"Gonna camp in my sleeping bag"

feat. lana astrog and perceval sìdhe

Les étoiles sont des astres magnifiques. Elles brillent dans le ciel comme des points dorés sur un écran de velours sombre. Des paillettes d’or dans le ciel qui nous rappellent constamment que l’univers est peuplé de nombreux êtres. Que la Terre est une planète parmi tant d’autre et que l’humain est, au bout du compte, peut-être qu’un être inférieur. Elles nous permettent de nous souvenir de la véhémence de nos problèmes, que nos guerres n’ont aucun fondement et qu’au bout du compte, seul la personne que nous sommes compte. Peut-être qu’un jour, l’un de ces astres s’écrasera sur notre petite planète bleue et qu’alors, seul les gens au cœur pur survivront. Ils ne seront que peu nombreux, puisque la pureté est bien rare en ce bas monde. Je n’ai pas la prétention de dire que je serai de ces survivants, mais je peux vous assurer que j’en connais de nombreux et qu’ils méritent bien d’être la seule trace de l’homme que l’on trouvera après ce carnage astronomique. Peut-être qu’en ne conservant que le bien de ce monde, nous réussirons à exterminer le mal et la noirceur. Les cœurs purs sont des êtres suprêmes qu’il nous faut chérir et protéger de la sauvagerie du monde extérieur. Au début de notre vie, nous sommes de ces êtres magiques. Ces êtres qui possèdent la vraie magie, mais bien vite nous sommes pervertis et très peu ont la chance de survivre.

Le dos contre le sol froid, l’herbe mourante se mêlait à mes cheveux sombres. Les yeux plongés dans le firmament et mon esprit égaré bien loin au-delà de ce monde, je me plaisais à me raconter les plus belles histoires qui n’eussent existées. Depuis que j’avais appris ma vraie histoire, c’est comme si une nouvelle fenêtre s’était ouverte sur ma vie. J’avais le sentiment d’avoir vécu dans l’ombre de ma propre existence et que, soudainement, ces deux univers se rencontraient pour n’en faire plus qu’un. Si. J’avais changé, mais au bout du compte je restais le même homme trop curieux avec un penchant très prononcé à pousser à bout les limites de la magie. Les révélations de mon père m’avaient rendu plus serein, moins perturbé et surtout moins perdu. Certes, j’avais dut remettre en question tout ce que je savais de ma famille, de mon existence et encore plus. L’histoire de l’asdenemo et savoir que mon père savait tout et qu’il ne me considérait pas coupable. La relation avec Amadeus qui était, sans la moindre exagération, des plus complexes et très exagérée. Comment pourrais-je vivre librement avec un homme qui ne fait que se prétendre libre? Et puis, qu’en était-il de nos convictions personnelles? Maintenant que j’avais les yeux ouverts sur l’infériorité de la valeur du sang par rapport aux capacités magiques d’un sorcier, il m’était difficile de concevoir comment entretenir une relation avec quelqu’un n’ayant pas encore saisi le principe.

J’avais fait plus de chemin en trois semaines qu’en un été entier. J’étais plutôt fier de moi, mais je n’oublierais jamais le rôle que mon père a joué dans tout ça. Longtemps, j’avais crut qu’il ne m’aimait pas autant que ma mère. Je croyais qu’il était fier de ce que j’accomplissais par devoir et non par honnêteté. C’est en discutant longtemps avec lui, en lui dévoilant de nombreux secret et en le voyant m’écouter attentivement et me conseiller que je pris conscience qu’il était plus qu’un père. Il était également un très bon ami. Je regrettais de ne pas avoir pris le temps de le connaître bien au cours des années. Certes, il nous était difficile de nous voir. Je n’avais habité avec lui qu’un an et demi avant d’être catapulté à Poudlard. La première année en Angleterre m’avait surtout permis d’apprendre l’anglais ainsi que de découvrir le monde magique. Ensuite, je ne passais que les vacances d’été ainsi que, parfois, celles de Noël en sa compagnie. Aujourd’hui, je me rendais compte de la chance que j’avais de l’avoir. J’avais tellement eu de regrets au cours de ma courte vie qu’il était temps que je me magne pour les éviter. C’est ainsi que j’avais envoyé une lettre à Lana. J’avais envie de la voir, de lui parler et de l’écouter. Il s’était passé trop de temps depuis que nous nous étions séparé. Il fallait désormais repousser les regrets et grandir.

