i'll leave with every peace of you Ҩ
so just pull the trigger

Les vacances ce noël se passaient vraiment bien, plus qu’elle ne l’aurait jamais espérée en fait. Le nouvel an avait été mouvementé, Hope et Katniss s’étaient très bien amusées ensemble en sortant au Chaudron Baveur et en faisant le décompte avec des vieux saoulons. Kat c’était en quelque sorte fait une sœur avec la jolie Hope Corner. Elle n’était que dans leur famille depuis quelques mois et se sentait complètement chez elle. Il fallait avouer que la jeune fille de Julian espérait désespérément de l’attention de la part de quelqu’un, étant donné qu’on en donnait tant à sa sœur jumelle plutôt folle. Kat ne lui avait pas vraiment parlé, en fait elle redoutait le moment où elle se retrouvait seule avec elle, car elle ne saurait pas quoi lui dire. Les deux blondinettes s’entendaient vraiment bien et ça faisait changement de toutes ses amies qui avaient décidé de la laisser seule. Certes, c’était de la faute de la vélane elle-même, mais elle avait réellement essayé de renouer avec ses amies depuis le début de l’année, sans grand succès. Elle avait d’ailleurs rencontré Charlie avant noël, dans le Londres moldu et elle ne savait pas trop quoi penser de leur discussion. Katniss s’ennuyait vraiment de son amie, heureusement elle pouvait se tourner vers Hope et passer les fêtes en bonne compagnie. Aujourd’hui, elle avait décidé de se rendre seule au chemin de traverse, car elle souhaitait trouver des livres sur les potions chez Fleury et Bott.

L’ambiance de cette boutique l’attrayait au plus haut point et même si les livres n’étaient pas sa plus grande passion, les potions elles l’étaient. La vélane voulait toujours s’améliorer dans cette option, tout comme dans son Cursus, car elle voulait avoir la possibilité de dégoter le job qu’elle voudrait en sortant de Poudlard. La clochette de la boutique retentit lorsqu’elle ouvra la porte et desserra son foulard aux couleurs de sa maison, en soupirant de bien être. Elle monta les escaliers et se rendit directement dans sa section préférée. Optant pour un livre sur les potions concernant les ogres, elle allait s’asseoir sur l’un des fauteuils quand elle remarqua qu’elle reconnaissait l’un des hommes. Son cœur fit un bond et elle échappa le gros livre par erreur, en se collant à la rambarde en espérant qu’il ne la remarquerait pas. Katniss n’avait pas peur de Salvador Davy, mais les circonstances faisaient qu’elle n’avait pas spécialement envie de lui parler. Elle essayait de ne pas renouer avec son ancien côté bitch, parce qu’elle voulait vraiment se rapprocher de Charlie. Pourtant, elle sentait son sang de vélane affluer partout en elle qui lui criait de séduire, ce qu’elle savait le mieux accomplir. Reagan aurait voulu qu’elle aille le voir, elle lui aurait rit au nez si elle l’avait vu en cet instant présent. Sauf qu’il ne valait mieux pas jouer sur les deux terrains, ceux-ci représentant Charlie et Davy. Ils étaient demi-frère et sœur et Katniss n’avait pas envie de se retrouver entre eux deux. Tiraillée entre ces deux sentiments, elle essayait de se retenir et songeait à ce qu’elle pourrait faire pour s’éclipser, car s’il s’adressait à elle la poufsouffle savait qu’elle ne pourrait pas résister. Elle avait beau avoir une nouvelle merveilleuse famille, elle n’avait pas plus d’amis et manquait cruellement de plaisir physique, cruellement.


Dernière édition par Katniss "Ivy" Withaker le Ven 6 Jan - 3:55, édité 1 fois

Say a prayer, to yourself
He says close your eyes, sometimes it helps.

