résiste à tout, surtout à toi-même. misael ( end )

LE PASSEPORT DU SORCIER

Nom : Hayes ϟ ce nom ne signifie rien en soi, mais Misael l'aime. C'est stupide, mais il est du genre à toujours apprécier les choses 'stupidement' et surtout sans raisons apparentes.
Prénom : Misael, Alexzander ϟ Le deuxième prénom est une fantaisie de sa mère. Ca l'amuse de se faire appeler par ce prénom parfois, mais toutefois il aime son prénom pour son originalité. Son père a toujours eu bon goût.
Surnom : Mickey, Misa, Mimi, Zan ( par sa mère. ) ϟ Il n'a aucun souci avec les surnoms, à vrai dire il les affectionne beaucoup. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il considère que c'est la preuve ultime qu'une personne vous apprécie.
Âge : Vingt ans. ϟ Il aime ce nombre - vous remarquerez qu'il est rare qu'il n'aime pas quelque chose qui le concerne ... - parce qu'il est rond, qu'il symbolise une sorte de plein épanouissement.
Curus, option(s) : Sécurité Magique, avec comme option Etude des Runes. ϟ Il a longtemps hésité à vrai dire. Le Quidditch lui aurait sûrement plu, autant que la Justice Magique, mais finalement il ne pouvait se défaire de sa matière préférée : potion.
Année scolaire : Dixième année. ϟ Voilà dix ans qu'il est à Poudlard, voilà dix ans qu'il s'y sent comme chez lui. Enfin, il se sent comme chez lui partout de toute façon.
Nature du sang : Né moldu. ϟ Il ne le crie pas sur les toits. Il n'a pas honte, mais il préfère être discret sur ce point là. Il n'est d'ailleurs pas rare que personne ne sache ce point même en le connaissant plutôt bien.

"MOI LE MAGICIEN"

Merci de faire un RP de minium 30 lignes pour présenter votre personnage. On doit pouvoir ressentir son caractère et connaitre un minimum de chose au sujet de son histoire. Il faut donc parlez de plusieurs choses, sa famille, son histoire, son attitude, son physique etc. Vous pouvez le faire sous forme de journal intime, de témoignages d'une tiers personnages, de petite anecdote, de façon classique, ou bien un simple rp. Nous devons pouvoir répartir votre personnage, merci de bien faire apparaitre le caractère.

LE JOUEUR N'EST PAS LOIN

Pseudo : tenshi. Camille.
Âge : seize ans.
Comment avez vous connu le forum ? : sur bazzart. ( et je n'ai pu résister bien longtemps )
Avatar souhaité : eugen bauder
Présence : trois fois par semaine.
Le mot magique ? : dobby président ! ( mon dieu j'adore ce code )

(c) tenshi créatrice de la bannière

INTRODUCTION
sixième année. poudlard. grande salle.

« Misael, arrête avec cette question, tu sais exactement ce que je pense de toi. » C’était sûrement la millième fois qu’il la posait depuis qu’ils se connaissaient. Et ils se connaissaient depuis fort longtemps. Autant dire que la jeune fille était bien plus excédée. Surtout que le questionnement du jeune homme n’était même pas justifié, puisqu’il connaissait la réponse par cœur. « J’aime quand tu le dis et le répètes. » Elle ne put que lever les yeux au ciel. Un jour, elle lui lancerait des injures juste pour le faire taire une bonne fois pour toute. Mais cette fois-ci encore elle ne put s’y résoudre alors qu’il prenait sa main entre les siennes. « Tu vas réussir à me rendre chèvre, Misa. » Elle soupira, alors qu’il lui faisait un grand sourire. Au moins il ne lui servait pas ses sourires en coin comme il le faisait avec les autres, il avait plus de respect pour elle. « J’imagine que tu as … » Il avait vraiment l’air d’un sale gamin avec ses yeux brillants de malice. « Que j’ai encore gagné ? » Oui, il avait encore gagné. Ca en devenait presque lassant à la fin. Il gagnait toujours. Enfin c’est ce qu’ils croyaient. « Avant que je ne te lance des roses, comme d’habitude, et que ton égo ne devienne plus surdimensionné que d’habitude, comme chaque fois, je veux que tu saches que mon avis est totalement subjectif. » Son regard sembla s’obscurcir, mais elle n’en avait que faire. « Tu dis ça à chaque fois, et tu sais très bien que je préfère que tu ne le dises pas. » Bien sûr qu’il n’aimait pas ça, il préférait plutôt se voiler la face.

CHAPITRE PREMIER
monde moldu. vacance avant la huitième année. jardin londonien.

