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so let's set the world on fire

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MessageSujet: so let's set the world on fire   so let's set the world on fire EmptyJeu 15 Déc - 21:13


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I just thought maybe we could find a ways to fall apart
RAPHAËL & BONNIE



    Mille pensée se bousculait dans la tête de Bonnie Pevensie, et l'agitation qui régnait ce soir là dans la salle commune des Serdaigle ne l'aidait guère. D'un geste sec, la jolie brune referma l'énorme livre remplit de notion de métamorphose toutes plus complexes les unes que les autres dans lequel elle était plongé. A fleur de peau ces derniers temps, un rien la faisait sortir de ses gonds et le moindre mot de travers déclencher des colères terribles, elle qui était d'habitude calme et imperturbable. Bonnie avait d'abord pensé que les choses iraient en s'arrangeant, au fil des jours, mais rien n'y faisait. Raphaël. Encore et toujours lui. Il lui bouffait l'existence depuis plusieurs mois déjà, mais depuis deu semaines, depuis qu'elle lui avait dit, c'était encore pire. Elle ne voulait plus le voir. Sa souffrance était actuellement au delà des mots, mais elle ne l'attendrait plus, elle ne reviendrait plus vers lui, lui qui lui avait tourné le ds alors qu'elle lui avait ouvert son coeur. Lena et Jakson lui jetèrent un coup d'oeil inquiet mais elle s’efforça de leur répondre par un sourire qui lui donnait vaguement l'air d'avoir attrapé le tétanos. Elle se leva et quitta d'un pas rapide la pièce commune. Ses amis n'avaient jamais compris l'étrange relation qui la liait au Gryffondor, et elle ne leur avait jamais expliqué. C'était un secret, un trésor qu'elle gardait scellé tout au fond d'elle même, même si dernièrement ce trésor était devenu une plaie qui s'était infectée. L'heure du couvre feu était dépassé depuis longtemps, il était près de minuit, mais peut importait pour la demoiselle. Elle n'avait pourtant aucun intérêt à être surprise dehors si tard. La réputation de Bonnie était plu blanche et plus éclatante que les neiges des sommets, mais à cette heure-ci, elle s'en moquait. Loin d'être rebelle ou irréfléchi, elle avait simplement besoins d'être un peu seul de de réfléchir. Machinalement, elle se dirigea vers le dôme de lac. Elle aurait temps voulu que Mister Blackmon ne hante plus ses pensée, elle aurait tout donner pour quelques heures sans lui, quelques heures comme avant. Mais il s'étaient si profondément ancré dans sa vie et dans son être tout entier qu'elle ne pouvait s'en défaire.

    Il faut dire qu'il était arrivé au bon moment pour jouer le rôle prince charmant qui, il faut bien le dire, lui allait à merveille. Il était apparut comme la lumière au bout du tunnel, l'étincelle qui venait raviver la flamme, alors que Bonnie était au fond du trou et plus seule que jamais. Elle savait pourtant que les sentiments qu'elle éprouvait pour lui n'avait rien à avoir avec l'aide -indéniable- qu'il lui avait apporté. Elle l'aimait, de tout son être, de toute son âme, c'était ainsi, c'était une chose qui se passait d'appréciation. La belle poussa un soupir et passa une main dans ses longs cheveux bruns. Le dôme du lac était un endroit peu fréquenté des élèves depuis le récent incident qui avait bien faillit tuer plusieurs élèves de l'école. Mais au moins, c'était calme. Elle ne regrettait pas d'avoir dit à Raphaël ce qu'elle avait sur le coeur, se taire lui avait fait tant de mal... Mais depuis deux semaines, elle avait soigneusement évité le jeune homme, ne voulant ni le voir, ni l'entendre, même si il l'avait réclamé à ses amis à plusieurs reprises. La première semaines, plusieurs d'entre eux étaient venu la voir à tour de rôle en lui disant que Raphaël voulait la voir et demandait de ses nouvelles. Elle ne répondait pas. D'une manière générale, Bonnie devenait sourde dès qu'on évoquait le jeune homme. Elle ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir, d'être en colère contre lui. Sa baguette glissé dans la poche de son jean la rassura, comme si elle se sentait en danger. Bonnie s'approcha de la paroi en verre, y posa les mains appuya son front sur ses mains. Elle frissonna, vêtue d'un simple jeans et d'un t-shirt blanc, mais ne fit aucun geste pour tenter de se réchauffer. « Quelle merde... » murmura-t-elle. Perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas les pas qui venaient vers elle.


credit songbird
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MessageSujet: Re: so let's set the world on fire   so let's set the world on fire EmptyJeu 15 Déc - 22:11





Bonnie et Raphaël.

