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I shot for the sky, I'm stuck on the ground - mathilda

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MessageSujet: I shot for the sky, I'm stuck on the ground - mathilda   I shot for the sky, I'm stuck on the ground - mathilda EmptyLun 6 Fév - 21:28

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“ I shot for the sky, I'm stuck on the ground „
BOYDE HERONDALES & MATILDA BETH ALLDRÏN
LE SAULE COGNEUR DANS LA SOIREE FIN JANVIER
Une lettre c’est une chose tellement anodine quand on y pense. Ce n’est rien de plus qu’une succession de lettres qui s’assemblent pour former des mots, ces mêmes mots s’assemblent pour former des phrases, et ses phrase finissent par former une lettre. Cela parait tellement simple quand on y pense comme ça. Mais une lettre peut être le véhicule de beaucoup de chose, d’émotion, de message, de sentiment. Boyde n’écrivait pas beaucoup de lettre à ses parents, c‘était son père qui lui écrivait et à la fin de chaque lettre la signature de sa mère, et quelques mots de celle-ci. Elle ne lui avait jamais écrit de vrai lettre, jamais, sauf aujourd’hui. Cette lettre l’avait perturbé… toute la journée. Si elle lu avait écrit ce n’était pas pur de banal nouvelles, non, c’était pour pire que cela. Sa mère avait quitté le domicile des Herondales après que son père l’ai ouvertement menacé. Depuis qu’il était mangemort pour le compte du Cercle, il s’était perdu, il avait renoncé et s’était laissé embobiner par le seigneur des ténèbres, et incitait Boyde à le rejoindre. Le jeune homme n’aurait jamais cru son père capable de faire du mal à sa mère, la seule femme de sa vie. Comment pouvait-on faire du mal à la personne qu’on aimait ? Boyde connaissait la réponse à cette question : on pouvait blesser la personne qu’on aimait par devoir. Le devoir : ça vous détruisait un homme, tout simplement.

Toute la journée il avait ruminé cette lettre. A quoi servait cette mascarade à présent ? Il ne pouvait plus faire confiance à son père, plus maintenant. A quoi bon continuer à jouer les parfait petit conservateur alors que la personne qui vous servait de modèle déraille et en oublis les règles essentielles, et essaie de blesser un de vos êtres chers ? Boyde avait eut cet air absent sur son visage toute la journée, surtout en travaux pratique de médicomagie, la nouvelle prof de biomagie lui en avait fait la remarque en lui posant une question bien tordue à laquelle il avait répondu sans sourcilier, mais sans grande conviction, là où d’autre fois il se serait vanté d’avoir trouvé la réponse. Cela ne ressemblait au jeune homme cette attitude, du moins, ça ne ressemblait pas au Boyde Herondales que tout le monde connaissait. Dans le fond, qui connaissait le vrai Boyde ? Les gens du Cercle, c’était tout, c’était si peu de monde. Il avait erré, de cours en cours toute la journée avec si peu de conviction qu’il avait presque oublié de rendre un de ses devoirs. A la fin de la journée, il avait choisi de s’exiler au peu, pour faire le point.

Le parc était un endroit calme quand la neige l’englobait dans son grand manteau blanc, enfin… une fois l’euphorie des premiers jours de neiges et des batailles rangée de boule de neige entre les maisons, et entre amis. La neige était installé depuis si longtemps qu’elle faisait parti du paysage, mais durant cette fin d’après midi, celle-ci tombait dûment. En un après midi, cinq centimètre de neige fraiche étaient venue s’ajouter à ce manteau déjà si froid. Boyde erra jusqu’au saule cogneur. Etrangement, il adorait cet endroit, même s’il restait à distance raisonnable de celui-ci, il savait que sous ce dernier se trouvait un passage qui pouvait conduire jusqu’à pré au lard. Il ne l’avait prit qu’une seule fois avec ses amis, il y a longtemps. Boyde était vêtue de son manteau et d’une simple écharpe grise ; il n’affichait pas les couleurs de sa maison comme se plaisaient à le faire un grand nombre d’élève. Le jeune homme avait besoin de se retrouver seul, de se fondre dans le paysage, pour penser. Boyde fulminait. Il jeta son sac sur le sol, et à distance du saule il se baissa soudainement pour ramasser de la neige fraiche, afin de faire une boule qu’il lança brutalement sur le saule qui visiblement n’avait pas apprécié. C’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour évacuer sa colère. Boyde n’était pas dans son assiette, il donna un coup de pied dans le vide pour faire voler la neige, espérant être bien seul, il n’avait pas envie de voir quelqu’un maintenant. Pourtant, il allait devoir faire face à Mahilda Beth Alldrïn, cette rousse flamboyante, seulement ce n’était pas le moment.