Salvador n'était pas excité pour les vacances. Il n'aimait pas les fêtes et ne les détestaient pas non plus. Il n'avait pas particulièrement hâte de voir son père et sa belle-mère et l'inverse était tout aussi véridique. Salvador avançait dans la vie sans rien ressentir aux niveaux des émotions. Alors que les gamins criaient que des dindes et riaient à gorges déployé, Salvador sortait tranquillement pour se rendre chez-lui, son petit chez-lui en tout cas. Il avait un petit appartement miteux sur le chemin de traverse, juste au dessus de Fleury & Bot. Son voisin était le propriétaire de la boutique et Salvador venait travailler et lui donner un coup de main dès qu'il avait une seconde. Il ne se sentait pas mal de ne voir sa famille que le 22, 23, 24 et 25 décembre. De toutes façons, Chuck venait le voir presque tous les soirs. Elle trouvait emmerdant de vivre avec le vieux couple. Elle disait que de retourner à la tutelle parentale après avoir goûté à la liberté était particulièrement difficile pour elle. Salvador lui avait alors offert de rester avec lui tant qu'elle voulait. Elle avait accepté. Elle faisait le tour des boutiques et du village sorcier lors de ses journées. Puis elle tombait de fatigue dans son lit. Salvador la bordait. Lui détachait les cheveux, enlevait ses bottes et ses vêtements pour qu'elle dorme à son aise. Qui avait dit que leurs relation étai très saine ? Rien n'était sacré avec Salvador.

La boutique avait été déserte toute la journée. Quelques clients étaient entrés et étaient venus parler à Salvador pour une quelconque information qui n'avait rien à voir avec les livres ou la boutiques. Des directives, des recherches de tel ou tel endroit, une fille était même venu le draguer. Il l'avait poliment envoyé promener en lui répondant que sa femme et leurs trois enfants n'apprécieraient certainement pas. Bien sûr, il n'avait ni femme, ni enfant, mais le malaise que ressentit la demoiselle valait le petite mensonge. C'est pourquoi, sortant de la réserve, il fut alerté en entendant un bouquin tomber. Salvador avait l'oreille, surtout lorsqu'il s'agissait d'échapper un livre. Il trouvait inconcevable de laisser tomber des connaissances sur le sol comme si c'était de la bouse de dragon. Il trouva donc très facilement la blonde au visage de poupée effrayée. Son visage restait sans émotions, sans vie. Il la fixait, il faisait probablement peur. Il s'en fichait bien, il était à son boulot et son patron c'était assoupis. De toutes façons, il ne le congédierait pas, on ne mettait jamais Salvador à la porte de où que ce soit.

« Je vous prierais de faire attention aux livres que nous possédons mademoiselle. Il serait dommage d'abîmer de si précieuses connaissances. Je vous laisse faire le tour en espérant que ce genre d'incident ne se produira plus. Si vous avez besoin d'aide, je serais derrière le comptoir. »

Sur ses paroles, il lui adressa un sourire courtois, puis se rendit jusqu'au comptoir de la librairie où il s'assied. Salvador agrippa son livre avant de s'y plonger profondément. Seul la clochette avertissant l'entrée ou la sortie de quelqu'un, pouvait l'alerter. Il n'avait pas non plus peur des vols, les lieux étaient ensorcelés contre les sorcier mal intentionnés.

