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Beauty and the Beast.

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MessageSujet: Beauty and the Beast.   Beauty and the Beast. EmptyVen 25 Nov - 14:36



La lune l'avait toujours intrigué.
Enfant, il passait des nuits à fixer l'astre stellaire, il essayait de comprendre pourquoi on ne le voyait à peine parfois et puis il illuminait le ciel de sa pâle lueur les semaines suivantes. Même lorsque ses professeurs commencèrent à lui parler de cycle lunaire, le garçon ne cessait de s'interroger. Les réponses données ne lui convenaient pas, alors il allait en chercher ailleurs, dans les légendes et les mythes des anciens temps. Parfois, il se venait à se dire qu'aujourd'hui tout le monde pensait trop, plus personne ne voyait la vie avec la magie qu'elle méritait. Que ce soit sorcier ou moldu, on voyait le monde de façon trop scientifique. Le rêve disparaissait, tous désiraient voir du concret. Cela l'exaspéré par moment. Voilà qu'à force de jouer les apprentis philosophe, il finit par ne plus arriver à dormir -ou est-ce l'inverse, tentait-il d'éviter un voyage dans les bras de Morphée, par peur de fermer les yeux et de se retrouver déjà au lendemain. Un silence religieux régnait dans la pièce commune des serpentards. Rien de plus normal, après tout il ne devait pas être loin de trois heures du matin, les étudiants se préoccupaient trop de leur sommeil pour jouer les somnambules à une heure si tardive.

Il était seul.
Le contraire aurait été étonnant après tout. Lui, jouer les sociables et faire copain-copain avec les membres de sa maison ? Quelle bonne blague. Les rares fois où il s'approche des autres serpentards, il ne le fait que pour ... non. Pour être franc, il ne s'approche jamais d'eux. Il y en a bien un ou deux avec qui il s'entend bien. Mais pour les autres, le calme règne. Il ne les déteste pas, il ne les apprécie pas non plus. A vrai dire, il les trouve inintéressant. Ce n'est pas qu'il se prenne pour mieux qu'eux, mais entre les langues de vipère, les obsessionnelles du sang et les profiteurs, la maison de Salazar n'était pas gâtée. Certains sortaient du lot, mais Gale les voyait tous de la même façon. De toute façon, ce n'était pas comme s'ils cherchaient à rentrer en contact avec lui. Depuis sa première année à Pouldard, on avait dû lui adresser la parole spontanément qu'une dizaine de fois. Un score peu flatteur sur dix ans. Après tout, le blond n'était pas le genre de personne vers qui on cherche à avoir une conversation amicale. Trop froid, trop distant. Il est vrai qu'il doit faire peur à certain avec ses allures de fantôme muet.

Le jeune homme ferma les yeux brutalement, comme s'il essayait d'ignorer ses propres pensées. Il se leva brutalement du fauteuil sur lequel il rêvassait depuis plusieurs heures déjà. Lorsque ses pieds entrèrent en contact avec le sol froid, il grimaça, où avait la tête les architectes du châteaux lorsqu'ils placèrent les serpentards dans les cachots. Il était sûr qu'il s'agissait de la salle la plus froide de toute l'école. L'hiver arrivait, les températures se faisaient de plus en plus basses, Gale ne cessait d'essayer de se réchauffer avec des couches de vêtements plus épaisses et des couvertures plus chaudes, il avait la désagréable sensation que ça ne changeait absolument rien. Il tremblait toujours de froid. Il aimait l'hiver d'habitude. Mais en ce moment, il ne serait dire pourquoi mais il cherchait la chaleur avant tous. Il évitait tout contacte vers l'extérieur, préférait les salles bien chauffées. S'il avait le pouvoir de faire réapparaître l'été, il le ferait. Sans aucune hésitation. Manque de chance, il avait beau être plutôt doué en magie, aucun sortilège ne lui permanentait de réaliser son souhait. « Et merde ! » lâcha-t-il dans le vide. Sa voix résonna étrangement. Il se demanda un instant s'il avait bel et bien prononcé ses mots. Le doute s'installa. Il eût envi de parler à nouveau, pour vérifier si la sensation étrange qu'il avait ressentit serait à nouveau au rendez-vous, mais il se retint.

