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Just as schloshed as Schlegel

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MessageSujet: Just as schloshed as Schlegel   Just as schloshed as Schlegel EmptyVen 3 Fév - 14:57

    C'était officiel, ce n'était pas son jour aujourd'hui. Il s'était fait volé son balai qui avait fini dans un arbre de la forêt interdite, il avait dû grimper le récupérer parce que le sortilège Accio ne marchait pas. Il était tombé de l'arbre, s'était ouvert l'arcade sourcillière, brisé le tibia, éraflé le reste du corps, et le balai était resté dans l'arbre. Une gamine s'était moquée de lui mais avait sauvé son balai, des Chaporouges lui avaient jeté des pierres et des cailloux, et il s'était acquitté de la dette envers la jeune Gryffondor grâce à son Patronus. Au final, étant donné qu'elle le soutenait vaille que vaille vers le chemin de l'infirmerie, il aurait pû lui devoir à nouveau quelque chose... Sauf que c'était la potion qu'elle lui avait donné qui avait annulé l'action de l'antidote, le faisant gonfler comme une baudruche et qui lui faisait l'effet d'une bouteille de vodka avalée cul-sec. Rory avait donc toutes les raisons d'être très, très énervé, mais un Rory émeché est un Rory guilleret. Surtout qu'entre le sort anti-douleur et la potion, il ne sentait plus du tout sa jambe cassée et pouvait marcher dessus avec l'attelle. C'était donc le bras sur les épaules de Luz, lourdement appuyé contre elle, complètement hilare et titubant dangereusement que Rory se rendait vers l'Infirmerie. Il trouvait la situation d'autant plus drôle qu'elle ne l'était pas du tout pour Luz. Et les choses n'allaient pas en s'améliorant pour elle, Rory se prit pour un marin imbibé d'alcool sur son bateau qui tangue et se mit à chanter (beugler)à plein poumon :

    "Y'a pas de bière pas de bière sur le Bory Bory Bory il fait si chaud y' a pas d'eau sur le Bory On meurt de soif moi je suis si bien ici devant la bonne bonne bière du pays... Yo Ho Yo Ho et une bouteille de rhum !.... Tiens booooon la vague tiens booon le flot Hisse et Hooooo ! Santiaaanooo ! Si Dieu veut toujours droit devaaant nous irons jusqu'à San Francisco. Je pars pour de longs mois en laissant Margot..."Rory mit une fin soudaine à son medley et s'arrêta net (enfin, aussi net que possible quand on vacille sur ses jambes). "Faut qu'on aille chercher Joan" dit-il sur le ton de quelqu'un qui vient d'avoir une révélation divine. "Elle doit m'attendre au pied de la porte, la pauvre. C'est une brave fille". Luz, direction le dortoir des Grindelmonks ! Et on ne proteste pas, sans cette potion je serais tranquillement dans mon lit douillet à l'heure qui l'est"

    Il commença à tituber dans la direction du dortoir qu'il pouvait voir d'ici (il n'était heureusement pas bien loin) puis reprit :

    "Hey mais va falloir faire gaffe, faut pas que Coke me voit dans cet état-là ! Ah ouais mais oui mais non j'suis crétin moi, elle est aveugle. Non mais même, t'imagines elle me touche le visage ? Elle va croire que je suis Elephant Man après ! Et pis de toute façon faut faire attention parce que même les autres je veux pas qu'on me voit comme ça... Hey, hey Luz, c'est moche comment ?"demanda-t-il sur un ton suppliant.


Dernière édition par Rory Lanswood le Lun 13 Fév - 9:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Just as schloshed as Schlegel   Just as schloshed as Schlegel EmptySam 4 Fév - 21:23