Endormi sur l’herbe, le ciel étoilé pour seul toit, il semblait si paisible. Et c’était si tentant de perturber son sommeil, si tentant de voir son visage se crisper. Car il n’y avait pas de doute possible : il n’aimerait sûrement pas sa visite inopinée. Pourtant, il ne pourrait lui dire qu’il ne l’avait pas prévenu. Il lui avait cent fois répété qu’il viendrait à un moment ou à un autre, et à lui d’être prêt. Prêt à quoi ? Et bien à le recevoir bien sûr … Enfin, il imaginait que le jeune homme n’était pas dupe, mais il ne savait rien de plus, comme toutes ses autres victimes. Jusqu’au moment où …

* * *

La jeune fille blonde ouvrit la porte comme si elle rentrait dans la sienne, c’est-à-dire d’un mouvement brusque sans frapper. Ce ne fut que lorsqu’elle se rendit compte qu’elle dérangeait qu’elle regretta de ne pas avoir été plus polie. Enfin, son regret ne dura que quelques secondes. « Misa … Tu as quoi sur ton ventre ? » Sa voix était tremblante, alors que ses yeux ne pouvaient se détacher de l’endroit que le dit Misa essayait de bander le plus vite et le plus proprement possible. « Rien. Juste une griffure … de chat. » Elle vit rouge. Un chat, hein ? Mais pour qui la prenait-il ? C’était lui le né moldu, celui qui ne reconnaît pas les blessures faites par les créatures magiques, qui ne connaît pas les conséquences de telles blessures. Les conséquences … Elle hoqueta quand elle comprit l’étendu de ce qu’elle avait vu. Les causes aussi bien que les effets. Bordel. « Tu comptais rien me dire bien sûr ? » Il finit de refermer le bandage avant de lever les yeux vers elle. Il était insupportablement trop calme. « Je ne voulais pas t’inquiéter pour de petites égratignures. » Et son sourire en coin qui réapparaît. « Parfois, je te hais. » Il détourna les yeux, comme si ce n’était pas important, comme si ça lui était égale qu’elle l’apprécie ou non. Elle ne put s’empêcher de se mettre en colère toute seule, pourtant elle savait très bien qu’il y serait indifférent. « Mais Misael ! Quand est-ce que tu arrêteras de me prendre pour une conne ? Tu te rends compte de ce qui arrivera à la prochaine … » Elle ne put finir sa phrase parce qu’il s’était levé d’un bond et l’avait bâillonnée d’une main. Son regard bleu était brillant comme s’il s’empêchait de pleurer, ou d’entrer dans une rage incontrôlable, sûrement les deux. Alors elle se tut.

* * *

« Tu as bien pris ta potion Tue-Loup ? » Il la fusilla du regard alors qu’il regardait autour de lui pour s’assurer que personne ne se trouvait dans les parages et ne les avait entendus. Elle ne put que lever les yeux au ciel, même si en même temps elle comprenait son angoisse. Il grogna alors qu’il constatait qu’ils étaient seuls. « Tes parents ne savent rien n’est-ce pas ? » Il passa une main dans ses cheveux, comme à chaque fois qu’il était épuisé. Il pensait qu’elle le ne connaissait pas assez pour savoir tout de suite ses états d’âme, mais c’était faux. Enfin, il était vrai qu’elle se trompait fréquemment … « Ils ne comprendraient pas. Ou alors ils auraient peur. J’ai pas envie de ça … » Il mit sa tête entre ses mains, totalement abattu. Elle ne savait pas tout, il ne lui avait pas dit ce qu’il ressentait vraiment, au fond, non pas parce qu’il ne voulait pas l’inquiéter, mais parce qu’il ne le pouvait pas. C’était tellement indéfinissable cette sensation de devenir … un monstre. « Je t’ai connu plus fier, Misa, tellement plus arrogant, presque narcissique. Je ne pensais pas que tu pourrais te laisser abattre. » Il ne pouvait pas lui en vouloir pour ces paroles, c’était son moyen de le piquer, de l’obliger à relever la tête, à mordre. Mordre. « Tu ne viendras pas à la pleine lune. C’est un ordre. Je ne veux pas te voir ce soir là. » C’était trop dangereux, il suffisait de quelques rayons de lune pour qu’il se transforme et devienne une bête féroce. Et puis, il ne voulait pas subir son regard inquiet. Il n’avait pas besoin de ça. « Je ferais comme tu veux, comme d’habitude … » Elle ne faisait jamais comme il le voulait. Peut-être que cette fois-ci elle le ferait, si elle tenait à sa vie et à leur amitié.

CHAPITRE DEUXIEME
neuvième année. poudlard. bibliothèque.