À vrai dire ce soir, le jeune sorcier avait eu besoin de calme, il n'était donc pas aller rejoindre ses amis dans la salle commune, il n'avait eu qu'une simple envie, cheminer dans les couloirs de Poudlard, voir où le monde l’emmènerait, réfléchir à tout et à rien. Il n'était pourtant pas de nature à aimer la solitude, mais il en avait besoin de temps en temps comme une piqûre de bonheur, quelque chose qui lui permettait de faire le point sur sa vie, et en ce moment, c'était la première chose qu'il devait faire. Il avait simplement l'impression que tout tournait de travers, pourtant habituellement il n'était pas de nature à se remettre en question, il favorisait plutôt les choses comme elle venaient, ils les prenaient sans même faire attention et se débrouillait avec. Seulement, désormais les choses étaient différentes, il s'était perdu dans son propre rôle, et à vouloir trop jouer, s'était brûlé les ailes. Il partit alors en direction des catacombes, il ne voulait vraiment croiser personne, une larme roulait sur sa joue. Il repensa alors instantanément au mal qu'il avait fait à Bonnie, sans même s'en rendre compte, il pensait que tout avait été clair pour eux dès la première seconde, à croire qu'il était trop aveugle pour remarquer qu'elle était tombé amoureuse de lui. Au fond de lui, leur relation n'était pas simplement sexuelle, ils se tenaient les mains comme un vrai couple, se disait des mots doux, et la seule chose qui les empêchaient d'être ensemble était que Raphaël cachait cette relation, du moins il pensait que c'était pour le bien des deux. Néanmoins, ce jour-là, ce fameux jour dont il ne pourrait jamais oublier un détail, il avait été pris au dépourvu, il n'avait su comment réagir à la déclaration de son amie, il n'avait su que dire. Alors, elle était partie et l'avait évitée depuis. Entre temps, il avait réfléchis des milliers de fois sur ce qu'il aurait pu lui dire, mais il n'avait toujours rien trouvé, bien trop désespéré entre le fait de savoir s'il l'aimait en retour. Au fond de lui, il espérait de tout son âme que des sentiments naissants apparaissent, mais il ne pouvait prendre le risque de lui faire du mal encore une fois, le jeu en était finis. Alors, il avait essayé de parler à ses amis, leur demander de ses nouvelles, savoir s'il pouvait lui parler. Mais très vite il avait compris qu'ils ne le voyait pas d'un bon oeil et que s'il voulait lui parler il faudrait qu'il se débrouille par ses propres moyens.

Alors ce soir, il cheminait tranquillement en direction du dôme du lac, un endroit qu'il aimait fréquenter. Il fut surpris néanmoins d'y sentir une présence, au loin, dans ce halo de lumière, il vit celle à qui il avait brisé le coeur. Il hésita entre partir et rester, partir pour la laisser seule, respecter sa décision, ou rester pour lui, rester pour la voir, pouvoir la toucher, lui parler. Alors, il s'approcha d'elle, posant alors une de ses mains sur une de celle de la jeune femme, se simple contact réveilla en lui des sens insoupçonnable, et en un murmure il avoua - Ne t'en vas pas ... je t'en pris ! Il savait qu'il risquait gros à s'approcher d'elle comme cela, il ne voulait pas lui faire peur, il voulait simplement qu'elle l'engueule qu'elle le tape, qu'elle se venge, il voulait qu'elle fasse n'importe quoi pour se sentir mieux, il voulait l'aider tout simplement. Pourtant, paradoxalement il ne pu s'empêcher de penser que si elle était dans un état pareil c'était de sa simple faute, et que il devrait tout faire pour arranger cela au plus vite. D'un geste expert, il écrasa la larme qui roulait sur sa joue froide, la dernière chose dont il avait besoin, c'était de paraître faible.
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MessageSujet: Re: so let's set the world on fire   so let's set the world on fire EmptyVen 16 Déc - 20:29

    Si seulement elle l'avait entendu... Qu'aurait-elle fait ? Elle même n'en avait aucune idée. Le menacer, lui hurler dessus, se jeter sur lui ? La bonne blague ! A qui esperait-elle faire croire ça ? Bonnie n'était pas violente et n l'avait jamais était, la simple idée de faire du mal à qui que se soit lui était complètement étrangère et la dépassait de beaucoup. Elle avait l'habitude de faire la fière, mais il ne fallait pas être un expert en psychologie pour remarquer qu'il ne s'agissait que de mot, et que quand il fallait passer à l'acte, la belle devenait soudain incroyablement timide. Pour elle, rien ne pouvait se résoudre dans la violence, elle avait toujours privilégier la réflexion. Si elle n'usait pas de force brute, en revanche elle était une experte en stratégie ce qui faisait d'elle une menteuse et une manipulatrice redoutable. Mais Bonnie n'usait pas de ses capacités, du moins pas tant qu'elle ne voyait pas l'utilité. En revanche lors de ses missions pour le Cercle, peu de chose étaient susceptibles de l'arrêter. Capable de se donner à fond dans certaines chose, pour d'autre, en revanche, elle ne savait comment agir et était d'une passivité navrante. Elle reprit brutalement contact avec la réalité quand une main se posa sur la sienne la faisant sursauter. Un frisson parcourut sa colonne vertébrale quand elle entendit sa voix. « Ne t'en vas pas ... je t'en pris ! » La belle ne fit pas un mouvement. Raphaël. Elle l'avait évité avec tant d'application depuis deux semaines, qu'elle avait finit par se demander si lui aussi n'avait pas arrêter de la chercher. Mais de toute évidence non, il était toujours là, et la chaleur de sa main sur celle, glacée, de Bonnie, n'avait pas changée non plus. Elle releva légèrement la tête, une fois de plus incapable d'agir. « Qu'est-ce que tu fais là Raphaël ? » murmura-t-elle, comme hypnotisée par ce contact qui la bouleversait. La Serdaigle se redressa et dégagea sa main de celle de son ancien amant d'un geste sec. Depuis deux semaines, elle se répétait sans cesse qu'elle devait être glaciale avec lui, un vrai glaçon. Elle ne voulait pas lui laisser voir que ce simple contact avait créé une brèche dans ce mur qu'elle s'acharnait à construire autour d'elle.