Le chemin jusqu'à l'infirmerie allait être TRES long... Lorsque j'avais pensé cela, je ne doutais pas que j'étais loin de la réalité. C'était décidé je ne mettrais plus jamais les pieds dans cette forêt interdite de malheur. Pour une fois, je respecterais les règles (enfin j'essaierais...). Dans quels beaux draps n'étais-je mise ? Bon, d'accord je devais admettre que ce Rory n'était un garçon méchant au final et qu'il était plutôt marrant (même si il était un peu bizarre). Mais, l'avoir sur mon dos et traverser la forêt interdite en pleine nuit, alors qu'il ressemblait à un ballon de baudruche et qu'il n'arrivait plus à marcher droit, ce n'était pas ce que je préférais. A vrai dire, à chaque pas que nous faisons dans cette forêt en direction du château, je me récitais une petite prière brésilienne dans ma tête pour me donner du courage (non je ne suis pas trouillarde, je prends juste mes précautions !). En faite, ce n'était pas vraiment une prière, c'était plutôt une incantation que les brésiliens ont l'habitude de chanter pour éloigner les mauvais esprits. Cette incantation s'accompagne généralement d'un rituel magique, mais là ce n'était techniquement pas possible de le réaliser. De plus ce n'était pas tellement facile de me concentrer avec un grand dadet qui faisait la conversation pour deux. Non d'une branchiflore, si j'avais su que du sang de dragon du Galápagos pouvait autant inter-réagir avec du sisymbre, je me serais abstenu de faire ma potion, ou plutôt de lui donner. Son volume avait triplé de volume, il ne tenait plus sur ses jambes et il parlait autant que mon perroquet lorsqu'il s'y mettait ! Une vraie pipelette ! Le pire dans tout ça, c'était que c'était de ma faute. Enfin, non pas vraiment... Je veux dire ce n'était pas intentionnel. Et puis zut ! Comment j'aurais pu savoir moi qu'il prenait une potion avec du sisymbre ? Ce n'était décidément pas ma soirée. Nous sortîmes enfin de la forêt interdite et je poussais un grand soupir de soulagement. Au moins nous avions échappé à une nouvelle attaque de je ne sais quelle créature. Mais le plus dur restait à faire. Il fallait que je l'emmène à l'infirmerie et nous étions en plein milieu de la nuit. Les ennuis allaient sûrement nous guetter. Si nous croisions la petite mémé en barbe à papa, nous étions fichues. Enfin surtout lui vu son état et vu sa maison. Rory sur mon dos, nous gravitâmes la petite colline qui formait le parc. Il avait beau n'être pas très gros pour un garçon, il commençait à peser lourd, d'autant plus qu'il n'arrêtait pas de bouger. « Y'a pas de bière pas de bière sur le Bory Bory Bory il fait si chaud y' a pas d'eau sur le Bory On meurt de soif moi je suis si bien ici devant la bonne bonne bière du pays... Yo Ho Yo Ho et une bouteille de rhum !.... » se mit-il tout à coup à chanter comme un vieux poivrot. J'ouvrais de grands yeux. Mais, il était malade, il allait réveiller tout le château comme ça ! Autant aller tout de suite dans le bureau du Directeur ou du Surveillant Général pour qu'il nous renvoie tout les deux. « Non, mais...¡Cale a boca! » lui ordonnais-je en haussant la voix puis en la rabaissant tout de suite. Je lui faisais les gros yeux et bougeais ma main à toute vitesse devant ma bouche pour lui montrer qu'il fallait qu'il baisse de volume. Il s'arrêta tout à coup net, vacillant légèrement sur ses jambes. « Faut qu'on aille chercher Joan » dit-il comme si il venait d'avoir une illumination. Quoi ? Maintenant ? Mais il était fou ! D'abord c'était qui cette Joan ? Sa copine ? Non mais c'était pas le moment de jouer les amantes. Il fallait aller à l'infirmerie et si nous y arrivions sans nous faire remarquer, ça allait être un miracle. « Luz, direction le dortoir des Grindelmonks ! Et on ne proteste pas, sans cette potion je serais tranquillement dans mon lit douillet à l'heure qui l'est » dit-il en se dégageant de moi pour partir de l'autre côté. Non mais je rêvais là ! Je n'avais pas traversé la forêt interdite en pleine nuit, l'avoir porté sur mes épaules et avoir récupéré son balai pour qu'il s'enfuit comme ça. D'abord, il n'avait aucun ordre à me donner, il n'était pas minha mamãe, ni mon professeur. Je faisais demi-tour et allait me planter devant lui pour lui barrer la route. Je fronçais les sourcils pour lui fusiller des yeux et posais mes poings sur mes hanches en signe de détermination. « Oui et sans moi et ma potion, ton balai sera encore dans un arbre, tu souffrirais le martyr à cause de ta jambe et tu ne serais jamais revenu au château si rapidement, alors chut ! » lui dis-je d'un ton ferme avant de lui tirer la langue pour lui montrer que moi aussi j'avais du répondant. Je soutenais son regard pour faire voir que je n'avais pas peur de lui et j'étais bien déterminée à l'emmener à l'infirmerie. « Hey mais va falloir faire gaffe, faut pas que Coke me voit dans cet état-là ! Ah ouais mais oui mais non j'suis crétin moi, elle est aveugle. Non mais même, t'imagines elle me touche le visage ? Elle va croire que je suis Elephant Man après ! Et pis de toute façon faut faire attention parce que même les autres je veux pas qu'on me voit comme ça... Hey, hey Luz, c'est moche comment ? » baragouina-t-il sur un ton suppliant. J'ouvrais de grands yeux et levais un sourcil de plus en plus inquiète. Je reculais mon visage en faisant une grimace, comme si je venais de voir un ONVI. Coke ? Aveugle ? Il n'allait vraiment pas bien du tout, pensais-je. D'ailleurs en parlant de Coke, de l'extérieur on aurait pu croire avec ce qu'il me disait qu'il en avait pris... La prochaine fois, je garderais mes potions moi et moi seule. Il s'était légèrement penché vers moi pour me montrer son visage qui était toujours dans le même état, c'est-à-dire anormalement énorme. Je fis une nouvelle grimace puis reprenais un air très sérieux. « Tu ressembles à un Licheur, alors si tu veux retrouver ton apparence normal, c'est direction l'infirmerie. Par LÀ ! » lui dis-je sur le même ton ferme en levant mon bras l'air pour lui montrer la direction du château. Mes yeux noirs toujours froncés, je tapotais légèrement du pied pour lui montrer que je n'étais pas patience et qu'il avait intérêt à m'écouter. Non mais !
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MessageSujet: Re: Just as schloshed as Schlegel   Just as schloshed as Schlegel EmptyLun 13 Fév - 13:20

    Rory vit Luz se reculer de dégoût, vu son regard il avait l'impression d'être une sorte d'hybride mi-humain mi-monstre qui n'aurait jamais dû voir le jour. Hey, mais c'est que ça commençait à devenir vexant ! "Tu ressembles à un Licheur," ça y est, il était vexé "alors si tu veux retrouver ton apparence normale, c'est direction l'Infirmerie. Par LA !" Et voilà, elle lui avait pourri son groove ! Rory contra la mine impatiente et déterminée de Luz avec une mine boudeuse et déterminée. Il se contenta de répondre éffrontément "Oui ben, c'est pas grave, y a pas de chiens albinos à Poudlard !" dit-il avant de froncer les sourcils, apparemment plongé dans une profonde réflexion. En l'occurence : y avait-il ou n'y avait-il pas des chiens albinos sur les terres de Poudlard. Il finit par hausser les épaules et reprendre "Ce n'est pas négociable, Joan a besoin de moi et je n'abandonne jamais une demoiselle en détresse ! Enfin, demoiselle, demoiselle... Bref, on s'en fiche, la pauvre petite est complètement perdue sans moi, et je m'en vais la chercher, foi de Lanswood !" s'exclama-t-il, et il commença à tituber en direction du dortoir des Gindelmonks. Il ne marchait pas droit du tout et il tribuchait tous les trois pas, il progressait quand même étonnamment vite. Parce que Rory avait prit sa décision, et ce n'était pas parce qu'il avait une jambe pétée, qu'il avait l'impression d'avoir bu un demi litre de vodka et qu'il ressemblait à un Licheur... D'ailleurs, la comparaison était très loin d'être flatteuse. C'était quand même terriblement laid, un Licheur ! Cela revenait à dire qu'il ressemblait à une truie. Une truie ! Un jeune phacochère ! Quelle horreur ! Disgrâce infâme ! Inonde son...ah non, ça c'était le Roi Lion. Il secoua la tête et continua son avancée héroïque en direction du dortoir des Grindelmonks pour délivrer sa damoiselle en détresse. Luz finit par le rejoindre, en grommelant en portugais... enfin, il imaginait que c'était du portugais, mais à vrai dire vu son état à cet instant précis elle aurait pu parler écossais qu'il ne l'aurait pas plus comprise. Elle le soutient à nouveau, à contrecoeur, et Rory la suspectait d'essayer de le rediriger vers le Château. Mais bon gré mal gré Rory gardait le cap sur le dortoir ! Et en silence, cette fois, de toute façon elle lui avait pourri son groove et puis surtout il était concentré sur sa tâche, il venait de se rappeler qu'ils étaient après tout en territoire ennemi, le bonbon rose ou l'un de ses sbires pouvaient surgir à n'importe quel moment et les surprendre, et alors ç'en serait fini d'eux !
    C'était donc avec prudence qu'il traversait le parc, le thème musical de Rocky, Indiana Jones, Mission Impossible, Star Wars et James Bond jouant successivement et en boucle dans son esprit. Il en était à Star Wars quand il se rendit soudain compte qu'il était en train de le fredonner à voix basse. Il fronça les sourcils et pinça les lèvres pour s'en empêcher. Il s'arrêta net à quelques mètres de la porte et posa le doigt sur ses lèvres "Shhhh ! Maintenant, on passe en mode commando !" chuchota-t-il sur un ton de conspirateur avant de se jeter sur le sol. Il se mit à ramper sur le sol allongé à plat ventre comme un soldat en plein entraînement militaire. Il crut voir un mouvement dans la seule fenêtre allumée et il cessa immédiatement de bouger, laissant retomber sa tête sur le sol. Il patienta quelques instants avant de reprendre sa progression, tout doucement. Lorsqu'il atteint enfin le dortoir il se remit debout lentement, en restant plaqué contre le bâtiment. Puis il se pencha pour coller son oreille contre la porte et attendit un moment, attentif au bruit de l'autre côté. Satisfait, il se redressa et adressa un clin d'oeil accompagné d'un pouce levé à Luz. Il sorti la clef du dortoir de sa poche, et toujours plaqué contre le mur l'introduisit progressivement dans la serrure. Il la fit ensuite tourner très lentement jusqu'au "clic" indiquant que la porte était déverouillée. Il appuya sur la poignée tout dou-ce-ment et entrouvrit la porte... Une petite corde s'enroula autour de son poignet comme un lasso et une petite boule blanche se rapprocha à une vitesse incroyable. Joan, qui se servait de sa langue pour se propulser jusqu'à lui. Il fit un énorme sourire et la posa sur son épaule, entre son col et son cou. Il se tourna ensuite vers Luz et chuchota furieusement : "Repli, repli !" avant de courir comme un dératé vers le Château. Il fit ensuite brutalement demi-tour en un dérapage pas du tout contrôlé et retourna vers le dortoir pour fermer la porte, tourner la clef et la récupérer avant de reprendre son sprint vers Poudlard, sa jambe cassée complètement oubliée.
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MessageSujet: Re: Just as schloshed as Schlegel   Just as schloshed as Schlegel EmptyMer 15 Fév - 16:46

