L’amour est un des sentiments humains les plus complexes. Il est bien impossible de cerner réellement l’amour puisque, comme le cerveau humain, elle est une suite de petites molécules qui chaque jour, chaque minute, chaque seconde sont stimulé par des influx qui ne font qu’accroître la grandeur de l’amour. C’est au cours de dernières années passées entre les murs de ce château qu’est Poudlard que j’ai pris conscience des différentes facettes que pouvait avoir ce sentiment. Il y a plusieurs sortes d’amour et chacune se manifeste de manière différente, mais aussi puissant et agréable que peut-être l’amour, il ne vient jamais sans son camarade : la souffrance. C’est l’intensité que peut avoir un véritable amour qu’il en devient un être destructeur. J’ai perdu beaucoup de personnes aimées dans ma vie, et chaque fois ces pertes étaient terriblement difficiles. La première fut celle de ma mère lorsque j’avais neuf ans. Sa mort fut terrible et face à ce que j’ai récemment appris sur son compte, la douleur que je croyais enfouie depuis plusieurs années semble se raviver en force. Là ne s’arrête pas mon flot de souffrance puisqu’à Poudlard, j’ai connu et perdu de bien nombreuses personnes. Nous avons parfois été séparés par la mort comme avec Ange et Imogène, mais d’autre fois ce n’était que la vie qui semblait ne pas nous voir grandir les uns près des autres. Tel est le cas de notre ancien quatuor avec Maxen et Graeme. Malgré la douleur et la relation envenimée que j’entretiens présentement avec les deux garçons, leur perte n’est plus vraiment douloureuse puisqu’au fond, nous savons que c’était pour le mieux.

Il ne me reste qu’une personne, qu’une perte qui me fait énormément souffrir, et cette perte vient constamment se heurter à moi. La personne qui est à l’origine du mal qui m’habite depuis des mois n’est pas prêt à lâcher prise. Il semble croire que j’ai toujours de puissants sentiments pour lui, ce qui est loin d’être faux. Ces sentiments sont néanmoins nuisibles puisqu’ils nous forcent à nous cacher aux yeux de tous. Nous ne pouvons pas dévoiler publiquement notre amour sans risquer de nous nuire mutuellement. Pourtant, il y a cette fibre, ce sentiment que jamais, bien que nous essayions de diverses manières, jamais nous n’aurons assez de force pour s’arracher l’un à l’autre. La cause de mon mal n’est pas l’amour que je porte pour cet homme, mais la manière que nous prenons pour le laisser vivre. Ce n’était pas si difficile de se cacher et de s’aimer avant ce qui est arrivé le jour suivant mon dernier anniversaire.

Retour en arrière

Mon message passa assez bien puisque, tout juste le temps de finir ma phrase qu’Amadeus me sautait dessus. Il m’embrassa passionnément, avec fougue et douceur à la fois. Nous passâmes la nuit ensemble. Une nuit magique, mémorable. À croire que le fait d’avoir mutuellement ouvert nos cœurs nous rendait plus légers. À un moment donné, je finis par réellement croire que l’amour donnait des ailes. Je me réveillai le lendemain dans ses bras, toujours étendu sur l’herbe tendre qu’il avait fait apparaître dans la salle sur demande. Je levai un peu la tête, afin d’apercevoir son visage. Une erreur si vous voulez mon avis parce que ce qui s’y trouvait creva la bulle de bonheur dans laquelle je flottais depuis le soir précédent. Inquiet, je m’assis, pris ses mains dans les miennes et plongeai mon regard dans le sien. « Ama, que ce passe-t-il? Qu’est-ce qui ne va pas? » Je ne m’attendais pas à une chose pareille après la nuit torride que nous avions passé ensemble. Lorsqu’il ouvrit la bouche et se mit à parler, je sentis la tristesse s’emparer de moi. Au fils de ses paroles, elle se transformait lentement en colère profonde. Ce qu’Amadeus m’annonçait allait changer à jamais notre relation…

Fin du retour en arrière

Ce n’est qu’à ce moment que la douleur fit son entrée. Tout allait bien jusqu’à ce qu’il m’annonce ce que j’appellerai « l’horreur». Je passai un été terriblement difficile. La perte de Mazarine était très difficile pour la famille Weasley. Malgré les efforts que faisait Atlance pour me remettre sur pied, il n’y avait rien à faire. Mon malheur me semblait impossible à affronté. Je me croyais détruit à jamais jusqu’à ce que je rencontre ce jeune homme dans un bar, Castiel il s’appelait. Nous nous entendions bien, même que je l’appréciais énormément. Il se passait un truc entre nous, il y avait un petit quelque chose qui nous ramenait toujours l’un à l’autre. Même qu’à un moment nous avons eu des rapprochements, mais cette relation ne dura guère. Amadeus refit son entrée à la rentrée et vient, encore un fois, chambouler tout ce que j’avais tenté de construire.

