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i'm rolling in the deep. (ft. bea)

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Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

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MessageSujet: i'm rolling in the deep. (ft. bea)   i'm rolling in the deep. (ft. bea) EmptyDim 29 Jan - 19:30


Ysolde était en cours de divination quand soudain elle a eut la tête qui tourne. Le cours portait sur la lecture poussée dans une boule de cristal. Le souci c’était qu’elle allait avoir une vision, un de ces vision qui lui fichait le tournis, et qui dans certains cas elle finissait inconsciente. Cela ne lui arrivait pas très souvent, mais c’était comme si c’était de plus en plus courant. Elle étai accoudé sur la table et elle regardait sa camarade en face d’elle qui essayait de lire dans cette foutue boule. Ys était doué en divination, comme dans toutes les autres matières, et les gens qui galéraient l’énervaient un peu… oui, elle était égoïste, mais elle s’en fichait. Ysolde bailla alors quand soudain, elle senti sa tête tournée, et elle bascula sur le côté, sur le sol, et perdit connaissance. C’était la première fois que ça lui arrivait en cours, c’était la première fois que ça lui arrivait en public. Elle était cependant dans les pommes, du coup, elle ne pouvait pas voir ce qui se passait, et c’était peut être mieux comme ça.
[...]

Au réveil, les visions d’Ysolde étaient parfois très claire, et dans certains cas elle ne s’en souvenait pas du tout. dans le cas présent, c’était ce qu’il s’était passé, elle ne se souvenait de rien, enfin, des brides. Des brides, juste des brides. Des choses incohérentes, des choses sans queue ni tête. Elle ouvrit les yeux avec une certaine difficulté. Bordel, elle avait mal au crâne. Elle ouvrit les yeux, et constata qu’elle n’était plus dans la tour de divination, pas du tout. la jeune femme était à l’infirmerie. Elle n’aimait pas être à l’infirmerie, elle n’aimait pas du tout cet endroit. En fait, Ysolde détestait tous les lieux qui s’approchaient de près ou de loin à la médicomagie. Pour quelles raisons ? Tout simplement parce quand sa mère était décédé et qu’elle avait perdu sa mémoire, elle avait passé de longs jours à Ste Mangouste, parce que Noel de l’an passé, elle l’avait passé à Ste Mangouste après le décès de son frère ; et après avoir été blessé pendant le bal, puis elle avait été blessé lors des attentats. Ysolde n’aimait pas les médicomage, ou tout ce qui se rapportait à la médicomagie. Elle gémit un peu en ouvrant les yeux. Bordel, il allait falloir qu’elle s’explique, les professeurs étaient du genre à s’inquièté, et pourvu que Sofia n’en sache rien. Ysolde n’aimait pas donner aux gens une chance qu’on s’inquiète pour elle ! elle détestait qu’on s’inquiète pour elle, elle avait déjà eut du mal à avouer à Graeme puis à Samwell qu’elle avait des visions, mais Samwell avait eut l’air tellement paniqué qu’elle n’avait pas eut le choix ! elle se hissa sur ses bras, pour essayer de s’asseoir dans son lit. Elle détestait l’infirmerie, ça sentait l’aseptisé.


(désolé c'est court, mais c'est le début je savais pas quoi mettre.)
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MessageSujet: Re: i'm rolling in the deep. (ft. bea)   i'm rolling in the deep. (ft. bea) EmptyVen 3 Fév - 14:36

Il semblait que pendant les vacances, le froid avait profité de l’absence de tout le monde pour s’abattre sur le château. Lorsqu’elle était revenue dans son Infirmerie, Béatrix avait eut l’impression morose d’entrer dans un tombeau, immaculée comme le marbre, glaciale comme une caverne. L’Infirmière s’était aussitôt appliquée à rendre son sanctuaire plus habitable, ajoutant deux couvertures supplémentaires à tous les lits, jetant elle-même un châle sur ses épaules. Sur toutes les tables de chevets se trouvaient des boules de verre habitées de vives flammes blanches diffusant leur chaleur réconfortante. Béatrix les avait acheté peu après son arrivée à Poudlard : elle ne pouvait pas se permettre que la fumée d’une cheminée ne souille son matériel stérilisé. Ce mode de chauffage était courant à Ste Mangouste. Il était pratique, hygiénique, esthétique, et la vue d’une lumière dansante faisait souvent également du bien au moral des patients. Si son Infirmerie ressemblait toujours à une caverne, elle tenait à présent d’avantage de la caverne d’Ali-Baba, lumineuse et dorée, féérique avec ses boules de lumières qui scintillaient comme des pierres précieuses.

