La jeune femme n’était pas forcément au meilleur de sa forme. Depuis pas mal de temps elle passait plus de temps en compagnie de livre qu’en compagnie de personne réelle. C’était ça de se faire lâchement largué par un connard, on avait tendance à fuir les gens comme pour veiller à sa propre sécurité. Elle étudiait sans cesse, ce qui était une chose assez étrange, les gens pouvaient peut être la regarder bizarrement, mais elle avait réussi à passer de A en botanique en Effort exceptionnel, ce n’était pas une mince affaire pour une fille allergique aux fleurs, mais rassurez-vous elle avait toujours une profonde aversion pour cette matière, d’autant plus qu’il s’agissait de la matière favorite de son ex, cela faisait beaucoup de chose à haïr en même temps… chic alors. Depuis cet « évènement » Ysölde avait changé, et était descendue de son nuage cessant brutalement de croire au prince charmant car celui-ci n’allait pas débarquer sur le dernier éclair de feu, non. Elle avait tellement déchanté depuis des années, elle avait perdu beaucoup de chose, des amis, de la « famille », des repères, un toit digne de ce nom, des personnes pour la soutenir, sa fierté, sa popularité, son petit statu de princesse, il ne lui restait plus de tout cela aujourd’hui. Au fond, elle conservait son sale caractère de gamine bornée et un peu manipulatrice sur les bords, plus elle souffrait plus elle se rapprochait de ce côté de sa personnalité qu’elle s’était forcée à abandonné en même temps que son sang pur. La vieille Ysölde n’était pas morte, cette fille forte, joueuse, drôle, sarcastique, brillante, et sûre d’elle était là, quelque part et ne demandait qu’à refaire surface, cependant tout ce qui appartenait à cette époque appartenait désormais au passé. Autrefois, elle avait été capitaine de l’équipe de quidditch il y avait deux ans, et cette année là, serpentard avait gagné, et elle se souvenait même avoir fait tombé son frère Ramsey de son balais lors de la final. Cette époque était lointaine, son frère était encore de ce monde pour la ramener à la réalité, pour lui dire qu’elle n’était qu’une sale blonde égocentrique, et qu’elle allait finir par ressembler à Bella. Son frère lui manquait. Elle se souvenait du moment où amicalement, fraternellement ils jouaient au quidditch. C’était loin. Il y avait deux ans, c’était une autre époque, lointaine, qui lui manquait tellement.

Elle avait troqué ses livres contre son balai. Depuis qu’elle avait été mise à l’écart de serpentard, elle était condamné à regarder les matchs de loin, alors qu’elle était une fondue de quidditch depuis aussi loin qu’elle s’en souvenait. Sa mère n’avait jamais compris la passion de sa fille pour ce sport, Mr Wilkes non plus d’ailleurs, pour lui c’était un sport d’homme, pas de femme. Pourtant, Ysölde était assez douée, même si sa structure osseuse faisait d’elle une fille fragile, elle était fine et rapide ce qui avait toujours été un sacré atout dans son poste de poursuiveuse. Il faisait un froid de canard sur Poudlard, et la neige avait recouvert le paysage d’un sublime manteau blanc, glacial. La jeune femme aimait la neige, le soleil, le froid, enfin… elle était assez frileuse parfois mais ce froid s’éclipsait dés qu’elle voyait de la neige, c’était une chose magique. Elle avait joué pendant un long moment, mais ne s’était pas contenter de voler sur le stade, elle était aller se « promener » en veillant à ne pas se faire prendre par Ombrage, même si étrangement cette femme en rose ne la prenait jamais en grippe, alors qu’elle était une sale bâtarde de sang mêlé comme Black – l’attardé de serpentard – se plaisait à l’appeler. Elle avait voler un moment, puis elle avait décidé de rentre, et de prendre une bonne douche. Mais pas question d’en prendre une au dortoir, moins elle passait de temps dans l’antre des serpents, mieux elle se portait. Entre ces murs, il lui restait Morgana et Avalon comme « amie » même si avec Avalon c’était plus de la simple courtoisie pour des raisons de passé personnel commun assez… peu recommandable. Heureusement que Morgana n’avait pas pris en grippe la jolie blonde, sinon, Ysölde se serait sentie abandonné. Avant même le début de cette année, Ysölde s’était demandé si elle n’avait pas mieux fait de changer d’école, Beauxbâtons, l’école de sa mère l’aurait accueillie à bras ouvert, mais Ysölde se sentait irrésistiblement lié à Poudlard, et elle n’imaginait pas encore à quel point.

