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HOLD ON TO THIS LULLABY.

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MessageSujet: HOLD ON TO THIS LULLABY.   HOLD ON TO THIS LULLABY. EmptyLun 6 Fév - 3:07


“ Hold onto this lullaby even when the music's gone „
SALVADOR DAVY & GEORGIE BLISHWICK

La fatigue s’accumulait et les terreurs nocturnes n’allaient pas en diminuant. Ses émotions faisaient les montagnes-russes et prenaient parfois de drôles de tournants, la laissant ébranlée. Déstabilisée. C’était curieux, comme elle avait l’impression de marcher sur un fil, tel un funambule. Au moindre mauvais pas, elle perdrait l’équilibre. Sa vie était un continuel tumulte et elle suffoquait. Garder la tête haute, sourire, c’était maintenant machinal. Elle était une automate. Ses traits étaient tirés, témoignant de la fatigue qui s’accumulait depuis quelques semaines. Quand elle ne dormait pas, elle s’épuisait à étudier, buvant les mots comme on se noie dans le whiskey. La nuit dernière elle s’était encore réveillée en sursaut, haletante, le cœur battant à tout rompre, cognant contre sa poitrine; encore le même cauchemar. C’en était presque monotone. Celui qui la hantait et qui venait, de plus en plus fréquemment, troubler son sommeil. Ce qui troublait son sommeil n’était nul autre qu’un secret qui venait la hanter. Un secret pesant, un secret épuisant à préserver. Garder un secret était parfois une chose fort aisée à faire, mais garder un secret qui vous terrorisait en était une autre. C’était un combat de plus. Sa vie était un champ de bataille. Parfois elle en sortait vainqueur, alors que d’autre fois elle s’avouait vaincue. Après tout, toutes les batailles ne pouvaient être gagnées. (...)

Georgie se sentait épuisée. Elle voulait se changer les idées. C’est l’excuse qu’elle utilisa, en se levant de table alors que son repas était à peine entamé. Excuse, ce n’en était pas réellement une. C’était en fait l’était dans lequel elle était véritablement. Elle ne blâmait pas ses amies de se faire du souci pour elle et de soupirer devant sa morosité; elle était une vraie contradiction ambulante. Un jour tout était rose, le lendemain était teint d’encre, son sourire se perdait derrière une mélancolie qu’elle n’expliquait pas. Elle passait d’épanouie à une loque en un clignement des yeux. Ses hauts et ses bas constants avaient quelque chose d’épuisant, et vivre aux deux extrêmes l’exténuait. Dès qu’elle quitta le bruit de la grande salle, Georgie se sentie comme allégée d’un poids. Depuis de nombreux mois, elle ne se sentait bien que lorsqu’elle était seule. Elle qui avant était constamment entourée ne pouvait plus trouver satisfaction qu’en la solitude. Ça lui permettait de faire le vide, de ne se concentrer sur rien d’autre que la réalité, sans artifices. Beaucoup la diraient changée, et ils n’auraient sans doute pas tort. Pourtant la Georgie d’antan était bien là, il s’agissait de chercher, et d’acquérir sa confiance. Si seulement elle la donnait si facilement. Mais ce n’était plus quelque chose qu’elle offrait comme ça au premier venue, trop de fois elle s’était faite bernée. La Serdaigle marchait lentement dans les couloirs. Le ‘ tac toc’ irrégulier de ses talons se frappant au carrelage sous chacun de ses pas résonnait, en une mélodie discontinue. Mélodie qui s’entremêla avec une autre, aux notes bien plus délicieuses.

