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Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-

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Madeline B. Rookwood
Madeline B. Rookwood


Je suis la préfète en chef, la reine des reines.

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MessageSujet: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyVen 15 Oct - 18:47

He would always win the fight

©mélodique ©xphoenixrising
Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- Alexpettyfer2 Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- 3576354
ulysse&madeline
Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down


    Pourquoi avais-je accepté ce paris stupide ? A la manière d'une enfant de six ans, je prenais la mouche dès qu'on me défiait, et me jeter dans le danger la tête baissé. Alors quand cet espèce de débile de Serpentard m'avait dit que je n'aurais jamais le courage d'aller dans la forêt interdite seule, la nuit, mettant ainsi en doute le légendaire courage des sang et or, je lui avais préciser, assez sèchement, qu'un Gryffondor n'avait peur de rien, et j'avais même ajouté que j'irais cette nuit dans la forêt. Me voilà donc, à près de minuit, à la lisière de la forêt qui bordait Poudlard. Il fallait bien savoir que cet endroit n'était pas prohibé pour rien. On trouvait toute sorte de créature magique, le plus souvent pas amicale du tout. Je jetais un regard inquiet entre les arbres et prenait ma baguette d'une main ferme. Je n'étais pas une trouillarde. Madeline Billie Durand-Keller n'avait peur de rien ni de personne. Un craquement, non loin de moi, me fit sursauter. J'allumais ma baguette d'un mouvement du poignet. Je plissais légèrement les yeux t mes cheveux prirent une teinte noir corbeau. Bien plus discret que le blond vénitien que j'abordais exceptionnellement ce soir, pour une escapade dans la forêt... Bien qu'étant une métamorphomage, je ne pouvais empêcher mon teint de pâlir. Je me sentais de plus en plus nerveuse, mais la lumière rassurent de ma baguette de rassura quelque peu. Qu'est-ce qui m'avait prit de venir ici ? J'avais une peur bleu des loup-garou et du noir... Et une aversion exagéré pour les insectes. Mais personne, à Poudlard, n'était au courant de mes peurs secrète. Ma fierté ne s'en relèverait pas. Moi, la rebelle de l'école, l'intrépide Gryffondor, j'avais pur. Et oui... Je l'assumais plutôt difficilement, de m^me que ma petite taille. Je fis un pas craintif vers la forêt. Rien ne se passa. Je m'attendais surement à être attaqué par un être sanguinaire, mais rien du tout. Après tout, c'était une bonne épreuve du feu, pour moi, qui aspirais, depuis ma plus tendre enfance, à être auror. Je passais en revu, dans ma tête, les sortilèges les plus puissants que je connaissais, ainsi que mes modeste connaissance en corps à corps moldu. On ne sait jamais, ça pouvait toujours servir. Il fallait s'attendre à tout à Poudlard. Un frisson me parcourut l'échine, pas seulement du à la peur que je sentais poindre. La nuit était fraîche, et, dans un sursaut complètement stupide d'orgueil, je 'étais vêtu que d'une jupe courte et d'un chemisier resserré par un cravate au couleurs des lions. Je m'enfonçais doucement ans la dangereuse forêt, tout en restant sur mes garde. Je faisait un effort surhumain pour ignorer les bestiole qui devait grouiller dans les arbres et ne pas sursauter au moindre bruit. En levant la tête, j'aperçus, à travers les branche des arbres, la Lune. Elle n'était pas encore parfaitement ronde, et heureusement, mais ça ne saurait tarder. Demain serait le premier soir de la pleine Lune. Une légère brise fit onduler mes long cheveux noirs. Quelque chose n'allait pas. La forêt était étrangement silencieuse et 'avais la désagréable impression d'être observé. Je levais un eu plus ma baguette, en le serrant ans ma main. Je me rendis alors compte que j'étais perdu. Je reculais précautionneusement de quelques pas et me cognai à quelque chose. Mon coeur rata un battement et, tétanisé, je n'osais pas faire le moindre mouvement.




