"Allez soit sympa sort avec moi Marie..." " Écoute j'aimerai étudier va voir ailleurs si j'y suis Jules !" " Tu ne peux pas être ailleurs, vu que tu es là." " Tu es très perspicace ! Bravo !" "C'est un oui ?" " Arrr fiche moi la paix !" Les histoires d'amour commencent souvent comme cela. Oui je sais, c'est très cliché mais que voulez-vous... Mes parents étaient dans des statuts sociaux très différents mais malheureusement pour ma mère et heureusement pour moi, ils fréquentaient les mêmes cours à Rome... Mon père était venu faire des études de management pour pouvoir créer son entreprise. Ma mère, elle, elle était en école de danse. Mon père venait chaque jour voir ma mère à ses cours de danse. Il voulait absolument être avec elle... Il a même pris des cours de danse pour séduire ma mère. Mon père m'avait d'ailleurs avoué avoir choisi les mêmes cours que sa Marie d'amour pour réussir à la charmer ce qu'il arriva à faire lors de leur de leur deuxième années d'étude à Berlin. Ma mère voulant se débarrasser à jamais de - je cite - "ce maudit pot-de-colle" avait décidé de lui accorder un seul et unique rendez-vous. D'ailleurs, elle avait même prévu d'arriver mal coiffée, mal habillée pour lui donner une bonne leçon. Cependant, mon père bien qu'étant un simple fils d'avocat, savait plus ou moins mener son monde à la baguette et du coup il arriva à se faire une place dans le coeur de la jolie héritière. Il lui a même offert des fleurs. La classe non ?! D'ailleurs, elle a elle même donné un autre rendez-vous à mon père.

"Epouse moi Marie." "C'est une demande ou un ordre ?" "Un peu des deux..." "D'accord mais on invite le reste de ta famille, même si tes parents sont morts, il ne faut pas que tu sois seul ce jour là. Je t'en pris Jules, s'il te plait... Et on ira vivre à Londres ! " C'était un jour de printemps le vingt-cinq mai pour être précise. Mes parents se passaient la corde au cou. Mon père avait toujours rêvé d'un mariage simple et heureusement pour lui Marie était du même genre. Cette fête se passa en petit comité : juste la famille et les amis proches étaient présents. Après tout, il en faut peu pour être heureux. La suite se passa comme pour tous les couples. Ils emménagèrent ensemble en France, dans un appartement un peu pourri tout en allant chaque été chez la tante de Marie pour que je ne perde pas contact avec la famille de ma mère. Marie a toujours aimé le côté "normal" de son mari mais bien entendu elle ne le lui dit que très rarement. Jules et Marie sont totalement opposé, caractériellement parlant, puisqu'il est calme et posé alors qu'elle est impulsive et qu'elle suit ce qu'elle pense être le mieux pour elle et pour sa famille. D'ailleurs, leur métier confirme ces faits : lui est policier et elle est simplement danseuse étoile. Deux métiers radicalement opposés qui donnèrent lieu à une règle entre les deux jeunes époux : jamais de travail à la maison... et cette règle est toujours d'actualité d'ailleurs.

"Mamaaaaaaan !" " Jane Belle Watson ! Comment es-tu arrivée là ?" Ma mère aime beaucoup cette histoire qui se finit très bien, je vous rassure. Ma mère et moi étions allées voir ma grand-mère en Italie pour son anniversaire. Elle habitait dans une petite ville proche de Berlin où il y avait beaucoup d'espace mais aussi beaucoup de trou. Vous savez la campagne ce n'est pas toujours le top et ce jour là j'ai fait un superbe vol plané. J'eus droit à un pansement et à un énorme bleu qui a persisté jusqu'à la fin de mes vacances. Mon père n'a pas été enchanté quand il a vu mon plâtre mais franchement tant pis, moi je trouvais cela marrant à l'époque. Petite j'étais scolarisée dans une école publique. Mon père et ma mère ne faisait rien d'extraordinaire, ne me parlait pas de la richesse de ma famille, devant moi préférant vivre normalement. Ce jour là, j'ai eu droit à un beau pansement et à un gros bleu, tellement bleu que ma grand-mère dans la nuit d'eut me conduire aux urgences. Résultats ? Bras cassé, rien de bien inquiétant bien entendu mais mes parents étaient hyper-inquiets. J'ai donc passé mon été avec un bras dans le plâtre et avec interdiction d'aller me baigner ou de m'amuser trop follement. Je dois bien avouer que c'est le pire été de ma vie... sans vouloir t'offenser mamie.

Jane concentrez-vous je vous prie. Cette je l'ai entendu mainte et mainte fois durant ma scolarité. Je n'étais pas assez attentive mais je savais ce que je voulais faire. Je voulais être bibliothécaire. J'avais toujours voulu travaillé avec les livres et c'était vraiment un bon compromis. J'ai donc poursuivi toute ma scolarité du second cycle – en d'autre terme le collège – dans un établissement un peu spécial appelé Poudlard. Mon père voulait que je vive comme les autres et ma mère était tout à fait d'accord avec cela. Elle était une avocate brillante, un peu trop à mon goût surtout quand elle devait partir à New York pour mener des affaires dont je ne me souviens pas. Je restais donc souvent toute seule avec mon père et j'en étais vraiment heureuse. Il me laissait faire tout ce que je voulais. Je pouvais sortir avec les copines et les copains sans qu'il ne me demande jamais rien sauf ce soir là un été j'avais dépassé peut être les bornes. Où étais-tu jeune fille ?! J'étais chez Romain pourquoi ? La phrase de trop pour mon pauvre père. Il me posa des milliers de questions sur ce garçon. Bien sur je ne lui ai pas dit toute la vérité. Après tout, Romain, un moldu bien sur, était mon premier amour et je pensais que la question était close mais elle ne l'était pas. Mon père en parla avec ma mère et j'eus droit à la plus grande punition de ma vie. On me changea d'école et je suis partie en pension en Italie. Ma mère pensait que je serais plus sage en étant là bas mais mes années les plus noires se sont passées là bas.

Ma chérie, tu verras tu seras bien là bas. Mais bien sur ! Comme ça tu pourras être plus tranquille avec papa ! Au moins je ne te « causerai » plus de soucis. Je montais dans mon train en serrant les poings. Mes parents se débarrassaient de moi comme si j'étais la pire fille au monde. Je détestais qu'on dicte ma conduite mais je ne voulais pas non plus qu'on me mette de côté. Mon père m'écrivait tous les soirs pour voir si sa « belette » allait bien mais moi je refusais tous les soirs de lui répondre. C'était à cause de lui si j'étais au fin fond de l'Ecosse. Les deux premières années de mon internat se passèrent très bien. J'avais des tonnes d'amis et je suis tombée amoureuse d'un bel anglais. Il était grand brun des yeux verts à tomber par terre et moi j'étais jeune et influençable. Je menais des études pour devenir une grande sorcière et une bibliothécaire très brillamment.

Je ne quittais jamais vraiment l'école. Une fois le premier cycle fini, je retournais à Londres pour finir mes études mais en même temps des vacances scolaires je retournais à Poudlard pour donner un coup de main. J'étais d'une nature très maladroite alors il n'est pas rare de voir une étagère tombée ou je ne sais pas quoi d'autre. Je suis maintenant la vrai bibliothécaire et je ne sors que très rarement de celle ci. Je préfère les livres à la mauvaise compagnie... Et puis ça me rassure d'être au milieu de mes livres. J'ai l'impression d'être une vraie sorcière à ces moments là alors que d'après les autres je ne devrais même pas être née pour la souillure que je fais au monde magique...