Londres et ses rues noires de monde. La foule se pressait, s'agglutinait devant les devantures des magasins, riait, profitait de ce week-end de repos bien mérité. Et au milieu de ces londoniens joyeux, une chevelure auburn se détachait nettement, se mouvant à toute allure parmi les visages insouciants. L'odeur des rues de Londres à la fois chaleureuse et maternelle venait effleurer le nez de Dahlia et la guider vers les coins de la ville qu'elle connaissait que trop bien tandis que le vent d'automne faisait rougir ses joues. La jeune femme avait toujours aimé cette ville, ses rues vivantes et pétillantes, et surtout, ces moldus insouciants qui ignoraient tout du désastre qui se tramait dans l'univers parallèle sorcier. Oui, Londres était pour elle, une véritable bouffée d'air frais. Pas de clivage sang pur/sang de bourbe, pas de guerre pour le sang, pas de morts ni de disparitions mystérieuses, juste une belle journée ensoleillée qui s'annonçait. Et surtout l'occasion pour Dahlia de passer la journée avec son amie Ysölde Fayburn-Wilkes, avec qui elle n'avait que trop peu parlé depuis la rentrée. Wilkes , encore ? La ravissante blonde est en effet la cousine, premier degré, de ce bougre de Théodore, et bien qu'elle ait été un temps l'exemple du parfait petit soldat conservateur, Ysölde a surpris son monde en montrant un nouveau visage complètement différent que celui que lui impose la nature du sang. Elle n'avait pas hésité à devenir ami avec une sang de bourbe et ce malgré le statut de 'fille de' qu'elle traînait. Et leur rencontre n'avait pas été des plus joyeuses puisqu'elle s'était faite à l’hôpital, alors que le père de Dahlia venait d'y être amené et que le verte et argent commençait son traitement de choc pour recouvrer la mémoire. Depuis une amitié inattendue mais sincère s'était tissée entre elles.

La grindelmonk pressa le pas, elle était en retard mais elle avait une raison valable puisqu'on l'avait faite patienter vingt minutes de plus que les autres sous prétexte qu'elle était, eh bien, une née-moldue. Ysölde devait déjà être arrivée au lieu de rendez-vous qu'elle devait certainement ne pas connaître du tout et cela inquiétait Dahlia. Vous voyez, une Ysölde au beau milieu de moldus, c'est comme un petit sorcier dans un magasin de farces et attrapes : péripéties sur péripéties.
Elle aperçut son amie droit devant et agita la main pour lui faire signe mais Ysölde ne la voyait pas, occupée à regarder tout autour d'elle avec des yeux mi-curieux, mi-apeurés, elle sursautait aux moindres petits bruits et Dahlia ne put s'empêcher de rire doucement.
« Désolée pour le retard ! » fit-elle un peu essoufflée avant de lui donner une bise sur la joue. Nouveau sursaut quand une sonnerie de téléphone portable retentit tout près d'elle, nouvel éclat de rire. « Vite, fuyons avant que ce truc nous explose à la figure » lança-t-elle, espiègle, en entraînant la blonde à l'intérieur du café-bar.