574 mots
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Ulysse Meriadec Lestrange
Ulysse Meriadec Lestrange


Futés, rusés, tous les qualificatifs sont bons. Nous sommes les héritiers de Salazar.

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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptySam 16 Oct - 4:53


    Ulysse était le complice d'un truc un peu sombre. Il ne savait que très peur sur ce qu'il faisait, il savait simplement qu'il devait le faire. Il n'eut pas de mal à convaincre la jeune ingénue. Un sourire en coin et un, tu viens à la forêt avec moi ce soir ? Elle avait hocher de la tête dans un sourire charmé et le jeune homme avait tourné les talons. Elle n'était pas exactement la compagnie idéale pour une escapade dans la forêt interdite, il aurait préféré une femme plus forte, mais ça risquait tout de même d'être amusant. Mieux valait rendre l'utile à l'agréable. Cinq minutes après l'heure du rendez-vous, Ulysse montait enfin des cachots. Il avait enfilé un manteau noir étant donné le temps légèrement froid. C'est ainsi qu'il se dirigeait doucement vers la forêt interdite. De loin, il voyait la silhouette de Mad. Il ne l'appréciait pas plus qu'il fallait, par contre elle était folle de lui. Le jeune manipulateur se disait donc qu'elle finirait par lui être utile un jour ou l'autre. Il s'approcha de manière à ce qu'elle ne puisse aucunement le voir. Immobilisé, je le vis reculer, elle se cogna à moi. Effrayer, la pauvre lionne n'osait bouger d'un cil. Le serpent sans pudeur tient doucement sa taille. Glissant son nez dans sa chevelure ce soir noire jusqu'à sa douche oreille pâle.

    -Je ne t'ai pas fait peur tout de même ?

    Bien sûre que oui. Elle en tremblait encore, il le sentait entre ses mains, contre lui. La regardant par-dessus son épaule, il lui lança une réplique moqueuse.

    -Faut pas que je te tienne la main parce que t'as peur tout de même ?

    Ulysse n'avait pas que cela à faire, la draguer pour s'assurer qu'elle resterait sous sa gouverne. De toutes façons c'était dans la poche. Tout comme le paquet qu'il se devait de remettre à la personne qu'il était venu rejoindre dans la forêt. C'était dangereux et il aimait ça. Bien entendu, il protègerait la gamine, mais pas au péril de sa vie. Oui, il était égoïste, ne tenait à personne sauf sa propre personne. Uly sortit donc sa baguette. L'illuminant d'un sortilège informulé. Un faisceaux illumina l'entrée de la forêt. On vit plusieurs yeux s'enfuir derrière les arbres. Peur ? Lui ? Pas le moins du monde, mais Mad n'aimerait sans doutes pas l'aventure. Lassé d'attendre en silence, il la bouscula légèrement pour passer et commencer sa marche. Il se foutait qu'elle le suive ou non. De toutes façons, elle le ferait. La gryffone n'allait pas rester seule à l'orée de la forêt noire, elle pouvait se faire attaquer par n'importe quelle bête. Il avançait lentement, la route n'était pas si longue, aucun besoin de se presser. Il entendait des pas derrière lui, elle avançait assez rapidement pour le rattraper. Elle ne tarderait pas à être à ses côtés. Prenant sa main ou se collant sur lui désespérément. Elle faisait presque pitié à voir la pauvre. Elle aurait sans doutes donner son âme pour l'avoir une nuit seulement, mais c'était justement cette innacession qui lui permettait d'avoir cette emprise sur elle. Il se demandait même si elle ne pouvait pas être plus intense si un jour ils passaient ensemble sous les draps.
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Madeline B. Rookwood
Madeline B. Rookwood


Je suis la préfète en chef, la reine des reines.