Retour en arrière

« Je veux être avec toi.... » ,me souffla-t-il à l’oreille. Je restai immobile pour les raisons que je vous aie déjà expliquer. Il déposa un doux baiser sur ma joue avant de s’éloigner s’asseoir sur le rebord du puits. Je le fixai, incrédule. Que devais-je faire? Comment devais-je agir? À cet instant, j’aurais voulu avoir un signe de la vie, du destin. Une voix qui me dirait « Allez mon vieux, c’est le moment d’ouvrir la bouche sans quoi, c’est perdu! » Mais à la place, j’entendis uniquement Amadeus s’adresser de nouveau à moi. «...Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage, - Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. » Je le fixai sans rien dire, sans bouger le moindre muscle. «Je t'aime non seulement pour ce que tu es mais pour ce que je suis quand nous sommes ensemble. Je t'aime pour ce que tu as fait de moi. Percy il est tard et on risque d'être en retenu pour l'année entière si on se fait attraper, mais si tu as besoin d'entendre pourquoi je t'aime, je peux rester là toute la nuit.» Il poussait là. C’était abuser que de répéter la même chose dix fois. Bien qu’il s’y prenait de manière différent, je sentais la pression qu’il tentait d’exercer sur moi, chose qui ne me plaisait pas le moins du monde. Je le trouvais insistant et ce sentiment me rendait encore plus perplexe. Était-ce parce que mes sentiments pour lui n’étaient plus ce qu’ils avaient été? L’amour qu’il disait ressentir pour moi était-elle réciproque? Étais-je prêt à l’aimer? Tant de questions sans réponse. Je ne pouvais pas me permettre une seconde année dans les histoires compliquées. J’avais déjà beaucoup trop perdu pour risquer davantage.

Fin du retour en arrière

VLAM!! Comment ramener quelqu’un à l’état de ver de terre à moins d’une minute. À croire qu’Amadeus était le champion pour me rendre ainsi, mais cette fois, ma réaction fut encore plus violente. Je ne mangeais plus, ne parlais presque plus et c’est à peine si je mettais les pieds dans la bibliothèque. Certes, Atlance s’en rendit compte, mais ne sachant plus quoi faire de moi, il envoya un hibou à mon père. Ce dernier se déplaça à Pré-au-Lard pour une fin de semaine et me demanda de l’y rejoindre. Et voilà comment il jugea que le moment était venu de me dévoiler mes vraies origines. Il m’a dit que s’en était assez d’avoir l’air d’un embrassé des détraqueurs. Il était temps que je me reprenne en main et que j’assume qui j’étais réellement. Si lui avait put l’accepter, je saurais le faire aussi. Plus question de me morfondre sur mon sort. J’avais une mission à accomplir et il était temps que je m’y mette. Certes, sur le coup, je fus choqué par ses déclarations. Comment avait-il put me cacher tant de choses. Des choses si importantes. Autant ce sentiment de déshonneur m’envahissait, autant il me rendait plus fort. J’avais désormais un but, un but bien plus important que ce que Black pouvait représenter. J’avais des amis et je n’étais plus le seul Sìdhe. J’avais plus de famille que mon père et ma demi-sœur. J’avais une histoire. Bon, elle était vachement compliquée, mais j’avais néanmoins une histoire.

Lorsque je reçue la lettre d’Amadeus, je ne fus guère surpris. Il voulait me voir. Je n’en avais pas envie. Pourquoi? Certes, je l’aimais toujours, mais cet amour malsain avait assez duré. Il n’était plus question de me laisser manipuler par mes sentiments comme une stupide petite marionnette. Il se fit toutefois insistant et je ne pus refuser davantage ce qu’il quémandait. De toute manière, je ne risquais pas grand-chose en le voyant, mais ça dernière lettre me laissa sceptique. Je n’étais plus si certain de ce que j’avançais.

Citation :

Percy,

I don't know why I'm frightened, I know my way around here....The whomping willow, the forbiden forest, the sound here...Yes, a world to rediscover but I 'm not in any hurry and I need a moment. The whispered conversations in overcrowded hallways, the atmosphere as thrilling here as always. Feel the early morning madness, feel the magic in the making. Why, everything's as if we never said goodbye?