Un genou appuyé sur le rebord de la table, des lunettes sur le bout du nez, un livre entre les mains, Misael Hayes allait l’air d’aller bien, ou tout du moins mieux qu’il n’y a une semaine. Son visage était moins crispé et il parlait bien plus librement. Comme avant. Enfin ces changements étaient imperceptibles, il essayait au mieux de les camoufler, par plus de sourires, plus de soin pour ses vêtements, plus d’humour vaseux aussi. Ainsi que plus d’études, ce qui avait eu pour effet d’élever ses notes déjà respectables à un niveau non pas impressionnant mais enviable. Et il aimait ça, que les gens l’envient car lui-même ne pouvait plus le faire. « J’étais sûre de te trouver là, un livre de potions entre les mains ! » Fière de l’avoir fait sursauter quelque peu, elle s’assit juste en face de lui un grand sourire sur les lèvres. Elle semblait avoir de bonnes nouvelles à lui apporter, et même s’il était curieux, il n’en montrait rien, il savait que cela lui ferait trop plaisir et il aimait la faire tourner en bourrique. « Tout le monde sait que tu as des dons de médium. » Elle soupira d’exaspération. Il n’était vraiment pas drôle. « Tu ne devineras jamais ce que j’ai entendu ! » Elle sembla s’aviser de son profond ennui puisqu’elle retroussa le nez, signe de son agacement. Alors pour se venger … « Denis est venu me poser des questions sur toi et ton comportement changeant. » Il referma son livre brusquement, se penchant vers elle, presque menaçant. « Et tu ne lui as rien dit. » Ce n’était même pas une question. Elle fit un petit sourire avant de lui répondre d’une voix caressante. « Tu me prends pour qui ? » Et elle partit.

* * *

Il était entre deux rayons emplis de livres, assis sur les sols, une jambe pliée, l’autre bien étendu, le dos contre le mur, et toujours un livre de potions entre les mains. « La bibliothèque est devenu ta tanière vieil ours ? » La voix amusée ne pouvait qu’appartenir à elle. Comme pour approuver ses dires, il grogna comme l’aurait fait une bête velue. Un rire répondit à son grognement. « J’essaye juste d’éviter Denis, et tu sais comme moi qu’il est allergique à la bibliothèque. » Une nouvelle fois un rire lui répondit. Il leva les yeux vers elle, heureux d’avoir un peu de compagnie. Il tapota la place près de lui, l’invitant ainsi à s’asseoir à ses côtés. « Tu ne me boudes plus, Mimi ? » Elle lui donnait toujours ce surnom quand il était question de son comportement parfois enfantin. Il lui fit un grand sourire comme pour se justifier. « Mais je ne boude jamais. » Mais bien sûr … D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, il boudait toujours pour un rien, mais n’avait pas assez de mémoire pour tenir rancune très longtemps. « J’ai appris que tu sortais avec une grande blonde. » Et elle connaissait aussi ses goûts. Il ne parlait jamais de conquête ou d’acquisition, il était même plutôt romantique de ce point du vue là, mais elle ne se gênait pas pour les appeler ainsi. « Elle est jolie, n’est-ce pas ? » Il avait dit ça d’un air rêveur, ce qui la fit pouffer de rire. Il avait vraiment une obsession pour la beauté. C’était presque amusant de voir à quel point il était intransigeant avec ça, presque intolérant. « Blonde aux yeux blondes, comme toujours. » Il la dévisagea, comme s’il la menaçait encore une fois de partir pour … bouder. Elle leva les mains en l’air, plaidant non coupable. « OK, j’exagère, la dernière fois tu es sorti avec un grand brun. » Et ça lui restait en travers de la gorge. Parce qu’elle ne savait pas qu’il était bisexuel avant de le voir l’embrasser.
Misael sembla se rendre compte que ce sujet devenait glissant, puisqu’il chercha tout de suite à rétablir une atmosphère plus détendue. « Toi aussi tu es très jolie … » Combien de filles s’étaient laissées prendre à son petit air charmeur ? Quand elle comptait, pas beaucoup. C’était assez étrange d’ailleurs, mais le jeune homme semblait toujours chercher des histoires stables. Qui viendrait réduire cette stabilité ? Pour l’instant personne. Elle prit son livre des mains et l’abattit sur sa tête. Alors qu’il se frottait le haut du crâne, elle en profita pour s’indigner. « Par Merlin, Misael, n’y pense même pas ! Ce serait comme de l’inceste ! » Et il partit dans une grand rire.

NOTES IMPORTANTES
au fond de la malle. griffonnées avant de partir. fin neuvième année.

ϟ ne pas oublier les potions Tue-Loup.
ϟ ne pas oublier mon balai
ϟ ne pas oublier mon écharpe chez la Blonde ( enlève ce surnom tout de suite sale Brun )
ϟ ne pas oublier de demander à Denis d’être moins con l’année prochaine
ϟ ne pas oublier mon livre de potions ( de toute façon si tu l’oublies, c’est pas grave, tu le connais par cœur )
ϟ ne pas oublier d’envoyer un hibou aux parents ( ta mère s’y est faite aux hiboux ? )
ϟ prévenir Chérie que c’est fini entre nous ( ne fais pas l’insensible, je sais que ça te fait de la peine.)

Ps : ϟ ne pas oublier de tuer la Blonde ( enfoiré )