    Elle se tourna et lui fit face en tentant de montrer plus d'assurance qu'elle n'en avait en réalité. Elle durcit son regard et effaça toute trace d'émotion de son visage. « Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu cherches ? » Bonnie n'était même pas sur de vouloir des réponses à ses questions. Elle ne savait pas ce qu'elle voulait elle même faire. Une part d'elle même avait très envie de laisser s'exprimer la colère et la frustration qui frissonnait en elle depuis déjà quelques mois, l'autre avait très envie de se blottir dans les bras du jeune homme... Elle soupira et amorça un geste pour partir, quitter le dôme, regagner la salle commune et se glisser sous ses couvertures. « C'est ridicule. » Elle voulut faire un pas en avant, s'échapper, mais quelque chose la retint. Elle était plus proche de lui en ce moment qu'elle ne l'avait était depuis bien trop longtemps à son gout. Elle avait voulu l'éloignement, mais elle en souffrait, et ne pouvait s'empêcher de se demander si lui aussi. Elle fixa son regard sur un point quelque part au dessus de l'épaule de Raphaël, c'était bien plus simple ainsi. Elle s’efforça de ne pas le regarder fit un pas de côté afin de mettre plus de distance entre eux. Elle lança un « Bonne nuit. » théâtrale et tranchant comme une lame de rasoir avant de tourner les talons, sans vraiment savoir si elle voulait qu'il la rattrape ou non.
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MessageSujet: Re: so let's set the world on fire   so let's set the world on fire EmptyVen 16 Déc - 20:55







Bonnie et Raphaël.


Sa main était bouillante et lorsqu'il l'a déposa sur celle froide de la jeune femme il n'aurait eu qu'une envie, la prendre dans ses bras et pouvoir entre-lacer ses doigts pour la réchauffer. Cette sensation qui lui donnait des papillons dans tout le ventre au contact de sa peau était étrange, s'il ne l'aimait qu'en amitié, pourquoi ressentait-il cela ? Pourquoi est-ce qu'à chaque fois les choses pouvaient être simples elles se transformaient, pour devenir quelque chose d'incompréhensible et compliqué ? Il n'avait bien sur aucunes réponses à ces questions, néanmoins elles étaient ancrés bien au fond de son esprit. Il avait passé tant de temps à la chercher qu'une part de lui ne pouvait être plus heureux de la trouver, néanmoins, l'autre part aurait voulu ne pas la voir ce soir, respecter sa décision et la laissait le haïr et puis l'oublier. Mais dans le fond il ne voulait pas qu'elle l'oublie, il ne voulait qu'une chose, tout oublier pour mieux recommencer. Pourtant, il avait tendance à oublier que les choses ne se passaient guerre comme cela. Il était comme cela, assez rêveur quand il le fallait, toujours plus ambitieux et optimiste, c'était d'ailleurs pour cela qu'il avait choisit ce cursus, pour être sur un jour d'arrivé au climax du bonheur, trouver une nouveau sort et devenir celui-là, celui que tout le monde admirerait pour son talent, et non pas pour le piston ou sa beauté. Alors, aujourd'hui il se retrouvait ici, plus con que jamais à enlacer la main d'une fille qui ne voulait plus de nouvelles de lui, pourtant il ne pouvait s'y résoudre. L'année qu'il avait vécut avec elle était surement la plus belle de toute. « Qu'est-ce que tu fais là Raphaël ? » Bizarrement, cette phrase lui fit mal. La jeune femme l'avait simplement murmuré, et il pouvait sentir la douleur dans le ton de sa voix, il ne voulait pas le faire encore plus souffrir, pourtant c'était ce qu'il faisait. Il ne répondit pas, enlaçant alors ses doigts un peu plus fort dans sa main, ce simple contact le fit frissonner. Néanmoins, la jeune femme la retira très vite en un geste froid, sec, vicieux. Alors, à peine eut-il le temps de répondre que la jeune femme sur-enchérit. « Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu cherches ? » Encore une fois il ne répondit pas, il ne savait pas quoi dire, à vrai dire même lui ne savait pas répondre, il était simplement ici, avec la simple envie de l'enlacer, l'étreindre et l'embrasser. Alors, lorsqu'elle avoua que la situation était ridicule, elle se retourna trop vite, et désormais ils étaient collés, encore plus qu'ils ne l'avaient jamais été, ils étaient là, en plein milieu de la pièce, légèrement éclairés par la lumière bleuté du lac, un cadre parfaitement romantique, avec une pointe d'insécurité. Alors lorsque leurs corps furent collés, l'osmose était parfaite, comme si plus rien autour n’existait. Il n'avait toujours rien dit, il se sentait coupable de la perdre, tellement. Alors, lorsqu'elle s'écarta de son corps pour enfin lui souhaiter bonne nuit et partir, la main du jeune homme vint se tenir sur la hanche de la jeune femme, afin de la plaquer délicatement contre la vitre transparente, et doucement, il la retint de ses deux bras, un geste doux et qui n'avait rien d'effrayant. Ils étaient tellement près que le jeune pouvait sentir le souffle de la jeune femme dans son cou, il approcha alors doucement ses lèvres des siennes, et lorsqu'elle se frôlèrent, un millions de sentiments s’échappèrent de son esprit. Néanmoins, ce baiser était celui qu'il n'avait jamais eu, un halo de douceur et d'envie. Il murmura alors à son oreille ; - Ce que je veux ? C'est toi que je veux... Il baissa alors la tête honteux, et relâcha l'étreinte, il ne voulait pas la retenir, il ne voulait pas la forcer, si elle voulait partir, si c'était pour son bien ... qu'elle le fasse, il ne voulait pas la rendre plus malheureuse. Il aurait tout fait pour lui prouver qu'il tenait à elle, il n'était plus qu'en son pouvoir de décider ce qu'il adviendrait de son sort.
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MessageSujet: Re: so let's set the world on fire   so let's set the world on fire EmptyDim 18 Déc - 20:31