I've spent so many mornings just trying to resist you. I'm trembling now, you can't know how I've missed you...missed the fairy tale adventure in this ever spinning playground we were in loved together. Yes, everything's as if we never said goodbye

What can I give you in return ?If you wanted the moon, I would try to make a start but I Would rather you let give my heart

I love you Perceval Shide, Always have and always will

Sincerly yours forever and even after
Amadeus Damon Black

Encore une fois, la tête pleine de question, je pris le chemin de la cabane du garde de chasse. Un endroit que je connaissais bien, mais qui me rendait nerveux dès que j’en approchais. Il s’y était passé tellement de chose en ce lieu que je ne saurais être en mesure de tout vus partager sans en rougir. J’arrivai donc devant la porte de la cabane. Une bonne respiration avant de finalement pousser la porte. Il était là, au centre de la pièce, me regardant. On se fixait, mais personne ne parlait. Ainsi s’écoula quelques minutes avant qu’il n’ouvre la bouche. À ma grande surprise, je dis ceci de manière sarcastique, il en sortie un commentaire des plus déplacés :


- Je t'en pris entre... mais toi à l'aise.. c'est pas comme-ci les murs ne t'avaient pas déjà vu nus!


Je le fixai un moment sans bouger, puis je fis un pas en avant et fermai la porte derrière moi. Il me regarda un moment, et je fis de même. Je n’avais rien à dire et je lui avais déjà fait savoir dans une lettre. Il avait insisté pour me voir, alors j’étais venu. En dehors de cette chaleur qui m’avait entourée à sa vue, je ne comprenais pas pourquoi j’étais ici.

- Je suis entré. Maintenant, tu peux dire ce que tu avais à me dire. Je te suis tout ouïe.

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«Avec le temps va, tout s'en va » qu'ils disent. Vous voulez savoir ce que j'en pense moi? Je pense que c'est faux, ce n'est qu'un tissus de mensonges... de la poudre de parlapampan. Il y'a des choses qu'on oublie, comme les adresses, les gens qui nous blessent, les cartes postales, les dates d'anniversaires, mais il est une chose à laquelle nous restons fidèles: les yeux, la voix, les mains, les mots d'amour toujours ça reste là. Le jour et l'heure, la peau , l'odeur, l'amour ça reste. C'est fort encore, c'est mort d'accord, mais ça ne s'oublie pas, non ça on s'oublie pas. J'avais beau faire tout ce que je voulais, je ne pouvais pas l'oublier. Pour quoi le nier, il m'avait envouté, il m'avait ensorcelé. Mon coeur soupire, pourquoi mentir? Oui il fallait voir la vérité en face, je l'aimais avec un grand A... des qu'il me regarde, je vois la vie en rose et je sens mon coeur qui bat. Ses yeux, sa voix ses mains sur moi, toujours ça reste là. Le jour et l'heure, sa peau, l'odeur, toujours ça reste là.... ça je n'oublie pas. Lorsque je suis au plus bas, quand je suis nostalgique, je ferme les yeux, pour pouvoir être avec lui. Je me rappelle qu'en il m'a dit qu'il serait toujours là pour moi. Je me rappelle quand il m'a dit qu'il m'aimait comme il n'a jamais aimé et n'aimerais jamais. Je me rappelle ces instants de bonheurs ou je jurais que tant que l'amour inonderais mes matins, que m'on coeur frémirais sous ses draps peu m'importerais les problèmes car il m'aimait. Mais c'était bien ça le problème. Il m'aimait. Son amour vivait à l'imparfait alors que le mien brillait au plus que parfait. Oui, moi j'irais jusqu'au du monde, j'irais décrocher la lune, j'irais voler la fortune s'il me le demandait....mais lui le ferait il? Lui m'aimait il? Je croyais que notre amour était sans faille, universelle...éternelle. Sans cesse, je rêve son visage, je décline son corps... et pourtant il n'y a rien à y faire., c'est trop tard, je l'ai perdu. A jamais. Oui, moi j'offrirais mon âme, mon corps et tout mon temps mais j'ai beau tout donné, tout n'est pas suffisant. Oui si seulement, il suffisait qu'on s'aime, si seulement il suffisait d'aimer, si seulement on pouvait changer les choses et tout recommencer. Mais voilà c'était impossible. En fait a présent, il y a l'homme que j'aime et l'autre que je comprends pas. Mais si les deux sont le même, alors lequel me restera? Je ne sais pas, je ne sais plus.... miles questions se bousculèrent dans ma tête... j'étais près à tout pour lui, sauf à une chose, renier ma patrie, renier mes amis.. mais ce n'était pas égoïste. Au contraire. Le seigneur des ténèbres nous tueraient tout les deux s'il venait à découvrir notre liaison, si je le faisais c'était parce que je l'aimais et que je ne voulais pas qu'il soit en danger. Mais comment le lui dire, comment lui avouer mon secret? Il ne comprendrais pas... alors que j'étais assis, paralysé, affolé, la porte s'ouvrit à la volé. Perceval, mon doux chevalier entra et resta la sans rien dire. On restait la comme deux cons à se regarder, comme deux cons sans parler. Alors bien sur j'entrepris de briser le silence, avec un sarcasme plutôt déplacer mais cela cachait surtout mon embarras de me retrouver seul avec lui ici. J'avais peur, peur que la ou tout avais commencé, tout finirais à jamais: Je t'en pris entre... mais toi à l'aise.. c'est pas comme-ci les murs ne t'avaient pas déjà vu nus! A ces mots, Percy resta sans voix, se contentant de fermer de la porte et d'avancer. A nouveau on se retrouva face à face sans laisser échapper un mot. Un silence glaciale qui me déchirait de l'intérieur. Je n'avais qu'une envie, que se silence dure mais tout simplement par ce que nos lèvres étaient trop occupés pour parler. Je me mordillais la lèvre inférieur comme pour me retenir de l'embrasser, puis à son tour il brisa le silence.Je suis entré. Maintenant, tu peux dire ce que tu avais à me dire. Je te suis tout ouïe.