Katniss avait l’impression qu’elle devait se calmer, qu’elle ne devait pas séduire quiconque juste pour s’amuser. Pourtant, depuis le début des vacances, elle trouvait que son corps maquait cruellement d’attention. La blonde passait des heures avec sa nouvelle « sœur » Hope, mais rien n’était jamais assez pour la vélane qui avait l’impression qu’il lui manquait quelque chose. Cette chose était sans doute Samwell, avec qui elle avait forcé la séparation quelques jours plus tôt. C’était ça le problème, depuis deux ans Kat n’avait pas été souvent célibataire, ça ne lui faisait vraiment pas bien, surtout si l’on pensait à la dernière fois où elle l’avait été. Quand le regard de la belle s’aperçu que l’homme était Davy, elle se remémora leur dernier affront. C’était la fin de l’année dernière, à peu près au même moment où elle avait craché sur l’amitié qu’elle détenait avec Charlie. Elle avait une nouvelle fois essayé de séduire et elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle avait vu qu’il avait baissé les bras. Depuis, il ne l’avait pas refait et c’était bien la seule chose à laquelle elle pensait depuis qu’elle l’avait vu. Son livre juchait par terre, près de ses pieds quand le blond se rapprocha d’elle. Aussitôt, elle se sentit prise au piège, les battements de son cœur redoublant d’effort. La vélane repensait à Charlie, elle lui avait fait des avances en quelque sorte, ce serait déplacé d’en faire aussi à son demi-frère. Il était mystérieux et incroyablement attirant, il le savait très bien d’ailleurs. Il ouvrit la bouche pour s’adresser à la pauvre femme qui resta là, pantoise. « Je vous prierais de faire attention aux livres que nous possédons mademoiselle. Il serait dommage d'abîmer de si précieuses connaissances. Je vous laisse faire le tour en espérant que ce genre d'incident ne se produira plus. Si vous avez besoin d'aide, je serais derrière le comptoir. » Et sur ces paroles dénuées d’intérêt, il congédia la belle et retourna à son bureau. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé avant? Charlie lui avait déjà dit que son demi-frère y travaillait de temps en temps, avoir sut elle aurait évité l’endroit! Elle avait voulu quitter Fleury et Bott au plus vite, mais de telles paroles réveillèrent en la grande séductrice un envie incomparable de lui faire retirer ces paroles. Il lui avait parlé d’une façon simple, comme il ne l’avait jamais vu de sa vie et elle se dit que ce serait la dernière fois. Armée de son gloss, elle en appliqua doucement la teinte rosée avant de la remettre dans la poche de son manteau. Elle y déboutonna quelques boutons au passage pour laisser apparaître son décolleté et son buste qui faisait tant tourner la tête des hommes. Un sourire en coin naquit sur son visage avant qu’elle ne tourne le coin de la rangée de livres et se dirigea vers le bureau ou lisait Davy. Elle avait prit le premier livre sur le chemin, sans même prendre la peine de regarder le titre et le déposa sur le comptoir. Elle se pencha vers lui et laissa s’évaporer toute l’essence qui faisait d’elle une descendante de vélane. « Je prendrais ce livre, Davy. Personne ne nous regardes-tu sais, pas besoin de faire semblant. » Elle roucoulait quasiment, elle avait si peu de fois rencontrer des hommes qui ne succombaient pas à son charme.

Salvador était déjà plongé dans son livre parlant de différentes apparitions sorcières dans l'histoire des moldus. C'était très intéressant. Cela venait combler des vides que la logique moldue ne pouvait simplement pas expliquer. Cela éliminait les phénomènes paranormaux et les supposés apparitions extra-terrestres. C'était réellement passionnant, surtout lorsqu'il s'agissait d'évènements aux travers lesquels Salvador avait vécu sans avoir d'explications logiques aux phénomènes sorciers. Le jeune homme avait toujours crut être différent du reste du monde. C'était aujourd'hui bien verdict. Il pouvait faire des choses que les autres gamins ne pouvaient pas. Du genre fermer des portes sans y toucher et verrouiller sa demie-soeur dans sa chambre. Du genre, avoir un pouvoir d'attraction phénoménal sur absolument tout ce qui vit. D'ailleurs, la jeune blonde dans la bibliothèque n'y avait jamais parue insensible. Pourtant, Salvador connaissait la réputation de la demoiselle. Elle avait du sang de vélane et elle faisait tomber les mecs comme des mouches. Les pauvres hommes se prenaient à son jeux malgré eux. Des types faibles, comme les rois de poufsouffle et de gryffondor. Il était le roi des Ginrdelmonk et ne se laissait certainement pas berner. Il n'était pas faible. Loin de la. Il était très fort et cela était du au fait qu'il ne ressentait rien. Les sentiments rendaient les gens mous et impuissants. Salvador était pour ainsi dire, invincible. Salvador n'avait même pas daigner lever les yeux de sont livre alors qu'il savait pertinemment que la blondasse se tenait devant lui. Il voulait terminer sa page, un point c'est tout. « Je prendrais ce livre, Davy. Personne ne nous regardes-tu sais, pas besoin de faire semblant. » Levant ses yeux de son bouquin, il arqua un sourcil. Aucunes émotions sur son visage. Simplement un sourcil arqué alors qu'il la regardait de bas en haut sans même avoir un sourire. Sérieusement, elle ne lui faisait aucuns effets. Il ne comprenait pas comment tous ses mecs pouvaient tomber sous son charme. Salvador avait lu sur les vélanes, il en connaissait probablement plus qu'elle sur le sujet. Ces créature étaient sans puissances sur les hommes réellement amoureux, ce qui n'était pas son cas. À moins qu'il l'était sans le savoir et sans que cela ne provoque quelconque pincement à l'intérieur de sa poitrine. Il savait également que les vélanes étaient vraiment très moches lorsqu'elles se fâchaient. Il aurait voulu voir ça, ses yeux exorbités et ses petits muscles tremblant d'une rage qu'il ne connaîtrait jamais. Il ne mentait à personne, cette fille ne l'attirait pas du tout. Elle n'avait pas les lèvres de Charlotte, ni les fesses de Parkinson. Il la trouvait quelconque et artificielle. Ses prunelles s'étaient justement posé sur l'épaisseur de brillant à lèvres qu'elle s'était appliquée sur les lèvres.