Cela ne remonta cependant que peu le moral bien bas de Béatrix. Elle qui avait été réticente à sortir du château avait à présent du mal à s’y réhabituer. Elle avait passé les deux semaines de vacances au cottage des Sweetloves, qui avait débordé de vie avec l’arrivée de leur fils, Luka. Elle avait été comblée de joie d’aider ses meilleurs amis à s’occuper de leur enfant, allant de temps à autres elle-même bercer Lukas la nuit pour leur permettre de prendre le rythme. Son aide n’avait cependant été qu’occasionnelle, Tim et Sofia débordant d’amour pour leur fils et s’en occupant déjà parfaitement. Béatrix avait ainsi eut beaucoup de temps pour transplaner à Londres les journées pour tenter de revoir sa famille. Elle s’était invitée chez ses parents, mais la réunion de famille avait été froide, bien que courtoise, et très vite écourtée. Quant à sa sœur, Eugénie, elle avait répondu à sa lettre pour l’informer que ses actions caritatives lui prenaient beaucoup de temps et qu’elle n’en avait pas assez pour la voir pendant les vacances, mais qu’elle serait ravie de la voir lors d’une autre occasion. La manière Windsor de décliner une invitation. Béatrix avait cependant pu revoir ses collègues de Ste-Mangouste. Ils lui avaient organisé une soirée pour rendre hommage à ce que toutes ses recherches avaient apporté à la Médicomagie et beaucoup lui avaient exprimé le souhait de la voir revenir dans l’hôpital magique de Londres.

De retour seule dans son Infirmerie, Béatrix ne pouvait s’empêcher de penser à ses deux dernières semaines. Le silence avait remplacé les balbutiements attendrissants de Lukas, et Béatrix commençait à prier que quelque chose ne se passe pour rompre ce calme insupportable. C’est alors que quelques élèves de neuvième année lui amenèrent Ysölde en lui expliquant qu’elle s’était évanouie en cours de Divination. Il était fréquent que les élèves s’endorment à ce cours, et parfois ne tombent et se fassent mal, mais encore personne ne s’y était jamais évanoui… Béatrix les avait remercié, congédié et s’était immédiatement occupée d’Ysölde. Après l’avoir soigneusement bordée dans un lit pour qu’elle n’ait pas froid, elle avait prit soin de la légère bosse qu’elle s’était fait à la tête en tombant. Rien de grave, ce n’était que superficiel. Mais Béatrix ne trouva rien pour le moment qui expliquait son malaise. Béatrix devrait attendre qu’elle se réveille pour en savoir plus.

En la regardant dormir, Béatrix se morfondit de ne jamais avoir réellement vu Ysölde réveillée. Elle s’était occupée d’elle en attendant ses collègues de Ste-Mangouste après le Bal, après les attentats, mais elle ne l’avait jamais réellement vue en pleine forme. Lorsque la jeune fille était venue voir sa tante pendant les vacances, Béatrix avait été à Londres et n’apprenait sa visite de Sofia que le soir lorsqu’elle était repartie. Enroulée dans son châle assise au pied du lit d’Ysölde, Béatrix considéra la chance qu’avait Sofia. Elle qui était venue seule dans un pays étranger, avait trouvé une famille bien à elle. Un mari et maintenant un fils, et également une nièce. Béatrix ignorait complètement par quel lien de parenté les deux femmes étaient liées. Elle n’avait pas souhaité être indiscrète et n’avait pas cherché à en savoir d’avantage. Elle s’était contentée de partager la joie de sa meilleure amie à avoir un chez elle ici, et une famille à aimer. Ses pensées retournèrent vers sa propre famille, et à quel point ils étaient devenus étrangers, et Béatrix chercha de nouveau à s’occuper l’esprit.