sa voix était glaciale, et elle me faisait l'effet d'un Doloris et Merlin seul sait si j'en avais reçu dans mon enfance de la part de mon père, ou même récemment de mon Maître. Je baissa les yeux, les posant sur mon alliance, avant de la retirer et de m'avancer vers lui. Je posa une main sur sa hanche pour l'avancer vers moi, et de mon autre main, je laissa tomber l'anneau doré sur lequel les lettres formant le mot Black brillait à côte du blason de la famille Ce petit objet à détruit la seule chose que j'aimais. J'ai détruit en acceptant de porter ce petit objet la seule chose que j'aimais. Je plongeais mon regard au plus profond du sien, prenant ses mains dans les miennes pour qu'il sert l'anneau contre lui. Alors que mes mains serraient les siennes,serrant aussi cette alliance, ce bijoux familiale, je sentis la chaleur monté en moi et les battements de mon coeur s'accélérer. J'aurais aimé que ce moment de plaisir qui durait quelques petites secondes durent une éternité.Perceval, cette bague n'aurait jamais du te détruire... je l'ai accepté, j'ai épousé une fille que je déteste dans le seul but de te préserver... dans le seul but de te sauver... j'ai renoncé à toi uniquement pour te protéger.... ma voix, puis mon corps se mis à trembler laissant quelques larmes ruisseler le long de mes joues .Dans le monde d'où je viens, il y'a une différence entre un grand amour et un amour juste... c'est elle que je devais épouser... si j'avais choisi d'annuler le mariage, la vérité aurait fini par éclater surtout après ce qu'à révélé la gazette... et je ne pouvais pas laisser la vérité éclater... non pas que j'étais égoïste et que je voulais protéger ma réputation, mais parce qu'il T'AURAIT TUER PERCEVAL, IL T AURAIS TUER... tu le comprends ça finis-je par crier en explosant en sanglot, laissant mes larmes couler sur lui, serrant toujours très fort sa main contre la mienne. Après l'annonce de la gazette, tous les jours j'ai pensé à ce qui arriverais, s'il découvrait la vérité, tous les jours j'ai pensé de quelle façon atroce il aurait arraché ta vie pour avoir sali la pureté de mon sang... la seule idée d'être coupable de ta perte me pétrifiais, j'étais paralysé, je pouvais plus bouger, je pouvais plus respirer... je devais mettre fin à tout ça, je devais t'aider... je devais te sauver.... ce mariage était le seul moyen de te protéger Perceval Bien sur au fond de moi, j'étais sur qu'il ne comprendrais pas et qu'il allait se contenter de critiquer nos traditions, qu'il allait me dire qu'on aurait pu échapper à mon père, qu'on aurait pu s'enfuir, qu'on était des sorciers puissants qui auraient pu utiliser de puissants sortilèges de protections et vivre d'amour et d'eau fraiche à l'aventure. Mais le problème c'est que je ne parlais pas de mon père mais du seigneur des ténèbres. J'étais un mangemort et jamais le seigneur des ténèbres ne m'aurait pardonné d'aimer un sang impur. Il nous aurait assassiné lui et moi, peut être que moi, sous l'influence de mon père il m'aurait seulement torturé mais Perceval y aurait laisser sa vie cela ne faisait aucun doute. Je lâcha ses mains quelques instants pour essuyer mes larmes puis repris la parole une dernière fois. Je pars Perceval, et je ne reviendrais pas... c'est mieux pour tout le monde... mais je pense que tu avais le droit de connaître la vérité. Je pars mais parce que ce monde serait pas mon monde sans toi...et parce que je sais qu'au fond de toi tu m'aimes encore et tu sais que ta vie sans moi n'est pas ta vie... je veux que tu gardes cette bague car c'est pas à mon doigt que j'aurais aimé la voir mais à la tienne. Je veux que tu la garde et que tu te souvienne de moi à jamais. Jette lui un sort pour que personne ne voit l'armorie des Blacks car ce serait trop risqué pour toi.... mais garde là, garde là toujours près de toi....garde moi toujours près de toi lui dis-je en déposant un baisé mouillé par le reste de mes larmes sur son front si doux avant de faire demi tour et d'avancé vers la porte. Alors que ma main accrochait la poignée, les larmes aux yeux, je me tourna une dernière fois vers lui: Je t'aime et t'aimerais toujours Perceval Heidmall Shide