« Oh. Tu as raison. Je devrais cesser de me mentir. Je devrais embrasser tes lèvres gluantes à cause de se truc ridicule et te prendre sur le comptoir comme tout Poudlard l'as déjà fait. »

Être impolie avec les clients ? Qu'importe. Il ne perdrait certainement pas son boulot. Son patron l'adorait, il pourrait lui raconter n'importe quoi et il resterait sans efforts pertinents. Il mit son signet entre sa page et ferma son livre pour le ranger un peu plus loin. Il commença alors à s'occuper du bouquin de la demoiselle. Il sortit sa baguette pour enlever le sortilège protégeant les livres contre le vol. Ce sort était prononciation pour garder la confidentialité. Salvador et le propriétaire étaient les deux seuls à être au courant.

C’était seulement se fier à la réalité, du moins à celle que tout le monde lui associait. Katniss avait vécu des années épouventables à Poudlard durant toute son adolescence, pourtant elle avait toujours prit le tout avec un sourire. Jusqu’à très récemment, alors qu’on avait définitivement décidé de se jouer d’elle. Auparavant, la jaune et noir était patiente, sage et enjouée. Elle n’avait pas beaucoup d’amis, mais juste assez pour être heureuse comme elle l’était et ces derniers savaient comment elle était loyale. C’était les autres qui lui forgèrent une réputation de garce, des rumeurs de filles jalouses qui ne connaissaient pas qui était réellement Katniss. Son sang de vélane s’en prenait à leurs petits copains apparemment, mais la blonde ne pouvait pas y faire grand-chose alors qu’il ne l’intéressait même pas. Était-ce réellement de sa faute si tous les hommes étaient des salops et qu’ils préféraient une autre fille de celle qu’ils avaient sous les yeux? La jaune et noir savait pertinemment ce que ça faisait de se faire tromper et ce n’était pas parce qu’elle était vélane qu’elle pouvait vivre un couple heureux. Au contraire, elle semblait croire que c’était le contraire depuis peu. Suite à sa rupture avec Reed, elle était seulement tombée dans ce que tout le monde attendait d’elle. Elle était devenue la vraie catin que tout le monde s’était borné à croire durant longtemps. Ça ne changeait pas grand-chose pour les autres, sauf pour ceux qui étaient près de Kat. Maintenant, la blonde n’avait pratiquement plus aucun ami. Merci à Ashton qui l’acceptait encore ou bien à Charlie qui avait décidé de lui pardonner. D’ailleurs, elle ne pouvait s’empêcher de penser à elle quand elle croisait le regard de Davy. C’était étrange, comme pour se prouver quelque chose qu’elle n’aurait pas dut. Elle avait avoué ses sentiments pour la née-moldue et voilà qu’elle tentait mers et marées pour séduire Salvador.