Se dirigeant vers une salle annexe, Béatrix fit bouillir et entreprit de préparer un thé. Cela lui tiendrait chaud, et Béatrix avait le don de faire un thé particulièrement bon, qui réchauffait aussi bien les membres refroidis que les cœurs endoloris. Lorsqu’elle eut mis l’eau chaude dans une théière, Béatrix ne posa non pas une mais deux tasses sur son plateau, au cas où Ysölde se réveillerais. Et ce fut le cas. Lorsqu’elle revint à ses côtés, Ysölde avait les yeux ouverts, assez sombres et visiblement agacés. « Comment te sens-tu ? » lui demanda-t-elle avec un sourire attentionné en s’asseyant sur une chaise à côté du lit, posant son plateau à côté de la boule de verre abritant les flammes. Béatrix espérait qu’elle s’était bien reposée et qu’elle n’avait pas trop mal à la tête. Elle devait être déboussolée, c’était certain, elle avait été en cours de divination et se retrouvait à l’Infirmerie. « Ne t’inquiètes pas. Tu t’es évanouie en Divination, mais je n’ai rien constaté de plus grave qu’une légère bosse à la tête.» la rassura Béatrix en remplissant les deux tasses de thé. « Tiens ça te réchauffera. Dis-le moi si tu veux du thé ou du sucre.» Béatrix décida de ne pas la bombarder de questions tout de suite. Savoir la raison pour laquelle Ysölde s’était évanouie pouvait attendre un peu. Elle voulait laisser à la jeune femme le temps de reprendre ses esprits, ou de se mettre à l’aise en se redressant contre ses oreillers, ou de boire un peu son thé… « Ta première journée s’est bien passée, si on oublie cet incident ?» lui demanda Béatrix avec un sourire derrière sa tasse. Elle voulait savoir si elle était bien rentrée à Poudlard, si elle avait retrouvé des amis, des petits amis, si ses cours l’avaient interessée, mais également si elle avait bien mangé, bien dormi, ce qui pouvait expliquer le malaise qu’elle venait d’avoir. Béatrix n’était pas pressée de la voir repartir, mais elle préférait éviter que cela ne se reproduise. Elle préférait voir Ysölde éveillée qu’inconsciente.
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Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


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MessageSujet: Re: i'm rolling in the deep. (ft. bea)   i'm rolling in the deep. (ft. bea) EmptyVen 3 Fév - 21:37

La jeune femme était fragile quand on y pensait, elle avait une petite santé. Dés qu’il y avait une grippe qui trainait, ou un rhume vous pouviez être sûr qu’Ysölde le choppait sans tarder. Elle était un aimant à maladie. Enfin, à petite maladie, la jeune femme n’avait jamais rien eut de grave comme maladie, sauf si l’on considère son ancienne amnésie comme une maladie. Enfin… elle avait passé pas mal de temps dans les hopitaux, les infirmeries. Elle n’aimait pas ses endroits, c’était psycologique, pour elle cela sentait mauvais, c’était désagréable, et moche. Après, dans la réalité, cela n’était pas forcément moche, et cela ne sentait pas réellement mauvais, mais la jeune femme ne se sentait pas bien dans ce genre d’endroit. C’était comme la présence des médicomages, ça la rendait mal à l’aise. Oui elle n’aimait pas les médicomages…

