ϟ Parle moi de ton caractère tel que tu le vois toi, parles sans détours, et je t’écouterais mon enfant,
Je suis le triplé qui a le caractère le plus fort, c’est certain. Je suis né le premier, cela a peut être fait naître en moi en certaine stature de leader ? Je ne peux affirmer cela de façon sûr mais, je sais que c’est moi qui passe le premier dés qu’il faut aller quelque part, et que ma sœur et mon frère évitent de trop me contredire. Mais n’allez pas croire que je suis un tyran, bien au contraire, je suis quelqu’un d’un naturelle assez agréable à vivre ! enfin… cela dépend pour qui. On va commencer par mes qualités : je suis brillant, pas le genre Einstein, mais le genre qui s’en sort facilement en bossant un minimum, et qui mise un maximum sur ses forces, par exemple, personnellement, je ne miserais pas sur la divination, quand j’ai enfin pu abandonner cette matière, ce fut l’extase ! après, je suis du genre a faire ce qu’il faut pour avoir de très bonne note, je suis bosseur, même si j’ai tendance à me reposer sur les acquis parfois, ce qui est normal, ne devrait-on pas de temps à autre laisser ses cours de côté pour profiter de la vie ? Peut être. Mais j’aime mes études, je les aime vraiment. Les dragons et les Pevrell c’est une histoire aussi vieille que le monde des sorciers, nous ne sommes pas les premiers a avoir dompté les dragons mais nous en avons fait notre réputation, et notre nom ! Après, la fierté d’un nom, c’est normal. Je ne me vante pas d’avoir le sang pur, en fait, je m’en fou comme de la première baguette de Voldemort, je m’en contre fiche, comme de leur petite guerre de sang. Avec les moldus, pas de fumé sans feu… nous sommes des sorciers, c’est tout. Après, du côté de mes défauts, j’ai tendance à diriger mon petit monde, et d’être très exigeant avec les miens, voir même très exigeants. Je suis de loin le plus doué avec les dragons, parce qu’ils sont ma passion. Par exemple : je n’aime pas le quidditch, franchement les balais, ça ne me plait pas du tout.

ϟ Bien, que penses-tu de la création de la maison Grindlemonk, et quelle importance accordes tu à la nature du sang de tes camarades,
Franchement ? Et bien, je m’en contre fiche un peu, je sais que c’est assez « ségrégationniste » comme méthode, mais franchement… que peut-on y faire ? Je me fiche un peu des grandes causes, ma famille est une famille qui ne se met pas en avant, et je suis moi-même sur cette réserve. Je ne veux pas m’avancer sur mes opinions, disons que nous attendons un peu de savoir comment le vent va tourner.

ϟ Le futur a toujours intéressé les sorciers, ceux-ci essayent même de lire l’avenir. Mais, toi, qu’espère tu de l’avenir, quels sont tes buts, tes espérances, mais également tes peurs et tes craintes ? Je veux tout savoir,
Le futur ? Je pense qu’il sera sombre, nous avons beau essayer de nous tenir à l’écart du monde des sorciers. Comment ne pas concevoir que notre avenir sera sombre ? Il est évident qu’il le sera, j’espère simplement que les miens seront sains et saufs, et que je pourrais reprendre l’élevage de dragon familiale avec mon père, et cela me ferait plaisir. J’espère m’en sortir très bien avec les études, et surtout j’espère que mon triplé, et ma triplé iront bien, ils comptent plus que n’importe quelle autres personnes dans ma vie. Dans le futur, peut être que j’aurais la chance d’avoir une petite amie, etc. Le futur ne m’a jamais fasciné, sinon, j’aurais fait divination.

ϟ Un de tes camarades se fait rouer de coups dans un couloir, et se fait menacer d’une baguette. Vous ne connaissez cette personne que de vu, ou simplement parce que vous êtes en cours avec elle. Que faites-vous ?
Et bien, je vais peut être paraitre un peu lâche, mais je scanderais à la personne qu’elle ferait mieux de se calmer parce que je vais chercher un professeur. C’est sans doute lâche de se mettre sous couvert d’un professeur mais… peut importe. Après, si c’est une personne que je connais et que j’adore, je fonce dans le tas, et je brandis ma baguette. Après… si c’est une personne que je déteste, je pense que je la laisserais se faire rouer de coups. Des fois, des coups sont mérités, je peux en témoigner dans mon éducation, j’ai reçu quelques coups qui m’ont bien remis les idées en places. Mais si quelqu’un s’avise de s’en prendre à ma sœur, je jure solennellement que cette personne va passer un sale quart d’heure. Ma sœur c’est la prunelle de mes yeux une fille un peu trop gentille, qui n’a pas de force dans les bras, je vous jure que si quelqu’un s’en prend à elle, je me fiche bien de me faire renvoyé parce que son agresseur à fini à l’infirmerie. Je suis parfois lâche, et tantôt un chien enragé.