Le sang de dragon du Galápagos ça n'allait décidément pas du tout ! La grande asperge que j'avais rencontré quelques minutes plutôt dans la forêt interdire et qui s'appelait Rory devenait de plus en plus bizarre. Bon, j'avais un peu remarqué à son comportement naturel qu'il n'était pas très très...hum...sérieux, mais là ça partait carrément en citrouille !!! Non seulement, il ne tenait plus sur ses jambes, mais en plus il délirait complètement. Plus jamais, plus jamais de sorties nocturnes pour moi ! Et plus jamais de potions pour Rory ! Sur le chemin de l'Infirmerie, le parc plongé dans l'obscurité, je m'étais postée droite comme un "i" devant Rory pour l'empêcher d'avancer. Le visage triplé de volume et la démarche chancelante, Monsieur le Chevalier s'était mit en tête de passer au dortoir des Grindelmonks pour récupérer une mystérieuse Joan avant d'aller à l'Infirmerie. C'était officiel, il n'allait pas bien du tout ! Passer au dortoir des Grindelmonks ? Mais pourquoi ne pas lancer un sort de periculum dans les airs pour signaler notre présence pendant qu'il y était ? Visiblement la réaction allergique que lui provoquait ma potion avec la sienne semblait lui faire perdre toute notion du danger. Je n'étais pas sûre qu'il se rende compte que nous étions deux élèves dehors en pleine nuit au beau milieu du parc. Je m'étais donc empressé de lui tenir tête et de lui ordonner de reprendre le chemin de l'Infirmerie. Si nous y arrivions sans nous faire repérer, cela relevait du miracle. Le brun qui s'était penché vers moi, se redressa semblant quelque peu vexé. Mais vu la grosseur de ses traits il m'était à présent difficile de discerner avec exactitude ses expressions faciales. Malgré tout il semblait vexé. « Oui ben, c'est pas grave, y a pas de chiens albinos à Poudlard ! » dit-il avant de froncer les sourcils. Je levais un sourcil. Un chien albinos ? Mais de quoi est-ce qu'il parlait ? Je réfléchissais quelques instants puis étouffais une exclamation en comprenant tout à coup de quoi il parlait. Le Licheur est une créature nuisible qui doit être chassé par un chien au pelage immaculé si l'on veut s'en débarrasser. Le chien albinos, c'était pour lui. L'allusion enfin comprise, je reprenais mon air dur et déterminé. Mais cette attitude ne sembla pas impressionner le Grindelmonk. D'un autre côté, même si j'étais probablement aussi têtue que lui, je devais faire une bonne vingtaine de centimètres de moins que lui. C'était donc assez dur d'être convaincante en faiseuse de remontrance, quand ce grand dadet me surplombait de quatre têtes et demi. « Ce n'est pas négociable, Joan a besoin de moi et je n'abandonne jamais une demoiselle en détresse ! Enfin, demoiselle, demoiselle... Bref, on s'en fiche, la pauvre petite est complètement perdue sans moi, et je m'en vais la chercher, foi de Lanswood ! » s'exclama-t-il en me contournant et en commençant à tituber en direction du dortoir des Grindelmonks. Je serrais les poings et levais les yeux au ciel en poussant un grognement d'énervement. « Idioto ! » jurais-je en tapant du pied. Un idiot ! Il n'était qu'un idioto de sorcier ! Il n'avait pas plus de cervelle qu'un snargalouf ! Je me retournais furieuse et croisais les bras en le regardant s'éloigner en direction du dortoir des Grindelmonks. Je l'entendais bafouiller des paroles incompréhensibles tout en manquant de trébucher tout les trois mètres. Ah ce rythme là, il allait encore se casser une jambe. Je poussais une nouveau grognement avant de finalement aller le rejoindre. « Estúpido ! Troll ! Macaco ! » pestais-je en l'attrapant par le bras et en essayant de le tirer dans l'autre sens. Mais même avec tout mes efforts, je n'arrivais pas à le stopper. Il n'avait pas l'air, mais c'est qu'il était fort le Licheur ! Ca s'était le Quidditch, pensais-je en le lâchant finalement et déclarant forfait. Je postais à côté de lui, les bras croisés et les narines fulminantes. Il avait de la chance que je sois qui je suis, sinon je l'aurais déjà laisser à son propre sort depuis bien longtemps. Je marchais donc à ses côtés, l'air contrarié lorsqu'il s'arrêta tout à coup à quelques mètres du Dortoir des Grindelmonks. Je fis de même et lui lançais un regard interrogateur alors qu'il posa un doigt sur ses lèvres. « Shhhh ! Maintenant, on passe en mode commando ! » chuchota-t-il sur un ton de conspirateur avant de se jeter sur le sol. Je sursautais et ouvrais de grands yeux de stupeur. Je le vis se mettre à ramper sur le sol comme un soldat en plein entraînement militaire. Je levais les yeux au ciel et me frappais le front avec la paume de la main. « ¿Que fiz eu para merecer isto? » m'indignais-je à voix basse en levant des bras implorants vers le ciel. Il n'y avait que moi me mettre dans des histoires pareilles, avec des individus pareils. Craignant d'être remarqué par un Grindelmonk qui ne dormirait pas, je m'accroupissais et suivais Rory à tâtons jusqu'à la porte du dortoir. Le sourire aux lèvres, le Grindelmonk m'adressa un clin d'oeil accompagné d'un pouce levé pour me faire comprendre que la zone était sécurisée. Rampant presque à présent sur le sol, je me faufilais à ses côtés pendant qu'il déverrouillais la porte à l'aide d'une grosse clef. Après avoir entendu un petit "clic", il ouvrit la porte et un petit ruban rosé vint s'accrocher à son poignet. Je poussais une exclamation de frayeur que j'étouffais immédiatement en posant les mains sur ma bouche. Quelques fractions de secondes plus tard, une petite boule de poils blanche se posa sur l'épaule de Rory. Celui-ci ferma la porte et se retourna vers moi l'air déterminé. « Repli, repli ! » dit-il avant de courir comme un dératé vers le Château. Je frappais le sol d'énervement avec mon poing puis me relevais pour lui courir après. « Un Boursouflet ! Tu nous as fait revenir au dortoir pour un Boursouflet ?!!! » m'insurgeais-je en tapant du pied. Malade ! C'était un grand malade ! Il 'avait beau m'avoir sauvé des chaporouges dans la forêt, ce n'était qu'un idioto ! Furieuse, je le frappais de mes deux mains sur le bras, le faisant dangereusement tanguer sur le gauche. Je le retenais alors de justesse pour l'éviter de tomber. Voyant qu'il allait répondre, je lui coupais la parole. « Idioto ! Si les autres élèves s'étaient réveillés, on aurait pu être renvoyé ! Alors maintenant que tu as ta bestiole, je ne veux pas t'entendre prononcer un mot jusqu'à l'Infirmerie ! Compris ? » lui ordonnais-je d'un ton ferme en le fusillant du regard. Oui, j'étais énervée, TRES énervée. Alors étudiant ou pas, il n'avait pas intérêt à répondre, parce que de toutes façons, j'avais raison. Le Grindelmonk qui s'était stoppé net comme touché par la foudre acquiesça de la tête. Je poussais alors un soupir satisfaite et nous reprîmes le chemin de l'Infirmerie. Après quelques minutes et de gros efforts pour arriver au premier étage sans faire de bruits nous étions enfin devant la porte de l'Infirmerie. Mes épaules sous le bras de Rory, je me dégageais de lui et frappais à la porte.
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MessageSujet: Re: Just as schloshed as Schlegel   Just as schloshed as Schlegel EmptyMar 28 Fév - 17:16