C’était quelque d’enivrant. D’ensorcelant. Une mélodie qui l’appelait, l’attirant comme un aimant. Pourtant à peine audible –si lointaine, Georgie la sentait si près, comme si elle la traversait, l’enveloppait. C’était de façon inconsciente qu’elle se laissait guider, se rapprochant de la mélodie. Le temps comme suspendu, la Serdaigle se laissa bercer par les doux sons du piano. Elle regardait les mains du sorciers, qui allaient et venaient, caressant les touche de l’instrument. Il y avait quelque chose de sensuel dans ce doux maniement. Elle retint son souffle, se laissant envelopper par la musique, dans un manteau de notes. L’illusion se brisa quand elle releva les yeux vers celui qui jouait. Elle ne le voyait que de dos, mais elle le reconnu néanmoins - il n'avait pas besoin de se retourner, elle savait qu’il n’avait l’ombre d’un doute sur son identité; Salvador. Un frisson lui traversa l’échine, tel un choc électrique, la clouant sur place. La tempête qui s’éleva en elle l’étourdit. C’était un bien curieux paradoxe, celui d’éprouver une telle fascination pour ce qui l’effrayait tant. Il y avait quelque chose de fascinant chez lui, quelque chose d’exécrable, mais d’incroyablement hypnotisant. C’était comme si elle était enivrée par sa propre peur. Et ça la terrifiait. Un flash lui revint puis un autre. Cauchemar éveillée. Elle détourna le regard. Il avait sans doute senti sa présence, car elle sentit un léger changement dans les notes, imperceptible. Ils avaient tous fait un pacte, pacte de ne jamais reparler de ça, de ne plus jamais le mentionner. Elle n’était pas certaine qu’elle pouvait même lui parler, ouvrir la bouche lui semblait être une tâche insurmontable. Elle connaissait sa haine pour les sang pur. Mais elle se risqua. "N'arrêtes pas." Ce n'était pas un ordre. Ni même une recommendation. Elle ne savait pas ce que c'était, autre qu'une manifesation de sa présence.
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MessageSujet: Re: HOLD ON TO THIS LULLABY.   HOLD ON TO THIS LULLABY. EmptyVen 9 Mar - 17:11

Salvador Davy était un être étrange et qui, effectivement, attirait plus d'un personne par le mystère de son être. Homme au caractère changeant, on ne savait jamais sur quel homme on allait tomber. Il pouvait être d'une violence cruelle, comme il pouvait être d'une douceur chaleureuse et même réconfortante. Pourtant ce soir, il avait véritablement envie d'être seul. Feignant la fatigue, il s'était débarrassé d'Avalon et de tous les autres boulets. Il n'était pas très tard, mais tout de même assez pour se trouver un endroit tranquille où il ne serait pas dérangé. Suivant son instinct animal, c'est au cinquième étage qu'il poussa une porte hasardeusement. Un salle presque vide et faiblement éclairée par la lumière de la lune s'offrait à lui. Il avait refermé la porte derrière lui avant de ne poser ses yeux sur un vieux piano poussiéreux qui semblait avoir été oublié là. Desserrant sa cravate pour se mettre à son aise, il s'était approché de l'instrument magnifique. Touchant du bout des doigts les touches du clavier, un sourire se dessinait sur ses lèvres. Lorsqu'il était gamin il avait joué de cet instrument un bon moment. Il y était doué et cela lui permettait de s'isoler, de rester seul et de n'être déranger par personne. Il avait passé sa main sur le banc pour y enlever la poussière avant de prendre place au piano. Il fit craquer ses longs doigts et humecta ses lèvres avant d'effleurer les touches comme il l'aurait fait avec la peau d'une femme dont il aurait été amoureux. Déposant ses doigts sur l'instrument, il prit une inspiration avant de ne commencer.