Elle entra dans le vestiaire et regarda partout autours d’elle, aucune affaires ne trainaient donc logiquement, personne ne trainaient dans le coin. Oui, quand quelqu’un trainait dans les vestiaires surtout les garçons, il y avait des t-shirt par terre, des slips, tout quoi. L’inconvénient des vestiaires à Poudlard étaient qu’en semaine il n’y avait qu’un seul d’ouvert, et qu’il fallait se le partager. La jeune femme était de nature pudique, et cela avait toujours été. Ysölde quand elle sortait avec un mec laissait s’écouler pas mal de temps entre les baisers et les partie de jambes en l’air, c’était pour ça qu’on disait qu’elle était frigide. En fait, pour la partie de jambe en l’air, il n’y avait que peu de personne qui pouvait en témoigner. Enfin bref, tout ça pour dire que la jeune femme n’aimait pas dévoiler son corps, c’est pour ça qu’en rentrant dans le vestiaire elle était un peu en mode ninja prête à l’affût du moindre bruit. Elle posa alors avec délicatesse son balai et son sac sur le banc et retira ses vêtements un à un, et sorti de son sac une serviette qu’elle enroula autours d’elle. Ce n’était pas parce qu’elle était seule qu’elle allait se pavaner en tenue d’eve tout de même. Certaines filles s’extasiaient devant leur corps, pas la jeune femme. Des fois, c’était certain qu’elle était trop sérieuse, n’importe qui pourrait en témoigné, toujours à penser au cours, décidément, serdaigle aurait peu être dû être sa maison. Elle laissa son sac et ses affaires pour se rendre vers les douches. Ysölde fredonnait une chanson, quand elle était seule ça lui arrivait parfois, même si chanter ne lui ressemblait pas, c’était une chose de moldue comme on dit. Elle entra dans les douches, et resta interdite une seconde, peut être deux, et dit alors mi-voix : « Oh mon dieu, par Merlin, je... » Duncan, là nu, sortant visiblement de la douche. Elle se retourna, si elle avait eut une glace en face d’elle, elle aurait vu ses joues devenir écarlate, totalement écarlate. Elle passa nerveusement une main dans ses cheveux, et agrippa sa serviette, de peur que celle-ci ne tombe, si cela arriverait elle finirait sans l’ombre d’un doute par faire une sorte de malaise, ou un genre d’hyper ventilation. Elle bafouilla dos au jeune homme : « Je suis désolé... quand je suis rentré j'ai vu aucunes affaire rien alors j'ai cru que... enfin. désolé, je devrais... » Elle bafouillait, tellement Ysölde,comme attitude.Elle et Duncan, cela remontait à longtemps maintenant, c’était assez compliqué, très compliqué même.