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J’avais parlé d’une voix neutre, presque antipathique. Ce n’était pas l’effet recherché, je tenais seulement à en venir rapidement à la raison de ma présence. Plus vite nous nous viderons le cœur, plus vite nous nous sentirons mieux. Je ne croyais pas avoir grand-chose à lui dire, j’étais surtout venu pour l’écouter. Si l’envie se manifestait, je parlerais, mais jusque là, j’allais être la personne à l’oreille attentive que tous semblait voir en moi. À croire que je n’étais bon qu’à pleurer sur l’épaule. Parfois, j’avais de mal à comprendre les gens. Comment pouvaient-ils venir se confier à moi alors qu’au fond, je n’étais rien de plus qu’une connaissance. Pour moi c’était la chose la plus mystérieuse. À croire que j’étais le seul être voyant une certaine intimité dans mes états d’âmes. Enfin, si un tel aveu vous permet de mieux me saisir alors que je suis sur le point de franchir une nouvelle étape de ma vie, c’est génial pour vous.

Amadeus baissa les yeux et regarda ses mains comme s’il s’agissait d’une chose bien plus intéressante que la conversation que nous tentions d’avoir. Après quelques secondes, il s’avança pour prendre mes mains entre les siennes. Au début, je sursautai. Quelque chose de froid séparait nos deux paumes droites, mais bien rapidement, le métal se réchauffa de nos chaleurs corporelles respectives. Tout en parlant, il vint plongeai son regard au plus profond du mien. Exactement comme il l’avait fait de bien nombreuses fois auparavant. « Ce petit objet à détruit la seule chose que j'aimais. J'ai détruit en acceptant de porter ce petit objet la seule chose que j'aimais. Perceval, cette bague n'aurait jamais du te détruire... je l'ai accepté, j'ai épousé une fille que je déteste dans le seul but de te préserver... dans le seul but de te sauver... j'ai renoncé à toi uniquement pour te protéger.... » Il se mit à trembler et je sentis mes bonnes résolutions de force et de maîtrise de soi s’envoler un peu plus lorsque les larmes se mirent à couler sur ses joues. J’aurais voulu les essuyer, le prendre dans mes bras, et le consoler. Lui dire que tout irait bien, mais je ne pouvais pas me résoudre à le faire. À croire que mon corps ne répondait plus au moindre stimulus à l’instant où nous parlions. Je ne pus que le regarder comme un épouvantail regarde les oiseaux et ce, même lorsqu’il se mit à crier et qu’il éclata en sanglot. J’étais complètement déconnecté de mon corps, ne sachant plus quoi faire. « Dans le monde d'où je viens, il y'a une différence entre un grand amour et un amour juste... c'est elle que je devais épouser... si j'avais choisi d'annuler le mariage, la vérité aurait fini par éclater surtout après ce qu'à révélé la gazette... et je ne pouvais pas laisser la vérité éclater... non pas que j'étais égoïste et que je voulais protéger ma réputation, mais parce qu'il T'AURAIT TUER PERCEVAL, IL T AURAIS TUER... tu le comprends ça? Après l'annonce de la gazette, tous les jours j'ai pensé à ce qui arriverais, s'il découvrait la vérité, tous les jours j'ai pensé de quelle façon atroce il aurait arraché ta vie pour avoir sali la pureté de mon sang... la seule idée d'être coupable de ta perte me pétrifiais, j'étais paralysé, je pouvais plus bouger, je pouvais plus respirer... je devais mettre fin à tout ça, je devais t'aider... je devais te sauver.... ce mariage était le seul moyen de te protéger Perceval. » Si je le comprenais? Il était certain que je le comprenais puisque j’avais moi-même tenté de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour protéger le nés-moldus. Je ne savais que trop bien ce que c’était que de devoir affronter le regard et le jugement de ceux que l’on aime chaque jour. J’avais perdu de nombreux amis, de nombreuses personnes que j’aimais parce que j’avais pris les mauvaises décisions. Pourtant, l’entendre ainsi dire que je salissais la pureté de son sang montrait à quel point nous étions trop loin l’un de l’autre. C’était lui qui ne comprenait pas. Il ne serait pas responsable de la perte de quiconque. Je suis assez grand pour prendre mes décisions moi-même.