Quelques notes douces et discrètes. Un peu incertaines. Cela faisait très longtemps qu'il n'avait pas renouer avec l'instrument. Comme un soldat retrouvant sa fiancé avec douceur à son retour sur ses terres. C'est avec plus d'assurance qu'il continua. Un sourire au lèvres alors qu'il improvisait, ses deux mains à l'œuvre. Il regardait les touches avec affection, puis il ferma ses yeux et se laissa tout simplement aller. Il se berçait avec la musique, ils se découvraient tous les deux en même temps. La balade légèrement mélancolique démontrait un certain mal de vivre, pourtant Salvador ne n'en ressentait pas. Peut-être qu'il en avait un, mais il n'était pas au courant de cela. Même alors que ses lèvres creusaient un sourire dans son visage, il ne ressentait aucune joie. La musique qu'il jouait lui plaisait, c'était agréable à entendre, mais il ne ressentait ni fierté, ni tristesse, haine ou quoi que ce soit. Le vide total. La musique résonnait dans la pièce et la remplissait, mais laissait son être vide comme à son habitude. Salvador ouvrit brutalement les yeux alors qu'il entend la porte grincer et de bruits de talons sur le marbre froid du sol. Un parfum lui étant familier avait envahis la pièce. Ce n'était pas Avalon, mais pourtant il était certain de connaître la personne qui venait d'entrer. Il la sentait approcher, continuait à jouer, mais était sur ses gardes. Elle lui lança alors un : « N'arrêtes pas. » Georgie. Une petite sang pur avec qui il avait déjà eut beaucoup de plaisir. Ils s'étaient jurés de ne plus se parler ensuite. Un sourire avec des accents plus que malsains illumina le visage du jeune homme alors qu'il continuait à jouer sans un mot. Par contre, sa mélodie achevait. Il la termina sur un note grave alors que ses mains se glissaient furtivement dans ses poches. Tout était calme. La tempête ne tarderait pas à venir.

Vivement et sauvagement, il s'était levé. Il avait jeté un sort vers la porte qui s'était fermée et verrouillée. Salvador plaquait Georgie contre un mur alors qu'il l'immobilisait et la gratifiait de son sourire le plus sadique. Il y avait si longtemps qu'il ne l'avait vue et surtout d'aussi près. Elle ne pouvait rien faire contre lui. Elle ne pouvait s'échapper et d'ailleurs elle était trop trouillarde et trop faible pour le faire. Il la surplombait facile par sa grandeur et sa carrure assez imposante. Le né-moldu approchait son visage du cou de la sang pur. Cela le répugnait. Les lèvres du jeune homme vinrent effleurer le cou de la demoiselle sous lequel battait ce sang soit-disant si noble. Il fit le même jeux jusqu'à l'oreille de la demoiselle. Amusé, il lui murmura doucement ses paroles effrayantes.

« Vous n'en avez pas eu assez la dernière fois mademoiselle Blishwick ? »

Les mains du jeune homme allaient se poser sur la taille de la demoiselle. Il voulait lui faire peur. Il voulait la sentir trembler sous ses doigts. Il voulait qu'elle le supplie d'arrêter, qu'elle lui hurle de ne pas lui faire mal. Qu'elle pleure, qu'il boive ses larmes et s'en soule. Oui, il était en couple avec Avalon, mais il ne se considérait pas comme étant infidèle. Il ne faisait que s'amuser avec Georgie et il était assuré qu'elle ne dirait rien. Elle ne devait plus parler à Avalon, normalement, à croire que personne ne respectaient le pacte de ne plus s'adresser la parole. Avalon et Salvador était en couple, Samwell et Ysölde s'en avait tout l'air et Georgie n'hésitait pas à venir voir Davy dans une salle sombre. Elle devait être vachement cinglée, surtout après tout ce qu'elle savait sur lui. Avalon aussi était vachement tarée, mais ce n'était pas nouveau. Il était seulement surpris, il avait crut la demoiselle plus saine. Ses lèvres descendaient de nouveau sur la gorge de la demoiselle. Se dirigeant dangereusement vers sa poitrine. Il voulait qu'elle réagisse. Quoi qu'il aurait été assez impressionné de la voir ne pas sciller jusqu'au bout. Salvador aimait pousser les gens à leurs limites. Au bord du précipice et c'était justement ce qu'il allait faire avec Georgie pour la punir d'être entrée dans son intimité ce soir.
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MessageSujet: Re: HOLD ON TO THIS LULLABY.   HOLD ON TO THIS LULLABY. EmptySam 10 Mar - 0:28