Il avait crut entendre un bruit de pas.
Faible, mais audible. Comme si la personne tentait de se faire discrète en vain. Il se tourna doucement, posant au passage le livre qu'il tentait de lire depuis beaucoup trop longtemps, au fil de sa lecture, les phrases se mirent à se mélanger dans son esprit et les mots finirent par ne plus avoir aucun sens. Il avait donc abandonné sa lecture au profit de quelques rêveries, interrompu par ce bruit inconnu. Une silhouette fine apparue devant lui. Il n'eut pas besoin de voir son visage pour la reconnaître. Il l'avait tant et tant observé, qu'il la reconnaissait à présent à des kilomètres. « Ysölde. » Il chuchota son prénom, il doutait qu'elle ait entendu quoique ce soit. Il la fixa un instant. Sans ouvrir la bouche. Puis, il lui tourna le dos. Il n'avait ni la force, ni le courage d'affronter les yeux azurs de la belle blonde.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: Beauty and the Beast.   Beauty and the Beast. EmptySam 26 Nov - 18:17

La nuit : c’était le moment de la journée où il n’y avait plus personne pour chercher des noises à Ysolde. Oui, la journée, un certain Amadeus Black, ou l’odieuse femme de celui-ci – sa chère cousine Izer – lui cherchaient sans cesse des noises, l’insultaient, la rabaissaient, que sais-je. Elle ne supportait pas que l’on puisse s’en prendre à elle, elle s’était tellement sentie intouchable pendant des années que tombé de haut lui avait fait cruellement mal, très mal. le fait d’être une sang mêlé en soit ne la dérangeait pas du tout, mais c’était les autres, et leur foutue attitude. Vous n’allez pas me dire que sa cousine Izer qui l’adorait et qui soudainement la détestait à cause de son sang n’était pas profondément irrationnel ? Pour Ysolde, si. Des gens comme Morgana Malfoy la respectait de la même manière, et ce, quelque soit la nature de son sang. Alors, croyez-moi, elle préférait la nuit, c’était d’ailleurs le seul moment de la journée où elle pouvait être parfaitement tranquille. Même en cours elle n’était plus tranquille, elle avait quitté Graeme suite à une crise, et elle ne supportait plus de la voir accompagné de sa poufiasse brune. La nuit, elle était tranquille, pas de gueule de con, ni de pétasse, un pur bonheur.

Ysolde était dans son lit, les yeux grand ouvert. Elle était blottie sous sa couverture. Elle aimait la salle commune, mais par Merlin, elle était tellement froide, pour ne pas dire glaciale. La jeune femme ne trouvait pas le sommeil, cela faisait deux heures qu’elle tournait et se retournait encore dans son lit. Elle avait le sommeil difficile ces derniers temps, surtout quand elle savait qu’elle allait probablement y faire des chauchemars. Entre nous, cela ne donne pas franchement envie d’aller dormir, pas du tout même. Elle poussa un long soupire, et s’assit alors dans son lit. Elle tira doucement la couverture épaisse et laissa échapper un juron à mi-voix, heureusement ce ne fut pas assez fort pour réveiller ses camarades de chambre – enfin, camarades… des filles qui lui menaient la vie dure plutôt. Il faisait un froid sibérien ici. Elle s’assit sur le bord de son lit, et chercha ses chaussons à la hâte. Elle se dirigea vers ses affaires et enfila rapidement une paire de chaussette épaisse, et attrapa son plus beau gilet qu’elle mis sur son dos. Elle le boutonna, encore frigorifiée. Ysolde avait toujours froid, même en été, il n’était pas rare de la voir se plaindre. Une vraie chieuse, non ? Ysolde savait qu’elle pourrait trouver un peu plus de chaleur dans la salle commune, elle passa une main dans sa nuque et réalisa qu’elle n’avait plus son collier. Elle regarda sur sa table de nuit, dans son lit, rien. Elle poussa un nouveau soupire, et se dit que celui-ci était peut être tombé dans la salle commune c’était le dernier endroit où elle se souvenait l’avoir porté. Elle marchait à peu feutré, se faisant la plus discrète possible.