ϟ Cancre, élève moyen, élève fainéant, élève doué ? Il est temps pour toi de me dire ce que les professeurs meurent envie de savoir :es-tu un bon élève, ou le fauteur de trouble de la classe ?
Sans vouloir me vanter : je suis doué. Pas hyper doué, mais le genre qui peut obtenir un optimal dans certaines matières sans trop se fouler. C’est mon cas en soin au créature magique, parce que j’aime ça, et que dans notre famille c’est un peu comme une sorte de don. Non, pardon, c’est plutôt le destin. Après, durant mon cursus scolaire, j’ai eut des bas dans des matières comme arithmancie, et divination, deux matières simplement inutiles à mon goût. Après, je ne suis pas le génie, de ses murs, mais je pense être dans la moyenne haute des élèves. Ensuite, en cours, je ne suis ni devant, ni au fond, on va dire que je me trouve dans le tiers central. Je ne supporte pas être au premier rang, ce sont ceux qui ne comprennent rien, ou les premiers de la classe, et je n’appartiens à aucun des deux groupes.

ϟ Si c'était à vous de choisi votre maison, quelle serait-elle ? Et surtout, pourquoi penseriez vous êtes digne d'être membre de cette maison ? J'aime avoir les avis de tout le monde.
Serdaigle me parait être la maison la plus digne, et je pense que cela pourrait également être ma maison. Pourquoi ? Parce que j’accorde un grand respect au travail, à la persévérance, et au talent. J’ai un certain talent en matière d’étude, et bien que je sois parfois courageux, je ne possède pas le courage d’un griffondor, et je ne pense pas être aussi fourbe qu’un serpentard ! je suis bosseur, et je ne supporte pas l’échec, de moi-même, comme celui des autres. Bien que dur, je reste fort d’intelligence, mais pas non plus imbattable, j’ai beaucoup de mal à reconnaitre les erreurs, et du fait de la place que j’accorde aux valeurs fondamentales qui sont la magie, la connaissance, et le travail, serdaigle sera je le pense ma maison. Après, il reste Poufsouffle, je suis loyal envers les miens, envers mes amis. Je ne trahirais jamais les miens, mais je défendrais les miens contre les miens s’il le fallait. Je ne trahirais jamais ma petite amie, jamais, et si une vient se plaindre d’avoir été trompé, je peux vous garantir qu’elle se trompe de mec, moi je ne trompe pas. Jamais. Alors loyal, comme je suis, Poufsouffle pourrait aussi être ma maison !

ϟ Vous vous souvenez le jour où vous êtes allé chercher votre baguette sur le chemin de travers ? C’est Ollivander qui vous l’as vendue, mais savez vous seulement ce qu’elle contient, et de quoi est-elle composée ?
Ma baguette est fait de bois de hêtre, et à l’intérieur – sans grande surprise – un ventricule de dragon. Elle mesure un peu moins de trente deux centimètres, et est une baguette faite pour les enchantements, non pour l’attaque, après tout, je ne suis pas un grand duelliste !

« Trois enfants ? c’est une blague Una ? » dit alors un jeune homme d’un vintaine d’année qui portait un pantalon sombre, et dont les yeux bleus étaient magnifique. Il avait les cheveux bruns en bataille. La jeune femme à peine plus jeune en face de lui hocha la tête et dit alors : « Non, le médicomage a dit qu’il s’agissait de triplés, mais avant notre mariage tu as dis que tu voulais trois enf… » commença-t-elle alors avant d’être coupé : « Trois enfants oui, mais pas d’un seul coup ! Una, comment va-t-on faire ? » il avait l’air plutôt déespéré par l’arrivé de triplés. Après tout c’était un changement dans une vie, un sacré changement. Una une jeune femme blonde qui était d’origine scandinave dit alors : « Si c’est une question d’argent, j’irais travailler au ministère, Stefan ! » Le dénomé Stefan leva les yeux au ciel, et s’approche de sa femme, et lui pris doucement les mains. Les siennes semblaient comme sortie d’un brasier, comme si les cendres étaient là. Il lui dit alors avec affection : « Mais ne t’inquiète pas pour l’argent, mes parents vont nous aider, père et moi allons continuer dans l’élevage de dragon, et maman et toi vous vous occuperez des enfants… dans quinze ans ils pourront nous aider à l’élevage, avec trois, il y en aura au moins un qui en fera sa passion. Una, je suis tellement heureux que… enfin. Je t’aime. » Stefan Pevrell était éleveur de dragon dans le Pays de galles, dans un endroit assez reculé d’ailleurs. Les Pevrell sont une famille de sorcier qui par le passé à pu connaitre quelques heures de gloire mai aujourd’hui on ne peut les relier a aucun camp, aucun.