Sitôt ses paroles prononcées, sitôt elle le regretta. Elle ne pouvait expliquer ce qui l’avait poussée à même ouvrir la bouche. Ça avait été faite de façon si inconsciente qu’elle ne pouvait tout simplement pas comprendre ce qu’il lui avait pris. Il fallait qu’elle soit complètement folle à lier pour s’adresser de son plein gré à Salvador, alors qu’elle savait de quoi il était capable. Elle qui le qualifiait si aisément de psychopathe après les événements passés, ceux dont ils ne pouvaient pas parler, et pourtant, elle n’avait pas hésité à s’approcher de lui, osant même s’adresser à lui. Il fallait vraiment être la pire des inconscientes. Ce qui était le cas de Georgie. Elle ne se rendait compte du danger que trop tard, c’était toujours la même chose. Elle recula d’un pas, puis d’un second, comme sur ses gardes, se rendant compte qu’elle avait probablement fait erreur en se laissant guider par la mélodie née des doigts du jeune homme. Mais bien évidemment, il était trop tard. La seconde où elle avait mis le pied dans cette salle elle s’était jetée entre les griffes d’un monstre. Mais comment aurait-elle pu savoir à qui elle aurait affaire ? Elle aurait pu se défiler, sans parler, tourner les talons. Elle en avait été incapable, comme si un aimant l’avait attirée vers lui, l’empêchant de reprendre possession de ses mouvements. Et même si elle avait tourné les talons sans rien dire, Salvador l’aurait-il laissée filer si facilement ? Probablement pas. Reste qu’elle était maintenant prisonnière et qu’il n’y avait aucune échappatoire possible. Il poursuivit sa mélodie, qui s’arrêta sur une note grave. Georgie osait à peine respirée, figée. Et comme pour venir confirmer la peur qui grandissait en elle, lui nouant l’estomac, lui donnant pratiquement la nausée, le né-moldu se jeta sur elle, avant même qu’elle ne puisse faire le moindre mouvement. Sans qu’elle n’ait même le temps de se rendre compte de ce qui se passait, elle se retrouva le dos plaqué contre le mur, face à Salvador, dont le corps était beaucoup trop près du sien, l’immobilisant totalement. Comment un être aussi cruel et sauvage pouvait-il être à l’origine d’une si belle mélodie ? C’est ce qu’elle se demanda, brièvement. Sa respiration s’accéléra abruptement, alors que son cœur cognait à tout rompre contre sa poitrine. Sans doute qu’il battait si fort que Salvador en entendait les irrégulières pulsations. À partir de cet instant, elle ne savait plus du tout à quoi s’attendre. Salvador était capable de tout, donc il était impossible de prévoir quel supplice il lui ferait endurer. Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il n’avait peur de rien et qu’il était capable des pires atrocités. Elle avait été assez inconsciente pour s’approcher de lui une fois de plus, obnubilée par sa propre peur, mais elle n’en restait pas moins familière avec la violence dont pouvait faire preuve le jeune homme. Et ça, c’était en soit complètement terrorisant. Le sourire qu’il braqua sur elle, avant d’aventurer son rictus contre son cou, n’eut rien pour la rassurer, bien au contraire. Elle sentait son sang bouillonner en elle, alors que les lèvres du jeune homme montaient lentement le long de sa peau, l’effleurant doucement, mais de manière si malsaine. Elle tenta un autre mouvement, se braquant, alors qu’il vint murmurer à son oreille, dans une voix qui lui glaça le sang. « Vous n'en avez pas eu assez la dernière fois mademoiselle Blishwick ? » Elle aurait voulu contrôler le léger tremblement de sa lèvre inférieure, et celui plus violent de ses mains, mais elle en était incapable. Aucun son ne sortit d’ailleurs d’entre ses lèvres. Elle était soudainement comme pétrifiée. Elle était plongée dans un mutisme qui ne devait que satisfaire l’esprit tordu et sadique de Salvador. L’innocente et douce Georgie complètement à sa merci, sans la moindre défense, que demander de mieux. Elle était une proie si facile. Elle hocha la tête, puis la secoua, sans vraiment savoir si elle répondait à sa question, ou l’implorait de la lâcher.