Ysolde savait être discrète, pas pour commettre des sales coups, non. l’année dernière elle était préfète et adorait surprendre des élèves au beau milieu de la nuit hors de leur dortoir, elle avait ce côté sadique parfois. Cela lui rappelait un tout autre temps, un temps désormais bien loin. Elle se faufila dans la salle commune et cru bien qu’elle était seule. Elle entendit cependant son prénom, dans un quasi murmure. « Ysölde. » Merde Gale-Albus Snape, enfin… Gellert. Franchement, Ysolde souhaitait être tranquille la nuit, et il faisait exactement parti des gens qu’elle ne tenait pas voir gâcher sa tranquillité, non. elle lui adressa à peine un regard, et passa à côté de lui. Ysolde était sincèrement doué dés qu’il s’agissait d’ignorer les gens. Il n’y avait qu’à demander à Graeme – son désormais ex petit ami-, Duncan – un autre de ses ex -, et même à Gale. Oui, elle était doué pour ignorer les gens. La jeune femme n’avait pas envie d’adresser la parole au jeune homme ici présent. Pourtant, rien à voir avec l’ex petit ami, il s’agissait de l’ami d’enfance qu’elle avait oublié, puis dont elle s’était souvenue lorsqu’elle avait recouvré la mémoire. Mais leur dernière entrevue n’encourageait pas la jeune femme à lui adresser la parole. Elle était tellement têtue, qu’elle continua de l’ignorer, se baissant alors près du canapé, pour voir si son collier n’était pas ici. Elle poussa alors un soupire. Elle tenait tellement à ce collier, tellement.
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MessageSujet: Re: Beauty and the Beast.   Beauty and the Beast. EmptySam 26 Nov - 20:47

Elle l'ignore. Ne lui adresse même pas un regard. A la bonne heure. Elle ne désirait pas lui parler, il en était de même pour lui. Il avait réussi à l'ignorer depuis près de dix ans, il pouvait parfaitement en faire de même jusqu'à la fin de ses jours. Ce ne devrait pas être si difficile. Il se rassit sur le fauteuil en cuire sombre sur lequel il s'était installé avant l'apparition soudaine de la blonde. Il ne la regarda pas lorsqu'elle s'avança vers lui, il ne lui proposa pas son aide lorsqu'elle se mit à chercher quelque chose. Il se contenta de fixer le vide, trop fatigué pour reprendre la lecture de son livre, mais toujours pas assez pour retourner dans son lit. Malgré lui, son regard dévia sur la grosse horloge qui décoré la salle. Il suivit la course la trotteuse, toujours à un rythme régulier, elle ne s'arrêtait jamais. Tic, tac. Le bruit lent devint vite agaçant. Plus il fixait l'aiguille, plus elle semblait ralentir. Il comptait dans sa tête les secondes qui s'écoulaient. IL était étrange de voir combien le temps semblait ralentir lorsque l'on aurait voulu le voir filer. Il ferma les yeux un instant, espérant voir disparaître Ysölde une fois ré-ouvert. La chance n'était pas avec lui ce soir. Le ciel ne semblait pas vouloir entendre ses prières, la jeune femme ne se décidait pas de quitter la pièce, qu'avait-elle donc de si important à faire pour ne pas retourner se coucher ? La question lui brûlait aux lèvres, il se contint. Au jeu du silence il ne perdrait pas, pas face à elle. Il inspira profondément, histoire de se remettre les idées en place. Si la présence de la sorcière le dérangeait autant, il n'avait qu'à partir. Mais non, ce serait rendre les choses beaucoup trop simple. Une partie de lui devait être masochiste, il avait beau garder la tête haute, voir la blonde lui