J'avais reçu une lettre des plus étranges et en même temps qui m'avait fait très plaisir. Je n'avais pas répondu à cette lettre mais je savais que la personne qui me l'avait envoyé connaissait déjà ma réponse. Et bien oui on ne s'appelle pas jumeau de mon coeur si on ne me connaît pas bien et forcément Perceval était l'homme qui me connaissait le mieux au monde. Même Remady ne me connaissait pas comme lui. Percy il savait en un regard si j'allais bien ou si j'allais mal. Et il avait d'ailleurs compris qu'il était allé trop loin avec cette histoire de séduction. J'avais accepté parce qu'il m'avait dit que ça ne pourrait qu'aider à l'ASDENEMO et pourtant ça ne l'avait ni aider ni l'aider à moi. J'avais perdu Reed et il m'en avait voulu à moi. Je ne pouvais pas en vouloir à mes amis mais là il avait dépassé largement les bornes et j'avais été plus qu'en colère. Je ne lui avais pas envoyé de lettre de l'été et pourtant en général, on s'envoyait au moins deux lettres par jour mais là non pas un mot je n'avais pas eu envie de lui parler et pourtant j'avais beaucoup de chose à lui raconter. Je lui en avais encore voulu en début d'année. Je ne lui avais même pas adresser la parole à la rentrée pensant que je souffrirais moins de son absence si je faisais semblant de ne pas le voir. Pourtant j'avais eu mal. A chaque fois que je l'avais croisé, j'avais eu envie de le prendre dans mes bras mais je m'étais interdit de la faire. Après tout, il m'avait trahis et même s'il avait pensé faire quelque chose de bien moi je savais qu'il n'aurait jamais du me demander cela. Il me connaît très bien ! Il sait que je ne sais pas dire non au gens. Il faut toujours que j'essaie de rendre service au gens même si ça me désert à moi. Pourtant là j'avais tellement été en colère que je lui avais dit les pires choses que j'avais jamais dit à quelqu'un. En plus de ça les attentats de fin d'année m'avaient donné froid dans le dos. Je savais qu'il n'avait pas voulu faire de mal aux gens qu'il aimait mais il en avait fait et plusieurs personnes étaient mortes. J'étais assise dans la tour nord devant une fenêtre et je regardais tout autour de moi. Je n'avais pas encore choisi, si oui ou non j'allais aller le voir. Il fallait que je laisse ma rancune de côté même si ça faisait maintenant que je l'avais pardonné. En fait je n'avais pas eu le courage de lui envoyer un hibou pour lui dire que je voulais le voir, et que je voulais qu'on s'explique. Je n'étais pas une fille courageuse, on me le disait assez souvent pour que j'en sois persuadée. Je me levais de mon perchoir pour finalement prendre la direction du parc et pour me rendre sous le saule cogneur. C'était notre endroit favori, notre lieu de rendez-vous de prédilection. Je marchais tout simplement vers le saule cogneur puis je le voyais m'y attendre. Je m'arrêtais un moment avant de reprendre ma marcher vers lui. Arriver presque à sa hauteur, je lui disais : Hey... Comment vas-tu ? Je me sentais vraiment mal d'être de nouveau devant lui alors que je l'avais maudit pendant des semaines. J'aurais voulu le prendre dans mes bras mais je ne savais pas comment ce geste serait pris par celui qui était et qui est toujours mon jumeau.

Chère Lana, Ça fait longtemps que je suis assis devant ce morceau de parchemin à me demander comment commencer. Comment je devrais dire les choses. Après deux heures à repousser le moment tant redouter, je me lance enfin. Tu sais ce qui ma pousser à commencer? Je t’ai entendu me dire que je n’avais pas de sens. Si j’avais un truc à dire, je devais le faire et puis basta. La vérité et l’honnêteté était ce qu’il y avait de mieux. Alors voilà où j’en suis. Je t’écris parce que je ne sais pas si tu auras envie de me parler. Je comprends ton mal et je ne t’en veux pas. J’ai été idiot, je le conçois, même que je m’en excuse pour la unième fois. J’ai mal agit. J’ai tenté de forcé le destin au lieu de l’affronter comme tout bon chevalier ferait. Oui, ton chevalier à faillit à sa mission. Il a perdu sa princesse de conte de fée et n’a pas été en mesure de sauver les pauvres innocents contre le mal qui ronge notre monde. Encore pire, j’ai été ce mal. Je l’ai aidé à s’aggraver et voilà qu’aujourd’hui je m’en mords les doigts. Tout ça pour dire que depuis l’an dernier, tu me manques énormément. Il ne se passe pas une journée sans que je ne regrette amèrement mon choix. Je n’aurais pas dut te demander de séduire Phineas. C’était tout simplement risqué et ça ne servait à rien. J’étais complètement aveuglé par la colère et la rancune. J’ai désormais ouvert les yeux sur la vraie vie. Toute cette aventure, aussi sombre qu’elle puisse être a eu pour résultat de me faire grandir. Je suis plus sage aujourd’hui. Je ne tente plus de me la jouer en héro comme tu me l’as si ouvertement reproché. Et c’est ce nouvel homme plein de modestie qui t’écrit. En mon sens, je juge que l’eau à assez couler sous les ponts. Le passé c’est le passé. On ne peut pas changer le passé, mais l’avenir s’écrit devant nous. J’espère que tu accepteras de faire parti de cet avenir que je tente d’écrire chaque jour. J’ignore ce qu’il en ait pour toi, mais si jamais l’envie te prenais de vouloir me parler, tu sais où me trouver. Je serai toujours là pour toi, quoi que je fasse ou que je dise. Tu es ma meilleure amie, ma lumière, ma princesse de conte de fée. Sans toi, la vie ne vaut plus grand-chose. Ton jumeau à qui tu manques, Perceval

