ϟ Parle moi de ton caractère tel que tu le vois toi, parles sans détours, et je t’écouterais mon enfant,
On m’avait prévenu de ta voix musicale, mais on avait omis de me faire part des questions que tu allais me poser. Je n’ai pas l’intention de te mentir, puisque je ne sais pas mentir. Je n’aime pas mentir. Je me restreins à un petit comité d’amis puisque la plupart des gens n’apprécient pas ma franchise, mon honnêteté (très directe). Je prends cela comme un avantage. Je n’aime pas spécialement les gens, le monde, la foule. J’aime être seule, au calme depuis toujours. C’est de là que j’ai appris bon nombre de choses. Depuis mon plus jeune âge, je me retire de la moindre présence humaine pour m’isoler et découvrir ou apprendre des choses. Ma curiosité, sans nul doute. J’ai su beaucoup de choses avant les enfants sorciers qui avaient mon âge (j’avais ouvert les livres d’école de ma mère). Je ne suis pas pour autant un rat de bibliothèque, je n’aime pas l’idée qu’on se mette à apprendre au jour le jour ce qu’on nous a demandé et non pas quand on s’est posé la question, par exemple, plusieurs années auparavant. Il y a un fossé entre sagesse et élève modèle souhaitant faire exploser le record de son bulletin de notes. Je crois que je suis têtue comme une mule et que je n’aime pas les « sans-vie » qui passent leur vie à travailler dur. J’adore le Quidditch, dès que j’ai envie de sortir, j’emporte mon balais avec moi, mais il y a tellement peu de débouchés plaisants et possibles que je vais omettre de faire des études spécialisées dedans. Sinon, on me reproche d’être beaucoup trop neutre, de ne jamais choisir mon camp, de trop faire preuve de tact, d’utiliser ma raison en guise de joker trop souvent. Mais ça me plait à moi ! Je sais que je ne regretterais jamais. Je ne me dirais jamais « et Si… » . Je n’ai surtout jamais aimé me mettre dans des situations désastreuses, c’est vrai que je fais trop souvent attention à ce que je fais. J’ai beaucoup trop peur d’avoir honte, alors je reste sur mes gardes. Cela fait de moi quelqu’un de réservé et de discret. Cela conduit aussi au fait que je suis très vite irritable (sans vouloir faire référence au fait que je sois une tête de mule), je n’aime pas vraiment qu’on me donne des conseils. Je suis pourtant très idiote sur ce point de vue, puisqu’ils pourraient très souvent me venir en aide lorsque mon moral est au plus bas. Hélas oui, ce n’est pas difficile de me blesser, mais il faut savoir où taper ! J’imagine qu’un jour, je vais laisser ma raison de côté et sortir ma baguette…

ϟ Bien, que penses-tu de la création de la maison Grindlemonk, et quelle importance accordes tu à la nature du sang de tes camarades,
Compte tenu de ce que je t’ai avoué auparavant (au faite, je te tutoie, j’espère que cela ne te dérange pas puisque tu le fais bien avec moi !), je suis quelqu’un de très très neutre. Ceci étant dans le caractère des Mewan Campbell depuis des générations. Nous sommes malgré tout pour l’intégration de chacun(e), nous trouvons cela plutôt intéressant. Je me fiche de trainer avec un Serpentard ou un Grindlemonk, du moment qu’ils ne sont pas idiots.

ϟ Le futur a toujours intéressé les sorciers, ceux-ci essayent même de lire l’avenir. Mais, toi, qu’espères tu de l’avenir, quels sont tes buts, tes espérances, mais également tes peurs et tes craintes ? Je veux tout savoir,
Franchement, je ne sais pas. J’hésite. J’aime tellement le Quidditch, mais comme je le disais auparavant, je ne sais pas si je pourrais réussir ma vie avec. Je préfère jouer la sureté, continuer à jouer au Quidditch en même temps que de suivre d’autres études qui me permettront d’avoir un vrai métier. Je ne sais pas encore lequel, beaucoup me plaisent. J’aimerais avoir une vie normale (non pas normale dans le sens « moldue » mais celle de la sorcière typique). J’y pense souvent, j’ai parfois peur de tout perdre et de ne pas être tranquille.

ϟ Un de tes camarades se fait rouer de coups dans un couloir, et se fait menacer d’une baguette. Vous ne connaissez cette personne que de vu, ou simplement parce que vous êtes en cours avec elle. Que faites-vous ?
Premièrement je vais essayer d’analyser le plus vite possible la scène : qui tape, qui se fait frapper. Je ne suis pas un héro, je ne crois pas avoir plus de courage que cela. Je ne suis pas une poule mouillée non plus, je ne passerai pas mon chemin face à une injustice pareille. Je vais donc arriver doucement, demander quel est le problème et répliquer d’un sortilège si jamais on tente de mal me répondre. Si tout se passe bien pour moi, j’aiderais mon camarade à se relever, si jamais la situation se retourne contre moi… L’infirmerie est toujours ouverte, je crois.

