ϟ Parle moi de ton caractère tel que tu le vois toi, parles sans détours, et je t’écouterais mon enfant,
Je suis quelqu’un d’assez simple en son genre. L’enfant du milieu d’une famille de trois, je fais de mon mieux pour ne pas être oublié. Avec mon petit air de geek vient le caractère amusant et souriant. J’aime sortir du lot et je ne m’en cache pas. Rêveur que je suis, j’ai cette tendance à partir dans de grandes histoires sans queue ni tête qui en font rire plus d’un. J’ai moi-même initié l’expression « péter un cartoon » dans mon cercle d’amis. C’est tout moi, un vrai cartoon ambulant. J’y peu rien, ça vient tout seul. Autant vous dire que je suis un personnage très attachant. Toujours partant pour une bonne fête entre amis, je ne suis toutefois pas porté sur l’alcool. Je préfère de loin de bon feu de camp et une guitare à gratter. Quoi de mieux qu’être soi-même. Il y a si peu de véracité en ce monde qu’il faut bien s’en créer. Côté amitié je suis très fidèle. Je ferais tout pour mes amis, pour ma famille également. J’accorde beaucoup d’importance aux relations humaines. C’est ce qui construit le monde depuis que le monde est monde. Il faut protéger les gens que nous aimons sans quoi, la vie va être d’une incroyable platitude. Malgré ces nombreuses qualités, je ne suis pas vraiment le genre de garçon à aller vers les filles. Disons que dès qu’une d’entre elle me plait, je deviens complètement stupide. J’en perds littéralement mes moyens en sa présence. Plus capable d’aligner le moindre mot sans dire des bêtises. Adieu le jeune homme courageux, passablement arrogant et sur de lui. Bonjour le geek qui va avec l’allure physique. Faut faire avec. Un chevalier n’est pas toujours en armure. Ça lui arrive régulièrement de redevenir homme.

ϟ Bien, que penses-tu de la création de la maison Grindlemonk, et quelle importance accordes tu à la nature du sang de tes camarades,
Le concept, la maison, ses créateurs. Tout ce qui respire et sent Grindelmonk m’écœure. C’est sincèrement dégradant et inhumain que de classer les gens de par leur origine. Si l’époque des rois et de la noblesse est révolue, ce n’est pas pour rien. Nous avons fait du chemin au travers du temps, pourquoi revenir sur nos pas? Honnêtement, c’est les conservateurs que l’on devrait mettre dans une cabane miteuse au fond du parc, question de leur remettre les idées en place.

ϟ Le futur a toujours intéressé les sorciers, ceux-ci essayent même de lire l’avenir. Mais, toi, qu’espère tu de l’avenir, quels sont tes buts, tes espérances, mais également tes peurs et tes craintes ? Je veux tout savoir,
Au risque de me répéter, je suis quelqu’un d’assez simple. Je veux avoir une femme que j’aime et fonder une famille. Avoir une magnifique demeure où élever mes enfants loin de tous les tourments et les guerres de sang. Je leur enseignerais comment être honnêtes et justes. J’espère profondément que toutes ces histoires de sang-purs vont cesser. C’est malsain et dégueulasse. Il n’y a pas de race plus puissante qu’une autre. La magie est importante et elle seule. On ne choisit pas sa famille et ce que font nos parents de leur vie ne nous concerne pas. Nous avons notre propre chemin à construire autant s’y mettre maintenant. J’espère être en mesure d’enseigner les vraies valeurs de la vie à mes enfants, mais aussi à ceux des autres. Je serai un enseignant génial. Honnête, juste, amusant et attachant. Je serai proche de mes élèves et leur montrerai les bons côtés de la vie sans toutefois laisser pour compte les mauvais. Il y a toujours une parcelle de bonheur dans tous ce que nous accomplissons et ce qui nous entoure, il faut simplement savoir s’en saisir et l’exploiter à fond.

ϟ Un de tes camarades se fait rouer de coups dans un couloir, et se fait menacer d’une baguette. Vous ne connaissez cette personne que de vu, ou simplement parce que vous êtes en cours avec elle. Que faites-vous ?
Il est certain que j’agis. Je ne suis pas particulièrement courageux, mais je suis quelqu’un de juste. Je préfère de loin la discussion à la violence. Et puis, c’est dégradant que de s’en prendre à quelqu’un de plus faible que soit. Les gens qui agissent ainsi sont généralement ceux qui ont peur de ce que la vie leur réserve. Ils n’aiment pas un truc chez eux, ils s’en prendront aux plus faibles qui sont parfait sur ce point. La jalousie ne fait pas de belles choses, voyez seulement comment notre monde s’effondre. Je prône la justice et l’égalité alors attendez vous à me voir brandir ma baguette en vue d’aider ceux qui ne sont pas traités avec justesse.