Quelques mois plus tard, Cassian, Julian et Helen étaient nés. Trois enfants, les deux premiers étaient rigoureusement identiques, et la dernière était un peu plus fragile que ses frères. Cassian et Julian étaient de vrais Pevrell, bruns au yeux bleus, tandis qu’Helen était le portrait nordique de sa mère, blonde, fragile, une enfant chétive. Cassian est né le premier et a acquis un caractère dominateur vis-à-vis de ses frères et sœurs. Dans l’élevage des Pevrell, l’arrivé de triplés à boulversé le fonctionnement. A quatre ans, Cassian déambulait entre les enclos de dragons alors qu’il était à peine haut comme trois pommes tandis qu’on entendait sa mère qui le cherchait au loin. Il avait toujours aimé la présence de dragon, et il était assez intelligent pour passer entre les mailles du filet de la surveillance de sa mère pour aller rejoindre père et grand père près des enclos. Ils auraient pu l’engueuler, mais non, en Cassian ils avaient naturellement vu celui qui aimait ces êtres majestueux et souvent incompris qu’étaient les dragons, et savaient que si dans la famille quelqu’un allait reprendre le flambeau, ça serait lui. Helen et Julian pleuraient quand on les approchait des l’enclos, pour la famille ce n’était pas une honte, mais c’était tout comme.

Les triplés grandissaient, unis mais différents. Cassian le leader, et Julian le rêveur qui ne savait pas quoi faire de sa vie. Et puis il y avait Helen, la fragile, et très jolie Helen. Cassian et sa sœur ont une relation très très forte, il ne laisserait jamais personne lui faire du mal, jamais. (…) « Espèce d’idiote, tu ne peux pas faire attention, tu as bousillé mon balais » s’écria alors Julian hors de lui. Julian était rêveur, mais passionné de quidditch, il détestait tout ce qui de près ou de loin le rattachait aux dragons. Julian n’était pas un grand magicien, il n’était pas forcément doué, mais en quidditch, il l’était ce qui était selon son père « une perte de temps. » Helen avait voulu essayer de voler son balais, elle qui avait toujours eut le vertige, c’était Cassian qui l’avait encouragé, comme toujours. Elle avait volé de quelques mètres, et avait chuté dans l’herbe, et gémissant, tandis que le balais s’en allait dans l’enclos des dragons, et celui-ci l’attrapa en plein vol, et brisa le manche de sa mâchoire acéré. Elle était presque en larmes. Et a dix sept ans, les triplés étaient là, et Julian se défoulait sur elle avait violence poursuivant alors : « Tu es bonne à rien, retourne faire la cuisine avec maman ! » s’en était trop, Cassian s’approcha de son frère, et le poussa dans l’herbe. Les frères étaient parfois si proche, et parfois si opposé, comme à cet instant : « Arrête Jules ! Arrête, crétin. Elle au moins est capable de brandir une baguette ce qui n’est pas ton cas ! Tu vas en avoir un autre de balais ; tu ira pleurnicher auprès de maman, comme toujours. Tu te fiche d’elle ? tu n’es même pas capable de lui demander si elle s’est fait mal, idiot ! » Julian attrapa la jambe de son frère, et le fit à son tour tomber au sol. « Mais ta gueule Mr Je sais tout, arrête, c’est de ta faute !!! » Cass la poussa alors et rétorqua « De ma faute ? et qui t’as encouragé à monter sur ce balais en première année ? Hein ? Moi, moi, et encore moi ! Si tu en est là Jules, c’est grâce à moi sale crétin ! » Il le jeta un regard noir. Il s’en souvenait, c’était Cass qui durant le premier cours de vol avait poussé son frère à monter sur ce foutu balais, il avait été le dernier à le faire, le dernier. Comment Julian pouvait lui en vouloir ? C’était peut être lui qui avait poussé Helen a en faire autant mais… mais c’était seulement pour l’aider, seulement pour l’aider ! Helena regarda Cass qui se releva alors d’un coup, et qui alla tendre la main à sa sœur, qui hocha la tête quand il lui jeta un regard inquiet. Elle n’avait rien, dieu merci, Cass s’en serait voulu si elle s’était blessé. Helen était un sujet de discorde entre les frères, ils étaient parfois lié comme les doigts de la main et la seconde d’après comme des sorte d’ennemis juré, et au milieu de cela il y avait Helen, rabaissé par un frère, et tiré vers le haut par l’autre, cela avait été comme cela depuis le début. Jules lui volait sa peluche, et Cass le lui rendait. Et cela serait toujours comme cela.

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