Lentement, il lâcha mes mains. Je l’observai essuyer les larmes qui coulaient toujours sur ses joues. « Je pars Perceval, et je ne reviendrais pas... c'est mieux pour tout le monde... mais je pense que tu avais le droit de connaître la vérité. Je pars mais parce que ce monde serait pas mon monde sans toi...et parce que je sais qu'au fond de toi tu m'aimes encore et tu sais que ta vie sans moi n'est pas ta vie... je veux que tu gardes cette bague car ce n’est pas à mon doigt que j'aurais aimé la voir mais à la tienne. Je veux que tu la garde et que tu te souviennes de moi à jamais. Jette lui un sort pour que personne ne voit l'armorie des Blacks car ce serait trop risqué pour toi.... mais garde là, garde là toujours près de toi....garde moi toujours près de toi. » Ces paroles me transpercèrent comme une lame glacée. Il posa ses lèvres chaudes contre mon front faisant ainsi naître des frissons le long de mon dos. Avant même que je n’ai eu le temps de faire quoique ce soit, il s’éloigna. D’une voix triste et désespérée, il me dit une dernière phrase. Des mots qui, de la bouche d’un autre n’aurait jamais cet effet sur mon, sur mon cœur. « Je t'aime et t'aimerais toujours Perceval Heidmall Shide »

Dans ma main reposait l’anneau des Black. Je ne pouvais m’empêcher de le fixer alors que je sentais tous l’amour que j’avais pour Amadeus refouler en moi. J’avais si longtemps tenté de le refouler que ce n’était qu’un immense soulagement de le laisser sortir ainsi. Moi qui avait crut n’avoir rien à dire, je me voyais déjà plein de belles phrases à la bouche.

« Si nos deux amours ne font qu’un ou si nous nous aimons sans entraves, sans jamais défaillir, nul ne mourra. » Je plongeai mon regard dans le sien plein de larmes. Il m’était bien difficile de ne pas succomber à la tristesse comme lui avait fait. La seule chose qui me permettait de résister était ce nouveau sentiment qui avait pris naissance au fond de moi lorsque je l’avais vue debout dans la cabane. C’était comme la première fois que nous étions venus ici, comme toutes les suivantes également. Le voir ainsi m’avait fait prendre conscience que rien n’était fini. Ce n’était certes pas le début de quoique ce soi, mais la continuité d’une longue histoire qui jamais ne prendrait fin. On peut nous forcer à dire que l’on n’aime pas, mais il est impossible de forcer notre cœur à cesser d’aimer. Seul un amour sincère durera éternellement. J’avais cru ne plus l’aimer tellement j’avais souffert, mais la souffrance que j’endurais chaque jour était la preuve vivante de l’amour que je lui portais. Son père n’était qu’un obstacle parmi tant d’autre. Il y aurait toujours quelqu’un quelque part qui s’opposerait à l’amour pour les mauvaises raisons. S’il fallait constamment s’arrêter pour ne pas heurter les gens, nous ne ferions jamais rien de notre vie. Je croyais qu’il aurait compris ce principe étant lui-même dans le cursus de recherches. Le cursus anti-tradition comme il est communément appelé.

M’approchant de lui, je posai ma main sur son bras. Les yeux dans les siens, je sentis mon pouls s’accélérer. Je n’avais pas l’intention d’avoir le moindre contact trop intime avec lui. Vu son état civil, se serait mal et l’adultère n’était pas le genre de comportement que je prônais. Loin de là. Néanmoins, je ne pouvais m’empêcher de sentir la chaleur de son corps contre le mien. Même si ça se limitait à ma main sur son bras. « Tu n’es pas le maître de la mort Amadeus. Le destin seul décide du moment où la vie nous quitte. Quoique nous fassions, nous ne pouvons empêcher le mort de venir nous chercher. Au fil du temps, j’ai fini par le comprendre. Si un jour je dois mourir de la main de ton père ou de qui que ce soi qui n’accepte pas que mon cœur aime à sa guise, c’est que le destin en aura voulu ainsi. Les gestes que nous posons ne sont que des moyens pour repousser un peu le moment tant redouter. La mort ne me fait pas peur puisque ce n’est pas moi qui vous quitte, mais mon corps physique qui n’est plus sous mon contrôle. J’ignore si la vie est plus puissante que la mort, mais je sais que l’amour est plus puissant que les deux. » Je le fixai un moment avant de me détourner. Où je voulais en venir? Pas la moindre idée. J’avais laissé mes pensées m’échapper comme si elles étaient vivantes. Elles s’étaient faufilées entre mes lèvres sans que je n’ai la force des les en empêcher. Je verrais bien l’effet qu’elles produiraient sur le serpentard. D’ici là, je me contentais de fixer l’âtre vide et froid.