ysolde se retrouva alors à l’infirmerie suite à son malaise en cours de divination. La jeune femme aimait les cours de divination, c’était le cours qu’elle comprenait le mieux. Oui, elle était voyante, elle comprenait très bien les visions du futur, l’enjeu, là où d’autre élève s’endormait. Mais, lorsque l’on choisit le cursus sciences occultes, il faut aimer la divination, et l’astronomie un minimum, sinon autant changer de voie. Elle s’était évanouie en cours, le pire c’était que Reagan la garce avait assisté à ça, sans parler de Graeme. Rien que d’y penser, ça lui filait la nausée, l’évanouir sous les yeux de son ex… rien que ça ? Elle poussa un soupire, et se hissa dans son lit, pour s’asseoir. La jeune femme vit l’infirmière arrivé, et celle-ci lui dit alors : « Comment te sens-tu ? » L’infirmière lui sourit alors. Celle-ci avait apporté un plateau avec du thé, ou quelque chose du genre. La jeune femme n’avait pas trop mal à la tête… enfin, un peu quand même, mais c’était toujours la même chose après des visions, mais Ysolde avait également l’impression d’avoir pris un coup sur le tête, sans doute lors de sa chute. L’infirmière ajouta alors : « Ne t’inquiètes pas. Tu t’es évanouie en Divination, mais je n’ai rien constaté de plus grave qu’une légère bosse à la tête.» C’était donc une bosse sur la tête. Ce ci expliquait pourquoi elle avait mal sur un certain côté de la tête. Ysolde avait la peau fragile, la fois où Ulysse l’avait frappé, elle avait eut un œil au beure noir pendant des jours, et avait prétendu s’être pris un cognard à l’entrainement, plutôt que de dire qu’on l’avait frappé. Dés qu’elle sortait d’un match de quidditch, elle était certaine de s’en sortir avec un bleu, dans le meilleur des cas ! L’infirmière rempli alors une tasse de thé et demanda alors à la sorcière : « Tiens ça te réchauffera. Dis-le moi si tu veux du thé ou du sucre.» Ysolde n’était pas une fana de thé, c’était parce qu’elle n’était qu’à moitié anglaise. La jeune femme préférait cent fois un bon café bien serré, un ristretto de préférence, un café court à l’italienne quoi. Elle répondit alors aimablement : « Du sucre, s'il vous plait. » Oui, ysolde était pole, et puis un peu de sucre ne lui ferait pas de mal, ses visions avaient tendance à l’épuiser, surtout que la nuit elle faisait des cauchemars qui la fatiguaient d’autant plus. La jeune femme avait de quoi faire des cauchemars quand on regardait sa vie. L’infirmière reprit alors : « Ta première journée s’est bien passée, si on oublie cet incident ?» Hum, elle voulait savoir comment c’était passé sa journée ? C’était la première fois qu’on lui demandait comment c’était passé sa journée depuis longtemps. La jeune femme la regarda alors, et répondit : « C’était… une bonne journée, comme toujours, je vais très bien, ne vous en faites pas ! » Oui, enfin, une bonne journée… elle s’était prit une réflexion blessant de la part de Goyle, elle avait croisé des anciens amis dans un couloir qui avaient parlé sur sa gueule, bref, une journée dans la peau d’Ysölde Wilkes finalement. Les vacances lui manquaient, des fois elle se demandait ce qui la retenait à Poudlard, elle aurait préféré partir à beaubâton, sur les traces de sa mère, et de sa tante. Pourtant, elle se sentait lié à Poudlard, pour je ne sais quelle raison. Ysolde passa une main dans ses cheveux, elle avait effectivement une bosse. La jeune femme était sensible, elle grimaça alors. Elle avait une vilaine bosse, elle était tombé de sa chaise sur le parquet dieu merci, ce n’était pas du carrelage sur quoi elle était tombé, heureusement. « Je… enfin, je suis là depuis quand ? »Oui, elle aimait savoir depuis quand elle était évanouie. Elle voulait savoir comment évoluait ses visions. La dernière fois, elle s’était évanouie de façon très brève dans les bras de Samwell, et elle avait dû déballer son histoire de vision pour qu’il ne l’emmène pas à Ste Mangouste, il avait pu la comprendre mieux que quiconque sa différence, parce qu’il était un loup garou. Dieu merci, Sofia ne savait rien de ses visions, et elle comptait la laissé hors de la confidence aussi longtemps que possible.

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MessageSujet: Re: i'm rolling in the deep. (ft. bea)   i'm rolling in the deep. (ft. bea) EmptyMar 7 Fév - 14:51