serait toujours le coeur, rester près d'elle ne faisait qu'accentuer la douleur qu'il tentait en vain de taire. Il voulait la haïr. Il le désirait tellement. Malheureusement, il était divisé en deux êtres. Le jeune homme qu'il était aujourd'hui et le petit garçon qu'il fut jadis. L'enfant lui hurler de retourner vers sa camarade de jeu et cette fois de ne plus la lâcher. Alors que l'homme lui, lui ordonnait fermement de ne pas l'approcher. Les deux forces contradictoire le tiré dans tous les sens, tout cela par sa faute. Si seulement sa mémoire s'étaient maintenue intacte ou bien au contraire, si elle n'avait jamais été retrouvée. Depuis quelques temps, le blond s'était imaginé mille fois le scénario de sa vie si Ysölde ne s'était jamais éloigné. Il en avait même rêvé une fois, rêve qu'il se transforma vite en cauchemars à l'instant où son subconscient se souvint que les enfants qu'ils furent s'étaient éteint il y a des années de cela. Les années précédents venaient a manquer au jeune homme, l'époque où il croyait que la sorcière l'ignorait, époque où par fierté il s'était mis à l'ignorer à son tour, l'époque où l'ambiance ne devenait pas pesante à peine se retrouvaient-ils dans la même pièce. L'ignorance, il n'y avait rien de mieux. Pourquoi avait-il surpris cette discutions ? Pourquoi n'avait pas tout simplement tracé sa route ? A force de se poser trop de questions, il en avait mal à la tête. Une seule réponse raisonné dans son esprit : il était con. Il le jurait devant Merlin, plus jamais il n'écouterait aux portes, ça devenait dangereux pour sa santé mentale. Parce que oui, elle le perturbait. Elle l'avait toujours perturbé, depuis qu'ils étaient gamins et qu'ils rêvaient ensemble de dragons et d'aventures magiques par milliers. Quelques années auparavant, lorsque la jeune femme se pavanait encore, lorsqu'elle avait tout Poudlard à ses pieds, elle ne l'avait que plus intrigué. Dire qu'il ne l'avait même pas vu tomber de son trône, la chute avait été violente, elle en souffrait. Il ne le savait pas, il s'en doutait seulement. En tout cas, la Ysölde qui avait connu en souffrirait. Il devait arrêter de parler d'elle comme s'il la connaissait. Ce n'était plus le cas depuis des années. Ils étaient des étrangers, cela devait rentrer dans sa tête blonde. Capisci ? En dirait bien que non. Malgré tous ses efforts pour l'ignorer, il finit par l'observer. Toujours sans dire un mot, il ne veut pas parler, il risquerait par se mettre à lui hurler dessus, il n'en avait pas envie, du moins pour l'instant. Elle semblait trop absorbée par ses recherches pour faire attention à lui. Tant mieux. Il avait en quelque sorte peur de sa réaction si elle s'en apercevait. Stupide. Il était stupide. Pourquoi avoir peur d'elle. Ressaisit toi Gale. Il y avait plus mille fois plus terrifiant en ce monde et lui avait peur de la réaction d'une blonde avec les bras trois fois trop fins pour blesser qui que ce soit. A cette pensée il sourit. Ysölde se battre. Une telle situation ne manquerait pas d'humour. Elle avait peau avoir du caractère, il ne la voyait pas en venir aux mains. Elle semblait trop ''parfaite'' trop ''pure'' pour en venir aux mains. Nouveau sourire, Ysölde pure. Fatigué il avait tendance à balancer de magnifiques conneries, il devenait presque comique.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: Beauty and the Beast.   Beauty and the Beast. EmptySam 26 Nov - 21:16

