ϟ Parle moi de ton caractère tel que tu le vois toi, parles sans détours, et je t’écouterais mon enfant,
Mon petit choixpeau d'amour il faut que je te dise que dans la vie de tous les jours mon caractère est assez difficilement compréhensible, j'en ai du mal moi même. Je suis quelqu'un qui peut être méchant quand il le faut et j'écrase chaque personne qui se met en travers de mon chemin. J'accorde ma confiance très difficilement, mais quand je le fais je suis très fidèle. J'aime la simplicité, m'amuser et j'accorde beaucoup d'importance à récompenser les gens que j'aime, j'irai jusqu'à sacrifier ma propre vie pour eux. Je suis quelqu'un de rationnel qui comprends chaque problèmes, des plus petits aux plus importants, et enfin si je devais me décrire en un seul adjectif je choisirai le mot bravoure.

ϟ Bien, que penses-tu de la création de la maison Grindlemonk, et quelle importance accordes tu à la nature du sang de tes camarades,
À vrai dire la création de la maison Grindlemonk n'est pas ma priorité principale, mais il est vrai que j'y vois comme une certaine menace et cela ne va pas aller s'arrangeant. En ce qui concerne le sang de mes amis, il y a quelques années je vous aurez répondu que seuls ceux nés d'un parent sorcier au moins pouvaient être capables de devenir de grandes personnes, mais quand je vois les gens formidables qui m'entourent et qui sont moldus, je ne peux que changer mon jugement. Aujourd'hui je n'apporte plus aucunes importances à l'origine de ces personnes, nous sommes tous différents, et je ne vais pas passer mon temps à leur demander d'où ils viennent, nous sommes tous égaux et nous pouvons tous accomplir de grandes choses, du moins c'est comme cela que je le vois.

ϟ Le futur a toujours intéressé les sorciers, ceux-ci essayent même de lire l’avenir. Mais, toi, qu’espère tu de l’avenir, quels sont tes buts, tes espérances, mais également tes peurs et tes craintes ? Je veux tout savoir,
J'ai déjà du mal à savoir ce que je vais faire demain, alors dans dix ans ... Pour répondre franchement si je devais vous dire quel serez mon plus grand rêve, ce serait de devenir chercheur de sortilèges, c'est d'ailleurs pour cela que j'étudie la recherche avec en option la botanique. J'ai toujours été passionné par les sorts que les pratiquants peuvent jeter, et étant donné que je ne suis pas très bon en combat, je me suis toujours dit que créer de nouveaux sorts pourraient être un excellent tremplin, et m'aider à devenir quelqu'un de reconnu pour son talent. Je ne manque pas d'ambition, c'est certains mais l'espoir fait vivre. En ce qui concerne sentimentalement, les petites amourettes sont bien mignonnes, et j'aime ça, mais je n'y passerai pas ma vie entière et je me verrai bien avec une femme et un petit garçon, qui sait ?

ϟ Un de tes camarades se fait rouer de coups dans un couloir, et se fait menacer d’une baguette. Vous ne connaissez cette personne que de vu, ou simplement parce que vous êtes en cours avec elle. Que faites-vous ?
Je ne pourrai guerre avoir la mort de quelqu'un sur ma conscience, d'autant plus s'il s'agit d'un(e) sorcier(e) honnête. Alors je crois sans hésiter que je me ruerai sur la personne ou alors que j'utiliserai un Wingardium leviosa pour le faire léviter et le jetterai sur le mur, et pratiquerai un sort d'expelliarmus pour le désarmer. Une fois la tâche accomplie, je partirai en courant pour ne pas me faire attraper aussi bien par la personne en question, ou encore par un professeur qui me réprimanderait d'avoir utiliser un sort sur un élève hors d'un cadre écolier. J'ai le don pour attirer les mauvaises situations de toutes façons donc autant faire mon maximum pour les éviter.

