude de son époux pendant qu’elle se retournait sur sa gauche, prête à saluer son petit chéri. Le berceau était là, immobile d’une façon à donner froid dans le dos. Les yeux de la mère s’arrêtèrent sur le vide, sur ces draps qui ne recouvraient aucun corps, sur cet oreiller qui ne berçait aucun visage et, il ne lui en fallut pas davantage pour que la panique s’incruste dans chaque recoin de son corps. Terrifiée, elle se mit à trembler, ne pouvant se résoudre à croire le message que lui transmettait son cerveau. « Il n’est plus là. Il a disparu. Andy a disparu. Andy n’est plus là. » « Andy. » C’était une voix froide, cassante et désespérée, comme si, à travers cette simple prononciation, tout le désespoir de son cœur avait trouvé une issue à toute cette douleur. Pourtant, le vide immense ne cessa pas de peser sur son cœur, l’écrasant sans pitié. Monsieur Candelin, Éric de son nom, se réveilla en sursaut, sachant déjà sans en avoir entendu davantage ce qu’il n’allait pas. Il sut également que cette matinée n’était pas une de celles où son fils, joueur dans l’âme, était entrain de s’amuser, se gambadant à quatre pattes, se croyant caché une fois arrivé au pied du lit. Il savait que ce matin-là ne serait pas comme les autres et qu’il ne l’oublierait jamais. Andy ne pouvait être resté caché après un tel cri, c’était purement impossible. Et, un instinct de mère ne se trompe pas. Si sa femme savait que quelque chose ne tournait pas rond, elle avait — malheureusement — raison. Toujours. Il le savait et, sur ces pensées terrifiantes, Éric s’habilla en vitesse. Sa femme n’eut pas le temps de se retourner que déjà, il était dehors, courant à la recherche de leur fils perdu.

—— UC ——