ϟ Cancre, élève moyen, élève fainéant, élève doué ? Il est temps pour toi de me dire ce que les professeurs meurent envie de savoir :es-tu un bon élève, ou le fauteur de trouble de la classe ?
Honnêtement, j’ai tendance à être invisible en classe. Soit c’est ça, soit je fais des gaffes parce que j’ai mes tendances maladroites dès qu’on me met un chaudron dans la main. Disons que la moitié du temps je fais tout exploser. On peut donc me considéré comme était un fauteur de trouble en classe de potions. Je suis plutôt moyen en classe. Je ne suis pas de ces élèves qui ont tout innés. Je dois travailler fort pour avoir de très bons résultats, mais ça ne me gène pas. Je suis quelqu’un de très travaillant. Je sais néanmoins que je n’ai pas le talent de mon père ou de mes frères, je me contente donc d’œuvrer dans les branches qui me conviennent. Pour le reste, c’est à vous dans juger.

ϟ Si c'était à vous de choisi votre maison, quelle serait-elle ? Et surtout, pourquoi penseriez vous êtes digne d'être membre de cette maison ? J'aime avoir les avis de tout le monde.
Bien que j’aimerais être à Gryffondor comme la majorité de ma famille, je dois être honnête avec moi-même. Gryffondor est une bonne maison, elle me conviendrait, mais je ne suis pas un grand courageux. Je ne me vois donc pas très bien chez les lions. On peut immédiatement éliminer les Serpentard. Il serait réellement étrange de voir un révolutionnaire dans la maison des conservateurs. De plus, je ne suis pas assez méchant ou fier pour cette maison. On aurait put croire à Serdaigle avec mon look d’intello, mais cet insigne n’est absolument pas fait pour moi. Je ne suis pas super intelligent et même quand je travaille fort, je ne suis pas le meilleur. Je n’ai pas la sagesse de Rowena donc ce serait faire honte à son honneur que de me placer dans ça maison. Il ne nous reste plus que Poufsouffle. La juste, honnête et travaillante Poufsouffle. Honnêtement, cette maison est celle qui me convient le mieux. Je déteste le mensonge, la tromperie et la comédie. Je suis quelqu’un de simple, d’honnête et d’amusant qui trouve son bonheur dans les petites choses du quotidien. Pas besoin d’être extravagant. La vie est pleine de surprise et elle se vit avec les gens qui nous entourent, pas avec ce que nous possédons.

ϟ Vous vous souvenez le jour où vous êtes allé chercher votre baguette sur le chemin de travers ? C’est Ollivander qui vous l’as vendue, mais savez vous seulement ce qu’elle contient, et de quoi est-elle composée ?
Ma baguette est en bois de vigne qui représente la prophétie et l’honnêteté dans l’être comme dans le matériel. En son centre, elle contient un unique crin de sombral mâle et fait une longueur totale de 28.3cm. Elle est flexible et a une bonne poigne. Très utile pour les sortilèges de métamorphose et les enchantements très complexes.

Noël. Un moment tant attendu pour tous les enfants. Un sapin magnifiquement décoré, des cadeaux, un repas et toute la famille réunis. J’aimais Noël, mais pas pour les cadeaux. Bien que j’appréciais énormément en avoir. Les développer, sentir la tension monter en se demandant ce qui se cachait sous le papier. Enfin, on découvrait ce que notre présent était. Un jouet, un truc quelconque que nous avions demandé toute l’année, maintenant dans nos mains, il semblait être la plus belle chose du monde. Ensuite nous passions quelques jours à l’utiliser avant de s’en délaisser pour un autre jouet que nous trouvions plus intéressant. J’adorais tout ça, mais ce n’était pas la principale raison de mon amour pour cette fête. Noël était l’un des seuls jours de l’année où mon père était présent. En neuf ans, il n’en avait pas manqué un. Même nos anniversaires ne bénéficiaient pas d’une telle faveur. Il était auror de renommé. Son travail le forçait à quitter régulièrement la maison pour aller arrêter un sorcier malvenu ou stopper toute autre force de magie noire en éveille. Il avait raté mes deux derniers anniversaires, celui de mon frère aîné également. Je détestais le voir partir. Je ne savais jamais quand il reviendrait ou s’il reviendrait. Maman ne voulait pas nous dire que c’était dangereux, mais Colin n’avait pas eu peur de me le dire lui. Il entrait à Poudlard cet année, donc il disait que je devais le savoir pour être en mesure de devenir l’homme de la maison si jamais papa ne revenait pas. Ça me faisait peur. Non pas peur, ça me terrorisait. Je n’étais pas courageux comme mon frère ou mon père. J’étais juste l’enfant du milieu. Le gamin qu’on oublie, celui qui passe après les prouesses de l’aîné et la jolie petite bouille du cadet.