ϟ Cancre, élève moyen, élève fainéant, élève doué ? Il est temps pour toi de me dire ce que les professeurs meurent envie de savoir :es-tu un bon élève, ou le fauteur de trouble de la classe ?
Je n’adore pas travailler. Cependant, j’aime l’odeur des livres, j’aime connaître, savoir des choses. J’ai souvent eu de très bonne remarques et de bonnes notes. Par contre, c’est vrai que je suis une fainéante, il m’arrive de ne rien faire pendant des semaines. D’avoir le sentiment que la vie serait plus belle si je pouvais rester éternellement sous ma couette, au chaud. Une marmotte. C’est au dernier moment que je me réveille pour relever la barre et par conséquent, rattraper mes retards.

ϟ Si c'était à vous de choisir votre maison, quelle serait-elle ? Et surtout, pourquoi penseriez vous êtes digne d'être membre de cette maison ? J'aime avoir les avis de tout le monde.
Serdaigle ! Sans nul doute ! Mais peut-être aussi Serpentard… Si on procède par élimination : je n’ai pas le courage suffisant, soit une caractéristique essentielle, pour être une Gryffondor et je n’ai pas un goût pour le travail aussi fort qu’un Poufsouffle. Ce ne sont peut-être que des clichés, mais j’ai du mal à apprécier ces deux maisons.

ϟ Vous vous souvenez le jour où vous êtes allé chercher votre baguette sur le chemin de travers ? C’est Ollivander qui vous l’as vendue, mais savez vous seulement ce qu’elle contient, et de quoi est-elle composée ?
Longue de 25cm, en bois de houx, elle contient un nerf de cœur de dragon.

J’aime la neige. Non. J’adore la neige. Une loi du silence. Elle tombe et s’accumule sans un bruit. Plus sa couche est épaisse, plus le bruit est estompé, plus je passe mon temps dehors, emmitouflée dans l’écharpe de ma maison, ma chevelure rousse enfouie dans un simple bonnet rembourré par de la fourrure. Un silence divin estompant même les attaques neigeuses de mes frères. Je recevais une boule glacée entre mes deux omoplates. Je me retournais brusquement. Winnow allait passer un sale quart d’heure.
« FIENTE DE DRAGON VA. APPROCHES SI T’ES UN SORCIER ! »
S’esclaffant à dix mètres, heureusement que la neige atténuait les décibels de son rire. Winnow, c’est mon frère de sang. Il a vingt-deux hivers et est un Médicomage appliqué. Il n’a jamais redoublé et ce n’est pas un bosseur. Il adore ce qu’il fait. Il a un don pour se sortir de pétrin que moi-même je n’oserais pas titiller pour savoir s’il est dans les gènes. Il est rusé. C’est un Serpentard, après tout. Mais parfois, il est un peu à côté de la plaque : je lui rends toujours tout ce qu’il me prête. Il ne s’était pas rendu compte que j’allais lui rendre sa boule de neige... en pleine tête.
« EVELYN, RENTRES VITE AVANT QUE JE M’ENERVE ! »
Il n’aime pas se faire piéger. Moi je trouve ça drôle. Mais il est souvent sans pitié et courir vite est l’une de mes nombreuses facultés surtout dans ce genre de situations. Je n’aimerais pas rentrer avec de la neige dans la culotte, cela m’est très souvent arrivé dans mon enfance lointaine.

Nous habitons une maison Ecossaise du XVIIème siècle, elle a donc survécu face au temps dévastateur. Ma famille en est la seule et unique propriétaire depuis sa fondation, aussi. Je suis Ecossaise pure souche, née dans la province d’Edimbourg. À cause de notre neutralité, ma famille a préféré s’isoler en vertu des tensions ou d’éventuels conflits. C’est juste histoire de nous protéger même si nous ne sommes plus du tout en vogue depuis des siècles. En effet, les Campbell sont à l’origine un clan Ecossais et peu savent que certains d’entre nous étions des sorciers. Enfin, certains de mes ancêtres… Petit à petit le clan s’est séparé et aujourd’hui nous sommes une minorité du côté d’Edimbourg, puisque très vite des membres de ma famille ont rejoint le camp du Cercle. Si nous sommes encore isolés, c’est bien à cause de cela. Ma mère y est totalement vouée et le clame haut et fort. Mes frères le murmurent. Quant à moi, je me tais puisque je m’en fiche un peu de ces histoires de camps. Je respecte certaines de ces idées, mais le fait que Poudlard appartienne au cercle… je trouve cela un peu tiré par les cheveux. Je fais mine d’y croire, mais il y a d’autres choses qui me préoccupent comme par exemple arrêter correctement un souafle ou éviter avec grâce un cognard à pleine vitesse ! Je n’ai pas non plus la haine des sangs purs, puisqu’aucun d’entre eux ne m’a causé du tort jusqu’à présent.