Elle tenta de se dégager, mais les mains du né-moldu vinrent se refermer autour de sa taille, restreignant d’autant plus ses mouvements. Elle évitait de regarder dans la direction du jeune homme, priant pour que quelqu’un parvienne à pénétrer dans la salle, en dépit du sort qu’il y avait lancé. Mais c'était trop demander au destin, qui ne jouait visiblement pas en sa faveur. Prise entre Salvador et le mur derrière elle, elle n’aurait pas pu bouger, même si elle avait tenté. Ça ne l’empêcha pas d’essayer de se défiler une fois de plus, en vain, alors que les lèvres du jeune homme descendaient le long de son cou, puis contre sa clavicule. Elle frissonna de dédain, la peur montant d’un cran. Georgie n’ignorait pas de quoi était capable Salvador, elle en avait même été témoin, mais jamais elle ne se serait imaginée sous son emprise, si impuissante. C’était tel un cauchemar éveillé dans lequel elle s’était aventurée de plein gré. Elle était tellement terrifiée et prise de court qu’elle n’était pas en mesure de prononcer le moindre mot. En sentant les lèvres de son assaillant poursuivre leur descente contre sa peau de plus en plus brûlante, elle n’eut d’autre choix que de le supplier d’arrêter, le regard implorant. « Arrêtes, je t’en prie. » C’était exactement ce qu’il voulait. Qu’elle le supplie. Qu’elle réagisse. Qu’elle tente de se défaire de l’étreinte qu’il forçait sur elle. Mais il était beaucoup plus fort qu’elle et elle n’avait pas la force nécessaire. Se débattre était inutile, mais elle tenta néanmoins une fois de plus d’échapper aux mains qui enserraient sa fine taille. « Je ne voulais pas - » Mais elle ne termina pas sa phrase. Elle avait envie de pleurer et ses yeux brûlaient, pourtant aucune larme ne perlait dans son regard. Peut-être était-elle même trop paniquée pour céder aux larmes. Elle étouffa un ‘s’il te plat’ qu’elle savait bien inutile. Lui montrer qu’elle était effrayée était la dernière chose à faire, mais elle était terrorisée à un peu qu’il était tout simplement impossible de masquer sa peur. Ils étaient seuls, personne pour lui venir en aide. Qui sait jusqu'ou il irait. Après tout, il était reconnu pour n'avoir aucune limite.
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MessageSujet: Re: HOLD ON TO THIS LULLABY.   HOLD ON TO THIS LULLABY. EmptyDim 11 Mar - 3:23