Étendu dans l’herbe, je fixai le ciel brillant. À la lueur des étoiles je réfléchissais à la vie. Une réflexion personnelle où philosophique? Je ne saurais vous dire précisément. J’avais tendance à philosopher par moment. C’est ainsi que se déroule l’existence d’un éternel curieux me dirait Lana. Elle avait toujours le mot juste pour me décrire. À croire qu’elle m’avait tricoté de ces propres mains. C’était tellement dommage qu’elle ne veuille plus m’adresser la parole, mais je ne pouvais pas la forcer à le faire. Qui serais-je pour ainsi lui imposer ma présence alors qu’elle ne semblait pas la désirer? Malgré tout, je lui avais envoyé une lettre. Elle avait le choix de la lire ou pas, mais une fois qu’elle l’aurait lu, je savais qu’elle finirait par se pointer. Je la connaissais trop pour qu’elle ne fasse le contraire. Je nous avais séparés, c’était à moi de nous réunir.

« Hey... Comment vas-tu ? » Je sursautai en entendant cette voix. Bien que je m’attendais à se venue, je fus surpris de l’entendre ainsi me sortir de ma profonde réflexion. Je fus néanmoins très heureux qu’elle se manifeste enfin. Elle m’avait tellement manqué que même la voir ainsi, à l’envers et de dessous, m’emplis d’un immense bonheur. Je me relevai rapidement, question de me tenir debout devant elle. À cet instant, j’avais l’impression d’être un préadolescent sur le point d’inviter la fille qui le fait craquer à prendre un jus. Ouais, bon, on repassera pour la comparaison. Me passant la main dans les cheveux je la regardai longuement. Elle avait murie. Ça se sentait dans sa manière de se tenir, bien que le mal aise prédomine en cet instant étrange.

Après quelques secondes à la fixer comme un idiot, je me rendis compte que je n’avais toujours pas répondu à sa question. Sa question qui était plutôt étrange venait d’elle. Bien que d’une banalité déconcertante, jamais elle ne m’avait posé cette question ou tout autre dans le même style. Nous n’avions jamais eu besoin de s’abaisser à de telles civilités. Notre instinct ne nous trahissait jamais. Depuis le premier jour, un simple regard suffisait à nous faire comprendre les états d’âme de l’autre. Les gens avaient même fini par croire que nous étions psychiquement connectés. Ce qui n’était peut-être pas faux…

« Disons… soulagé. » Je la regardai un moment, résistant à l’envie de la prendre dans mes bras. Ce serait un peut étrange après tous ces mois sans s’adresser le moindre mot, pas même un bonjour. Je repassai ma main dans mes cheveux. Un geste que je faisais couramment lorsque je sentais le mal aise s’étendre en moi. « Euh… Et toi? Ça ne va pas… » Je m’arrêtai sur ma lancé. J’allais trop loin. Trop loin pour cet amitié encore fragile. « C’était comment les vacances? » Ben en voilà un truc banal à dire. Autant lui demander si c’est la nuit un coup partie.