Béatrix observait Ysölde pendant qu’elle buvait timidement son thé. Elle avait l’air mal-à-l’aise et fatiguée. Son teint naturellement pâle et frais était marqué par deux légères poches sous ses yeux, prématurées quand on savait qu’elle revenait seulement de vacances. Ses cernes étaient habituels chez les élèves plutôt en période d’examens ou après les matches de Quiddicth, souvent suivis de fêtes tardives dans les Salles Communes. L’Infirmière se demandait ce qui pouvait ainsi privé la jeune Serpentarde de sommeil… Ses yeux étaient cependant bien éveillés et vifs, de beaux yeux noisettes qui reflétaient les dizaines de flammes qui brillaient dans l’Infirmerie. « Ta première journée s’est bien passée, si on oublie cet incident ?» « C’était…» commença Ysölde avant de légèrement hésiter, son regard se posant sur l’Infirmière. « une bonne journée, comme toujours.» reprit-elle. « Je vais très bien, ne vous en faites pas ! » Béatrix la regarda à son tour. Un regard profond, pénétrant. Elle avait perdu le compte du nombre de fois où elle avait entendu cette phrase. « Je vais très bien Docteur, ne vous en faite pas. » Elle était parfois sincère, et cachait d’autres fois d’autres problèmes. La Legilimens observa la Serpentarde et effleura la surface de ses pensées. Elle aperçu les soucis quotidiens d’une étudiante, mêlés aux cicatrices d’un passé plus lourd, qui lui était pour le moment caché, et qu’elle ne chercha pas à dévoiler. Béatrix respectait sa vie privée. Elle était simplement navrée qu’elle ne lui fasse pas confiance. Elle le comprenait, l’élève ne la connaissait qu’à peine après tout. Mais Béatrix s’était toujours considérée comme exclue du corps enseignant (parce qu’on le lui faisait sentir ou parfois par simple manque d’estime). Mais elle avait toujours espéré que les élèves savaient qu’ils pouvaient se confier pleinement à elle. Au contraire des professeurs, elle ne pouvait pas les punir, ils pouvaient lui parler sans crainte d’être jugés. Le Docteur Windsor ne cherchait que leur bien, physique et moral. Elle cherchait de son mieux à combler le manque d’un adulte que certains élèves pouvaient parfois ressentir à Poudlard, loin des parents. Elle se sentait plus proche d’une marraine, d’une grande sœur… Au bout de plusieurs secondes, Béatrix sourit à nouveau et répondit. «Je suis ravie de l’entendre, Ysölde.» Son sourire faiblit en voyant la jeune femme grimacer en touchant sa bosse. «Ca va aller,» la rassura-t-elle immédiatement. «ça ne fera plus mal d’ici peu de temps…» « Je… enfin, je suis là depuis quand ?» «Depuis seulement une dizaine de minutes, tu n’as raté que le début du cours de Sortilèges…» Béatrix posa sa tasse sur un plateau, puis lui dit avec délicatesse. «Mais je préfèrerais que tu ne retournes pas immédiatement en cours si tu le veux bien. Je ne sais toujours pas pourquoi tu t’es évanouie et je ne veux pas que ça te reprenne. Tu as eut de la chance, tu étais assise et tu n’es pas tombée de haut. Mais si tu repartais et que tu tombais pendant que tu es debout… ou pire dans les escaliers…» Son visage marquait une réelle inquiétude, pas excessive, mais sincère. Béatrix savait d’expérience que les élèves n’étaient pas toujours ravis de passer une après-midi à l’Infirmerie, cela leur permettait parfois de manquer des cours, et certains aimaient simplement sa compagnie, mais pour la plupart, ils voyaient cela comme une perturbation mal-venue dans leur emploi du temps. Béatrix elle-même n’aimait pas leur imposer quoique ce soit, mais ne supportait pas l’idée de les laisser repartir s’il y avait un risque qu’il leur arrive quelque chose qu’elle aurait pu prévenir. «Sais-tu pourquoi cela s’est-il passé ? Est-ce que cela t’es déjà arrivé avant ?…» lui demanda-t-elle. Ce n’était après tout pas impossible. Peut-être même qu’un médecin la traitait d’ores et déjà en dehors de Poudlard ...
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: i'm rolling in the deep. (ft. bea)   i'm rolling in the deep. (ft. bea) EmptyMar 7 Fév - 21:49

Tomber dans les pommes, c’était une chose qu’elle détestait, tellement ! Elle n’aimait pas se sentir tomber dans les pommes et se réveiller plus tard on ne savait où. C’était comme les lendemains de fêtes, on ne savait plus où on était la fameuse gueule de bois, et bien pour faire simple quand on vient de tomber dans les pommes, c’était un peu la même chose. La bouche pâteuse, la tête qui tourne, et la curieuse impression de ne plus savoir où l’on est. On n’a fais une sorte de sommeil sans rêves, c’est ça la gueule de bois. Quand Ysölde avait une vision c’était un peu comme une envie de vomir, ça venait rapidement, et on se réveillait avec la nausée. Des symptômes pareils, ça pourrait faire croire à des chutes de tensions, une grossesse – dieu merci, il n’y avait aucune chance que cela soit cela, heureusement. Mais, Ysölde n’était pas prête de lui parler de ses visions, elle ne voulait pas en parler, même si pour ça elle devrait rester à l’infirmière quelques temps, elle s’en fichait !