« Tu crois que je vais trouvé ma princesse en détresse un jour, Charlotte? » La blonde finit par se tourner vers moi et laissa échapper un doux rire. « Par Merlin, non! » S’exclama-t-elle, dans sa langue natale et toujours dans le but de me torturer. Cette fille, c’était décemment la seule amie que je pouvais compter dans mon cœur depuis longtemps. C’était elle qui avait recollé tous mes morceaux durant mon année passée en France. Du moins, même si j’en restais toujours aussi détruit de mon séjour à Azkaban. Sans elle, il ne serait sans doute jamais même revenu chez sa famille et aurait fini drogué dans une orgie de moldue. Enfin, bien que c’est pas le problème de bien des hommes, il fallait avouer que Duncan appréciait trop la vie pour périr bientôt. Il avait survécu aux détraqueurs, ce n’était pas rien! Le gryffondor regarda son ami de travers, comme s’il était réellement insulté par sa réaction. C’était par son humour, sa joie de vivre et son caractère de merde qui lui avait permis de rester aussi attaché à elle. Charlotte représentait tout un morceau de femme, un qui apaisait le lion et c’était ce qu’il avait besoin. « C’est pas drôle ! J’ai un cœur à donner! Oh… tu ne serais pas intéressée par hasard? » Là ce fut elle qui le dévisagea et le lion se mit à rire. Il était loin de s’imaginer qu’elle aurait pu lui avouer de réels sentiments, pour Duncan ils étaient amis et il ne voulait pas que ça devienne plus compliqué. Il y avait les choses avec Georgie qui était différent maintenat, malgré leur passé commun ils avaient enfin décidé de se parler comme des grands trois jours plus tôt. Il n’était pas chanceux, il s’avérait que les deux seules femmes qu’il avait aimé dans sa vie, soit Ysolde et Georgie, ne l’aimait pas plus qu’il le faut. Enfin, l’une en aimait un autre, ou du moins elle se foutait carrément du gryffondor sur ce point. Et Georgie avait brisé son cœur lorsqu’il avait appris qu’elle était fiancée des années plus tôt.

Mais revenons-en à la première; l’ex reine des serpentards. Il aurait tout fait pour elle, il ne fallait pas mettre de côté le fait qu’il avait essayé maintes fois de lui faire comprendre qu’il l’aimait. C’était compliqué disait-elle. Pour le brun, ça ne l’était pas. Désormais, ils avaient convenu d’être amis. C’était mieux que rien, mais il n’empêchait qu’ils ne s’étaient pas vu depuis fort longtemps. « Arrête de penser à elle, tu te fais du mal. » Cette sorcière était devin! Duncan se mordit la lèvre et cherche à se justifier. Hélas, il savait déjà que l’instinct de la jeune femme avait fait d’évidence. « Bon, ça va! Je vais aller m’entraîner, je dois bien entretenir ce corps parfait! » Avec un bon coup dans l’épaule, le lion sortit de la salle commune avec son sac de sport dans la main. Les gens le regardaient moins de travers désormais, comme si la nouvelle rumeur de son entrain avait refait surface. Ça changeait et pour une fois le sorcier était heureux. Il n’avait pas l’air du monstre de foire que tout le monde voulait enfermer. Il se rendit au terrain de Quidditch et passa par les vestiaires pour se changer et mis ses affaires dans un casier. Il s’en alla dans la salle de sport qui se trouvait près des vestiaires, habituellement utilisée par les joueurs de Quidditch pour se préparer aux matchs. Ça ressemblait beaucoup aux machines des moldus, mais chacune avait une pointe de sorcellerie qui ne donnait aucun doute sur l’endroit où il se trouvait. Il profita de ce temps seul pour penser encore à ses relations boiteuses, on aurait dit que Duncan avait réellement son cœur à donner. Il était un grand romantique après tout, l’amour était selon lui le meilleur sentiment de tous. Une heure plus tard, suant comme un porc, le lion retourna aux vestiaires pour se doucher. Il se dévêtit et remit ses affaires dans son casier, histoire que personne ne lui fasse une blague. Il devait faire quoi, -5 degrés dehors? Pas envie de se promener nu dans les parcs de Poudlard! Il accrocha sa serviette de côté et resta plusieurs minutes sous l’eau brulante, se lavant avec sa lotion.