Les coups de la jeune Gryffondor précédèrent le silence… Derrière la porte de bois sculpté, il n’y eut pas un son, pas un bruit. Pas une chaise qui grince, pas un flacon de verre posé, pas le moindre pas à l’intérieur de l’Infirmerie. Rien ne laissait supposer qu’il y eut personne pour leur ouvrir. Il arrivait que l’Infirmière ne s’absente, le plus souvent à la Bibliothèque pour emprunter de nouveaux livres et rendre ceux qu’elle avait déjà consulté. Mais à cette heure-ci, tout le château devait être endormi, le bibliothécaire compris ! Peut-être le Docteur Windsor n’avait-elle pas entendu Luz frapper à la porte ? Mais le silence s’éternisa, une minute, puis cinq… puis quinze… L’Infirmière n’était toujours pas venue leur ouvrir…

Le Docteur Windsor tourna à l’angle du couloir, l’esprit vidé de fatigue, mais satisfaite de son travail. Elle avait passé plus d’une heure à essayer de pénétrer l’esprit du Pr. Dumbledore, mais pour la première fois depuis le début de ses sessions, au début de l’année, elle y était partiellement parvenue. L’espace d’un instant, elle avait aperçu une classe d’élève de première année assis devant une boule à hépingle, à l’exception d’une seule, qui se trouvait être un hérisson. Il se trouvait devant une jeune fille aux cheveux courts et roux. « Bien joué, Miss Windsor » avait résonné la voix du Pr. Dumbledore dans sa tête. Et puis quelque chose s’était passé, quelque chose d’un peu douloureux, et de surtout destabilisant. La salle de Métamorphose s’était perdue dans un brouillard doré, avant de réapparaître alors que Béatrix luttait pour se concentrer, mais cette fois, le hérisson était devant elle, et le Pr. Dumbledore de l’autre côté de la salle. « Bien joué, Docteur, cela suffira. » Cette fois, la voix du Pr. Dumbledore lui était parvenue plus puissament, bien que plus agée. Béatrix s’était alors sentit repoussée en arrière et avait ouvert les yeux. « C’était mon premier cours de Métamorphose. Vous pensiez à vos anciens cours de Métamorphose. » « En effet. Vous donner à nouveau des leçons m’y a fait penser… » avait-il répondu avec un sourire. « Que s’est-il passé ? »Béatrix avait posé son front dans sa main, prise de vertiges. « Je vous félicite Docteur, pour la première fois, vous avez réussi à pénetrer l’esprit d’un autre… Mais comme vous l’avez découvert, il est très difficile laisser ses propres pensées en arrière lorsque l’on parcourt celles de quelqu’un d’autre. Cela demande une importante maîtrise de soi. Votre propre souvenir de ce cours s’est interposé au mien. » « Je… je crois que ça suffira pour ce soir. Je ferais mieux d’aller me coucher, reprendre mes esprits. » avait-elle finit par dire en se levant. Elle sentait qu’elle avait envie de ré-étirer l’expérience, mais jouer avec les pensées était dangereux et délicat, et il valait mieux qu’elle soit au mieux de sa forme si elle voulait réussir. C’était frustrant, mais c’était ainsi. « Sage décision Béatrix. Je vous reverrai la semaine prochaine… » « Bonne nuit, Professeur Dumbledore. » « Dormez bien, Docteur Windsor… » Et c’était ainsi qu’elle s’était retrouvé parcourant le couloir du premier étage, découvrant deux élèves devant sa porte…