Repoussant les couvertures, je posai mes petits pieds sur le sol froids. La différence de température me fit frissonner, mais je m’en fichais. Attrapant ma robe de chambre au pied de mon lit, je m’en attifai puis couru vers la porte de ma chambre que j’ouvris en grand afin de me laisser le passage libre. Dévalant à toute vitesse, je débarquai dans la cuisine comme une vraie tornade. Ma mère et mon petit frère était à table en train de prendre leur petit déjeuner. Ce dernier me dévisagea un instant avant d’éclater de rire. Troublé, je le regardai indécis. « Tient donc, on a un nouveau coq on dirait! », s’exclama la voix de mon aîné derrière moi. « Un coq? Comment ça un coq? C’est quoi cette histoire? », m’exclamais-je. Je ne comprenais rien à leur histoire. Ils riaient sans que je ne sache pourquoi. Je détestais lorsque je ne comprenais pas, surtout lorsque j’avais l’impression d’être la raison de leur moquerie. Colin passa au côté de moi tout en m’ébouriffant les cheveux. « On va pouvoir le manger l’an prochain pour Noël! » Je me dévirai et le repoussai. « Mais de quoi tu parles à la longue? » Apparemment ma bouille déconfite le fit rire davantage. J’étais bel et bien l’objet de cette moquerie matinale. « Arrêter! Ce n’est pas drôle! » Voyant que j’étais sur le point de fondre en larmes, ma mère pris la parole. « C’est assez les garçons. Venez-vous asseoir et prendre votre lait de poule. » Colin éclata de nouveau de rire à cette allusion. Haussant les épaules, je décidai de laisser tomber. À quoi bon en faire toute une histoire. Il était clair que je ne saurais pas de si tôt. Prenant place aux côtés de ma mère, je pris une grande gorgé de lait. La douce chaleur se rependit dans ma bouche et ma gorge comme une vraie boule de chaleur. C’était plutôt agréable. Pourtant, tout en regardant autour, je aperçu qu’il manquait quelque chose. Quelque chose de très important. Déposant mon vers sur la table, je me tournai vers ma mère qui était occupé à couper la nourriture de mon petit frère. « Dit maman, il est où papa? » Elle laissa une grande expiration s’échapper de ses poumons. Elle ne se retourna même pas vers moi, mais je ne lui laissai pas le temps de répondre quoique ce soit. J’avais compris, je n’étais pas idiot. « Il ne viendra pas c’est ça? » Me levant brusquement, je m’écartai de la table. « C’est pas grave. Il n’est jamais là de toute manière! » Puis je m’enfuie dans ma chambre. Le cœur gros, un sentiment de solitude au fond de mon être.




Assis sur le tapis devant de foyer, le dos accosté contre le fauteuil, je grattais distraitement guitare. J’aimais beaucoup ce petit nid de bonheur qu’on s’était trouvé avec Judicaëlle. Lorsque nous avons été séparés par le choixpeau à notre entrée à Poudlard, nous avons encaissé difficilement le coup. Ne pas pouvoir se voir isolé de tous. Nous nous étions fiat de nombreux plans où nous étions tous les deux devant le foyer de la salle commune à rire à s’amuser. Malheureusement, le destin de voulu pas que nous partagions ainsi nos années à l’école de sorcellerie et de magie en plein cœur de l’Écosse. Nos deux premières années furent donc très difficiles. Pas moyen de passer du temps tous les deux comme nous l’avions toujours fait. Ce n’est que l’été avant la troisième que Judicaëlle se mit à me parler de la salle sur demande dont il était question dans l’histoire de Poudlard. La salle sur demande était aussi appelée pièce va-et-vient. Elle se manifestait aux élèves lorsque ceux-ci en avait réellement besoin. Bien qu’on ne connaissait pas son emplacement ni la façon d’y entrer, elle proposa qu’on passe l’école au peigne fin. Si nous le trouvions, ça nous ferait un joli endroit où bâtir notre repaire. Dans le cas contraire, nous aurions au moins passé du temps ensemble à faire les recherches. Plusieurs mois de recherches avant de finalement trouver ce que nous cherchions tant. Aujourd’hui, nous y passons le plus clair de notre temps. Bien que nous ne soyons pas dans la même maison, plus rien de nous empêche d’être confortable et à l’aise ensemble dans un endroit confortable qui n’est pas sans rappeler le salon privé de mon père.