Il coupa l’eau après un moment et entendit quelqu’un rentrer. Il resta muet un moment, se demandant si quelqu’un l’avait suivit. Quelques secondes plus tard, une mélodie douce se fit entendre et il ne put pas plus bouger. Il savait très bien à qui cette voix appartenait, il était totalement figé rien qu’à l’idée qu’elle le voit comme ça, nu. À rien faire, on voit très vite qu’on est pris au piège! Ils s’affrontèrent rien que le moment pour la blonde de se rendre compte de la tenue de naissance de Duncan. « Oh mon dieu, par Merlin, je... » De la voir aussi gênée, ça détendit notre viel ami et Duncan se mit à sourire. Du moins, jusqu’à ce qu’il se rappelle qu’ils étaient désormais des « amis » il fronça les sourcils se racla la gorge, cherchant quoi dire. « Je suis désolé... quand je suis rentré j'ai vu aucunes affaire rien alors j'ai cru que... enfin. désolé, je devrais... » Duncan passa sa main dans ses cheveux mouillés pour les ramener vers l’arrière, de sorte qu’il pu reluquer le corps peu couvert de son ancienne petite-amie. La serviette qu’il devait se servir était à côté d’elle, ce qui posait quelque problème de logistique disons-nous. « C’est pas grave tu sais! Enfin, c’est juste que tu es à côté de ma serviette, tu pourrais me la passer ?» Il aurait pu s’approcher et la tendre lui-même, mais la situation était bien plus amusante comme ça. Il avait beau essayer de se rentrer dans la tête qu’ils étaient amis, le pauvre lion était bien un homme et il avait tout pour fantasmer. « et puis enfin, j’dis ça comme ça mais… C’est pas comme si tu ne m’avais jamais vu nu! » En effet, ils avaient passé pas mal de temps dans les bras l’un de l’autre, mais tout ça semblait si lointain. Maintenant, Ysolde était une vraie femme. Bon, d’accord ce genre de pensées n’aidait vraiment pas Duncan! Il se mordit la lèvre en songeant à l’été où il l’avait même forcé à rester dans sa tenue d’ève une matinée complète, à trainer dans sa chambre.

[HJ: maintenant on fait plus court, pas vrai? ]

Ysolde était pudique, pas le genre de fille à se donner en spectacle, au contraire, elle détestait les gens qui se donnaient en spectacle. Elle n’aimait pas les filles qui déambulaient à moitié nue dans Poudlard dans le but de se faire sauter par un mec, dans le but unique de se faire sauter. Non, la jeune femme n’avait jamais été comme ça, jamais de sa vie. Vendre son corps ? Jamais, Ysölde était trop fière pour faire ça. Beaucoup trop fière, tellement. La jeune femme avait été élevée par sa mère, et celle-ci lui avait inculqué pas mal de principe, même si d’après ce qu’elle savait de sa mère… celle-ci n’était pas du genre à respecter les principes qu’elle donnait à sa fille. Oui, Amelia était… une fille du genre fière, et qui n’avait pas sa langue dans sa poche, mais contrairement à sa fille elle n’était pas pudique. Et oui, on ne peut pas tout tenir de sa mère. Ysölde tenait ses cheveux de sa mère, sa taille, mais le reste non. Étrangement elle n’avait pas l’air d’y tenir de son père nom plus. Les Wilkes n’avaient pas des yeux comme les siens, et dans aucunes de ces deux familles ils n’avaient des visions. C’était à se demander de qui elle tenait tout ça. En tout cas, la pudeur ça ne s’hérite pas, ça s’apprends, c’est une façon d’être qui se forge avec les années, avec une sœur comme bella, on apprend rapidement à être l’opposé de sa sœur. Ysölde était pudique, elle rougissait