N'étions nous que des pantins? N'étions nous que des acteurs là pour jouer un rôle définit à l'avance par un scénariste? Parfois je me le demandais. Surtout dans des moments comme celui-ci. Oui quand, j'avais demandé à Perceval de venir me retrouver dans la cabane, pièce où notre amour avait commencé, je ne voulais qu'une seule chose reconquérir son coeur. Pourtant lorsque je l'ai vu, lorsque j'ai entendu le son de sa voix, j'ai compris qu'il était temps de le laisser, qu'il était temps de le libérer de mon amour. Puis je m'étais souvenu de ce qu'Azalea m'avait dit: Si tu l'aimes vraiment, tu dois le laisser partir, ce serait trop dangereux que de chercher à continuer cette relation. N'oublie pas que tu n'est pas seulement Amadeus, un petit étudiant de Poudlard... tu es surtout son serviteur. Elle avait raison. Lorsqu'on était mangemort, on se levait mangemort, on mangeait mangemort, on se couchait mangemort. En gros, on vivait mangemort. Lorsqu'on est un mangemort, on vit pour lui, on vit pour le servir, on lui est fidèle, on ne peut même pas y résister...quoiqu'on fasse on doit lui obéir ou alors on doit mourir. C'est ainsi que j'avais pris la décision de lui dire une fois pour toute la vérité. De lui dire pourquoi j'avais épousé Izer et surtout de lui dire qu'entre lui et moi c'était finit... c'est ainsi que j'avais pris la décision de lui dire une dernière fois que je l'aimais plus que tout et que je l'aimerais toujours. « Ce petit objet à détruit la seule chose que j'aimais. J'ai détruit en acceptant de porter ce petit objet la seule chose que j'aimais. Perceval, cette bague n'aurait jamais du te détruire... je l'ai accepté, j'ai épousé une fille que je déteste dans le seul but de te préserver... dans le seul but de te sauver... j'ai renoncé à toi uniquement pour te protéger.... » Son regard vide me coupait la respiration. Ne m'aimait il donc plus du tout? L'avais-je anéantis en épousant Izer? Si seulement je pouvais le lui dire. Il fallait que je le lui dise... Mais à quoi bon le lui dire, il ne comprendrais pas. Au contraire, il me verrait comme un monstre. Oui après tout c'est comme ça que beaucoup de gens nous vois moi et mes semblables. Puis je me mis à éclater en sanglot, libérant plus ou moins la vérité sans en dire trop, ce serait trop risqué s'il le savait. « Dans le monde d'où je viens, il y'a une différence entre un grand amour et un amour juste... c'est elle que je devais épouser... si j'avais choisi d'annuler le mariage, la vérité aurait fini par éclater surtout après ce qu'à révélé la gazette... et je ne pouvais pas laisser la vérité éclater... non pas que j'étais égoïste et que je voulais protéger ma réputation, mais parce qu'il T'AURAIT TUER PERCEVAL, IL T AURAIS TUER... tu le comprends ça? Après l'annonce de la gazette, tous les jours j'ai pensé à ce qui arriverais, s'il découvrait la vérité, tous les jours j'ai pensé de quelle façon atroce il aurait arraché ta vie pour avoir sali la pureté de mon sang... la seule idée d'être coupable de ta perte me pétrifiais, j'étais paralysé, je pouvais plus bouger, je pouvais plus respirer... je devais mettre fin à tout ça, je devais t'aider... je devais te sauver.... ce mariage était le seul moyen de te protéger Perceval. » Une fois de plus, si j'avais accepté de me marier si vite, c'est parce que j'avais suivit les conseil de ma grande soeur. Vous pouvez trouver sa bête, mais elle avait raison lorsqu'elle avait dit Ama tu dois épouser Izer.... c'est le seul moyen pour toi de protéger Perceval... et surtout de te protéger toi. J'en ai rien à faire de lui, mais toi, tu es mon frère et je t'aime... et je ne supporterais pas de te perdrec'est à ce moment la que j'avais pleinement réaliser qu'en acceptant d'être un mangemort, j'avais accepter de ne plus être le maitre de mon destin. Oui s'il n'avait s'agit que de mon père, j'aurais pu lui tenir tête mais on ne peut pas défier le seigneur des ténèbres. J'avais fait le choix d'être mangemort, je devais en assumer les conséquences. A vrai dire, ce n'était pas vraiment un choix, je n'avais pas eux le choix, mon père comme celui d'Asher ou d'Ulysse nous avaient informés que le seigneur des ténèbres nous proposait de rejoindre ses rangs. Et nous savions très bien qu'une place près du seigneur des ténèbres cela ne se refuse pas. Comment refuser. Refuser serait mettre en danger notre vie et celle de tous nos proches. De toute façon, pour un sorcier de sang pur être approché par le maitre était un honneur. J'essuyais le flot de larmes qui coulait sur mes joues et me décida à partir enfin. A partir d'aujourd'hui ce serait fini, il ferait parti du clans de ceux contre qui je lutte. Il était temps que j'embrasse clairement ma destiné.