Son collier, ou celui de sa mère. Elle ne l’avait jamais, jamais, jamais, jamais, jamais, ô grand jamais quitté. Même pour dormir elle le gardait. Quand Ulysse lui avait offert le collier de sa famille quand ils s’étaient fiancé, il lui avait demandé de retirer le collier de sa mère pour porter le sien, ce quelle avait bien sûr refusé. Oui, elle n’avait pas voulu sacrifier le collier de sa mère pour un caprice de son crétin de père. Il était tellement important aux yeux d’Ysolde, aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle ne l’avait jamais quitté. Elle était presque assise par terre, presque à genoux pour le chercher. Il n’était visiblement pas par terre. Si elle le perdait, elle perdait une des seules choses qui lui restait de sa mère. Elle possédait déjà la baguette de celle-ci, et elle ne comptait pas la perdre de sitôt. Le collier de sa mère était précieux de par les matériaux qui le constituait, et précieux à ses yeux. Si elle se souvenait de ce que lui avait dit sa mère, il était dans sa famille depuis très très très très très longtemps. Elle se releva alors, poussant un soupire.

Ce n’est jamais facile de faire quelque chose, d’agir quand on se sent observé. Là, c’était Gale. Quand elle y pensait, elle ne le connaissait plus. Non, elle l’avait connu de zéro à huit/sept ans, et après, plus rien. Elle était passé à côté de lui tant de fois en ignorant même qu’elle le connaissait. Le pire c’est de se souvenir, de voir les souvenirs oubliés sur superposer au reste. On réalise ce que l’on a fait. Elle réalisait qu’elle était passée à côté de lui tant de fois sans jamais le regarder. Elle se disait que cela avait dû être horrible, elle pouvait comprendre la colère et la haine. Mais elle, en quoi était-elle responsable ? Elle ne pouvait pas savoir qu’elle avait oublié quelques choses. Non. C’était à son père qu’il fallait s’en prendre, celui qui avait demandé aux médicomages de ne pas chercher à réanimé ses souvenirs. Il pensait sans doute que le fait qu’elle ait oublié sa mère, et la nature du son sang la rendrait plus docile. Peut être qu’il avait eut envie de se servir d’elle, un don de voyance est un atout précieux, non ? Aujourd’hui, il n’avait pas accès au don de sa fille, il n’avait plus accès à sa fille. Elle le détestait tellement qu’elle ne voulait plus avoir à faire avec lui. Ysolde avait perdu sa mère, il y a onze longues années et cela avait marqué un tournant dans sa vie, un terrible tournant. En se relevant, elle adressa un regard à Gale. Elle le vit esquisser un sourire, et elle dit alors, froidement : « Qu’est ce que tu regarde comme ça ? Qu’est ce qui te fait sourire ? » Non, ysolde n’était pas lâche. Non, elle n’y allait jamais par quatre chemins. Jamais. Elle était directe, et elle ne savait pas mentir. Elle était la plus piètre menteuse de tout Poudlard. Elle était mesquine, mais ne savait pas mentir. Non, sa franchise était sa force et sa faiblesse. Enfant, elle ne savait pas mentir, d’ailleurs dans les mauvais coups de gosses, les conneries, elle était une balance, affreux. Elle ne le faisait pas exprès, mais elle ne savait pas mentir, c’était pire que chez Pinocchio, elle n’avait pas son nez qui s’allongeait, mais c’était tout comme.

Elle resta une seconde à le fixé, et s’approcha alors du canapé, des fois que son collier soit tombé par ici. Elle s’en voudrait tellement de le perdre, tellement. Ysolde sans son collier, elle aurait l’impression de ne plus être la fille de sa mère. Pourtant, dieu sait qu’elle était la fille de sa mère : même tête, sauf les cheveux, sa mère était brune, enfin elle avait les cheveux noirs, comme sa sœur Sofia. Elle s’assit sur le canapé, et leva un coussin, puis un autre, puis un autre. rien. Elle ignora de nouveau Gale. Résigné par le fait de ne plus trouver son collier, elle poussa un soupire, et s’enfonça dans le canapé. Elle réalisa soudain qu’elle s’était assise à sa place à lui. Il allait falloir qu’il bouge ses fesses, sinon, elle envisageait de leur faire fuir elle-même. Elle le fixa, et dit alors, très sérieusement : « Tu compte rester là toute la nuit ? Parce que tu es probablement assit sur la chose que je cherche. » La franchise c’était simple, court, et direct, du Ysolde tout craché, de l’Ysolde adulte, aussi bien que l’ysolde enfant. Oui, quand elle avait pas envie de jouer quand elle était gamine, elle le disait. La franchise l’avait toujours caractérisée, toujours.
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MessageSujet: Re: Beauty and the Beast.   Beauty and the Beast. EmptySam 26 Nov - 22:26