    Bonnie avait passé de longues heures à faire comme si de rien n'était, à faire comme si Raphaël n'avait jamais existé, elle avait tenté désespérément, de le faire sortir définitivement de sa vie. Alors qu'ils se voyaient encore, dans les dernières semaines de leur relation, elle avait voulu s'éloigner de lui, prendre ses distances, tenter de moins souffrir. Mais rien n'avait marché. Aujourd'hui, faire semblant d'être parfaitement heureuse ne lui convenait pas, elle faisait l'effort de rire avec ses amis, de travailler avec acharnement sur ses cours, mais elle avait du mal à être elle même et redevenait morose quand elle se retrouvait seule. La vue et le contact de Raphaël était plus dur à endurer que ce qu'elle n'aurait crut. Elle voulait se blottir dans ses bras, mais elle était tellement en colère, elle avait l'impression que son sang bouillonnait dans ses veines, que son coeur allait exploser de rage, mais était incapable de déterminer qui de la douleur ou la colère l'emportait. Elle voulu partir, mais la main de son ancien amant qui vint se poser sur sa hanche la retient sans qu'il n'est vraiment à faire d'effort. Le regard toujours fixé sur un point quelque part au dessus de l'épaule du jeune homme, Bonnie ne bougea plus. Elle ne résista pas plus quand il la fit reculer d'un pas et que son dos heurta en douceur la paroi de verre du dôme, le Gryffondor la saisissant avec douceur par les poignets. La réflexion 'habitude si pointue de la demoiselle sembla la lâche d'un coup, comme si son cerveau tournait à vide. Le souffle court, elle ne vit que le visage de Raphaël se rapprochait dangereusement du sien, jusqu'à ce que leur lèvres se frôlent et s'unissent en un baiser d'une tendresse exquise. « Ce que je veux ? C'est toi que je veux... » Un sourire involontaire naquit sur le lèvre de la jeune femme, dans cette phrase, elle retrouvait les échos d'un passé qui lui manquait plus que de raison.

    Parfois, elle avait l'impression de voir encore leurs ombres s’enlaçait dans les angles des murs du château. « Tu devrais savoir qu'on ne m'exige pas, moi. Tu connais ma liberté » Répondit-elle d'un ton joueur en entrant dans son jeu par habitude, avant d'avoir pu s'en empêcher. Parler de liberté alors qu'elle l'avait perdu depuis longtemps, depuis que ses sentiments pour lui avait changé... Quelle folie. Elle posa ses mains sur le torse musclé du jeune homme dans un geste hésitant. « C'est de la folie, on ne peut pas... » Et pourtant qu'est-ce que les en empêchait ? Seulement la peur de souffrir encore. Raphaël baissa la tête et se détacha d'elle. Elle passa une main tremblante sur son front et attrapa la main du jeune homme en regrettant presque immédiatement son geste. « C'est du délire... » La belle se décida finalement à plongé son regard dans celui de l'homme qu'elle aimait.
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MessageSujet: Re: so let's set the world on fire   so let's set the world on fire EmptyDim 18 Déc - 23:43






Bonnie et Raphaël.