pour un rien, enfin là… ce n’était quand même pas rien, voir comme ça Duncan en tenue d’Adam… La jeune femme lui avait tourné le dos, devenant aussitôt rouge comme une pivoine. Il ne lui en fallait pas plus pour rougir, sa relation avec Duncan était plutôt compliquée. En effet, ils étaient ex, et leur relation ne s’était pas fini d’en d’excellente circonstance… il avait été envoyé à Azkaban, donc cela avait sonné le glas de leur relation. On peut dire que Duncan avait été le véritable premier amour de la jeune femme, sa première relation durable, du coup elle avait une relation particulière avec lui. le fait que leur relation se soit finie brutalement n’aidait pas. C’était la circonstance qui avait fait la fin, il n’y avait pas eut d’usure dans le couple, pas de dispute, la fin n’en avait été que plus dur. La jeune femme serrait alors sa serviette contre elle, bien déterminé à ce qu’elle ne tombe pas, là elle risquerait de se sentir mal… Le jeune homme dit alors : « C’est pas grave tu sais! Enfin, c’est juste que tu es à côté de ma serviette, tu pourrais me la passer ?» Pardon ? sa serviette à côté de la jeune femme ? Hum, cette situation allait être problématique, c’était le moins que l’on puisse dire. Problématique du point de vue de la jeune femme, mais la situation d’un point de vu extérieur pouvait être amusante, non ? Elle l’était sans doute.il ajouta alors : « et puis enfin, j’dis ça comme ça mais… C’est pas comme si tu ne m’avais jamais vu nu! » Hum c’était sûr que ce n’était pas de l’inédit. Elle l’avait vu nu, et vice versa, mais c’était dans un autre temps, en d’autre circonstance. La jeune femme s’empourpra d’avantage, se remémorer ces moments c’était… déstabilisant, dans ce genre de circonstance, ça revenait à la surface. « Autre époque, autre circonstance… » Dit alors la jeune femme sur le ton de l’humour. Ysölde avait beau être pudique, elle n’en gardait pas moins son sens de l’humour. Elle avait toujours eut un sacré sens de l’humour, elle avait une voix particulière aussi. Elle regarda sur sa droite, et en effet se trouvait là la serviette du jeune homme. Elle ne réalisa qu’en regardant ses jambes que malgré sa serviette… elle n’était guère vêtue. La jeune femme regarda la serviette et dit alors : « Tu veux que je te la donne... ? » Ce n’était pas vraiment une question de la part de la jeune femme, plutôt une affirmation pour se motiver à le faire. La motivation ? La jeune femme ne voilà pas se retourner, non, pour plusieurs raisons, mais la principale étant que ce n’était pas correct de voir son ex nu, et parce que c’était affreusement gênant quand même. La jeune femme attrapa la serviette avec une main et tint avec l’autre main sa serviette, elle recula doucement, faisant attention de ne pas tomber. Elle lui tournait le dos, et tenait la serviette de sa main droite, tendant le plus possible la main vers l’arrière ! la jeune femme ferma les yeux, et se retournant pour la le lui tendre et dit alors : « Attrape ça ! » Toujours les yeux fermé, toujours sa main gauche accroché à sa serviette, elle fit mine de la jeter, mais elle ne le fit pas. Ysölde avait toujours été une jeune femme drôle, et pleine de vie. Elle ne voulait pas à ouvrir les yeux, cela lui rappellerait trop de chose, des choses qui appartiennent au passé, qui font mal et que l’on a du mal à oublier, car malgré les moments difficiles, ils avaient été heureux ensemble.