Elle retombait dans la déchéance, peut-être parce qu’elle ne voyait aucun autre choix, pas depuis qu’elle était aussi seule. Elle voulait séduire le beau blond, peut-être parce qu’elle voulait se prouver que c’était bien la seule chose qu’elle était en mesure de faire sans foirer. Pourtant, à la réponse que Davy lui fournit, une décharge électrique se produisit dans le corps entier de la blonde. « Oh. Tu as raison. Je devrais cesser de me mentir. Je devrais embrasser tes lèvres gluantes à cause de se truc ridicule et te prendre sur le comptoir comme tout Poudlard l'as déjà fait.» Ses deux paupières se rétrécirent pour former une mince fente et elle pinça ses lèvres, comme elle le faisait lorsqu’elle était contrariée. Cet homme ce croyait tout permis et il était exactement comme le genre de connard qu’elle s’était bornée à coucher la fin de l’année dernière. Et se faire dire ses quatre vérités par un sans cœur, ce n’était vraiment pas la bonne façon de remonter le moral. Elle se recula un peu et apposa sa main sur ses hanches : « Au moins moi, j’ai pas envie de me faire ma demi-sœur. » Ses prunelles perça les siennes, elle espérait détenir une réponse à une question qu’elle venait tout juste de se former dans sa tête. Est-ce qu’un homme sans sentiment pouvait être jaloux? Kat n’était pas dupe, elle voyait bien que Davy tournait drôlement autour de Charlie depuis des années. Sans en être certaine, elle souhaitait voir sa réaction, à défaut de pouvoir le séduire.

Pouvoir ressentir de l'énervement, Katniss aurait été insupportable pour lui. Elle était le genre de fille avec le coeur de qui il aimait jouer. Le genre de fille que tous le monde déteste, mais personne n'ose ouvrir sa gueule pour lui dire ses quatre vérités. Avec le Grindelmonk, elle allait être servie. Il n'allait certainement pas l'épargner. Il n'avait rien à perdre, il ne la voulait certainement pas dans son lit. Il préfère les filles plus réservées, voir les filles pures. Des filles avec de la classe comme Avalon, Morgana ou Charlotte. Pas des marie-couche-toi-la qui excusaient leurs nymphomanie avec leur supposé donc de vélane. Salvador voyait bien les gens tomber comme des mouches autours d'elle. Sauf les gens qui étaient sincèrement amoureux. Ainsi, si un homme était complètement amoureux d'une femme, elle ne pouvait pas le lui voler. Ses pouvoirs n'avaient pas d'effets sur Salvy non plus. Alors qu'elle tentait de lui faire du charme, il était resté froid comme du marbre et c'était même mis à l'attaquer verbalement. Son but ultime ? La faire pleurer avant qu'elle ne quitte la boutique. Le gérant était dans la réserve et ne l'entendait certainement pas. Il était presque sourd, le pauvre. La vélane s'était fâchée et soudainement, devenait encore plus moche qu'elle ne l'était déjà aux yeux du jeune homme. Ses pupilles devant deux petites lignes qui lui donnaient l'air d'un monstre. Se reculant et posant une main sur sa hanche faible pour se donner plus de prestige. Elle avait simplement l'air de la garce qu'elle était. Salvador restait impassible alors que les mots traversaient les lèvres de la jeune femme : «Au moins moi, j’ai pas envie de me faire ma demi-sœur. » Mais qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Que son corps soit attiré physiquement ou non par celui de sa demie-soeur n'avait rien à voir avec le sujet présent. Elle était simplement jalouse, voila ce qui troublait la jeune femme à ce point. Salvador était très près de Charlotte et cette proximité était réciproque. Si elle considérait qu'il y avait du désir de sa part, c'était probablement réciproque.

« C'est parce que t'en a pas. Si t'avais un demi-frère, t’essaierais de te le taper. Y'as plus de sorciers qui sont passé sur toi que sur le Poudlard Express. Ça fera trois gallions, deux mornilles et cing noises. »

Rétoraqua-t-il avec un sourire alors qu'il déposait sa baguette et que le sort fut enlevé de sur le livre. Il regarda le prix indiqué et pris une plume pour le noter sur un bout de parchemin. Il releva ses yeux vers la gamine pour continuer sa joute verbale.