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MessageSujet: Re: I shot for the sky, I'm stuck on the ground - mathilda   I shot for the sky, I'm stuck on the ground - mathilda EmptyJeu 16 Fév - 21:37

Son enfance, on ne s’en souvient qu’en bribes; des mémoires un peu floues ou même trompeuses, des sensations, de vagues souvenirs. Rien de bien distinct, alors que certains souvenirs sont plus nets que d’autres, comme s’ils étaient arrivés pas plus tard que la veille. S’il y avait bien quelque chose de quoi Mattie se rappelait distinctement de son enfance, c’était à quel point tout était plus simple, alors qu’elle n’était rien d’autre qu’une petite fille dans un monde de moldus. Elle ne savait même pas, à cette époque ce qu’était un moldu et parfois, elle se demandait ce que sa vie aurait été si elle avait réellement été une simple moldue. Pas de discrimination, pas de violence, et surtout, pas de rébellion. Petite, elle était heureuse, épanouie et rieuse. Elle évoluait dans un monde où elle n’avait jamais réellement été confrontée à une plus grande injustice que celle de devoir aller se coucher tôt, ou alors celle de ses parents mangeant un plus gros morceau de gâte qu’elle. Mais elle était bel et bien une sorcière, née dans un monde moldu, et ce n’était pas facile tous les jours et elle savait maintenance ce que l’injustice était réellement. La colère, l’envie constante de rébellion, c’était maintenant son quotidien, et maintenant plus que jamais; ça, c’était l’injustice. Elle savait vivre avec ça, elle avait ça dans le sang, mais maintenant que ses parents en souffraient les conséquences, Mattie ne pouvait pas l’accepter. Elle était retournée chez elle le cœur léger à l’idée de retrouver ses parents, pour se retrouver face à un mur; son père était mal en point. La seule explication donnée par ses parents fut qu’il avait été menacé, puis blessé, par un groupe de sorciers. Mattie avait eu beau poser des questions, elle n’obtenu aucune réponse. Elle passa donc ses vacances au chevet de son père, à en vouloir au monde entier. Ce n’était pas son genre de s’apitoyer sur son sort, mais quand on s’en prenait à ses parents, Mattie ne le prenait pas du tout. Ses vacances passèrent rapidement et son père fut remis sur pieds avant son départ pour Poudlard. (…) Mattie était revenue à Poudlard plus révoltée que jamais. On pensait souvent que son côté rebelle, c’était des airs qu’elle se donnait, pour attirer l’attention, mais c’était bien plus que ça. La révolte en elle, elle n’arrivait que très rarement à la calmer; il fallait être né moldu et dans sa position pour comprendre. Maintenant, son souci était ses parents, elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Elle n’avait pas eu de nouvelles depuis son retour, et pour une énième fois, elle quitta la volière en soupirant, se demandant pourquoi ses parents ne lui écrivaient pas. À la place de retourner dans la bâtisse principale, comme elle le faisait habituellement, Mattie resta à se balader dehors, la température était agréable, malgré le froid et la neige.