Duncan, lui, était loin d’être pudique. De toute façon, n’était-ce pas à peu près la même chose avec tous les hommes ? Pour eux c’était différent, carrément lâche et il n’était pas rare de voir tous les garçons se changer devant l’un des autres pendant les pratiques de Quidditch et même prendre leurs douches. Avec les filles, souvent elles se changeaient ou même se douchaient derrière des rideaux, comme si le corps de la femme était un interdit. Duncan se foutait vraiment de qui le voyait nu, par ailleurs il avait été assez gâté par la nature pour ne pas être gêné en aucun cas. Qui sais, peut-être que les filles reconnaîtrait sa plus grande masculinité? Le lion avait tout un corps, tout comme son visage d’ailleurs. Malgré sa mauvaise réputation, ça ne faisait pratiquement qu’exciter les filles qui aimaient les bad boys. Il était beau à se damner, et pourtant il ne s’était pas donner à qui va. Il comptait toutes ses conquêtes, que ce soient amoureuses ou d’un nuit sur les dix doigts. Bon, vous auriez sans doute raison de dire qu’il fut pénalisé pendant au moins un an, voir plus. C’était con à dire, mais il aimait la redondance. Pas dans les positions, les caresses ou quoi que ce soit, mais il aimait s’attarder sur le même cas le plus longtemps possible. C’est pourquoi ses histoires d’amours duraient généralement longtemps. D’ailleurs, il était très respectueux de la femme, si elle voulait attendre parce qu’elle n’était pas prête, très bien! Le lion était un romantique dans l’âme alors il voulait toujours que ces fois soient merveilleuses, qu’elles sentent qu’elles soient spéciales. Il croyait que ça avait fonctionner avec Ysolde, après tous ils avaient été heureux ensembles, surtout de ce côté-là jusqu’à ce qu’il soit envoyé en prison. Bref, ils n’avaient pas de problèmes là-dessus et se retrouver pratiquement nus, l’un devant l’autre remémorait au gryffondor des centaines de bons souvenirs. Il avait voulu être simplement son ami, mais peu importe ce qui se produisait il savait qu’il regretterait toujours la fin de leur relation. Ils étaient des âmes sœurs, du moins c’était ce qu’il croyait. Alors ils ne vivraient jamais mieux et Duncan l’avait accepté depuis un moment déjà. Cependant, la blonde était pudique alors ce ne fut pas normal qu’elle se retourne sous l’émotion. Souriant pratiquement sadiquement, il voulait tout simplement récupérer sa serviette. D’autant plus qu’elle devait se calmer, car en effet ils avaient passé pas mal de temps nu l’un devant l’autre! « Autre époque, autre circonstance… » Son sourire s’effaça aussitôt et Duncan était presque sur que la jolie femme pouvait sentir sa moue. Elle ne lui rappelait que les faits, et ça ne faisait que renfoncer le sorcier dans le fond. « C’était la belle époque moi j’dis! » Finit-il par ajouter, décidant de prendre le tout à la blague. Après tout, ils pouvaient se parler maintenant alors il pouvait en profiter comme il le voulait! Ysolde se rendit enfin compte que la serviette du brun était à ses côtés et elle lui demanda : « Tu veux que je te la donne... ? » Question rhétorique. Duncan détailla à nouveau le corps presque nu de la sorcière et ajouta : « Écoute, si ça peux te faire plaisir! Ou si ça te gène... » En guise de réponse momentanée, Ysolde agrippa la serviette et la tendit à Duncan. Cependant, elle prit bien soin de garder les yeux fermés, comme si la simple vu du corps parfait du lion la mettait plus que mal à l’aise. Non, attendez c’était beaucoup trop facile! De face, il prit tout le temps qu’il voulait pour la reluquer une enième fois, un doux sourire accroché aux lèvres. Ça faisait tellement longtemps qu’ils n’avaient pas été aussi heureux en quelque sorte, tellement longtemps qu’elle ne lui avait pas fait tant de blagues. Il laissa échapper un long soupire tout en avançant la main et la faire descendre sur celui d’Ysolde. Si bien que cette douce caresse laissa échapper toute la chaleur que le brun souhaitait, jusqu’à finir par lui prendre la main, enfin de se refermer le plus qu’il le pouvait sur la serviette. Il rêvait tellement de tirer vers l’avant pour la tenir près de son cœur, mais sa tenue d’Adam ne le lui permettait pas. Par respect à nouveau. Après plusieurs minutes, laissant la belle faire son choix entre ouvrir les yeux ou ouvrir la bouche, simplement pour la voir réagir. Il prit la serviette et l’entoura sur la taille et murmura : « c’est mieux comme ça? »