Il s'était posé tellement de question vis à vis de cette relation que d'en voir le résultat, un semblant de haine dans les yeux de la jeune femme, le rendait plus que dingue. Il avait toujours oeuvré à son bonheur, détruisant chaque personne qui aurait pu être susceptible de lui faire du mal, mais aujourd'hui c'était lui qui l'avait blessé, c'était lui qui s'était amusé à jouer avec ses sentiments, inconsciemment bien sur. Encore fallait-il qu'il ai assez de courage pour le reconnaître, mais il n'était pas macho à ce point, il assumait ses actes. Pourtant ce soir, il se retrouvait face à elle, à voir toute la souffrance qu'elle pouvait sentir, il ressentait ce simple fait et cela le détruisait peu à peu. Derrière ce masque, derrière cette relation se cachait avant tout une amitié, quelque chose de tellement fort. Une relation qui permettaient aux deux de pouvoir vider son sac lorsqu'ils le souhaitaient, de parler de tout sans complexes, et lorsque l'envie leur prenaient, de faire l'amour aussi tendrement que possible. Dans le fond, il aurait du voir arriver tout cela, les petits mots doux, les baisers tendres entre chaque cours, cachés de tous. Néanmoins, tout cela était finis et il devait s'y faire, du moins une partie de lui n'y arrivait pas, et il se battrait jusqu'au boût pour récupérer la jeune femme ... mais la récupérer pour quoi ? Une autre relation cachée ? Alors, lorsque leurs lèvres se frolèrent il fut surpris qu'elle ne rompe pas leur étreinte, une part d'elle tenait encore à lui, et cela se sentait. Ses mains tenaient toujours celle de la jeune femme, entre-laçant ses doigts à ceux de la jeune brune. Alors, lorsqu'elle lui annonça la couleur, d'un ton plus que provocateur, il lui fit un petit sourire sadique et extrêmement sexy. Il vint alors rapprocher sa bouche de celle de la jeune serdaigle afin de venir lui mordiller légèrement sa lèvre inférieur, un geste sensuel qui venait de lui faire parcourir des frissons dans tout son corps. Il n'arrivait pas à émettre un seul mot, néanmoins les regards qu'ils lançait à Bonnie voulaient tout dire, absollument tout. Alors, elle déposa lentement ses mains sur le torses du garçon, celui-ci en laissa paraître un petit soupirement d'extase, et doucement, alors qu'elle se posait bien trop de question, elle mit sa main sur son frond et la seconde vint alors à se poser dans celle de Raphaël, il ressera l'étreinte de leurs doigts un peu plus fermement, et doucement il colla à nouveau son corps à celui de la femme. Il pris alors la main qu'elle avait de libre avant de venir la poser sur le coeur du garçon. - De la folie ? Oh oui. Tu sens mon coeur, tu sens comme il bat vite ? Il avait murmuré cette phrase alors que leur souffles se combinaient à la perfection. En effet, son rythme cardiaque était bien trop rapide , et doucement il tentait de se calmer, mais à chaque geste qu'elle émétait, il explosait de plus en plus, manquant de le tuer. Il aimait ce contact, la fusion de leur deux corps, ce mélange de température entre les mains froides de la jeune femme et les chaudes de l'homme, leur souffle qui dansaient un tango enflammé, et cette sensation, ce n'était pas de l'amour, du moins si cela en était, le garçon ne le savait pas, il n'avait jamais aimé, alors comment être sur qu'il s'agissait bien de cela ? Quoi qu'il en soit, il voulait vivre au jour le jour, laissant le destin décider pour eux, quoi qu'il en soit, il profiterait de cette étreinte, comme s'il sagissait de la dernière.

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MessageSujet: Re: so let's set the world on fire   so let's set the world on fire EmptyMer 21 Déc - 22:13