ϟ Cancre, élève moyen, élève fainéant, élève doué ? Il est temps pour toi de me dire ce que les professeurs meurent envie de savoir :es-tu un bon élève, ou le fauteur de trouble de la classe ?
Disons simplement que je ne me tue pas à la tâche, vous ne me verrez pas à longueur de journée à la bibliothèque, ni encore faire le lèche-botte envers les professeurs. Ce genre de personnes me donnent la chair de poule, n'ont-ils donc pas de vie ? En revanche, malgré ce petit côté je-m'en-foutiste, je travail assez pour avoir un bon niveau, et les facilités que j'ai m'aident beaucoup. Il m'arrive de temps en temps d'aider certaines personnes, mais je n'ai pas le savoir absolu, mon niveau varie en fonction des matières, mais reste globalement bon, disons qu'il faut de l'entrainement à tout dans la vie pour réussir, rien n'est là par hasard!

ϟ Si c'était à vous de choisi votre maison, quelle serait-elle ? Et surtout, pourquoi penseriez vous êtes digne d'être membre de cette maison ? J'aime avoir les avis de tout le monde.
Je ne suis pas assez méchant pour aller chez les SLYTHERIN, mais l'est beaucoup trop pour faire partie des HUFFLEPUFF. Si personnellement je devais choisir puisque j'ai l'occasion de donner mon avis, je dirais que GRYFFINDOR m'irait plutôt bien. J'ai le courage et la bravoure nécessaire pour combattre contre les plus grands si je n'ai pas le choix. Je possède un sang-froid étonnant et même si la peur s’emparait de moi, je resterai de marbre pour que mon adversaire ne s'en rende pas compte. De plus, l'amitié est surement une des choses les plus importantes pour moi et je me dois d'être loyal et fidèle envers ceux que je considère comme amis. Néanmoins dans l'action je ne prends généralement pas le temps de réfléchir, et préfère prendre mon courage à deux mains afin de combattre comme il se le doit les forces qui s'unissent contre moi.

ϟ Vous vous souvenez le jour où vous êtes allé chercher votre baguette sur le chemin de travers ? C’est Ollivander qui vous l’as vendue, mais savez vous seulement ce qu’elle contient, et de quoi est-elle composée ?
Ce qui est drôle c'est que je garde ce jour ancré dans ma mémoire, comme l'un des meilleurs que je n'ai jamais vécut. J'étais tellement euphorique à l'idée d'avoir cette baguette que rien n'aurait pu gâcher ma joie. J'y étais allé tout seul, mon père bien trop peureux m'avait expliqué une bonne demi-douzaine de fois le chemin, me l'avais fait repeté et seulement à la fin m'avait donné une carte. Je m'étais alors précipité au chemin de traverse afin de courir devant la boutique tant attendue. J'était là, paralysée, me tenant debout devant l'enseigne, alors que les gens autour me poussaient de tous côtés et ne portaient aucunes attentions envers moi. Olivander avait tout de suite compris que je n'étais pas rassuré et m'avais expliqué comment le choix de la baguette procédait : « Le sorcier ne choisit pas sa baguette, c'est la baguette qui choisit son sorcier. » Il était d'une douceur incroyable, et cela me mettait énormément en confiance. J'aurai pu être étonné lorsqu'après plusieurs essai il me donna les caractéristiques, une baguette en bois de noyer. mesurant 37 cm et contenant une plume de phénix à l'intérieur. Mais maintenant avec du recule quand j'y repense, elle était vraiment parfaite pour moi, et surtout adapté pour tous les sorts les plus fous.

Lundi le 23 Novembre 2011.