Ysolde chez les moldus, c’est un peu comme un gosse lâcher au milieu d’un supermarché alors qu’il est bien trop petit. Par je ne sais quel miracle, la jeune femme n’avait pas encore fait de connerie monumentale, heureusement d’ailleurs. Elle se sentait un peu perdue dans ce monde, tout était si bizarre. Les moldus n’avaient pas de magie, et avait donc dû inventer des choses très étranges pour subvenir à leur besoin. Ysolde ne les méprisaient pas, loin de là, parfois même elle admirait leur génie pour certaine chose, comme cette étrange petite boite avec des chiffres servant à parler à une personne à l’autre bout de la planète juste en tapant un numéro étrange sur le clavier. Ysolde trouvait les moldus assez fascinant pour être franche, elle les trouvait intéressant, et leur monde intriguait vraiment la sorcière. Son père la giflerait rien que pour cette pensée, totalement. La famille paternelle de Ysolde avait toujours été totalement anti moldu, totalement, alors que la famille de sa mère ne semblait pas l’être, pas dans ses souvenirs du moins. Mais quand elle y pensait, elle savait très peu de chose sur la famille de sa mère. La jeune femme fut tirée de la foultitude de question et d’interrogations qui lui passaient par la tête par une voix familière. Elle aperçu d’ailleurs cette voix familière lui faire signe en agitant la main, Ysolde esquissa alors un sourire. Son amie, Dahlia, une née moldue. Qui l’eut cru ? Certainement pas Ysolde, elle n’y aurait jamais cru. A croire qu’Ysolde n’avait pas été si affreuse que cela, si une personne d’origine moldue lui avait proposé son aide, et avait fini par partager une amitié avec elle. La jeune femme rousse dit alors : « Désolée pour le retard ! » Oh, ce n’était pas bien grave, Ysolde arrivait toujours en avance parce qu’elle avait peur d’arriver en retard. Enfant, si elle était arrivée en retard elle se serait faite giflée par son père, alors ce genre de chose vous marquent, et vous finissez par arriver en avance tout le temps. Mais, dans un environnement pareil, Ysolde avait un peu peur. Une bise sur la joue, et la jeune femme rousse ajouta alors : « Vite, fuyons avant que ce truc nous explose à la figure » Explosion ? Ce mot entraina chez Ysolde un blocage, elle dévisagea alors la rousse, et s’écria alors : « QUOI ?! » Dit alors Ysolde regardant son amie rousse interdite, « ces choses explosent ? » elle ne comprenait décidément rien, mais rien de chez rien au monde des moldus, et s’empresse alors d’ajouter, « Je crois que je ne comprends définitivement pas les moldus ! » Peut être que son amie riait après tout. Celle-ci l’entraina dans le café-bar, au chaud. Ysolde se sentait plus à l’aise ici, un bar moldu avait tendance à ressembler à un bar sorcier, à quelques exceptions près, certes. La jeune blonde, et la jeune s’assirent à une table. Ysolde s’y posa doucement, retirant son écharpe, qui à l’intérieur lui tenait fichtrement chaud.

« Par Merlin ! Il fait un froid à ne pas mettre un hippogriffe dehors depuis quelques jours ! » Oui, Ysolde et ses expressions sorcière très prononcé, ici, on pouvait aisément la prendre pour une extraterreste. Elle avait un phrasé très sorcier quand on y pensait. Elle ajouta alors : « C’est moi qui t’invite », dit-elle avec enthousiasme. « J’ai changé de l’argent moldu, j’ai des bouts de papiers, c’est trop bizarre ». Bout de papier, ou billet. Ysolde était un peu comme Alice au pays des merveilles, blonde, en robe, mais sans le lapin.
Ysolde avait tendance à trop parler, beaucoup trop même. Quand un serveur s’approcha de la table pour leur demander ce qu’elles allaient prendre. Ysolde jeta un regard déespéré à Dahlia, elle avait faillit dire « bière au beure », mais elle doutait que les moldus connaissent cela.

