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Poudlard en Écosse, 16 Septembre

Chère Wilhelmina,

Bien que cette lettre puisse te sembler étrange, je te prierais de bien vouloir la lire au complet. Ne la jette pas, pour l’amour de dieu. Bien que je puisse te paraître étrange, voir même fou, j’ai l’impression que je dois prendre contacte avec toi. Je sais n’est pas tellement habituelle de recevoir une lettre ainsi, sans la moindre signature, mais voilà, j’ai découvert quelque chose. Cette découverte te concerne peut-être, mais je n’en sais encore rien. Non, je ne suis pas un cinglé, un meurtrier ou un déviant sexuel. Au contraire, je suis parfaitement normal (autant que puisse l’être un sorcier du moins). Autant physiquement que mentalement. Bon, je t’entends déjà te dire « mais qui est bien ce mec étrange! ». Je suis sincèrement désolé, mais je ne peux te dévoiler mon identité. Sache seulement que je ne te veux aucun mal, au contraire je ne souhaite que t’aider. J’en sais long sur toi, & ce bien malgré moi. Je vais t’avouer que je t’ai espionné, mais ce n’est pas la principale source de mes informations. Je ne t’ai jamais vu nu & je n’ai absolument pas l’intention de la faire. Ne le prend pas mal, tu es très jolie, il reste que je ne suis pas un voyeur.

Wilhelmina, tu es une parmi tant d’autre (je ne parle pas ici d’amour ou de meurtre). Tu fais parti d’une liste très élaborée de personne que je dois contacter pour le bien de cette mission qui m’a été confiée. Le but de cette mission doit rester secret pour l’instant. Je ne suis même pas certain que tu soies la bonne personne. Il reste encore quelques points à éclaircir & j’ai besoin de ton aide pour y arriver.

Tu sais, en arrivant à Poudlard, j’ai détesté y être. Autant j’avais rêvé de venir rejoindre mes aînés, autant je ne comprenais plus ce que j’avais tant espéré découvrir en venant ici. J’étais le petit frère que tout le monde protégeait. Je ne pouvais pas adresser la parole à quiconque sans qu’un membre de ma famille vienne s’assurer que tout allait bien. Soudainement, cette solitude que j’avais tant détestée à la maison durant ses deux ans, et bien elle me manquait. Je t’aie observé Wilhelmina, tu ne remarque même pas la chance que tu as d’être libre. Tout comme ma sœur, tu restes accroché à quelqu’un qui a besoin de respirer d’avantage. Pour mon aînée, il s’agit de moi. Alors que pour toi, il s’agit de ton meilleur ami : Reed. Tu ne sais pas à quel point j’envie cette liberté de mouvement que tu possèdes. Moi, qui malgré mon âge, reste sous la SURPROTECTION de sa famille. Laisse-le vivre un peu sa vie Wilhelmina. Ne t’inquiète pas, il ne t’oubliera jamais. Oui, il sera distant & je ne dis pas que ça ne fera pas mal, mais je t’assure que c’est pour le mieux. Montre lui que tu peux être indépendante, qu’il reste important pour toi, mais que tu arrives à vivre sans être constamment à son crochet. L’amour est éphémère Wilhelmina, mais l’amitié perdure. Garde espoir, parce que c’est l’espoir qui fait vivre.

Avec toute mon amitié,
A.

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