Sa chevelure rousse flamboyante, à laquelle s’emmêlaient de nombreux flocons, tombait en cascade sous un bonnet en laine rouge, agencé au long foulard qu’elle avait autour du cou. Elle avait les joues et le nez rosis par le froid et un petit nuage de s’échappait d’entre ses lèvres à chacune de ses expirations. Elle marchait en regardant derrière elle les traces que laissaient ses pas dans la neige d’un blanc immaculé. Elle adorait la neige. C’était tellement joli et apaisant, ça avait un effet pratiquement euphorique sur elle. Elle se sentait bien et retombait en enfance. Le parc était presque désert, les élèves avaient tendance à préférer la neige de l’intérieur, à travers une fenêtre. Peu s’aventuraient à l’extérieur, une fois la jubilation de la première neige passée. Mais Mattie était différente et téméraire, ce n’était inconnu de personne. Sans porter attention où ses pas la guidaient, la rouquine se retrouva après un moment de marche, près du saule cogneur. Elle ne se serait pas attendue à y voir quelqu’un donc quelle ne fut pas sa surprise quand elle aperçut une silhouette se dessiner au loin. Elle s’avança lentement, jusqu’à ce qu’elle puisse le reconnaître distinctement : Boyde Herondales.

Elle ne savait plus comment agir face à lui, elle était presque épuisée de lui livrer bataille, de répliquer constamment à ses attaques, et surtout, elle n’en pouvait plus de leurs conversations enflammées ou ils ne faisaient que s’insulter et se piquer. Elle n’était pas mieux que lui, et elle le savait. Pourtant, elle ne pouvait pas s’avouer vaincue et accepter tout ce qu’il lui avait fait endurer, ce qu’il avait fait à Reed et son éternelle arrogance. Une partie d’elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il était plutôt temps de mettre tout ça dans le passé, et de partir sur de nouvelles bases, mais elle savait qu’avec Boyde, ce n’était jamais si simple. Le Boyde avec qui elle avait passé l’été était bien loin et elle ne l’avait pas retrouvé depuis de nombreux mois. C’était une dualité qui était impossible à gérer, quelque chose de lourd et d’épuisant. À force, ça devenait même monotone et lassant. La rouquine garda son regard rivé sur lui un bon moment; il ne semblait pas dans son assiette, même qu’il semblait être en colère, il donna un grand coup de pied dans la neige, qui voltigea autour de lui, ce qui vint confirmer sa première impression, Boyde semblait effectivement en colère. Elle s’avança vers lui, sans même savoir pourquoi, après tout, entre eux ça ne se terminait jamais très bien, pourquoi jeter de l’huile sur le feu? C’était plus fort qu’elle, sans doute. « T'en fais une drôle de tête, Herondales. » L’appeler par son nom plutôt que son prénom. Plus impersonnel, plus froid. Comme quoi elle restait sur ses gardes. Mattie se pencha pour prendre de la neige entre ses mains et former une boule, qu’elle lança avec précision. Cette dernière s’écrasa juste aux pieds de Boyde. « Tu défoules ta colère sur le saule cogneur plutôt qu’en défonçant la gueule du premier venu, c’est du progrès. » Un léger sourire effleura ses lèvres. C’était une blague plus qu’un reproche, qui faisait bien évidemment allusion à Reed. Pour une fois, le ton de Mattie n'était ni froid, ni sarcastique, mais elle regretta néanmoins ses mots, Boyde ne devait pas du tout être d’humeur à cet humour de mauvais goût.