« Qu’est ce que tu regarde comme ça ? Qu’est ce qui te fait sourire ? » Un jour, il apprendrait à se faire plus discret. Elle l'avait vu sourire comme un idiot, plus important encore elle l'avait surpris à la regarder. Sa petite voix aiguë raisonna dans la pièce, il eut l'impression de comprendre le sens de ses mots bien après qu'elle les ait prononcé. Il s'était presque accoutumé au silence, la voir le briser ainsi, sans aucune gène le dérangeait. Il aurait préféré qu'elle s'en aille. Vraiment. Mais elle ne semblait pas décidée à quitter les yeux et on ne donnait pas d'ordre à Ysölde Wilkes, n'est-ce pas ? Elle fut la première à parler, un point pour lui. Elle avait perdu, la balle était désormais dans son camp. D'après les règles de son jeu solitaire, il avait désormais la possibilité de lui répondre s'il le désirait, il ne risquerait rien. Avait-il seulement envie de lui adresser la parole ? Même après qu'elle ait retrouvé la mémoire, elle n'avait rien fait pour revenir vers lui. Il était le seul qui s'était essayé à faire redémarrer leur relation. Ce fut certes un échec, mais une tentative tout de même. De son côté, elle n'avait jamais bougé le petit doigt. Voilà pourquoi il la blâmait. Il se fichait presque de sa perte de mémoire et des années passaient, il en souffrait pas ne la haïssait pas pour ce qu'elle avait fait lorsqu'elle ne souvenait pas de lui, mais pour ce qu'elle n'avait pas fait lorsque la mémoire lui était revenue. Il disposait d'assez pour ne pas avoir à lui répondre, pour l'ignorer à nouveau, comme il savait si bien le faire. Il n'avait pas à lui donner la satisfaction d'une réponse. Il n'en avait même aucune envie. Voilà, il jouerait les gamins. Il était décidé. Pourtant, lorsqu'il se concentra à nouveau sur sa visage, sur les yeux prenant une couleur plus sombre qu'à l'habitude sous le mauvais éclairage de la nuit, il se sentit presque forcé. « Il me semble que je n'ai pas à me justifier devant toi. » Il ne répondait pas à sa question, pourtant il lui parlait. Ça revenait au même à ses yeux. Elle n’appréciait peut-être pas, il n'en avait rien à faire. Il n'avait désiré une chose ; ne pas s'embrouiller avec la blonde cette nuit. Cela semblaient mal parties. Son ton s'était fait froid, chose qu'il n'avait pas prévu. Tant pis. Ça lui convenait. Au pire, elle lui lancerait des piques, un jour ou l'autre il devra s'y habituer, autant commencer l’entraînement ce soir. Même le temps semblait s'être accordé à son humeur. Le ciel se couvrait, des nuages noirs firent leur apparition, doucement ils cachèrent les étoiles, puis la lune. Bientôt ils lâcheraient sur la terre une pluie battante. Le sorcier ferma les yeux. Longtemps, très longtemps. Une folle envie de courir jusqu'à son lit lui traversa l'esprit. Là-bas au moins il serait tranquille. Lorsqu'il rouvrit les yeux, Ysölde se tenait près de lui. Toujours la recherche de son objet mystérieux apparemment. « Tu compte rester là toute la nuit ? Parce que tu es probablement assit sur la chose que je cherche. » Elle le fatiguait à la fin. Elle était celle qui venait le dérangeait, maintenant elle voulait qu'il se lève pour ses beaux yeux. A qui d'autre. Au dernière nouvelle il n'était en rien son fidèle caniche. Le ton qu'elle avait employé ne lui convenait absolument pas, beaucoup trop sérieux, beaucoup trop faux pour le blond. De plus, s'il s'était assis sur ce qu'elle cherchait, il s'en serrait rendu compte bordel. Il n'était tout de même pas assez débile pour ne pas sentir la présence d'un objet sous lui. Elle le prenait pour un idiot. Il détestait ça. « Pour l'instant je n'ai aucune raison de bouger. Tu seras ravie d'apprendre que je ne suis pas assis sur ce que tu cherches, tu peux en être sûre. Étant donné que tu viens de faire toute la pièce sans rien trouver, je crois que tu peux t'en aller. » Il finit sa phrase, et détourna le regard. Il ne désirait pas se retrouver face à la mine furieuse de la jeune femme. Il mit les mains dans ses poches, encore avec les vêtements de la journée, il ne se portait pas encore son pyjama. Allez savoir pourquoi, il avait eut la flemme de se changer. Il aurait sûrement dût. En fouillant dans ses poches, il sentit dans sa main un petit tas d'objet, un stylo, trois bouts de papiers froissés, un emballage de bonbon au caramel, un bracelet... Il avait totalement oublié ce dernier. Comme paniqué, il sortit ses mains. Premier coup de tonnerre. La pluie tombait comme prévu, accompagné de l'orage. Le ciel semblait vraiment s'accorder avec son humeur. Il ne voulait pas penser au bracelet, non. Alors, il se tourna vers la blonde. Il était prêt à tout pour penser à autre chose, même à faire la conversation. « Au faite, qu'est-ce que tu cherches ? » lança-t-il sans grand intérêt au final.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: Beauty and the Beast.   Beauty and the Beast. EmptyDim 27 Nov - 19:57