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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptySam 16 Oct - 8:09

    En sentant des mains se glisser sur ma taille, je me raidis. Voilà un privilège que tout le monde ne pouvait pas s permettre. Cependant, en sentant les effluve d'un parfum qui ne m'était que trop familier, je poussais un soupir de soulagement. Ulysse. Je me détendis légèrement. Un frisson me parcourut l'échine quand il me murmura à l'oreille d'une voix suave : « Je ne t'ai pas fait peur tout de même ? » Non non, j'avais simplement frôlé l'arrêt cardiaque, mais tout allé pour le mieux, dans le meilleur des mondes. Je fis volte face. Les Gryffondors n'ont jamais pur, et surtout pas moi. En tout cas je n'allais pas avoué à ce Serpentard orgueilleux que je tremblais comme une feuille. Non. Je me contentais de lever fièrement le menton et de le toiser d'un regard hautain. Quand me demanda s'il devait me tenir la main, je me raidis. je prenais toujours ce genre de chose trop à coeur, et j'avais tendance à me vexer très très vite. Je me contentais de lui répondre d'un ton hautain.« Tu es en retard. »

    Quand il éclaira sa baguette, je vis grouiller des insectes sur le tronc d'un arbre. Un grimace de dégout passa sur mon visage et je murmurais "dégueulasse" d'un ton résigné. Le jeune homme me passa devant et marcha d'un pas rapide et assuré. J'en conclu qu'il devait savoir où il allait, et, peu désireuse de rester seule ici, je lui emboitais le pas. J marchais à grandes enjambé souple, pour rester à sa hauteur. Entendre des grattement ou des bruits bizarre à côté de moi ne me rassurait nullement et je resserrais mes doigt autour de ma baguette en bois de pommier.« J'ai pas l'intention de te suivre aveuglement toute la nuit.. On va où ? »
    C'est vrai que je n'aurais pas du, mais ma fierté mal placé et son sourire de tombeur avait eu raison de moi. D'après le regard que me lançais Ulysse, il ne me jugeait as à la hauteur. Fort bien. C'est là que les choses deviendrait intéressante. Rien de tel que le doute des autres pour me pousser à me dépasser. Je savais ce que je valais, j'étais une sorcière de talent, métamorphomage accomplis et j'avais un sursaut d'orgueil dès qu'on commençait à douter de mes capacités. Je frissonnais cependant. Non lus parce que j'avais peur, mais plus nous avancions, plus il faisait froid. J'avais l'impression - ou alors eut-être n'était-ce qu'un effet de mon imagination- qu'il faisait de plus en plus sombre. De plus, je commentais à avoir un mauvais pressentiment. Il aurait sans doute était plus sage de sortir d'ici au plus vite, cependant j'aurais était bien incapable de le faire seule, étant donné mon sens de l'orientation et, de surcroit, je refusais d'abandonner. Voilà qui n'était pas dans ma nature. Abandonner, perdre, me soumettre tout ça, ce n'était pas mon genre, j'étais bien trop orgueilleuse.

    « Roks et Willie me tueraient si elle savaient... »En effet, si les deux filles savaient où j'étais, et surtout avec qui, il y à fort à parier qu'elles deviendraient folles. Et je ne pouvais pas vraiment leur reprocher. Ulysse Lestrange n'était pas un garçon qu'on pouvait qualifier de "fréquentable"... Et je devais bien reconaitre que c'était ce qui me plaisait le plus chez lui. J'avais toujours eu un faible pour les gens qui pouvaient m'attirer des ennuis. Ce devait être de famille, puise ma mère c'était marié avec un sorcier et avait accepté cette existence bizarre. Elle ne l'avait pas accepté indéfiniment non plus, puisqu'elle avait été ravi de se tirer après l'épisode de régime.


600 mots
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Ulysse Meriadec Lestrange
Ulysse Meriadec Lestrange


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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyJeu 16 Déc - 2:54


    Tu es en retard. Avait-elle déclaré d'un ton hautain. Pour toute réponse le jeune homme avait haussé les épaules. Il se fichait bien d'être en retard, ce n'était pas un rendez-vous affreusement important pour lui. Ce n'était qu'une petite distraction et un petit coup d'adrénaline. Il ne comptait pas jouer les héros, mais il s'amuserait bien de la voir frissoner de peur simplement à cause de des insectes ou encore d'une ombre qu'elle aurait supposément sentit tout près d'elle. Il en rirait presque, mais ne le montrerait pas, parce qu'il ne le faisait jamais et ne changerait certainement par cela maintenant. J'ai pas l'intention de te suivre aveuglement toute la nuit.. On va où ? Ulysse s'était retourné pour observer la jeune femme, s'arrêtant de marcher. Il arqua un sourcil, un air mauvais au visage. Avant de lui répondre.