« QUOI ?! Ces choses explosent ? » s'écria Ysolde d'un air interdit. Dahlia étouffa un rire et ne prit pas la peine d'expliquer à son amie qu'elle plaisantait car son air surpris et effrayé était bien trop délicieux. Elle se contenta de l'entraîner dans un café-bar moldu, l'un de ses préférés, dans lequel elle avait passé de nombreuses après-midis en compagnie d'amis moldus comme sorciers. Ce café avait même été le lieu de son premier rendez-vous galant en compagnie d'un serdaigle de
Mais ce jour-là n'était consacré qu'à elles deux et à leur amitié. Il n'était pas question de leurs histoires de politique, de sang ou d'amour même si le patronyme d'Ysolde la renvoyait indéfiniment au jeune homme blond dont Dahlia voulait se défaire.troisième année alors qu'elle venait tout juste d'atteindre sa deuxième. Le rendez-vous avait tourné au désastre quand le jeune garçon lui avait offert une boîte de chocogrenouilles et que celles-ci s'étaient mises à sauter partout dans le bar, entraînant la stupeur de toute la clientèle moldue. Une vague de douce nostalgie s'empara de Dahlia. Les moments comme celui-ci se faisaient rares maintenant, les nés-moldus voyaient leur liberté s'amoindrir de jour en jour et il leur était de plus en plus impossible d'élever leur voix contre ces injustices depuis l'arrivée au pouvoir de Voldemort et la destitution du professeur Snicklepitch. Même l'Ordre était devenu impuissant face aux récents évènements qui faisaient trembler les murs de Poudlard. Une succession de mauvaises nouvelles qui rendaient la joyeuse Dahlia renfermée et aigrie.
Mais cette journée n'était réservée qu'à elles deux et à leur amitié. Il n'était aucunement question d'histoires politiques, de sang ou de coeur ; même si le patronyme d'Ysolde la renvoyait indéfiniment au jeune homme blond dont Dahlia voulait se défaire. Théodore Wilkes la hantait et le temps n'y faisait rien, malgré le mutisme et l'indifférence qu'il lui accordait, elle n'arrivait pas à s'en détacher. Elle secoua la tête comme pour chasser son visage et reposa son regard sur son amie.

Elles ôtèrent leurs épais manteaux et laissèrent la chaleur du café envelopper leurs corps. L'hiver était particulièrement vigoureux cette année mais l'intérieur de l'établissement était à une température accueillante et douillette. « Par Merlin ! Il fait un froid à ne pas mettre un hippogriffe dehors depuis quelques jours ! » s'écria Ysolde, et plusieurs regards se tournèrent vers elles. Les moldus n'avaient jamais entendu parler des hippogriffes et les rares qui en auraient aperçus, avaient surement eu droit à un beau sortilège d'Amnésie. « C’est moi qui t’invite. J’ai changé de l’argent moldu, j’ai des bouts de papiers, c’est trop bizarre » continua la blonde en sortant de sa poche de l'argent moldu Il y avait bien presque cent livres en monnaie et billets et Dahlia lâcha un rire : « Tu en as bien trop ! Un billet de dix livres suffira amplement. » Les efforts de son amie la touchaient sincèrement, rares étaient les sorciers qui s'intéressaient au mode de vie moldu désormais, de peur d'être vu comme des traîtres. Le serveur arriva et Dahlia croisa le regard d'une Ysolde totalement dépassée par les évènements. "Bièraubeurre" avait-elle failli dire. « On prendra deux tasses de votre meilleur chocolat chaud. » lança-t-elle avec un sourire. Leur serveur hocha la tête et s'éloigna, Dahlia en profita pour glisser à son amie : « Ils ont aussi du délicieux jus de citrouille, j'en ai fait goûté au proprio il y a quelques années et depuis, il adore ça ! »

Spoiler:

La jolie blonde nourrissait une véritable curiosité à l’égard du monde des moldus. Oui, c’était une jeune femme curieuse, et pleine d’ambition. Aussi loin qu’elle s’en souvienne Ysölde avait toujours eut soiffe d’apprendre et de curiosité. C’était quelque chose d’assez important chez elle. Oui, elle avait toujours été très curieuse. Sa mère disait qu’elle avait dés son plus jeune âge cherché à connaitre les choses, dés qu’elle avait pu parlé elle avait commencé à poser des questions. Sa nature de jeune fille curieuse l’avait conduit à être une excellente élève, peut être même la meilleure de son année. La jeune fille avait été longtemps très arrogante avec ses professeurs, mais depuis qu’elle avait retrouvé la mémoire elle était adorable avec ses professeurs et ne leur coupait plus la parole avec arrogance, par contre elle continuait à se retourner vers les élèves trop bavard pour leur faire une remarque désagréable, elle s’en restait pas moins très sérieuse en cours. La jeune femme avait toujours été étrangère au monde des moldus, et n’avait pas eut le droit de prendre l’option étude des moldus parce que son père le lui avait formellement interdite décrétant « qu’étudier les moldus c’était accorder de l’importance à quelques chose de moins important qu’un cafard », sauf qu’Ysölde n’était pas d’accord avec son point de vue. Elle trouvait ces gens fascinant. Ils arrivaient à se débrouiller avec un rien, ils inventaient des choses hors du commun, des choses pour faire ce que les sorciers faisaient à l’aide de leur baguette. Elle était tellement intéressée par le monde des moldus qu’elle avait commandé un ouvrage à leur sujet chez Fleury et Bott. Puis, elle avait été changé de l’argent moldu à Gringotts, elle avait apprécié se promener dans les rues du Londres Moldus, tout était si différent, l’atmosphère tout. on pouvait dire que la jeune femme n’avait jamais eut d’amis d’origine moldu pour des raisons évidentes. Pourtant, elle était amie avec Dahlia, elle l’appréciait énormément en fait, c’était une personne qui lui avait tendu la main alors qu’Ysölde n’avait jamais rien fait pour aller dans son sens, jamais. D’ailleurs, elle avait eut rendez vous avec celle-ci dans ce café. La jeune femme était contente, quand celle-ci sorti son argent moldu, la rousse lui répondit alors en laissant échapper un rire : « Tu en as bien trop ! Un billet de dix livres suffira amplement. » Une sorcière de pure souche comme Ysölde dans le monde des moldus c’était pire qu’une gamine lâché dans un magasin de poupée. Elle sourit alors, se sentant même un peu ridicule, elle se sentait un peu hors de sa place dans ce monde qui pourtant l’intéressait. Le serveur arriva alors et Dhalia pris les choses en main pour le plus grand plaisir de la blonde et dit alors : « On prendra deux tasses de votre meilleur chocolat chaud. » La jeune femme avait beau être une sorcière, elle n’en restait pas moins humaine, elle avait des pêchers mignons. Ysölde adorait le chocolat et les fraises, c’était les deux choses qu’elle préférait manger, si elle pouvait elle ne se serait nourrit que de cela. A onze ans, elle avait demandé à son père un bain de chocolat pour son anniversaire mais… mais il avait refusé, forcement Mr Wilkes était un connard, un monstre. Son amie lui glissa alors : « Ils ont aussi du délicieux jus de citrouille, j'en ai fait goûté au proprio il y a quelques années et depuis, il adore ça ! » Etrangement, Ysölde était une sorcière qui ne raffolait pas du jus de citrouille, au contraire, c’était le genre de chose dont elle n’était pas vraiment fan. « Tu vas me trouver bizarre mais je dois bien être la seule sorcière à avoir horreur du jus de citrouille, ça a un goût de jus de chaussette de gobelin ! » Ysölde laissa échapper un rire. Elle n’avait pas rit depuis pas mal de temps. Il y avait tellement de chose qui étaient arrivées dans sa vie, des choses qu’elle aurait préféré ne jamais voir arriver. Mais, Ysölde était une fille forte, une sorcière étrange et hors du commun. Elle adressa un sourire à Dahlia, et entre temps le serveur leur amena leurs deux boissons chocolatées. La jeune femme le remercia alors avec un sourire et reporta son attention sur Dahlia. Ysölde n’était pas très bavarde de nature, du moins pas quand il s’agissait de commencer les discussions. Ysölde n’aimait pas parler d’elle, elle préférait concentrer le sujet sur les autres. Elle adressa donc un sourire à Dahlia et dit alors telle une vraie amie : « Alors, quoi de neuf ? On ne s’est pas beaucoup parlé cette année. »C’était vrai, elles ne s’étaient pas beaucoup parlé, mais c’était comme ça, on ne pouvait pas changer le passé c’était une des nombreuses chose que la jeune femme avait appris. On ne peut pas changer le passé, mais il suffit de se tourner vers l’avenir et d’en faire ce que bon nous semble. Elle appréciait beaucoup Dahlia, elle était une bonne amie.

HJ, désolé, pas trop d'inspi...