« Disons… soulagé. » J'étais plutôt d'accord avec lui. J'étais soulagée aussi d'être venue. Ce n'était pas dans mon habitude de rester fâchée avec les personne que j'aimais et pourtant j'étais restée en colère après Perceval pendant plus de temps que je ne l'aurais cru. En plus de cela à chaque fois que je le croisais dans le couloir je faisais semblant de ne pas le voir. Ça m'avait fait beaucoup de mal mais je n'avais pas pu m'en empêcher. C'était à cause de lui que nous n'étions plus ensemble avec Reed. C'était de sa faute si nous nous étions engueulés. J'avais perdu certainement l'homme de ma vie à cause de lui et je lui en voulais vraiment beaucoup. Cependant maintenant que nous étions l'un en face de l'autre je ne pouvais pas nier qu'il m'avait manqué. Je lui souriais tout simplement mais plus timidement que normalement. J'avais l'impression d'être une petite fille face à lui. Je l'avais toujours considéré comme mon meilleur ami mais aussi comme mon chevalier. Reed avait été mon chevalier mais ce n'était pas pareil. Ça n'avait jamais été comme avec Perceval. Percy c'était un peu l'homme de ma vie mais nous ne serions jamais amoureux. J'entends par là qu'il était mon prince et même mon roi. Je serais capable de tout pour lui et c'était pour cette raison que j'avais accepté cette mission pour lui. Cependant c'était le passé et je devais passer par dessus. D'ailleurs c'était ce que j'avais fait. J'avais beaucoup réfléchis et j'avais réussi à lui pardonner. Enfin, il me devait quand même pas une bonne explication. « Euh… Et toi? Ça ne va pas… » Comment pouvait-il savoir que je n'allais pas bien ? Ah oui ce n'était pas une question à poser. Il me connaissait comme personne ne me connaissait. Il était le seul à connaître chacun de mes secrets à savoir ce que chaque mouvement que je faisais, signifiait. Je ne savais pas quoi répondre. Oui je n'allais pas bien. J'étais mal parce que Reed m'avait oublié complètement. Il ne se souvenait même pas que j'avais été sa petite amie et je voyais bien qu'il flirtait avec d'autres filles. C'était ça qui me faisait du mal. C'était ça qui me rendait triste. « C’était comment les vacances? » Je le regardais et je souriais. Il était vraiment parfait. Il savait quand il allait trop loin et là il savait qu'il ne devait pas me parler pour le moment comme cela. Et bien je suis allée en France avec ma mère et c'était très instructif... Je souriais tristement. J'avais appris beaucoup de chose sur moi et sur mon passé. Mon père s'était Ianto Astorg, mon ex professeur de défense contre les forces du mal et mon parrain était mon véritable père. J'étais partie de chez mes parents pour aller vivre avec Ianto. Depuis que nous nous étions rabibochés, il était devenu un papa exceptionnel. Il était mon confident et aussi je m'étais rendue compte qu'il m'aimait. Tu savais que mon père c'était le professeur Astorg. Et oui je suis tombée des nues moi aussi en l'apprenant. Du coup, je suis partie de chez mes parents et je vis chez lui maintenant. Je suis heureuse là-bas j'ai tout ce qu'il me faut, je ne sais pas ce qui me rendrait plus heureuse... Enfin si je savais ce qui pourrait me rendre plus heureuse et c'était d'être de nouveau avec Reed mais voilà je savais très bien que ça serait impossible. Il ne me parlait même plus et pourtant j'avais pensé qu'il m'avait pardonner et pourtant ce n'était visiblement pas le cas. Je le regardais puis je me précipitais dans ses bras pour le serrer contre moi. J'avais besoin de lui maintenant. Je sentais que je craquais et je me permettais de craquer vraiment que quand j'étais dans les bras de mon chevalier. Je le serrais contre moi et je lui murmurais : Tu m'as manqué Perceval. Plus que tu ne le penses. C'était un pas vers lui. Pour le moment je ne pouvais pas faire ni dire plus. Il m'avait manqué c'était aussi simple que cela.

Lana Slater-Banes, ma meilleure amie après Gwenaëlle. Je la comprenais parfaitement comme si elle était une extension de mon propre corps. Il avait été difficile de vivre dans elle, de ne pas pouvoir me confier à quelqu’un réellement. Bien que Gwen ait tenté de jouer se rôle en l’absence de Lana, il y avait un truc qui clôchait. J’adorais la serdaigle, mais il semblait y avoir un truc qui ne fonctionnait plus depuis quelques temps. Elle était bizarre, comme furieuse contre moi. Pourtant je n’avais rien fait pour la mettre ainsi mal à l’aise. Quoi qu’il en soit, j’étais très heureux d’avoir de nouveau Lana près de moi. J’avais eu l’impression de vivre comme le sorcier au cœur velu des contes de Beedles le Barde.