Cher Journal,

Aujourd'hui j'ai essayé de reprendre du départ pour voir où s'est fait le déclic qui a fait que ma vie s'est transformée en une boule d'incertitude. Je suis né un certains 17 mars 1990 dans la grande ville qu'est Birmingham. Mes parents étaient revenus ici après quelques problèmes. En effet mon père était un sorcier, mais il s'était tellement pris au jeu de son statut qu'il avait plusieurs ennuis derrière lui. Il avait donc fuit la ville accompagnée de ma mère qui elle n'était qu'une simple moldue. C'est à l'âge de mes sept ans, alors que je vivais dans la petite province en périphérie de la grande ville, assez isolé du monde, que ma mère, celle qui m'avait si bien élevée décéda. Mon père ne s'en remit jamais et pris plaisir de remettre la faute sur mon dos, dès ce jour. Les choses ont commencé à changer lorsque j'ai pris conscience que sa mort n'était pas lié à la maladie dégénératrice qui l'a tuait à petit feu, mais plutôt le stress des conséquences des conneries de mon père. J'appris donc à m'en sortir seul, notamment au niveau du travail, jusqu'à, qu'âgé de mes 11 ans, je reçoive cette fameuse lettre, celle que tout le monde attend avec impatience.

Mon père fut dans un premier temps totalement contre l'idée que j'aille rejoindre les forces magique, ayant bien trop peur que les cadavres sortent du placard et qu'il se fasse attraper, mais après tout, je risquais bien plus gros que lui. Des fois je remercie encore l'insouciance de l'enfance qui m'avait permis de passer à travers cette peur sans même m'en rendre compte. Dès mon arrivé, je ne pu plus quitter cet endroit tellement formidable, aujourd'hui encore j'en rencontre des gens formidables et y vit des choses formidables. Je porte chaque jour la mort de ma mère sur ma main, faisant tout ce chemin pour elle, pour qu'elle soit fière de moi. Des fois je prétend partir chercher de nouvelles plantes, et en retour je vais m'isoler, me posant dans l'herbe fraîchement coupé et admire les étoiles et le paysage en pensant à elle.

Néanmoins derrière cette carapace très douce, je me souviens de tous les bas coups que j'ai pu faire à des personnes innocentes et je ne regrette rien, après tout il faut du bon et du mauvais. Alors, il y a un an de cela, j'ai rencontré cette fille, celle qui aurait été vraiment parfaite pour moi si je n'avais pas été aussi con. On s'est rencontré à Pré-au-Lard il y a douze mois. Tout de suite nous avons sympathisé, et cette amitié qui naissait était plus forte que tout, mais très vite, au bout d'une semaine les pulsions qui s'installaient entre nous étaient bien trop fortes, et nous avons commencé à coucher ensemble. Nous nous étions promis une relation libre et ouverte ce soir là, quelque chose qui n'était pas très compliqué, juste du sexe et rien d'autre. Une histoire banale, oui, l'histoire dont tout le monde rêve mais qui ne se passe jamais comme on le veut vraiment. Alors, après un an, tout était parfait jusqu'à il y a deux semaines. Alors que nous marchions lentement sur les chemins, Bonnie me regarda et doucement entrelaça mes mains aux siennes, rien de bien exceptionnel si ce n'est ce contact doux. « Raph'... J'ai besoin de plus que ça ! Des rendez-vous secrets, tard dans la nuit, des bisous vite fait dans les coins de porte... Ça ne me suffit plus. Je sais ce qu'on avait dit, pas de sentiments, juste du bon temps ! Mais les choses ont changé Raphaël ! J'ai enfreins les règle ! Je t'aime ... » Son discours était comme un poignard qui doucement me transperçait le coeur, oui, car cela m'avait fait très mal. Moi qui avait toujours espéré ne pas la faire souffrir, je venais de le faire, mais je ne pouvais me résoudre à ressentir des choses fausses, alors doucement je lui avoua que ce n'était pas mon cas. Depuis ce jour, nous ne nous sommes plus adressé la parole, elle m'évite comme la peste et je la comprends. Mais je suis un coureur, je ne peux pas prétendre aimer quelqu'un si ce n'est pas le cas ... sauf si je ne me rends pas encore compte de ces sentiments.

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