Le regard de la jeune née-moldue explorait le lieu avec une curiosité toute nouvelle. Elle n'était pas venue ici depuis... quelque chose qui lui semblait être une éternité ! Les nés-moldus n'étaient plus vraiment autorisés à aller où ils voulaient lors de leurs temps libres. Et actuellement, la situation était d'autant plus tendue pour eux. Le gérant du bar avait changé la décoration, s'adaptant à la saison avec de petites touches de décoration maladroite. L'ambiance se voulait chaleureuse et Dahlia se sentait à son aise dans ce bar moldu, avec une amie qu'elle n'avait pas vu depuis des lustres. Ce rendez-vous improvisé lui faisait beaucoup de bien, cela se voyait sur son visage détendu, amusé par la sorcière blonde visiblement pas habituée à ce cadre très moldu. « Tu vas me trouver bizarre mais je dois bien être la seule sorcière à avoir horreur du jus de citrouille, ça a un goût de jus de chaussette de gobelin ! » lui lança cette dernière. Dahlia ria de bon coeur. Personnellement, elle détestait le quidditch à cause de sa peur du vide mais elle se faisait souvent violence pour aller voir les matchs avec ses amis. Comme quoi, le monde des sorciers cachaient des personnes bien surprenantes ! Une fois leurs rires estompées, Ysölde plongea son regard dans celui de la née-moldue et lui demanda naturellement : « Alors, quoi de neuf ? On ne s’est pas beaucoup parlé cette année. » Un rictus de gêne s'empara du visage de Dahlia. C'était vrai, les deux jeunes filles ne s'étaient croisées que très rarement ces derniers temps, et quand c'était le cas, elles ne se contentaient que de papoter quelques minutes, étant ensuite chacune appelées ailleurs par d'autres obligations. Il s'était passé tant de choses en quelques mois que Dahlia ne savait par où commencer, elle ne savait pas non plus si elle pouvait tout avouer à son amie. Et pourtant, Merlin sait combien elle avait parfois envie de crier toute la vérité, de lâcher du lest, de se débarrasser d'un poids, combien de fois elle était sur le point de craquer. Que cela concerne son amour pour Théodore Wilkes, sa participation aux missions lancées par l'Ordre ou encore l'état de santé de son père qui ne cessait de se dégrader. Était-ce le bon moment pour se libérer de tous ces secrets ? Dans le but de gagner du temps, la grindelmonk prit quelques gorgées de son chocolat chaud, le liquide réchauffa instantanément son organisme et elle poussa un long soupir, signe qu'elle se décrispait et retrouvait confiance. « C'est vrai qu'on n'a pas réellement pris le temps de discuter ces derniers temps et je le regrette. » Elle leva la tête vers la blonde, le regard plein de sous-entendus. En effet, elle regrettait de ne pas avoir été là pour son amie alors qu'elle traversait une période noire durant laquelle une bonne âme n'aurait pas été de trop. Les couloirs de Poudlard avait été pleins de ces rumeurs au sujet d'Ysölde, de son père, de son sang... Et Dahlia pensait qu'il ne s'agissait de mauvaises langues et avait fait la sourde oreille, se concentrant égoïstement sur ses propres problèmes. Peut-être que la serpentard n'allait pas lui répondre, peut-être qu'elle n'avait pas envie d'en parler, aussi, Dahlia poursuivit sur sa lancée, répondant à la question : « De mon côté, beaucoup de choses déprimantes à vrai dire... Mon père ne va pas mieux, c'est même pire. Samuel, mon meilleur ami, est parti. Et le garçon avec qui je sors actuellement ne me.. Comment dire.. Ne me plait pas vraiment. C'est stupide, tu ne crois pas ? » Elle avait le ton de la plaisanterie mais son regard trahissait une profonde tristesse. Mais elle ne pouvait décemment pas se morfondre alors qu'Ysölde avait elle aussi subit beaucoup de choses. Alors Dahlia se ressaisit et adressa un sourire éclatant de vie à son amie.