Le Docteur Windsor s’approcha d’eux et s’arrêta devant la porte, les contemplant d’un air étonné. « Vous avez l’air de Quasimodo et d’Esmeralda…» dit-elle avec un sourire amusé, avant de frapper à la porte de l’Infirmerie. Elle attendit quelques secondes qu’on vienne lui ouvrir, puis eut une exclamation de frustration en contractant son visage. Depuis quand est-ce qu’elle frappait à sa propre porte ?! Ces cours de Legilimencie lui faisaient réellement perdre la tête ! « Désolée…» s’excusa-t-elle en ayant l’air de retrouver ses esprits. Elle farfouilla dans son tablier et en sortit son trousseau de clé. Après les avoir fait tourner dans la serrure et ouvert la porte, Béatrix entra et sourit aux deux élèves, puis elle disparue à l’intérieur, refermant la porte derrière elle, les laissant dans le couloir. Les pas de l’Infirmière s’éloignèrent de la porte, puis sa voix leur parvint, répétant la même exclamation de frustration. Luz et Rory purent l’entendre revenir vers la porte au pas de charge. « Désolée, désolée… J’ai vraiment pas les idées en place ce soir…» s’excusa-t-elle à nouveau en ouvrant la porte, suffisemment grand pour leur permettre de passer. « Je te remercie de l’avoir accompagné. Quel es ton nom ? » demanda-t-elle à la jeune Gryffondor. Lorsqu’elle ce fut présentée, Béatrix se retourna vers Rory, qu’elle avait reconnu malgré son visage gonflé et couvert de terre. L’Infirmière se pencha en avant, tendit le bras et se saisit du balai de Rory. « Allez, viens prendre le balai, vient le prendre… » dit-elle en reculant doucement vers un lit. Le jeune homme n’avait pas l’air aux mieux de sa forme, mais elle le connaissait suffisamment pour savoir que s’il y avait bien une chose pour laquelle il était capable de dépasser ses limites, c’était son balai… Continuant de reculer vers l’intérieur de l’Infirmerie, elle se dirigea vers un lit, tenant le balai à bout de bras au-dessus de l’oreiller, le soustrayant au tout dernier moment avant que Rory ne s’en accapare pour laisser le jeune homme s’effondrer sur le matelas. Elle ne l’avait jamais vu dans cet état. « Voilà, c’est bien !… » lui dit-elle en lui posant son balai dans les bras et en caressant son front de l’autre main. Il était aussi gonflé que la première fois qu’ils s’étaient rencontré, des années auparavant, alors qu’il n’avait que quelques années. Il avait bien grandit depuis… « Que vous est-il arrivé ? » demanda-t-elle en se tournant vers le vide. La jeune sorcière était de l’autre côté du lit. Elle se tourna vers elle et poursuivit. « Je reconnais les symptômes de son allergie, mais cela n’explique pas la terre, les coupures, la jambe cassé et l’état d’ébriété… avancé… » énuméra-t-elle en désignant tour à tour la Gryffondor et Rory. Malgré le visage fatigué de l’Infirmière, on pouvait discerner dans ses traits une certaine inquiétude. Elle semblait plaisanter mais comme toujours, cela ne l’empêchait pas de constater la gravité de la situation. Il était surprenant de voir tout ce qu’elle avait repéré en ci peu de temps alors qu’elle ne semblait pas être au meilleur de ses capacités. « … et il est Ecossais.» conclu-t-elle comme pour dire que son état d’ébriété était de loin le symptôme qui l’inquiétait le plus…
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MessageSujet: Re: Just as schloshed as Schlegel   Just as schloshed as Schlegel EmptyMar 20 Mar - 19:19

    Luz n'avait visiblement pas beaucoup apprécié sa petite opération sauvetage, ses yeux lançaient des éclairs et elle tremblait littéralement de rage. Si elle avait été un dragon du Galápagos elle lui aurait cramé la tronche, aucun doute là-dessus. Elle n'en était pas loin d'ailleurs, elle lui hurla dessus qu'elle n'arrivait pas à croire qu'il avait fait tout ça pour un Boursouflet. C'était une véritable Harpie ! Elle se mit à le frapper de toutes ses forces de ses deux poings sur le bras, avec tellement d'enthousiasme qu'il ne put retenir un cri de protestation. Mais c'est qu'elle lui faisait mal en plus !! Il tenta de reculer - Rory Lanswood, 80 kg de muscles, qui reculait devant une petite Brésilienne haute comme trois pommes ! Et comble de l'humiliation, il failli se rétamer. Elle le retint de justesse et il ramassa ce qui lui restait de fierté, ouvrit la bouche « Idioto ! Si les autres élèves s'étaient réveillés, on aurait pu être renvoyé ! Alors maintenant que tu as ta bestiole, je ne veux pas t'entendre prononcer un mot jusqu'à l'Infirmerie ! Compris ? »...et la referma. C’était pas du jeu ! Luz aurait dû porter une mise en garde, genre : ne jamais exposer à la lumière du soleil, ne jamais mouiller, et surtout, surtout, ne jamais titiller après minuit ! Sinon, vous avez un mignon petit Mogwai devant vous et la seconde d’après, un Gremlins vous saute à la gorge ! Et c’était vraiment trop injuste, d’abord ce n’était pas une bestiole, c’était Joan ! Et puis il n’était pas débile, il savait très bien que jamais les élèves de sa Maison ne le dénonceraient. A Grindelmonk tout le monde ne s’entendait pas forcément bien, mais ils se serraient tous les coudes contre le bonbon rose et sa Brigade. C’était donc en pleine régression et boudant comme un enfant de trois ans que Rory se laissa guider/porter/traîner jusqu’à l’Infirmerie, en silence.