La pudeur c’est une question d’attitude, tout simplement. Il y a plusieurs types de personnes, celle qui vivent leur vie dans leur coin et qui n’étaleront jamais leur vie privé devant tout le temps. Celle qui étalent volontairement leur vie privée et serait prête à en faire le commerce, comme les moldus et leur téléréalité, et celle qui malgré eux se retrouvent sous le feu des projecteurs sans le vouloir. La jeune femme blonde s’était retrouvé sous le feu des projecteurs quand son père l’avait fiancé à Lestrange pour la pureté du sang, ça avait intéressé du monde cette histoire, sauf elle. La jeune femme n’aimait pas que l’on s’intéresse à elle, elle était tout sauf égocentrique, moins on parlait d’elle, mieux elle se sentait. Elle était pudique, dans le bon sens du terme. La jeune femme avait cette réserve perpétuelle avec les gens, il lui fallait un certain temps avant d’arriver à être elle-même avec les gens, elle avait cette peur permanente d’être jugée, ou plutôt mal jugée. Avec Graeme par exemple c’était tout juste si elle avait été elle-même à la fin de leur relation, il ne l’avait jamais approché de très près quand on y pense, des baisers vite écourtés par la jeune femme, elle n’avait jamais réussi à être elle-même. Quand elle se laissait aller à être elle-même, elle était drôle, maladroite, elle disait ce qu’elle pensait et était plus fofolle que dans la réalité. C’était rare qu’elle s’abandonne à être cette personne, elle avait du mal, se disant que si elle se dévoilait, c’était une faiblesse. Duncan ici présent pouvait témoigner d’avoir côtoyé cette fille pleine de vie, mais cette fille pleine de vie débarquait d’une autre époque, une époque où elle n’avait pas vécu toute les tragédies de sa vie. Une autre époque, mais quelle époque. « C’était la belle époque moi j’dis! » Oui, c’était une très belle époque aux yeux de la jeune femme, une très belle époque. Le temps de l’insouciance, le temps où elle ne se posait pas des questions inutiles, le temps où elle n’avait pas le moindre doute sur qui elle était, le temps où elle pouvait encore se pavaner telle une princesse dans les couloirs, le temps où on la respectait, le temps où elle était amoureuse, et heureuse, un autre temps, tellement lointain. « Écoute, si ça peux te faire plaisir! Ou si ça te gène... » Lui avait-il dit, répondant à la question rhétorique de la jeune femme. Hum, elle était affreusement gêné, pourtant ce n’était pas la première fois que Duncan et elle se retrouvaient aussi peu vêtu l’un face à l’autre, mais c’était différent, ils n’avaient plus le même rapport maintenant, deux ans séparés l’un de l’autre, ça change les gens, et tout fini par changer. Des fois, elle se disait qu’elle aurait voulu que rien ne change, ensemble ils avaient été tellement bien, pas le moindre signe de battement d’aile de leur couple avant la fin, rien pas de signe avant-coureur. Rien, normal, leur rupture avait été par la force des choses, les évènements avaient joué contre eux. En y pensant, si cela n’était pas arrivé, ils auraient fini par rompre, notamment quand le père de Ysölde aurait eut décidé de la fiancé au crétin blond des Lestrange. Ça ne sert à rien de regarder vers le passé, il ne va pas revenir. La jeune femme avait entre temps fermé les yeux et s’était tourné vers lui pour lui tendre sa serviette. Elle garda les yeux clos, attendant un signe de la part du jeune homme lui indiquant qu’il était décent. La jeune femme était donc les yeux clos, elle détestait la sensation de ne pas voir autours d’elle, surtout depuis qu’elle avait perdu la vue de façon momentané à cause d’un sortilège dans les yeux lors du bal de Noël, un an plus tôt. La main de Duncan effleura alors la sienne quand il vint saisir sa serviette. Une étrange sensation, elle n’avait pas été aussi « proche » de lui depuis longtemps, ils n’avaient pas eut de contact physique depuis tellement longtemps qu’un frôlement de la sorte était étrangement… chaud ? Agréable plutôt. « c’est mieux comme ça? » Elle ouvrit d’abord un œil, esquissant une sorte de grimace tout à fait adorable, et constatant qu’il avait revêtu la serviette autours de sa taille, elle ouvrit les deux yeux. La jeune femme devait être aussi rouge qu’une tomate, à quelques nuances de couleur près. Elle regarda Duncan serrant sa serviette contre elle, promit elle ne la laisserait pas tomber… après tout si elle la laissait tomber ce n’était pas un mec qui n’allait pas se rincer l’œil. « Bien mieux, bien plus décent ! » Dit alors la jeune femme avec un sourire. La jeune femme avait un beau sourire à l’attention du jeune homme, elle était étrangement mal à l’aise de sourire de la sorte, ça la gênait d’être face à lui de la sorte, mais cela faisait remonter des émotions très agréable de ce passé lointain. Elle le regarda et tourna la tête passant nerveusement une main dans ses cheveux blonds bouclés par l’humidité de l’endroit, elle articula alors nerveusement tout à coup : « je vais te laisser, je me doucherais au dortoir ! » Elle lui adressa un autre sourire avant de faire volte face et de glisser sur le sol humide à pied nu. Elle glissa sur le sol et tomba sur le dos, ou sur les fesses qui amortirent que très légèrement sa chute, elle lâcha brièvement se serviette, dévoilant un dixième de seconde le haut très haut de ses jambes et sa poitrine, de quoi la faire rougir d’avantage. Elle se retrouva par terre, bordel, ça faisait mal.