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MessageSujet: Re: I shot for the sky, I'm stuck on the ground - mathilda   I shot for the sky, I'm stuck on the ground - mathilda EmptyMar 21 Fév - 20:08

Boyde Herondales c’était une personne paradoxale. Il se demandait à quand remontait la dernière fois où il avait vraiment été lui-même. Quand il avait tabassé Reed Magnus-Wexforth avec d’autres conservateurs, c’était évident que ça ne lui ressemblait pas. La seule personne qui le comprenait c’était sa mère. Aussi étrange que cela puisse paraitre, Boyde avait un lien très fort avec sa mère, très fort. Le jeune homme n’était pas enfant unique mais il était très proche de ses parents, mais aussi de sa jeune sœur, il appréciait beaucoup celle-ci qui étudiait à Beaubâton, la patrie de sa mère. La famille de Boyde était assez… particulière quand on y pensait. Son père était membre du Cercle depuis toujours, tout comme sa famille avant lui. Sa mère était une sorcière française, mais dont les parents étaient des nés moldus. Le fait qu’ils soient membre du Cercle impliquait beaucoup de choses, notamment leur implication dans cette infiltration. Cette mission, Boyde avait grandit avec ce poids, contrairement à sa sœur qui était loin de tout ça, et il en était assez content, il ne tenait pas à ce que sa sœur Diana soit impliqué dans cela. Il n’évoquait pas beaucoup sa sœur, pourtant, elle et lui échangeaient beaucoup de lettres, et c’était peut être ce qui permettait à Boyde de garder un lien avec ce qu’il était vraiment, sa sœur le rattachait au vrai Boyde, à la véritable personne qui sommeillait en lui. Cette personne, qui pouvait se vanter de la connaitre ? Pas grand monde, pour ne pas dire personne. La dernière fois qu’il avait vraiment été lui-même, c’était durant les vacances d’été. Durant ce lapse de temps, il ne s’était jamais soucié de croiser une connaissance, jusqu’à ce qu’il croise la fameuse rouquin dans cette librairie. Cette fameuse rouquine c’était mathilda, la copine – dans le sens amie – du crétin qu’il avait défiguré avec ses potes au mois de novembre. Elle avait quelque chose de particulier, ces cheveux flamboyant s’accordaient tellement bien avec son caractère. Cette fille le mettait à la fois hors de lui, et… il ne savait pas exactement. Elle était imprudente, élève très moyenne, normalement, le genre de personne que Boyde ne pouvait pas supporter, oui. lui il était organisé, tout était planifié et il était plutôt un excellent élève. Cette fille ne l’avait sans doute pas suivi, mais c’était le hasard. Le hasard faisait parfois bien les choses, et parfois assez mal. c’était la fille de ses rêves, mais il n’avait pas forcément envie de la voir. Non, Boyde n’avait envie de voir personne, non. Il était dans un sale état émotionnel, et il n’avait pas envie d’être à découvert, il détestait se sentir faible. La rousse s’approcha de lui et dit alors, avec l’habitude d’attiser le feu : « T'en fais une drôle de tête, Herondales. » Herondales… l’appeler par son nom. Enfin, il faisait de même, il l’appelait Alldrïn, c’était un beau nom, un nom de moldu. Mais, Boyde n’avait rien contre les moldus, en théorie. Cette fille avait un sacré tempérament, elle était tellement téméraire qu’elle jetait de l’huile sur le feu sans scrupule. La jeune femme rousse se baissa pour ramasser de la neige, et sembla former une boule qu’elle jeta au pied de Boyde, si elle l’avait touché, il lui aurait certainement renvoyé la pareil. Elle ajouta alors : « Tu défoules ta colère sur le saule cogneur plutôt qu’en défonçant la gueule du premier venu, c’est du progrès. » Et bien… l’allusion n’était qu’à peine camouflé. Après tout, elle avait raison, c’était lui avait fichu une sacré raclé à Magnus-Wexforth, et dire qu’il avait foutu une raclée à cette montagne de muscle, il en était assez fier, même très fier, même si… frapper les autres ce n’était pas forcément sa tasse de thé, parlons franchement.« Au moins ma drôle de tête est passagère, tout le monde n’a pas cette chance. » D’habitude sa phrase aurait vraiment été piqué d’ironie, mais… là c’était plus une remarque en passant, sans visé négative ou irritante, non. Boyde semblait avoir perdu de sa force corrosive, cela le rendait tellement plus humain, il avait à peine regardé mattie quand il avait dit ces mots, ils ne la visaient pas personnellement c’était clair qu’il ne s’agissait que d’une remarque en passant. « Ah, ah, quelle allusion subtile Alldrïn. Au lieu de chercher à faire des allusions foireuse tu devrais apprendre à viser. » Il n’était pas méchant dans sa phrase, en fait il n’était pas d’humeur à être odieux. C’était quand il jouait à jeu sur son identité qu’il était le pire des connards, c’était uniquement pour se protèger. Il ne savait pas jusqu’à quand il allait pouvoir tenir ce petit jeu, mais plus très longtemps, son père avait tendance à dépasser les limites. Boyde n’était pas méchant avec Mattie, cela ressemblait plus à l’une de ces remarques de gosses au jardin d’enfant. Ce temps manquait à Boyde, on ne se souciait pas des préjugé, vous rencontriez une personne, et l’instant d’après vous jouiez avec lui comme si c’était votre meilleur ami, sans vous souciez de la nature de son sang, rien. le bon vieux temps.