    Arrivés devant la porte de l’Infirmerie, il prit appui contre le mur pour libérer Luz de son poids et qu’elle puisse toquer à la porte. La tête lui tournait toujours autant, et il avait l’impression que son cerveau était entouré de coton. Ses pensées partaient dans tous les sens et il avait dû mal à les suivre. Il plaqua son front brûlant contre le mur froid, espérant que ça l’aiderait à se reprendre un peu – en vain. Au bout d’un moment, Rory sortit de sa bouderie pour froncer les sourcils, inquiet malgré lui. Ce n'était pas normal, Béatrice Windsor aurait déjà dû leur ouvrir la porte. Elle ne quittait jamais son Infirmerie, et surtout elle ne mettait jamais autant de temps pour accueillir ses patients. Il était bien placé pour le savoir, il se passait rarement une semaine avant qu'il n'ait à retourner la voir. Des bruits de pas retentirent derrière lui et la panique tenta vainement de traverser le brouillard artificiel qui entourait le cerveau de Rory. Celui-ci porta la main à sa baguette, prêt à lancer un mignon petit sort d'Oubliette à la moindre vue d’un badge de la Brigade. Il aurait probablement amorcé le sort si son temps de réaction n'avait pas été aussi déplorable. Finalement les expériences en potion de Luz avaient du bon : si Béatrice Windsor l'avait surpris à la menacer de sa baguette, son séjour à l'Infirmerie aurait probablement été beaucoup plus douloureux. Cette dernière les observa avec une mine amusée... Vraiment ? Elle trouvait ça drôle ? il était gonflé comme un ballon de baudruche, couvert de sang, de boue et d'égratignures, la jambe entourée d'une attelle de fortune en sale état, et elle trouvait ça marrant ? « Vous avez l’air de Quasimodo et d’Esmeralda…» remarqua-t-elle, et sa colère s'évapora aussi vite qu'elle était arrivée. A la place un fou rire énorme le plia en deux. Il lutta pour rester silencieux, son hilarité seulement trahie par les secousses de ses épaules. Il commençait à se calmer quand elle frappa à sa propre porte, et il dût plaquer sa main sur sa bouche pour étouffer ses pouffements. C'était une des choses qu'il appréciait et admirait le plus chez son Docteur préféré, cette habilité qu'elle avait d'être à la fois terriblement observatrice et horriblement tête en l'air. « Désolée…» s'excusa l'Infirmière en leur ouvrant la porte... qu'elle referma aussitôt derrière elle, sans leur laisser le temps de rentrer. Rory se plaqua contre le mur et se mordit la lèvre dans un effort désespéré pour contenir ses éclats de rire. Il entendit Béatrice pousser un cri de frustration de l'autre côté de la porte et revenir au pas de charge pour leur ouvrir. « Désolée, désolée… J’ai vraiment pas les idées en place ce soir…» s'excusa-t-elle. Rory secoua la tête et tenta péniblement de reprendre son souffle, il en avait mal aux côtes. Toute envie de rire le quitta quand il fit quelques pas pour entrer dans l’Infirmerie : la douleur dans sa jambe commençait à revenir. Il avait l’impression d’avoir des milliers d’aiguilles enfoncées dans la chair. Il fronça les sourcils, vacillant un peu sur ses pieds. Il les entendait vaguement parler, mais il n’y prêta aucune attention : il était concentré sur sa tâche, à savoir ne pas grogner de douleur et rester debout. Le monde prenait un malin plaisir à rouler sous ses pieds et il devait plisser des yeux pour ne pas voir flou. Il sentit un poids quitter son dos et il faillit s’étaler de tout son long. Hey, ce n’était pas du jeu, il avait été déséquilibré ! Il lança un regard furieux vers la coupable et vit le Docteur Windsor partir avec son balai. Il poussa un cri d’indignation et la vit s’éloigner avec son Balai, Son Balai nom d’un scrout à pétard ! Il tituba après elle, et aurait probablement fait bien plus vite si elle ne s’amusait pas à bouger partout comme ça. Quand il la rattrapa enfin, il se jeta sur son balai… et atterrit sur le lit, les mains vides. Elle avait osé le lui retirer au dernier moment ! Monstre ! Il se tourna vers elle, furieux, pour se rendre compte qu’elle venait de lui mettre son balai entre les bras. Il s’en saisit farouchement et lui lança un regard plein de reproche, que la caresse sur son front ne parvint pas à calmer. Il se rendit soudain compte que des poignards acérés avaient remplacés les aiguilles et il serra les dents, sa vision s’assombrissant sous la douleur. Quand il parvint enfin à se concentrer sur autre chose, il entendit : « Je reconnais les symptômes de son allergie, mais cela n’explique pas la terre, les coupures, la jambe cassé et l’état d’ébriété… avancé… et il est écossais» Rory s’exclama immédiatement : « Parfaitement ! Je sais boire moi ! J’suis pas anglais ! » Il marmonna quelques mots inintelligible puis sembla se reprendre « C’est de sa faute ! » cria-t-il en montrant Luz du doigt. « Elle m’a fait boire du sang de dragon du gapalapa… galapala… galaga… du sang de dragon ! » finit-il avec un air un peu paumé mais vindicatif. « Par contre la jambe et la boue et les écorchures c’est pas sa faute, c’est d’la faute de l’arbre… Il s’est tout cassé sa branche et j’suis tombé… Et puis, bon, d’accord, Luz elle m’a un peu sauvé aussi » ajouta-t-il d’un air penaud. Il croisa le regard de l’Infirmière et sembla regagner un peu de sobriété. Il lui demanda, l’air très sérieux : « Hey dis, c’est vrai que la Reine Victoria c’était un loup-garou ? » Il se mit soudain à glousser puis plaqua ses mains sur sa bouche comme un gamin qui sait qu’il ne devrait pas rire. Il retira finalement ses mains pour lancer d’un ton taquin : «Hey, hey, dis, c’est vrai ce qu’on raconte sur Snugglebi… Snicklepitch ? »
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MessageSujet: Re: Just as schloshed as Schlegel   Just as schloshed as Schlegel EmptyMar 10 Avr - 20:55