Grattant distraitement, je pensais à cette fille de mon cours de sortilèges. Nous avions partagé plusieurs cours depuis neuf ans, étudié régulièrement ensemble et avions eu de longue discussion. Récemment, elle s’était confiée à moi. Elle m’avait parlé de ce gars qui lui plaisait et de qui elle était amoureuse. Ce n’est que lorsqu’elle se mit à me parler de lui que je sentis une pointe de jalousie naître en moi. J’avais été plutôt surpris de ce sentiment. J’aimais bien Tasha, mais je n’aurais jamais crus pouvoir tomber amoureux d’elle à mon insu. Bon, il faut avouer que j’étais passablement rêveur et un peu hors du monde par moment. Jude me le faisait souvent remarquer, mais de la à tomber amoureux d’une fille sans m’en rendre compte… « Sawyer! » Je sursautai, manquant de près en lâcher ma guitare. Détournant le regard du foyer, je regardai mon amie surpris. « Oui? » ,demandais-je incrédule. Je me demandais bien ce qui lui valait une soudaine agressivité. Elle qui était généralement si calme et passive. « Tu te rends compte que ça fait vingt minutes que tu joues le même morceau en boucle? J’adore t’entendre jouer, mais ça devient lourd à la longue. » Plongeant mon regard dans le sien, j’haussai les épaules. « Désolé. Je ne m’en suis pas rendu compte. » Fermant son livre, Judicaëlle me dévisagea. Elle me connaissait par cœur. Je n’avais pas besoin de dire la moindre chose qu’elle savait que quelque chose n’allant pas. Par moment, j’avais l’impression qu’elle était une partie de moi qu’on avait séparé à la naissance. On se complétait à merveille, chose qui nous avait valu le surnom commun de « les amoureux » de nos deux familles respectives. Ils croyaient tous qu’on allait finir ensemble un jour. Pour ma part, j’y croyais très peu. Jude était ma meilleure amie, voir même plus que mon amie. Je la percevais passablement comme ma sœur, comme une partie de moi. Aussi loin que je me souvienne, elle avait toujours été là. C’était un peu flippant de penser qu’on pouvait tomber amoureux de soi-même. Flippant et très narcissique.

« Tu penses encore à elle, je me trompe? » J’haussai les épaules, ne sachant quoi répondre de plus banal. « Tu devrais vraiment lui en parler avant que ça ne finisse par te faire du mal. Tu es complètement dingue d’elle. » Relevant la tête, je la regardai. « Si je lui parle je vais avoir l’air complètement idiot. Je ne suis même plus capable d’aligner le moindre mot en sa présence. Mon cœur bat à tout rompre. Je te jure, un jour, il va sortir de ma poitrine et rebondir sur le sol à sa poursuite. Je vais alors mourir au bout de mon sang, les yeux exorbités en forme de cœur. On va alors pouvoir lire dans la Gazette : « Jeune sorcier mort d’amour, son cœur s’est enfui pour suivre son amour ». Ça fait tellement gagnant, t’imagine même pas comment! » Judie me regarda, puis éclata soudainement de rire. Je soupirai. Elle avait le don pour rire au mauvais moment. Après quelques secondes, elle reprit enfin son souffle. « Tu veux bien arrêter de te péter des cartoon et vivre dans le vrai monde un moment. Il n’y a pas moyen que ça arrive. Premièrement, parce que ton cœur ne peut pas s’arracher lui-même de ta poitrine. De plus, il n’est pas vivant. Nous ne sommes pas dans le compte du sorcier au cœur velu. Tu vas prendre sur toi et aller lui parler. Pas de cours, mais de tes sentiments. Sort de ton petit monde pour une fois, tu vas voir que ça fait du bien! » Je détournai le regard, me remettant à gratter ma guitare en quête d’inspiration. Je savais que l’image que je me faisais de la situation était réellement exagérée, mais au fond, je sentais bien que je finirais par avoir l’air d’un idiot. Je n’étais pas doué pour parler aux filles. Je racontais des histoires complètement farfelues, dignes d’un dessin animé moldu et là, elle me regardait comme si je venais de la constellation du chien. Autant m’habiller en femme et faire le tour de la grande salle en dansant un coup partie.

ϟ PSEUDO/PRENOM, Zwak
ϟ AVATAR CHOISI, le magnifique Cameron Mitchell
ϟ UN COMMENTAIRE, J'ai pas put résister plus longtemps. Ma présentation était presque terminée et j'avais vraiment hâte de mettre ce personnage en jeu.
ϟ PRESENCE, 4 sur 7
ϟ PARRAINAGE,Souhaites-tu un parrain pour t'aider à t'intégrer ? Oui [...] / Non [x]
ϟ LE MOT MAGIQUE, Poudre de perlimpinpin, poudre d’escampette et poudre à cheminette