L’infirmière lui adressa un sourire et répondit alors : «Je suis ravie de l’entendre, Ysölde.» Entre temps, Ysölde avait passer sa main sur sa bosse. Et bien, ça aurait pu être pire. Oui, elle aurait pu s’ouvrir la tête, se faire d’avantage mal. elle avait eut de la chance, à chaque fois qu’elle était tombé dans les pommes il y avait eut quelqu’un pour la sauver. Elle était passée juste quand elle était au bord du lac et qu’elle était tombée dans celui-ci, c’était Graeme qui l’avait sauvé. La jeune femme essaya alors de penser à autre chose qu’à ce crétin. L’infirmière dit alors, pour rassurer la jeune femme : «Ca va aller,» Ysölde savait que ça irait, à chaque fois, cela finissait par bien aller. Sa dernière vision qui l’avait poussé à s’évanouir remontait aux vacances de Noël, c’était déjà loin, entre temps elle avait eut quelques petites visions, mais rien qui ne puisse la faire tomber dans les pommes. L’infirmière ajouta alors : «ça ne fera plus mal d’ici peu de temps…» C’était la première fois qu’elle se faisait une bosse comme ça, en tombant à cause d’une vision. Ysölde était fragile, elle le savait, physiquement et moralement elle était fragile. L’infirmière répondit alors à la question de la jeune femme : «Depuis seulement une dizaine de minutes, tu n’as raté que le début du cours de Sortilèges…» Quoi ? Elle détestait louper des cours. Ysölde était assidue dans ses études, oui. Elle n’aimait pas rattraper des cours, pire elle ne savait même pas à qui demander les cours pour rattraper. Dans son cursus, il n’y avait personne qu’elle connaissait à part Graeme, mais… elle n’allait pas demander à son ex. Ysölde s’apprêtait a répondre quelque chose quand l’infirmière dit alors : «Mais je préfèrerais que tu ne retournes pas immédiatement en cours si tu le veux bien. Je ne sais toujours pas pourquoi tu t’es évanouie et je ne veux pas que ça te reprenne. Tu as eut de la chance, tu étais assise et tu n’es pas tombée de haut. Mais si tu repartais et que tu tombais pendant que tu es debout… ou pire dans les escaliers…» Et voilà, voilà le fameux mot de l’histoire, celle prof tenait à savoir pourquoi la jeune femme s’était évanouie. Mais, l’infirmière n’avait pas tord, elle aurait pu tomber dans les escaliers. Mais, Ysölde avait remarqué que ses visions arrivaient quand elle pensait à quelque chose, qu’elle se concentrait dessus ; chez Sam elle avait eut une vision d’eux parce qu’ils étaient en tête à tête, presque main dans la main. Quand Ysölde posa ses yeux sur l’infirmière, celle-ci semblait… inquiète ? oui, c’était peut être le mot. ysolde se fichait bien de passer l’après midi à l’infirmerie, même si elle loupait des cours. L’infirmière ajouta enfin : «Sais-tu pourquoi cela s’est-il passé ? Est-ce que cela t’es déjà arrivé avant ?…» Hum, ça lui était déjà arrivé, mais aucun médicomage n’était au courant, et étrangement elle ne voulait pas que Sofia le sache, pas parce qu’elle ne lui faisait pas confiance, mais parce qu’elle ne voulait pas qu’on s’inquiète pour elle.

Sa tante était médicomage. Le lien qui unissait Ysölde et Sofia était assez « simple », Sofia était la sœur de mère décédée d’Ysölde, Amelia. C’était parce que c’était un membre de sa famille qu’elle ne voulait pas l’ennuyer avec ses problèmes. Ysolde était tout sauf égocentrique… non, elle pensait aux autres, elle ne voulait pas que l’on puisse s’inquiéter pour elle, elle détestait cela. La jeune femme porta la tasse de thé à ses lèvres, hum, c’était brulant. Elle bu une gorgée avant de répondre les yeux un peu baissés : « Oui, j’aurai pu, tomber dans les escaliers… j’aurai eut autre chose qu’une petite bosse sur la tête. » Ysolde esquissa un mince sourire. Elle ne pouvait pas tout dire à l’infirmière, notamment parce qu’Ysolde ne faisait pas confiance à grand monde, et elle ne pouvait rien dire aux gens en qui elle avait confiance. La jeune femme ajouta alors à mi-voix : « Je… ça ne m’étais jamais arrivé comme ça. C’est la première fois que je reste autant… inconsciente, j’ai des étourdissements mais des pertes totales de connaissance, jamais. Je me souviens à peine d’avoir été en divination. » Elle ne mentait pas, elle avait généralement des étourdissements, mais, là c’était pire qu’avant. Elle espérait que l’infirmière ne chercherait pas à contacter quelqu’un de sa famille, c’est ce genre de chose que l’on fait quand on s’inquiète pour un élève. Sauf qu’elle ne voulait plus rien avoir à faire avec son père, sa mère était au cimetière, et elle ne voulait pas ennuyer Sofia surtout depuis que Lukas était né. La jeune femme leva les yeux vers l’infirmière et ajouta à la fin : « Enfin, voilà... des fois je me dis que ça peut être dû a ce qui m'est arrivé, l'année dernière, lors des attentas, ou je ne sais quoi. » Brouiller les pistes : ysolde savait y faire. Elle avait une mine de chien battu, de chien errant, de petit chat abandonné, appeler ça comme vous voulez.
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MessageSujet: Re: i'm rolling in the deep. (ft. bea)   i'm rolling in the deep. (ft. bea) EmptyMar 14 Fév - 10:51