J'en avais connu des galères. Des situations abracadabrantesques dans lesquelles aucun individu n'aurait jamais cru pouvoir se sortir. J'en avais connu des escapades nocturnes, des escalades de façades pour aller dans tel ou tel endroit sans se faire repérer. J'en avais eu des heures de retenues pour être entrées dans les serres tropicales, rempli de plantes magiques carnivores, sans être accompagné d'un professeur. Mais là, je devais dire que cette nuit, c'était la fiera question bêtises et ennuis. Pour être sortit en pleine nuit du château et m'être rendu dans la forêt interdite, je devais déjà avoir enfreint un bon nombre d'articles du règlement intérieur. Mais là, pour me balader en pleine nuit avec un énergumène comme ce Rory Lanswood, j'aurais pu être renvoyer une bonne quinzaine de fois. Il avait beau être sympa, avec quelques gouttes de sang de dragon de G Galápagos dans les veines s'était un danger public. Il avait de la chance d'être tombé sur moi et que je sois encore bon kumquat pour le ramener à l'infirmerie vu dans l'état dans lequel il était. Combien de Serpentards, de Poufsouffles et autres l'auraient laissé tout seul à son triste sort avec sa jambe cassé et son balai bloqué dans un arbre ? Des tas ! Juste pour éviter les ennuis ou par pur lâcheté, bien d'autres auraient déguerpis en moins de deux. Alors, il avait de la chance que je sois à Gryffondor, que je sois brésilienne, que je m'appelle Luz Almeida et que je sois ce que je suis, sinon Rory Lanswood aurait fini par être Rory wood caput... C'est donc encore légèrement énervée et encore en train de juger dans ma tête en portugais que je frappais à la porte de l'Infirmerie. Rory sur mes épaules, je le dégageais de moi et le laissais s'appuyer contre un mur. Je poussais un soupir de soulagement et faisais tourner mes bras pour libérer la tension qu'il avait exercé sur mes épaules et mon dos. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était et je n'avais qu'une envie s'était d'aller me coucher dans un bon lit sans me faire prendre et sans me faire renvoyer. Après plusieurs secondes passées, je frappais de nouveau à la porte, pensant que mes coups n'avaient peut-être pas été entendu. Mais rien ne se passa. Je regardais Rory qui avait le front posé contre le mur et qui chancelait dangereusement sur les côtés. Oh non, ce n'était pas possible ? L'Infirmière ne pouvait pas ne pas être là ? Je me voyais déjà faire le chemin en sens inverse pour ramener l'autre asticot à son dortoir alors qu'il nous avait déjà fait faire un détour. C'était la pire nuit de toute ma vie, c'était décidée ! Je poussais un énorme soupir de désespoir lorsque j'entendis des pas derrière moi. Je me figeais sur place, puis me retournais au ralenti. Pour vous que ce soit l'infirmière je vous en supplie ? Je finissais de me retourner et reconnus les cheveux roux de la Lady, comme certain disait. Je respirais un bon coup et restais planté où j'étais à son passage. « Bon...bonsoir » bredouillais-je en la regardant s'avancer vers la porte. Contre toutes attentes, l'Infirmière frappa à la porte de l'Infirmerie et attendit. Je levais un sourcil et regardais Rory qui se fit à pouffer de rire. Elle avait confié son Infirmerie à quelqu'un pour qu'elle frappe comme cela ? Je ne comprenais rien, surtout que j'avais frappé à deux reprises quelques secondes plutôt et que personne n'était venu m'ouvrir. L'infirmière sursauta comme si elle venait de revenir de la lune et fouilla dans son tablier pour sortir son trousseau de clef et ouvrir la porte. Je regardais alors Rory d'un air soulagé et l'attrapais par le bras pour le traîner à l'intérieur de l'Infirmerie, mais la porte se referma devant nous. Je fis un pas en arrière et ouvrais de grands yeux étonnés. C'était une blague ? Je regardais Rory qui était plié en deux à côté de moi et je lui donnais un coup de coudes pour qu'il arrête. Franchement il n'y avait rien de drôle. C'était à se demander ce qu'il se passait. La porte se rouvrit alors sur l'infirmière désemparée. « Désolée, désolée… J’ai vraiment pas les idées en place ce soir… » s'excusa-t-elle en ouvrant la porte pour nous laisser enfin entrer. Je connaissais l'Infirmerie par cœur pour y être venu un bon nombre de fois, mais c'était la première fois de nuit. « Je te remercie de l'avoir accompagné. Quel est ton nom ? » me demanda l'infirmière. Je levais un sourcil, surprise. Cela faisait presque un an que je venais régulièrement la voir parce que je m'étais cassé de partout et elle me demandait mon nom ? « Euh Luz Madame » répondis-je à demi-voix, comme c'était évident pour moi. L'infirmière ne releva pas et s'approcha de Rory pour lui prendre son balai. Elle le tendit ensuite devant elle et commença à reculer jusqu'à un lit en agitant le balai devant le Grindelmonk. Ils ressemblaient tout les deux à un soigneur et son hippogriffe lorsque l'un agite des furets devant l'autre pour le faire avancer. L'infirmière continua de reculer et finit avec brio par faire allonger Rory sur l'un des lits. Elle lui remit son balai entre ses mains et il se mit presque à ronronner. Une fois qu'il fut installé, je m'approchais du lit timidement et me postait de l'autre côté, face à l'infirmière. « Je reconnais les symptômes de son allergie, mais cela n’explique pas la terre, les coupures, la jambe cassé et l’état d’ébriété… avancé… et il est écossais » dit celle-ci en l'examinant avec attention. J'allais ouvrir la bouche pour lui expliquer ce qui s'était passé lorsque Rory me coupa la parole. « Parfaitement ! Je sais boire moi ! J’suis pas anglais ! » s'exclama-t-il avant de marmonner plusieurs mots dans sa barbe. Je levais un sourcil ne voyait décidément pas le rapport. Anglais ? Ecossais ? C'est une autre culture... « C’est de sa faute ! Elle m’a fait boire du sang de dragon du gapalapa… galapala… galaga… du sang de dragon ! » bredouilla-t-il en me montrant du doigt. Non mais j'hallucinais ! Je l'avais sauvé, je lui avais récupérer son balai, je l'avais amené jusqu'à l'Infirmerie et c'est tout ce qu'il trouvait à dire ? « Quoi ? Mais c'est même pas vrai ! » m'insurgeais-je en lui donnant une tape sur la jambe en signe de colère. Il poussa un gémissement et l'infirmière me fit les gros yeux. Je reculais du lit en boudant. C'est du sang du dragon du Galápagos d'abord ! « Par contre la jambe et la boue et les écorchures c’est pas sa faute, c’est d’la faute de l’arbre… Il s’est tout cassé sa branche et j’suis tombé… Et puis, bon, d’accord, Luz elle m’a un peu sauvé aussi » ajouta ensuite Rory d’un air penaud. Je le fusillais du regard. Ah bah quand même ! Merci de le reconnaître. Ce n'est pas trop tôt ! Non parce que ça allait aller encore mal pour lui si il disait que j'étais responsable de tout. L'infirmière me regarda à nouveau comme pour me demander une nouvelle fois ce qui s'était passé. Je croisais les bras de façon penaude en triturant les manches de mon gilet. « Disons qu'on s'est retrouvé par inadvertance tout les deux dans la Forêt Interdite et que...il est tombé d'un arbre et que...pour le soigner je lui ai donné une de mes potions pour la douleur...sauf qu'il a fait une allergie au sang de dragon du Galápagos que j'ai mit dedans pour...prolonger les effets de la potion... » dis-je en me mordant une bonne dizaine de fois les lèvres en parlant. Je regardais brièvement l'infirmière puis Rory qui était mort de rire. Il avait ses mains sur sa bouche et n'arrêtait pas de pouffer. « Hey, hey, dis, c’est vrai ce qu’on raconte sur Snugglebi… Snicklepitch ? » lança-t-il tout à coup à l'infirmière d'un ton joueur. Je le regardais alors en ouvrant de grands yeux. C'était vraiment une autre culture...
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MessageSujet: Re: Just as schloshed as Schlegel   Just as schloshed as Schlegel EmptyMer 25 Avr - 11:12