« Et bien je suis allée en France avec ma mère et c'était très instructif... » Je fronçai les sourcils peu certain d’où elle voulait en venir. La vie de ma jumelle était quelque peu étrange par moment, Il lui arrivait des trucs qui n’arrivaient qu’à une personne sur un million. Déjà, elle était métamorphomage, ce qui n’était pas chose courante. Ces dons, elle les devait à ses gênes parfaits disaient les médicomages. Seule une personne avec une génétique irréprochable peu naître avec de tel don. Lana et sa parfaite génétique avait donc la capacité de changer de coupe de cheveux et de visage comme les êtres normaux change de bobettes. Enfin, lorsqu’ils ont un tant soit peu d’hygiène personnelle. « Instructif? Tu veux dire que tu as visité…. Non! Lana, qu’est-ce que tu as découvert cette fois? Encore une histoire de famille? » Vous voyez, en plus de cette histoire de métamorphomage, Lana avait une histoire familiale étrange. L’an dernier, nous avions découvert que sa sœur n’était pas réellement sa sœur puisqu’elle avait été adoptée. Sa mère était un femme complètement folle et son père était le mien… Ouais, mon père avait eu une relation avec une femme avant de rencontrer ma mère, mais il n’avait jamais sut que cette femme était tombé enceinte. Vous imaginez donc sa réaction en découvrant l’existence de Safyre. Quoi qu’il en soit, la jeune femme était partie je ne sais trop où ce qui ne m’avait pas dérangé parce qu’honnêtement, sa présence me mettait toujours mal à l’aise.Vous comprenez donc que s’il s’agit encore d’une histoire de la famille Slater-Banes, je vais réellement finir par croire qu’ils sont barges…

« Tu savais que mon père c'était le professeur Astorg. Et oui je suis tombée des nues moi aussi en l'apprenant. Du coup, je suis partie de chez mes parents et je vis chez lui maintenant. Je suis heureuse là-bas j'ai tout ce qu'il me faut, je ne sais pas ce qui me rendrait plus heureuse... » Je figeai un moment. Astorg. Le professeur était le père de Lana. Mais… Comment… Abasourdis, je me contentai d’ouvrir la bouche et de la refermer comme un poisson durant plus d’une minute. Je n’en revenais pas. Astorg et Lana. À bien y pense, il y avait quelques ressemblances… Perceval revient sur terre, si il est le père de ta jumelle ça signifie qu’il y a toute une histoire derrière ça… « Quoi?!?!? Astorg? Mais comment peut-il être ton père? » Me rendant compte de la bêtise que je venais de faire, je me repris immédiatement. « Ben, je veux dire, si c’est ton père, alors celui que tu croyais ton père c’est qui? Et ta mère, est-elle réellement ta mère? Parce que si oui, ça veut dire que ta mère et le professeur Astorg ont… Euh… Je préfère ne pas m’imaginer ça. C’est répugnant! » Je fis une grimace de dégout, l’une de celle qui avait le dont de faire éclater Lana de rire. Son rire si amusant que je ne pouvais jamais m’empêcher de rire à mon tour. Dès que Lana riait, nous étions partie pour une séance de fou rire impossible. Quoi qu’il en soit, j’avais encre plein de questions qui n’attendaient que des réponses. « Ce que je ne comprend pas c’est pourquoi tu es allée vivre chez Astorg. Tu en veux à ce point à tes parents? Pourquoi te l’avaient-ils caché? »

Un silence s’installa entre nous alors qu’elle m’observait sans faire le moindre geste. Un peu mal à l’aise, je m’assis, espérant qu’elle comprenne que notre conversation allait durée des heures parce que j’avais moi-même des tonnes de choses à lui raconter. Après un moment, elle fini par ouvrir la bouche. « Tu m'as manqué Perceval. Plus que tu ne le penses. » Je souris. Ce sentiment était plus que réciproque. Son absence avait creusé un trou dans ma vie. J’aurais tellement eu besoin d’elle cet été, mais elle n’y était pas. Elle n’était pas là. Malgré les efforts d’Atlance, j’avais été seul pour passer au travers cette rude répiode de ma vie. Mon père avait fait son apparition que bien plus tard et maintenant Lana revenait vers moi.C’était un tel soulagement de ne plus se sentir si seul. « Toi aussi tu m’as manqué Lana, mais là, tu réponds à ces questions parce que je suis sur le point de devenir fou! J’ai l’impression d’avoir tellement manqué de trucs dans ta vie! » Je lui fis un sourire espiègle. Elle connaissait ma curiosité maladive, fallait pas chercher à la pousser à bout!