Dans ce monde, aussi horrible soit-il, je ne crois pas me tromper en affirmant que Salvador Davy se comptait parmi les êtres les plus immondes et immoraux. Cette pauvre petite brune s'était trouvée au mauvais endroit, au mauvais moment et voilà qu'elle était sa proie. Il voulait lui faire peur. Suffisamment peur pour qu'elle n'ai plus l'audace de remettre les pieds dans sa vie. C'était également une punition justifiable pour avoir enfreint leurs règle ultime. Ses lèvres savouraient la peau sucrée de la jeune femme sans regrets. Il ne ressentait même pas de culpabilité envers sa petite-amie. Georgie l'avait cherché, elle l'avait provoqué, elle en savait trop. Voilà le raisonnement de Davy. Elle devait donc payer, le silence avait un prix, un prix souffrant. La jeune femme aux courbes alléchantes avait tenté de se dégagée, mais c'était peine perdu. Il était un piège et plus elle se débattait, plus il la coinçait contre le mur. Ce n'est que lorsqu'il entendit son : « Arrêtes, je t’en prie. » qu'il arrêta de descendre vers sa poitrine. Ses lèvres étaient juste sous sa clavicule. Il rigola doucement contre sa peau. Un rire bref, mais effrayant. Un rire funèbre dans un moment pareil, c'était à glacer le sang de bourbe ou le sang pur comme celui de la belle enfant. Le bourreau se fit prince durant un instant alors qu'il cessait sa chute vers le buste de madame, pour reprendre son ascension lente contre son épaule. La brunette tenta une fois de plus de s'échapper. Salvador tenait sa taille trop fermement pour cela. Il se contenta de la repoussée contre le mur à l'aide de ses mains avant de ne plaquer son corps contre le sien. « Je ne voulais pas - » Commença la pauvre gamine, s'étouffant elle-même dans ses mots. Oh si, c'était ce qu'elle voulait. C'était ce qu'elle cherchait depuis le début. Pour s'aventurer dans la même pièce qu'un mec comme lui, il fallait être sacrément masochiste. Le fait qu'il n'aille pas embrasser sa gorge plus bas pouvait être soulageant pour la demoiselle. Ce n'était pourtant qu'une tactique de prédateur pour éviter que la viande ne soit nerveuse. Les bêtes carnivores préféraient les proies bien tendres. Ce n'était pas que de belles métaphores. Salvador avait réellement un côté bestial. Justement, alors que ses lèvres étaient tout au bout de l'épaule de la demoiselle, il y planta ses dents férocement. Ce n'était pas une petite morsure. Il voulait l'entendre crier, l'entendre souffrir, la voir pleurer. Il voulait qu'elle ait si mal qu'elle lui plante ses ongles dans les avant-bras. Ce geste vampirique ne cessa que lorsqu'un goût de métal se déversa dans sa bouche. Relevant la tête pour sourire en voyant l'épaule légèrement couverte de son idiot de sang pur. Ce n'était que le début de la fin. Salvador pouvait aller très loin, surtout si personne ne venait sauver la peau de la pauvre enfant. Il remonta jusqu'à l'oreille de la belle. La coinçant contre le mur avec son bassin, il apporta ses mains au visage de la jeune femme. Il n'avait pas peur qu'elle tente de s'échapper encore. Une main contre la gorge de la jeune femme assurait qu'elle serait étranglée si elle tentait de se détacher de lui. Son autre main libre alla doucement caresser les cheveux de la belle alors qu'il murmurait suavement à son oreille.

« Oh mais si, tu voulais. »

Il se recula pour fixer les yeux de sa pauvre victime. Caressant la joue de la demoiselle de sa main qui était autrefois dans ses cheveux. Cette baladeuse descendit jusqu'aux lèvres de la donzelle. Ses lèvres étaient douces et probablement aussi sucrées que sa peau. Il le saurait bien assez vite. Il lui adressait un sourire charmeur avant d'ajouter :

« T'es folle de moi Georgie, tous le monde est au courant, pas besoin de te mentir. »

Salvador continuait de sourire, tout en approchant son visage de celui de la demoiselle. Avec une lenteur infinie pour lui faire endurer le supplice que d'être obligée d'embrasser un être aussi exécrable que lui. Pire encore. Il frôlait ses lèvres contre les siennes sans vraiment l'embrasser. Elle aurait pu lui faire mal si elle en avait envie, mais ça n'aurait rien changé. Salvador ressentait la douleur, mais il ne s'en fâchait pas, il ne prenait pas plaisir non plus. Il était indifférent. Une caresse ou un coup de poing, c'était une sensation physique, tout simplement.
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