Le Docteur Windsor avait la main délicatement posée sur le front de Rory, de manière à la fois professionelle, mais aussi tendre et affective. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait ses traits se déformer ainsi, mais cela ne lui était plus arrivé depuis des années, Rory avait pris l'habitude de prendre son antidote et de toujours s'assurer qu'il avait une réserve sur lui. Revoir son visage ainsi enflé, c'était comme retrouver un ancien ami, bien qu'il n'ai pas été invité... Et qu'il soit arrivé bien éméché... « Parfaitement ! Je sais boire moi ! J’suis pas anglais ! » « EH!!!... Je pourrais te surprendre! » objecta la Princesse de York. Elle s'était dirigée vers une armoire en verre de laquelle elle sortit un bocal qui semblait rempli de miel. Revenant vers Rory, elle entreprit d'en poser le contenu sur ses coupures, dont certaines se renfermèrent et d'autres, plus profondes, cicatrisèrent tout de même remarquablement. « C’est de sa faute ! » s'insurgea Rory en accusant la jeune femme du doigt. Béatrix haussa les sourcils, contemplant la petite cinquième année et le batteur de quatre ans de plus... L'alcool lui était vraiment monté à la tête... Ayant finit de traiter les coupures de Rory, Béatrix referla ke bocal et le lanca doucement à Luz, s'assurant qu'elle l'ait bien vu avant pour pouvoir le rattraper. « Tu vas pouvoir te débrouiller?» lui demanda-t-elle avec un ton d 'excuses. Elle ne voulait pas lui donner l'impression qu'elle ne 'sinteressait pas à elle, mais le cas de Rory était réellement prioritaire. A chaques mots qu'il prononcait, il semblait s'enfoncer plus loin dans son délire... « Elle m’a fait boire du sang de dragon du gapalapa… galapala… galaga… du sang de dragon ! Par contre la jambe et la boue et les écorchures c’est pas sa faute, c’est d’la faute de l’arbre… Il s’est tout cassé sa branche et j’suis tombé… Et puis, bon, d’accord, Luz elle m’a un peu sauvé aussi » Le menton dans la main, Béatrix tourna son regard vers Luz, espérant qu'elle l'aiderait à tirer au clair le dragon du Gapagalapa et l'arbre agresseur auquel Rory avait tout de même grimpé... « Il parle du Saule Cogneur? » se hasarda-t-elle, perplexe. « Disons qu'on s'est retrouvé par inadvertance tout les deux dans la Forêt Interdite et que...il est tombé d'un arbre et que...pour le soigner je lui ai donné une de mes potions pour la douleur...sauf qu'il a fait une allergie au sang de dragon du Galápagos que j'ai mit dedans pour...prolonger les effets de la potion... »

La jeune sorcière tripotait nerveusement les manches de son gilet en se mordant les lèvres. Il était vrai qu'il y avait de quoi faire les envoyer chez le Directeur. Béatrix restait figée, les mains sur les hanches, les yeux écarquillés.« Tu es sérieuse? » Puis sans crier gare, elle écarta les bras pour prendre Luz par les épaules, l'empêchant de bouger. « Mais c'est fantastique!!! Du sang de de Dragon du Glagla... Galapagos pour prolonger les effets!... » Béatrix avait un air extatique sur le visage, on aurait dit qu'elle allait pleurer de joie, qu'elle venait de trouver une assistante à son Infirmerie.« Qui t'as parlé des effets? Tu en as eut l'idée toute seule? Tu sais que j'avais à peu près ton page quand je m'en suis moi-même rendue compte? C'est incroyable! C'est superbe! C'est... » se tournant vers Rory pour demander son accord, elle se rappela de son état. Elle se repris immédiatement, lachant les épaules de Luz, reprenant un ton plus sérieux, bien que l'excitation qui filtrait encore détruisait toute crédibilité. « Non c'est très mal... Ce n'est pas sérieux, tu ne pouvais pas savoir quels effets secondaires pourraient se produire. C'est très dangereux, TU ES BIEN TROP JEUNE!!! » A ces derniers mots, Béatrix avait complètement laisser tomber sa comédie pour reprendre son air excité et serre une dernière fois Luz dans ses bras, comme si son jeune âge constitutait le vrai miracle de son ingénieuse découverte en potion. Revenant vers Rory, elle avait repris son air penseur habituel lorsqu'elle travaillait. « L'ennui, c'est que ce n'est pas au sang de dragon de glagla... oh! ga-la-pa-gos qu'il fait une allergie. Le sang de dragon a annulé les effets de l'ingrédient de base de mon antidote que j'avais fabriqué pour contrer celui auquel il fait une allergie. » La boucle était bouclée, quoique très emmêlée... « Tu comprends?!!! » articula-t-elle à Rory en parlant plus fort. Elle avait prit son menton enflé entre ses doigts, le faisant la regarder dans les yeux. « Combien d'antidotes va-t-il falloir que je t'inventes?!! » « Hey dis, c’est vrai que la Reine Victoria c’était un loup-garou ? » eut-elle pour toute réponse. Elle se redressa vers Luz, comme s'il s'agissait d'une information que la jeune fille n'aurait jamais du entendre. « Hey, hey, dis, c’est vrai ce qu’on raconte sur Snugglebi… Snicklepitch ? » Après un moment d'hésitation, Béatrix alla chercher un autre bocal, rempli d'horribles insectes aux dards gigantesques. Elle tira les rideaux autour du lit du jeune sorcier, puis lança le bocal par-dessus à la manière d'une grenade. Il y eut un bruit de verre brisé, un bourdonnement assourdissant, puis soudain, Rory se mis à crier... Etait-ce une terrible manière de l'Infirmière pour le faire taire, entraînant ses secrets dans la tombe?

Ignorant les hurlements de Rory, Béatrix avait mis un chaudron remplis d'eau sur un feu et commençait à rassembler des ingrédients. Puis, croisant le regard de Luz, elle reprit la parole : « Il ne supporte pas les chatouilles... » expliqua-t-elle en designant les rideaux derrière lequel Rory suppliait qu'on mette fin à son supplice. Et maintenant qu'elle le disait, oui, entre ses cris étaient reconnaissables des éclats de rires. Pendant ce temps Béatrix semblait apporter tout le contenu de son Infirmerie autour de son chaudron. « Elles sont en train de sucer doucement la potion hors de son sang... Ca chatouille un peu. Mais ça devrait nous donner du temps pour trouver un autre antidote... »

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