« Il me semble que je n'ai pas à me justifier devant toi. » Non, bien sûr. Il n’avait pas à se justifier, mais la jeune femme n’aimait pas qu’on la regarde avec un sourire, non seulement cela la mettait mal à l’aise, et de plus, elle songeait que cela pouvait être un mauvais coup en préparation. Ils n’étaient pas dans la maison serpentard pour rien. Ysolde était la reine des mauvais coups, enfin, avait été. Elle avait perdu de sa grandeur et de sa suprématie en la matière. Elle avait été détrôné par bellatrix, sa demi-sœur, Izer, sa cousine, et cette sale garce de Reagan Goyle qui avait été jusqu’à causer la rupture entre elle et Graeme. Tout ça pour dire que ça méchanceté avait du plomb dans l’aile. Ysolde était sèche quand elle le voulait. Et autoritaire aussi. Elle se fichait bien de la réactions de gens, elle s’en fichait totalement. Certes, elle n’était le maitre de personne, mais être sèche et méchante lui procurait une supériorité sur certaines personnes alors… elle en profitait, qui ne tente rien n’a rien. elle demandait à gale de se bouger, elle se fichait bien qu’il le veuille ou non, elle s’en fichait. Elle se disait qu’il n’avait sans doute plus rien à voir avec le garçon qu’elle avait connu dans son enfance, cette personne qu’elle considérait comme son propre frère. Cette personne lui manquait, mais aux vues de leur dernière entrevue, il n’y avait plus rien à tirer de lui. Il répondit alors, sans même se lever :« Pour l'instant je n'ai aucune raison de bouger. Tu seras ravie d'apprendre que je ne suis pas assis sur ce que tu cherches, tu peux en être sûre. Étant donné que tu viens de faire toute la pièce sans rien trouver, je crois que tu peux t'en aller. » Il était au moins à moitié aussi arrogant que la jeune femme. Elle détestait cela, vraiment. Et si, cette chose si précieuse qu’elle cherchait : le collier ayant appartenu à sa mère pouvait très bien se trouver sous ses fesses. Ysolde était même persuadé qu’il s’était glissé entre les coussins du fauteuil, elle ne voyait pas où il pouvait être d’autre. il lui dit qu’elle pouvait partir… certainement pas. Elle le fixa quand un coup de tonnerre retentit, ysolde sursauta, elle détestait l’orage, elle détestait l’orage, elle détestait l’orage. Il dit alors, feignant certainement de s’intéresser : « Au faite, qu'est-ce que tu cherches ? » Comme si ça pouvait l’intéressé ! à croire qu’il était aussi piètre menteur qu’elle, pourtant si elle se souvenait bien, il était un bon menteur quand ils étaient enfants, tout le contraire d’elle qui était incapable de mentir, même lorsqu’elle avait prit la dernière chocogrenouille du paquet, elle était incapable de mentir ! elle le fixa alors poussant un soupire, et rétorquant alors, froidement : « Et tu es parfaitement certain que ce que je cherche n’est pas tombé entre deux coussins par exemple ? Et non, je ne compte pas m’en aller avant d’avoir inspecté ce fauteuil, car figure toi que tout à l’heure j’étais assise sur celui-ci, et que j’ai probablement perdu ce que je cherche où tu te trouve. » Oui, son collier avait très bien pu glisser sous un coussin, la maille était si fine qu’elle se faufilait n’importe où. La jeune femme ne bougerait pas, pas tant qu’elle n’aurait pas la confirmation sur la localisation de son collier. « Il ne me semble pas que j’ai à te dire ce que je cherche, en quoi ça te regarde ? » Oui, en quoi cela le regardait ? En rien. ils n’étaient plus assez proche pour qu’elle lui parle, surtout pas de quelques choses qu’elle venait de perdre qui était précieux à ses yeux. Elle était prudente, et ne se mêlait pas facilement aux gens, elle se méfiait de tout le monde, même d’une personne qui aurait pu être un vieille ami. Elle le fixa, et ajouta alors : « Parfait, je vais attendre alors. » Elle lui adressa un sourire faux, et se laissa tomber dans le canapé. Elle était de nature assez… patiente. Elle pouvait rester un long moment sans parler, au moins, il finirait pas craquer, avant elle. Elle était arrogante, et manipulatrice aussi. si elle devenait tellement pesante et insupportable, il finirait pas aller se coucher, enfin… elle espérait. Elle s’installa confortablement dans le canapé, et frissonna encore une fois quand elle aperçu par la fenêtre un éclaire.
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