    Le souffle court, Bonnie était incapable de prendre la décision adéquate, et, peu habitué à cette situation, la demoiselle commençait à sérieusement paniqué. Son coeur battait si fort qu'il allait forcément exploser, ses mains tremblait tant qu'il était impossible qu'il puisse faire le moindre geste fluide et précis, comme elle en avait pourtant l'habitude. Discrète et d'une tendresse incroyable, Bonnie était aussi déterminée. Elle savait ce qu'elle voulait et où elle allait et ne tolérait aucun contre-temps, quand elle faisait quelque chose, c'était qu'elle l'avait décidé ainsi. Ses geste, calmes et posés, était incroyablement précis. Mais pourtant, la situation échappé à son contrôle. Comme a chaque fois q'elle était avec Raphaël, il prenait le dessus,e t elle ne contrôlait plus rien. C'était frustrant, un peu angoissant, mais cette relation avait représenté la seule chose qui avait permit à Bonnie de ne pas sombrer dans la folie. Seulement le rêve avait finit par devenir un tourment perpetuel pour la jeune femme, si bien qu'en décidant d'y mettre fin, elle savait qu'elle souffrirait, mais toujours un peu moins. Puis Bonnie s'était prise à croire que ce genre de chose pouvait passer avec le temps, elle qui n'avait jamais crut en l'amour, avait pensé l'apercevoir, puis cet amour lui avait explosé à la figure et avait laissé des cicatrices qui ne s'estomperait pas. Et aujourd'hui, Raphaël était là, devant elle, comme si ces deux dernière semaines n'avait pas existé. Les baisers du jeune homme avait une saveur douce-amer qui perturbait plus que de raison la Serdaigle. Déchiré entre la douleur, la colère, et les sentiments si fort qu'elle ressentait pour lui, la belle était au bord de l'explosion. Il déposa un nouveau baiser sur ces lèvres, elle ferma les yeux en sentant son corps contre le sien. La belle retint son souffle quand il prit sa main et la posa à l'endroit où battait son coeur d'un rythme saccadé ? « Tu en a donc un. J'avais un doute. » Des paroles blessantes, mesquine et qui suintaient le mensonge. Bonnie en avait bien conscience, mais elle commençait à pencher doucement vers la colère et la rancune.

    Il semblait que le moment était venu. "Ce qui déborde du coeur sort par la bouche". Bonnie venait de comprendre ce proverbe. Tout ce qui débordait de son coeur s’apprêtait à sortir sous forme de phrase assassines. D'un geste plus sec qu'elle ne l'aurait voulu, Bonnie repoussa Raphaël et s'écarta de lui. Elle lui tourna le dos et inspira avant de faire volte face et de se planter face au jeune homme. « C'est n'importe quoi Raphaël ! On a pas rompu, on était même pas ensemble ! Est-ce que tu as une idée du mal que tu m'a fait ? Et tu reviens comme une fleur en pensant qu'un baiser peut tout arranger ? Tu as cru que je serais à tes pieds ? » Miss Pevensie passa ses deux mains dans ses cheveux et ferma les yeux, la tête légèrement en arrière, un tic qu'elle avait quand elle tenter de retrouver son calme. « A quoi on joue là ? Je croyais qu'on avait été claire tous les deux ? » Bonnie secoua légèrement la tête de droite à gauche en se disant qu'elle n'aurait jamais du rentrer dans son jeu ce soir, fuir pendant qu'il était encore temps. Et là ? L'idée de s’enfuir devenait très tentante, mais elle voulait également entendre ce qu'il avait à dire, presque malgré elle.
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MessageSujet: Re: so let's set the world on fire   so let's set the world on fire EmptyLun 26 Déc - 10:14





Bonnie et Raphaël.

Leurs corps étaient toujours liés et doucement le jeune ne pu s'empêcher de remarquer à quel point il aimait cette simple étreinte. Dans le fond, peut-être avait-il mal jugé ses sentiments, peut-être aurait-il du être plus assidu en ce qui concerne ce que désirait la jeune femme, il n'avait pas fait assez attention à elle. Dans le fond, il avait été bien trop préoccupé par ses propres besoins, bien trop aveuglé par l'attraction de cette relation. Alors, si aujourd'hui elle lui en voulait c'était normal. Le jeune venait donc de prendre la main de la jeune femme afin de la déposer sur son coeur et de lui murmurer une petite phrase tendre, pleine d'envie. Néanmoins il fut bien choqué lorsque la jeune femme lui répondit ironiquement voir même méchamment. Un léger sourire sadique s'afficha alors sur le visage de l'homme, et un petit sourire terriblement sexy. Il savait faire craquer les femmes, du moins il ne s'en était jamais plaint, c'était quelque chose de naturel, et il ne s'en vantait pas, seulement cela lui posait des problèmes. Alors, voyant que Bonnie commençait légèrement à s'énerver, il tenta de retirer ce sourire avec beaucoup de mal, quoi de pire que de voir la personne que vous engueullait se foutre de votre gueule ? Alors, n'ayant toujours pas répondut à la première réplique de la jeune femme, il fut bien contraint de répondre à la seconde, son regard toujours planté dans celui de la jeune femme, qui de toutes évidences semblait déséspérée. - J'ai fais un erreur d'accord ? J'ai été pris de court. J'ai jamais ressentit ce genre de choses, et ça me fait peur. Alors oui, j'ai été con, ce ne sera ni la première ni la dernière fois, mais quoi qu'il en soit, je suis ici pour m'excuser, autant que je le peux. Réparer mes erreurs et essayer d'arranger les choses ... il déglutit Car je ne supporte pas l'idée de t'avoir fait souffrir. Il tenta alors une nouvelle approche, collant à nouveau son corps à celui de la jeune feme, laissant ses mains le long de son propre corps, juste ce simple contact, ses yeux bleus dans ceux de la jeune serdaigle, une étreinte qui en disait long, probablement même que si quelqu'un les observait il penserait à un petit couple. Il ne manquait plus qu'à la femme de choisir, mais si elle rompait ce lien, il partirait probablement. - À quoi on joue ? Je crois que pour une fois, on ne joue plus. il avait murmurer cette phrase comme pour que la femme ne l'entende pas, mais de toutes évidences c'était le cas. Alors, il tourna la tête, un peu honteux de changer du tout au tout, néanmoins ce qu'il avait dit était surement la chose la plus sincère qu'il n'eut jamais pensé.