« T'es jalouse parce que j'ai plus de chances avec Charlotte que toi. Même la fille la plus gentille de Poudlard n'arrive pas à supporter ta présence. Un avada kedavra, ça enlève la souffrance. Tu devrais y songer. Je te le met dans un sac ? »

Il était odieux avec elle, mais il n'en avait rien à foutre. Il se fichait d'elle comme d'un crapaud qu'on utilise pour sa bave, ses yeux, ses pattes et qu'on jete au sol après. Elle n'avait malheureusement, aucunes chances avec sa soeur. Salvador veillerait personnellement à ce qu'elle soit avec n'importe qui d'autres, sauf elle. Chuck suivrait ses conseils, elle le faisait toujours. Pour lui, avoir le pouvoir était un jeu d'enfant, il n'avait qu'à claquer des doigts.

« C'est parce que t'en a pas. Si t'avais un demi-frère, t’essaierais de te le taper. » Les prunelles de la vélane étaient ancrées de celles du né-moldu, essayant de déchiffrer son caractère de merde. Certes, elle ne pourrait jamais vraiment savoir ce qui aurait put se produire si la belle blonde avait eut un demi-frère. Elle vivait chez son oncle et sa tante depuis peu et elle considérait déjà Hope comme sa propre sœur. Mais elle n’avait aucune pensée déplacée envers elle, même si la belle était bisexuelle. Bon, c’était certain qu’elle n’avait pas un demi-frère aussi bien fait que Davy. Il avait raison, elle aurait peut-être fait pareil, surtout s’ils n’avaient aucun lien de sang. Sauf que ça, il ne le saurait pas, loin d’elle l’idée de lui donner raison parce que… Parce que. C’était Salvador Davy et ça en disait assez long comme ça, pas besoin de lui faire monter son estime encore plus grosse qu’elle ne l’était. Il était sans cœur, il ne prenait pas d’autres chemins pour faire comprendre à la belle qu’il se foutait carrément d’elle. Katniss détestait ça, du moins celle qui agissait comme une garce alors qu’elle avait tout fait pour ne pas l’être ces derniers mois. Elle baissa les yeux au sol quand il continua dans sa lancée pour refroidir complètement la poufsouffle. « Y'as plus de sorciers qui sont passé sur toi que sur le Poudlard Express. Ça fera trois gallions, deux mornilles et cing noises.» Des pensées fusèrent dans son esprit, mettant en scène plus de mecs qu’elle ne pouvait même compter sur ses deux mains. Il avait encore raison, mais c’était sa façon de lui dévoiler toutes ses vérités qui ne lui plaisait pas. Elle avait juste envie d’aller se cacher dans un coin pour pleurer comme une madelaine, mais ça aussi elle savait qu’il en serait bien trop heureux. Faire pleurer une fille, ça devait être dans sa liste de passe-temps favoris. Elle se demandait combien de fois il l’avait fait à Chuck. Son amie revint dans son esprit et se rappela simplement que ces deux êtres n’avaient définitivement rien en commun. Elle aimait Chuck et détestait Davy, c’était tout ce qui était clair dans cette histoire. Elle sortit l’argent qu’il lui demanda, muette. « T'es jalouse parce que j'ai plus de chances avec Charlotte que toi. Même la fille la plus gentille de Poudlard n'arrive pas à supporter ta présence. Un avada kedavra, ça enlève la souffrance. Tu devrais y songer. Je te le met dans un sac ? Kat laissa échapper un grognement sourd et releva ses yeux vers le salopard. S’en prendre à elle c’était toujours acceptable, mais pas quand on mettait en scène son amie. Il n’avait pas le droit. Il ne connaissait rien de leur amitié et certainement moins de leur dernière rencontre à en croire ses paroles. La Katniss garce était peut-être partie, mais celle qui avait toujours existé et qui n’avait pas la langue dans sa poche était toujours présente. « Ça c’est ce que tu crois mon vieux! Il s’avère que la fille la plus gentille de Poudlard m’accepte à nouveau, et je compte bien lui démontrer à quel point tu es un salopard. C’est toi qui n’a aucune chance! » Elle agrippa son livre avec force, se foutant carrément qu’il ne soit pas dans sac et laissa aller son popotin vers la sortie, se disant qu’il ne toucherait jamais à un cheveux de la belle blonde!