J’avais semé mon frère. Chose étonnante. Je poussais la lourde porte d’entrée en bois et en fer, je la refermais à vive allure derrière moi non seulement pour créer un nouvel obstacle à mon frère et aussi pour empêcher les trois petits degrés extérieurs de se mélanger aux vingt degrés douillets de l’intérieur.
« CADEAU PETITE SŒUR ! »
Une boule de neige traversait le salon. Reflexe du Quidditch, je me protégeais au maximum pour qu’elle fasse le moins de dégâts possibles.
« PAS DE MAGIE DANS LA MAISON. »
Ca, c’était une remarque typique de mon père : le moldu de la famille, amoureux de ma mère depuis vingt longues années. Edwin Mewan. Un petit avocat tenant un cabinet dans le centre d’Edinburgh city. Ma mère, Awena Campbell, est infirmière. Winnow en est le portrait craché (intellectuellement). Vient ensuite le cadet, Elwyn, qui a 21ans et qui suit des études de Recherche.
Physiquement, je suis la seule à ressembler à ma mère. Nous sommes toutes les deux rouquines, notre peau est toute aussi pâle et nos yeux tout aussi verts. Mais j’ai beau être sa fille, nous sommes très différentes selon nos attitudes. Elle adorait passer du temps avec ses ami(e)s à Poudlard, elle aimait s’en faire beaucoup également. Et moi, je m’isole. J’apprécie me dissimuler dans l’ombre et avoir un œil sur tout ce qui bouge sans que quiconque sache qui je suis et ce que je fais. Il m’est déjà difficile de m’imaginer parfois que mes frères et mes parents puissent parler dans mon dos, alors tout un établissement… Je ne préfère même pas y penser.

Quand j’étais petite, parler n’était pas mon point fort et, comme aujourd’hui, je n’appréciais pas le bruit. Mes frères se chamaillaient tout le temps au point de toujours se faire rouspéter. Ce n’était pas mon cas. Je faisais des bêtises à ma manière. Sans même savoir écrire, je voulais entrer à Poudlard, je voulais voir la magie de ma mère tous les jours et où que j’aille. Alors je faisais en sorte de saisir tout ce qui était étranger chez moi pour que mon don apparaisse au grand jour. C’était en quelque sorte la faute de ma mère qui me contait à mon chevet des histoires du temps où elle étudiait à Poudlard. Les années passaient et plus je grandissais plus j’oubliais à quoi j’étais destinée alors que mes frères quittaient la maison l’un après l’autre. Je me disais que j’avais beau tenir de ma mère physiquement, peut-être que ma destinée était d’être comme mon père.
C’était une nuit de pleine lune que mon nez me chatouillait au point de me réveiller. Je lévitais, à deux mètres de mon lit. Je retenais ma respiration, préférant ne pas faire une chute réduisant mon sommier en miettes. Je préférais miser sur la sureté.
«EST-CE QUE QUELQU’UN AURAIT L’AMABILITE DE DESCENDRE DANS MA CHAMBRE AFIN DE M’AIDER ? »
Mes parents dormaient à l’étage du dessus au même niveau que ma chambre, ma voix avait certainement transpercé le plancher. J’entendais ses pas dans les escaliers et sa main sur la poignée de ma porte. En entrant, aucune réaction. Elle dégainait sa baguette et doucement, je quittais le plafond pour retourner dans mon lit. Elle n’avait trouvé qu’une seule chose à dire avant de claquer la porte :
« TU VAS BIENTOT RECEVOIR UNE LETTRE JE CROIS. »
Le fait qu’elle s’en doute à ce point, c’était limite décevant puisqu’elle avait vu juste. Je n’ai pas eu une enfance hors du commun, je l’avoue. Mais je trouve que c’est mieux ainsi. Quitte à jouer la discrétion, autant y aller jusqu’au bout.

Je déteste me souvenir du passé, je préfère me battre avec mes frères.
Ces deux canailles me sortaient de ma rêverie en tapant à la porte de ma chambre.
« EVELYN, UNE PARTIE DE QUIDDITCH AVANT DE REPRENDRE LES COURS ? »
Il ne faut pas me le dire deux fois. Un sourire signifie un « oui » assuré. C’est à chaque fois notre petit rituel de reprise.
Les vacances d’hiver sont terminées, la neige va fondre et la chaleur va revenir. Encore un an à attendre avant de pouvoir retrouver le froid et le silence.

ϟ PSEUDO/PRENOM, Mae.
ϟ AVATAR CHOISI, Hayley Williams.
ϟ UN COMMENTAIRE, Je suis sensée réviser, eh non. Il faut que je craque sur votre forum et que je fasse ma fiche. VDM haha.
ϟ PRESENCE, Pas tout le temps ni jamais. Quand je peux. Compte tenu de mon travail, j’essayerai de ne jamais trop tarder dans mes RP.
ϟ PARRAINAGE,Souhaites-tu un parrain pour t'aider à t'intégrer ? Oui [...] / Non [X].
ϟ LE MOT MAGIQUE, Poudre de perlimpinpin, poudre d’escampette et poudre à cheminette