La situation devenait de plus en plus intéressante pour le lion qui avait une très belle vue sur Ysolde. Avec les années, elle n’avait fait que s’embellir et le jeune homme n’en pouvait être qu’heureux. Il ne lâcherait pas le morceau de sitôt et si pour le moment ça voulait dire qu’ils ne soient qu’amis, et bien ce le serait. S’il y avait bien une qualité qui était toujours aussi forte chez Duncan depuis toutes les années, c’était bien sa patience. Vivre avec deux sœurs forgent le caractère et il avait souvent dû agir comme le vrai grand frère responsable. Il se devait d’être calme et de s’occuper d’elles. Il l’était aussi en amour et l’avait toujours été. D’abord avec Georgie, apprenant à la connaitre avant de se faire avoir par son mariage arrangé, certes. Cela faisait deux ans qu’il n’était plus avec Ysolde et ses sentiments étaient toujours existants, alors il pouvait vraiment attendre. Bien qu’être patient se résumait à ce genre de chose, parce qu’il avait autrement un tempérament complètement explosif. Alors voilà une façon propre de l’expliquer, il était patient avec les femmes, mais nullement avec les hommes. C’est pourquoi il avait autant de problème. Quoi qu’il en soit, il pouvait bien attendre Ysolde des années s’il le fallait et il préférait rester près d’elle. Il se mit la serviette pour se cacher et attendit que la blonde finisse par le regarder. Elle rougissait ce qui ne faisait qu’ajouter davantage à son charme. « Bien mieux, bien plus décent ! » Il se mit à rire, il voyait bien que la pauvre vipère se sentait incroyablement mal à l’aise. Elle essayait d’éviter son regard. « je vais te laisser, je me doucherais au dortoir ! » Il allait lui demander de rester encore un peu quand tout se déroula devant ses prunelles à une vitesse incroyable. Elle glissa sur le sol et tomba sur le dos tandis que sa serviette se dénoua lentement. De cette façon il avait une vue imprenable sur le corps à demi-nue de son ancienne copine. Pourtant, au lieu de profiter de la vue, il se bougea et se mit à genoux pour replacer la serviette au bon endroit. Il lui envoya un doux sourire avant de dire : « Est-ce que ça va? » Il s’assit à ses côtés pour passer à son tour sa main dans ses cheveux encore trempés de sorte qu’il ne les avait pas dans les yeux. Pourquoi ne pouvait-il plus former le beau couple qu’ils formaient autrefois? Ysolde n’avait plus aucun engagement envers aucun autre homme de Poudlard, Duncan avait bien fait de le vérifier. Il savait qu’avec Emrys c’était terminé, et les autres ne semblaient même plus de taille. Il plongea ses yeux dans ceux de la vipère et ajouta simplement : « Tu es toujours aussi magnifique. »



[HJ: désolée c'est minable :( ]