« Je pars Perceval, et je ne reviendrais pas... c'est mieux pour tout le monde... mais je pense que tu avais le droit de connaître la vérité. Je pars mais parce que ce monde serait pas mon monde sans toi...et parce que je sais qu'au fond de toi tu m'aimes encore et tu sais que ta vie sans moi n'est pas ta vie... je veux que tu gardes cette bague car ce n’est pas à mon doigt que j'aurais aimé la voir mais à la tienne. Je veux que tu la garde et que tu te souviennes de moi à jamais. Jette lui un sort pour que personne ne voit l'armorie des Blacks car ce serait trop risqué pour toi.... mais garde là, garde là toujours près de toi....garde moi toujours près de toi. » Il garderait toujours une place au fond de mon coeur, et j'espérais en garder une aussi à jamais. Même si on ne pouvait pas être ensemble, on pouvait toujours s'aimer. Alors que je m'apprêtais à ouvrir la porte, je me retourna une dernière fois vers lui « Je t'aime et t'aimerais toujours Perceval Heidmall Shide.» Me tenir contre cette porte me remémora notre premier nuit d'amour dans cette cabane, lorsque j'avais voulu m'enfuir et il avait attrapé ma main, avant de me retenir par un baiser dans le cou. Soudainement la voix de mon amant retenti « Si nos deux amours ne font qu’un ou si nous nous aimons sans entraves, sans jamais défaillir, nul ne mourra. » Alors que je plongea à nouveau mon regard dans le sien, je vis les larmes l'envahir et un sourire naquit sur mon visage. Il m'aimait... il m'aimait encore. C'était tout ce que j'avais besoin d'entendre. Je pouvais mourir à présent qu'importe, il m'aimait et c'est tout ce dont j'avais besoin, sa main attrapa mon bras et mon coeur se mit à s'emballer... une fois de plus nous étions unis contre la porte de cette cabane. Notre lieux secret. Je voulais me laisser aller contre la porte, l'attirer contre moi et me fondre dans ses baisers. Je sais, j'ai dit que je m'en allais, mais pour l'instant j'étais là, j'avais pris le risque alors autant en profiter... une dernière fois. Alors que je m'apprêtais à lui voler un baiser, il se mit a parler
« Tu n’es pas le maître de la mort Amadeus. Le destin seul décide du moment où la vie nous quitte. Quoique nous fassions, nous ne pouvons empêcher le mort de venir nous chercher. Au fil du temps, j’ai fini par le comprendre. Si un jour je dois mourir de la main de ton père ou de qui que ce soi qui n’accepte pas que mon cœur aime à sa guise, c’est que le destin en aura voulu ainsi. Les gestes que nous posons ne sont que des moyens pour repousser un peu le moment tant redouter. La mort ne me fait pas peur puisque ce n’est pas moi qui vous quitte, mais mon corps physique qui n’est plus sous mon contrôle. J’ignore si la vie est plus puissante que la mort, mais je sais que l’amour est plus puissant que les deux. » Je n'avais pas du tout envie d'écouter son baratin. L'amour n'était pas plus puissant que tout. La preuve, on ne pouvait pas s'aimer. Roméo et Juliette n'ont il pas prouver que l'amour n'était pas plus fort que tout. « La ferme Shide »dis-je en posant mon doigt sur sa bouche avant de lui voler un baiser. Alors que mes lèvres s'unissaient aux siennes, je sentis les battements de mon coeur s'accélérer. Il battait si fort que l'on pouvait surement l'entendre. Lorsque nos lèvres se séparèrent j'attrapa la bague que je lui avais donné et à l'aide de quelques geste de baguette et de formules latine, j'en créa une réplique que je remis à mon doigt. Puis à nouveau je tapotais de la baguette sur l'anneau original faisant disparaître l'armorie des Blacks. A présent on pouvait y lire «  forever yours. D. » D.. comme Damon ou comme Dahlia son ex...une excuse qu'il pourrait facilement utiliser. Je me mis à genoux devant lui attrapant sa main « Aime-moi, aime moi jusqu'à la mort, jusqu'à la fin »[/b]