Alors, tendrement il repris la main de la jeune femme, entrelaçant ses doigts, et, il commença à jouer avec, les caressant doucement, puis plus fortement lorsqu'il repensait à la situation, mais ses gestes étaient toujours doux. Dans le fond, il était peut-être temps qu'il fasse face à ces sentiments qui lui faisait si peur, qu'il se laisse aller une bonne fois pour toute et qu'ils essaient, qu'ils ré-essaient, comme un vrai couple. Du moins, lui il le voulait, il le voulait plus que tout au monde. Il se laissa alors aller, sentant toujours leurs mains liés, il avoua, le regard dans le vide. - Je te veux. Je te veux tellement que j'en ai mal partout. Tu vois, si je n'avais pas un minimum de respect pour toi, là, je te sauterai dessus, je n'hésiterais pas. Mais je ne veux pas te blesser, je ne veux plus te blesser. Néanmoins j'ai envie d'essayer, enfin, de ré-essayer. J'ai envie que tu me laisse cette chance, celle que j'ai si bien gâché, ne me rendant compte de rien. J'ai envie de ne pas la gâcher cette fois, je veux te rendre heureuse. Il s'était clairement mis à nu, et c'était rare, il n'avait pas l'habitude de parler autant, encore moins pour avouer ses sentiments. Il releva alors son regard dans celui de la jeune femme, attendant une quelconque réaction de sa part.
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MessageSujet: Re: so let's set the world on fire   so let's set the world on fire EmptyLun 26 Déc - 14:32


Raphaël avait plut à Bonnie, dès les premiers mots échangés. Elle à tout de suite sut qu'il serait un bon ami, un sur qui elle pourrait compter quand elle en aurait besoin. Et il s'était montré à la hauteur de ses espérances, il avait toujours était loyale. Seulement quand les sentiments de la Serdaigle à son égard avaient commencés à changer, qu'elle avait voulu s'éloigner de lui, Raphaël ne l'avait pas comprit. C'est peut-être cette incompréhension qui avait finit par mettre le feu au poudre. Quoi qu'il en soit, le lien qui les unissait avait bel et bien implosé, c'était un fait. Aujourd'hui, il voulait tenter de le reconstruire. Bien sur Bonnie ne se faisait aucune illusion, elle l'aimait, désespérément, mais elle ne ovulait plus souffrir comme elle l'avait fait jadis. Elle avait toujours tout accepter, encaisser les coups, sans jamais rien dire, sans jamais se plaindre ou se lamenter, car elle savait que les batailles ne se gagnait pas avec ce genre d'arme. Aujourd'hui, elle ne voulait plus de cette situation. Plus personne ne la piétinerait. Désormais, quand une chose lui déplaisait, quand on l'a blessait, elle répondait, elle ne se laissait plus faire. Aujourd'hui, Raphaël avait changé aussi. Miss Pevensie avait toutes les peines du monde à reconnaître l'homme qui se tenait face à elle. Reconnaître ses erreur, tenter d'arranger les choses, s'excuser, avouer ses faiblesses, tout ça n'était pas le genre de Raphaël. En silence, Bonnie mesura les paroles du jeunes hommes, et en apprécia la portée et la sincérité. Elle était incapable de dire s'il mentait ou non, mais au fond d'elle même, quelque chose lui disait que non, qu'il était sincère, et c'était incroyablement déstabilisant. La jeune femme n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait avec Raphaël, ni de ce qu'elle voulait faire. Complètement perdue entre ses sentiments pour le jeune homme, sa famille, et tout le reste...