«Mais je préfèrerais que tu ne retournes pas immédiatement en cours si tu le veux bien. Je ne sais toujours pas pourquoi tu t’es évanouie et je ne veux pas que ça te reprenne. Tu as eut de la chance, tu étais assise et tu n’es pas tombée de haut. Mais si tu repartais et que tu tombais pendant que tu es debout… ou pire dans les escaliers…» « Oui, j’aurai pu, tomber dans les escaliers… j’aurai eut autre chose qu’une petite bosse sur la tête. » Ysölde eut un léger sourire qui marqua une faussette au creu de ses lèvres. « Ca aurait été dommage, elle te va si bien ! » Béatrix sourit également. Il lui arrivait souvent de faire ce genre de plaisanteries à ses patients, c’était une manière de dédramatiser les blessures. Surtout les jeunes filles, qui avaient toujours peur de ce que les garçons allaient penser de leurs bleus ou de leurs bandages. Le cotton redevient à la mode ou violet est la couleur tendance du printemps ramenait toujours un sourire sur leur visage pendant quelques secondes. Béatrix savait bien sûr qu’Ysölde n’était pas ce genre de fille, elle en avait vu d’autre, mais c’était rentré dans les habitudes de l’Infirmière. L’humour restait pour elle l’un des meilleurs remèdes.

Les deux femmes retrouvèrent très vite leur sérieux en en revenant au sujet. « Je… ça ne m’étais jamais arrivé comme ça. C’est la première fois que je reste autant… inconsciente, j’ai des étourdissements mais des pertes totales de connaissance, jamais. Je me souviens à peine d’avoir été en divination. » Béatrix ne dit rien, réfléchissant à ce que lui confiait Ysölde, les sourcils froncés. De quoiqu’il s’agissait, c’était en train de s’aggraver… «A quelle fréquence as-tu eut ses étourdissement ? Tous les jours ? Une fois par semaine ? Une fois tous les mois ?…» Elle devait savoir à quelle vitesse ces malaises s’aggravaient, savoir s’il y avait urgence pour la santé d’Ysölde ou si ses jours n’étaient pas encore en danger. Elle aurait préféré que la jeune fille ait eut des malaises depuis un certain temps (et elle se détestait lorsqu’elle en venait à souhaiter ce genre de choses pour ses élèves). Mais si les étourdissements s’étaient transformés en malaises, les malaises pourraient très bien également se transformer en quelque chose de bien plus grave… En coma… Ou en décès… Mais elles n’en étaient pas encore à ces extrêmes. Béatrix était simplement habituée à envisager toutes les possibilités. Les étourdissements d’Ysölde pourraient très bien être guéris en une potion, en un sortilège ou simplement en une autre position de sommeil… Mais pour cela, Béatrix devait savoir ce qui causait ces malaises, et c’est ce qui l’inquiétait. Elle n’en avait pas la moindre idée… Ou plutôt elle en avait trop, et n’avait pas assez d’informations pour procéder aux éliminations. « Enfin, voilà... des fois je me dis que ça peut être dû a ce qui m'est arrivé, l'année dernière, lors des attentats, ou je ne sais quoi. » Ysölde leva vers elle les deux perles brillantes qui lui servaient de pupilles. Béatrix, attendrie, lui sourit à ce regard. «Non, je ne pense pas. » lui répondit-elle de manière bienveillante. «Si ce qu’il t’es arrivé l’année dernière avait causé des effets secondaires ou laissé des séquelles quelconques, ton médecin à Ste Mangouste l’aurait signalé. » Béatrix bu une gorgée de sa tasse de thé pendant qu’elle réfléchissait. Ysölde s’était évanouie parce que ses symptômes s’aggravaient. La première chose qu’avait fait l’Infirmière à son arrivée avait été de surveiller la tension de la jeune fille. Mais tout allait bien de ce côté-là. Il pouvait alors s‘agir d’une carence, au mieux, d’un problème de foie, au pire. Mais Béatrix ne débordait pas spécialement d’envie de faire passer à Ysölde un test immédiatement. La jeune fille était encore fatiguée et suffisamment mal à l’aise pour que l’Infirmière ne souhaite pas aggraver les choses.