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MessageSujet: Re: I shot for the sky, I'm stuck on the ground - mathilda   I shot for the sky, I'm stuck on the ground - mathilda EmptyLun 12 Mar - 0:59

Pourquoi cherchait-elle tout le temps à se rapprocher de Boyde? C’était une manie chez elle. N’importe qui aurait sans doute abandonné la partie, à force de se faire repousser comme ça. On ne pouvait pas dire que le Gryffondor s’était montré très avenant et aimable avec elle depuis les derniers mois. Elle lui avait rendu la pareille, bien sûr. Et pourtant, malgré l’attitude désagréable dont il faisait preuve envers elle, elle revenait toujours à la charge. Elle aurait très bien pu laisser tomber et mettre derrière elle l’été qu’elle avait passé avec lui, après tout, il lui avait bien fait comprendre que ça n’avait aucune importance pour lui. Mais ce n’était pas comme Mattie de laisser les choses passer sans rien dire et de tout simplement laisser tomber. Elle refusait peut-être de l’avouer, trop orgueilleuse, mais le fait que Boyde continue incessamment de la repousser la dérangeait, sans doute plus que ça ne le devrait. Elle ne le laissait pas paraître, bien sûr, ça ferait trop plaisir au jeune homme. Elle ne se laissait donc pas démonter par les airs qu’il se donnait et revenait toujours vers lui. Est-ce qu’elle finirait par lâcher l’affaire, lassée de son attitude? Qui sait, mais c’était bien improbable. Ce n’était donc pas une surprise qu’une fois de plus, elle se retrouvait en sa compagnie. Sauf que cette fois, il n’était pas aussi désagréable. Ce qui prenait Mattie légèrement de court. « Au moins ma drôle de tête est passagère, tout le monde n’a pas cette chance. » Mattie dévisagea Boyde pendant quelques secondes, légèrement amusée. Elle ne savait pas trop comment prendre cette remarque, mais elle nota qu’elle avait été dite sans ironie. Ça ne semblait être ni une insulte à son égard, ni une pique. Curieux, ne put s’empêcher de penser la rouquine. Il devait vraiment y avoir quelque chose qui clochait chez le Gryffondor, pour qu’il passe une remarque dénuée de désagréable ironie. Ce n’était pas dans ses habitudes, ou du moins pas face à elle. Il se contentait généralement que de ça, l’ironie, ou encore l’arrogance. Matilda se garda bien de commenter en disant qu’elle avait la même chance – ç’aurait pu paraître prétentieux, elle se contenta d’hocher la tête, une expression mi amusée, mi sceptique au visage. Impossible de dire si elle était d’accord, ou pas, mais le léger sourire au coin de ses lèvres laissaient supposer qu’elle partageait l’avis de Boyde. Elle s’étonna même à se dire que malgré la tête qu’il tirait, il n’en restait pas moins très attractif. À la grande surprise de Mattie, le Gryffondor ne sembla pas dérangé outre mesure par son allusion aux coups qu’il avait donnés à Reed. Elle se serait attendue à une remarque odieuse ou à ce qu’il la foudroie au moins du regard. « Ah, ah, quelle allusion subtile Alldrïn. Au lieu de chercher à faire des allusions foireuse tu devrais apprendre à viser. » La rouquine arqua un sourcil, un sourire en coin étirant de nouveau ses lèvres. La remarque de Boyde était bien placée, dénuée de méchanceté. Mattie ne souriait que très rarement en présence du Gryffondor, non pas parce qu’elle s’en empêchait, mais plutôt parce que ça n’adonnait tout simplement pas pour la simple et bonne raison que la plupart du temps, il l’énervait au plus haut point. Inutile de dire que dans de telles circonstances les sourires, sauf peut-être faux et sarcastiques, se faisaient rares. Elle