« Je te veux. Je te veux tellement que j'en ai mal partout. Tu vois, si je n'avais pas un minimum de respect pour toi, là, je te sauterai dessus, je n'hésiterais pas. Mais je ne veux pas te blesser, je ne veux plus te blesser. Néanmoins j'ai envie d'essayer, enfin, de ré-essayer. J'ai envie que tu me laisse cette chance, celle que j'ai si bien gâché, ne me rendant compte de rien. J'ai envie de ne pas la gâcher cette fois, je veux te rendre heureuse. » Raphaël avait fait un nouveau pas en avant et prit la main de Bonnie. La demoiselle se mordit la lèvre, elle savait qu'il était rare que le jeune homme parle autant de ce qu'il ressentait. C'était même la toute première fois qu'elle l'entendait se livrer ainsi. Elle fut pendant un moment incapable de dire quoi que se soit. Elle voulait croire au parole de Raphaël, après tout, elle l'aimait. Mais elle ne voulait pas revivre ce qu'elle avait déjà vécut, elle ne pouvait pas revenir vers lui. « Je ne peux pas. » Elle avait murmuré ces mots, ceux qu'il lui avait dit, quand elle lui avait dit "je t'aime". Elle avait rêver de ce moment pendant si longtemps... Et aujourd'hui, Raphaël se mettait à nu, et elle était complètement perdue. « Je ne reviendrais pas Raphaël. Pas maintenant. Je n'ai pas changé, je t'aime. C'est indéniable. Mais j'ai besoin de temps. J'ai besoin que tu me donne un peu de temps, pour réfléchir, faire le point sur tout ça, pour m'occuper de moi. » Elle ne voulait pas lui faire de mal, ce refus n'était pas une vengeance, simplement le reflet de la réalité. Elle baissa les yeux, incapable de supporter son regard plus longtemps. Elle ne mentait pas, elle l'aimait, réellement, mais elle avait vraiment besoin de temps pour elle, elle avait tant donner aux autres et en particulier à Raphaël.
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MessageSujet: Re: so let's set the world on fire   so let's set the world on fire EmptyMer 4 Jan - 18:00




Peut-être que dans le fond, les sentiments qu'il ressentait vers la jeune femme étaient faux, peut-être que c'était son esprit tellement envieux de pouvoir la retoucher un jour, qui transformer cette envie constante en pseudos-sentiments. Pourtant, au fond de lui il sentait que ce n'était pas cela, néanmoins il ne pouvait guère se permettre de jouer avec la jeune femme, surtout si elle-même ressentait des choses pour lui. Dans le fond, il l'aurait fait avec quelqu'un d'autre, il n'aurait pas eu de scrupules, mais elle, cette fille-là, elle était bien différente des autres, et il ne voulait pas la blesser encore une fois. En venant à Poudlard, il n'aurait jamais pu penser un seul instant qu'il vivrait des instants si magiques, et surtout qu'il rencontrerait cette fille, elle lui correspondait à la perfection, et les nuits qu'ils avaient passés ensembles étaient absolument frissonnantes, une douceur à l'état pure. Leur relation avait tout d'un petit couple amoureux, à quelques exceptions près, et, si elle ne lui avait jamais avoué ses sentiments il aurait continué volontiers pendant encore des mois voir des années, sans se poser une seule question. Néanmoins, il s'était repris cela en pleine face, il n'avait pas vu venir ce que la jeune femme lui avait annoncé, et c'était donc que, pris de cours envers la situation, il avait perdu pied et n'avait su quoi répondre. Le résultat en était présent, à vouloir trop se taire, il l'avait blessé, surement autant qu'il n'aurait jamais ni pu, ni voulu le faire.

Dans le fond, il venait de se mettre à nu, et cela le rendait dingue, la jeune femme pouvait lire en lui comme dans un livre, il s'était ouvert à elle, même s'il s'était toujours promis de ne jamais le faire. Il était désormais loin de la jeune femme, pour ne surtout pas la contraindre à faire quoi que ce soit, si ce soir il se passerait des choses, celle-ci serait uniquement dans l'optique que les deux en soit consentants, bien évidemment. Alors, il écouta la jeune femme lui répondre, un "je ne peux pas", comme celui qu'il lui avait si bien dit. Il fit un sourire ironique, elle se foutait de lui en plus ? Il aurait voulu exploser son point contre le mur, chose qu'il fit alors, laissant un filet de sang couler de celui-ci, il avait mal, mais pas autant que la blessure que la jeune femme entaillait peu à peu plus. Il l'écouta alors, ne la regardant pas, trop haineux pour cela. Alors, elle avait besoin de temps, elle l'aimait mais bien sûr elle avait besoin de temps ... c'était une fille après tout. Il tenta de se calmer, ce n'était ni le lieu ni le moment pour, mais, il reprit alors doucement, murmurant tellement inaudiblement qu'il s'en demandait si elle l'avait entendu :
- Eh bien pars ... j'ai essayer de te retenir, je ne peux pas le faire contre ton gré. Dans l’absolu cette phrase était douce, mais on y sentait néanmoins un petit élan de froideur, il reprit alors doucement : - Je sais qu'un jour on y arrivera, Bonnie. Probablement quand nous serons prêts tous les deux. il planta alors son regard azur dans celui de la jeune femme avant de lui faire un léger sourire, à quoi devait-il s'attendre maintenant ? À ce qu'elle parte et qu'il passe une soirée de plus en solitaire ? De toutes façons, c'était la seule solution possible.
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