Il avait été un temps où Béatrix s’était moins souciée de ce que pensaient ses patients et plus de les guérir le plus rapidement et le plus efficacement possible. Un temps où elle aurait directement posé à Ysölde toutes les questions nécessaires à une vitesse ahurissante, où elle aurait fait les tests avec une justesse et en un temps record. Un temps où le travail bien fait était la première de ses priorités, et où elle se souciait de guérir ses patients le mieux possible sans faire attention à leur états d’âmes plus que nécessaire. Les patients n’étaient de toute façon jamais contents d’être malade, et en rejetaient souvent la faute sur les Médicomages, même après avoir été guéris. Mais Béatrix semblait avoir changée. Etait-ce le fait d’avoir fréquenté tous ces élèves au cours des années, de les avoir vu grandir, d’avoir créé des liens avec eux, qui la faisait avoir plus d’égards à leur sujet ? Ou peut-être était-ce le fait de se savoir si seule, sans famille, qui lui donnait l’impression que ces élèves étaient tous un peu ses enfants, et qui la faisait s’inquiéter d’avantage pour eux que pour les patients de Ste-Mangouste ? Béatrix n’avait elle-même pas conscience de ces changements. Elle était trop dévouée aux autres pour porter la moindre attention à elle-même. Comble du Médicomage, elle s’intéressait si peu à son bien-être qu’elle n’était même pas capable de discerner sa fatigue de sa maladie lorsqu’elle tombait malade…

Aujourd’hui, le premier de ses soucis était la santé et le bien-être d’Ysölde. Elle cherchait une autre explications à ses malaises, une explication qui n’aurait pas à la faire passer par des tests et si possible qui lui permette de reprendre le plus rapidement possible une vie normale. Son esprit logique lui susurrait à l’oreille que les étourdissements de la jeune fille ne s’étaient pas forcément aggravés d’eux-mêmes. Parfois, un ingrédient dans l’environnement aggravait l’état des patients. Une allergie, une overdose… Ysölde avait été en divination lorsqu’elle s’était évanouie. Qu’est-ce qui aurait pu la faire tourner de l’œil là-bas ? Des feuilles de thé ? Non, si Ysölde était allergique au thé, elle ne serait plus en train d’en boire tranquillement en face d’elle. Peut-être avait-elle été intoxiquée par la fumée de l’encens ? Non, elle n’aurait pas été la seule dans ce cas, toute la classe aurait fini à l’Infirmerie. Quel était le rapport entre la divination et son évanouissement ?... Peut-être aucun. Béatrix poussa un soupir en souriant doucement. Puis elle se pencha vers Ysölde et posa délicatement sa main sur son bras « Ecoute Ysölde… Je vais te faire confiance. Je vais te donner un mot pour ton retard en cours et je vais te laisser sortir. Je ne vois pas pourquoi tu t’es évanouie. Tu n’aurais pas du t’évanouir. Donc je ne vais pas te retenir inutilement ici, surtout que tu n’en as pas la moindre envie. » Béatrix lui fit un clin d’œil pour lui montrer qu’elle ne lui en voulait pas et qu’elle comprenait. « Mais s’il-te-plaît, je voudrais que si jamais tes étourdissements te reprennent, tu vienne tout de suite me voir. Peut-être alors, en recroisant la situation avec celle d’aujourd’hui, nous comprendrons pourquoi tu as ces étourdissements. S’il y a un élément qui reviens souvent, nous finirons bien par nous en rendre compte ! »
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