avait plus souvent qu’autre chose envie de lui mettre des baffes. Mais là, elle était d’une bien drôle d’humeur. Elle en oubliait presque ses différends avec le jeune homme. « Qui te dit que je ne sais pas viser ? » Ce n’était pas dit sur la défensive, plutôt sur un ton de défi, quoique légèrement amusé. Elle ne savait pas ce qu’il lui prenait, elle était techniquement toujours en colère contre cet arrogant d’Herondales, mais elle ne pouvait s’empêcher de sourire et de le regarder avec une fausse complicité, complicité qu’ils n’avaient d’ailleurs pas partagée depuis bien longtemps. Elle était d’excellente humeur, peut-être un peu trop, ce qui contrastait visiblement avec l’état d’esprit de Boyde. Elle s’arrangeait pour le mettre encore plus en rogne, quoique bien malgré elle. Elle se pencha une seconde fois pour reprendre de la neige entre ses mains, formant une nouvelle boule qu’elle la lança directement dans la direction de Boyde. La neige s’écrasa contre son torse, avant de voltiger autour de lui. « Touché! », dit simplement Mattie, en frappant ses mains ensemble. Elle arqua un sourcil de manière singulière, presque triomphante, un sourire satisfait au coin des lèvres. « Je t’ai volontairement épargné la première fois. », se justifia-t-elle, sans quitter son sourire amusé. C’était un art auquel Mattie excellait : adopter la mauvaise attitude au mauvais moment. Il était évident que Boyde avait mieux à faire qu’endurer les mauvaises blagues et les enfantillages de la rouquine. Mais c’était tout Mattie ça, toujours à provoquer. Sans vouloir mal faire, mais tout de même, c’était de la provocation. Peut-être qu’inconsciemment, elle essayait de le faire sourire, mais elle ne s’y prenait pas de la bonne façon, bien sûr. Mais depuis quand Mattie faisait les choses comme il le fallait? N’était-elle pas justement reconnue pour son tempérament de feu et sa manie de se mettre les pieds dans les plats ? Elle avait gardé une bonne distance entre lui et elle jusqu'à maintenant, question de tâter le terrain. Nombreuses fois elle s’était trop approchée de lui et s’en était pris plein la gueule. Mais Boyde ne l’avait pas encore insultée ou remballée, ce qui était en soit bon signe. Ainsi, elle décida de s’avancer plus près de lui, dans des pas sautillants. Elle avait définitivement un trop plein d'énergie. Elle réajusta son bonnet sur sa chevelure rousse, l’enfonçant presque devant ses yeux, puis pencha la tête sur la droite, son regard rivé sur le jeune homme. Dans une légère moue, elle lui demanda sans la moindre hésitation. « Alors Herondales, qu’est-ce qui te met dans cet état ? » Encore à l'appeler par son nom. À croire qu'elle avait oublié son prénom. Elle ne s’attendait pas du tout à une réponse. À vrai dire, elle ne savait même pas pourquoi elle demandait. Ce n’était pas comme si elle et Boyde avaient l’habitude de se confier l’un à l’autre, bien au contraire. Elle lui posait la question en prévoyant déjà d’avance sa réaction. D’ailleurs elle ne le lui avait pas demandé sur un ton qui laissait croire qu’elle le prenait en pitié, ni même qu’elle était vraiment intéressée. On aurait presque dit qu’elle se moquait de lui, avec son petit sourire en coin. Ce n’était pas le cas, bien entendu. Elle essayait sans doute de provoquer une répartie chez lui, ou simplement de voir s’il y avait réellement quelque chose qui n’allait pas. Elle n’attendait aucune confidence de sa part, à vrai dire, elle ne savait pas du tout ce qu’elle attendait de lui. Avec Boyde, tout était possible.
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