    -Ce n'était pas dans le contrat. Par contre, si tu veux rentrer, libre à toi, mais je ne te racompagne pas
    .
    Sur ce il tourna les talonts et continua sa route. Sa baguette bien brandit et le pas assuré qui s'arrêta vivement alors qu'il commença légèrement à douter de sa route. Deux chemins bien distinct s'ouvraient présentement à eux. Le blondinet s'était arrêté pour refléchir ou voir de la lumière plus loin dans la forêt. La jeune femme avait fait de même, surment malaisée par le silence elle l'avait brisé avec un : Roks et Willie me tueraient si elle savaient... Déclara-elle. Ulysse souria intérieurement alors qu'il voyait un joli petit jeux avec lequel il pourrait s'amuser un peu. Il était d'avance étant donné qu'aucunes lumières n'éclairaient les environs comme il était prévu. Ulysse la regarda de bas en haut, un petit quelque chose de tordus dans les yeux. Il s'approcha légèrement pour ne pas avoir à crier pour se faire entendre. Il illumina doucement le visage de la jeune femme pour mieux pouvoir scuter ses yeux
    .
    -Mais elles ne le savent pas. Elles ne savent pas que tu est ici, c'était notre entente. Et personne ne sait que je suis ici non plus. Personne ne sait que nous sommes ensemble présentement et ici. Personne ne savait où nous allions tous les deux ce soir. N'es-tu pas un peu naïve de me suivre aveuglement et sans raisons. C'est dangereux ici et moi, je suis dangereux...

    Sur ces mots, son expression se tordit et il s'approcha beaucoup trop d'elle. Glissant doucement sa baguette sous la gorge de la demoiselle

    -Je pourrais te faire mal, très mal. Je pourrais même te tuer. Un seul petit coup de baguette et hop, ton petit corps serait dépourvu de vie. Oh oui, tu pourrais sortir ta baguette immédiatement et m'envoyer un sort, mais tu n'aurais jamais la force de me tuer. Avouons également que toi, petite sang impure, tu n'arriverait jamais à me tuer, tu n'as pas cette force. Par contre moi, j'en ai rien à faire d'une petite traitresse. Bien entendu, tu pourrait peut-être me frapper, mais tu sais que je suis plus fort que toi.

    Il s'avançait vers elle, l'obligeant à reculer puis il la pressa contre un arbre apportant son autre main à la gorge et la demoiselle pour la serrer légèrement. Ulysse avait l'air dingue, comme ses tueurs qu'on voit dans les films et qui prenent plaisir à voir les gens souffrir.

    -As-tu peur ?
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Madeline B. Rookwood
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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyJeu 16 Déc - 18:36

    Non, vraiment, j'avais fait un erreur, je n'aurais pas du le suivre. Si seulement j'étais simplement resté dans mon lit. Mais non. Il avait fallut que je lui prouve que j'en étais capable ! Comme si j'avais quelque chose à prouver à qui que se soit ! Le simple fait qu'Ulysse doute de mes capacité était une insulte à laquelle je n'aurais du répondre que par le mépris. Mais non, il avait fallut que je l'ouvre, une fois de plus. Quand il me proposa de retourner seule au château, j'envisageais cette hypothèse. Aurais-je l'air de fuir devant le danger ? Sans doute. Mais cette attitude ne serait-elle pas de l'intelligence ? Probablement. Mais les actions réfléchies n'était pas mon truc. J'étais une fonceuse, je préférais réfléchir plus tard. Il tourna les talons et je lui emboitais le pas. « T'es fou, pour une fois qu'y à un peu d'actions... » m'exclamais-je. J'ai toujours trouvé que ma vie n'avais pas assez d'actions, mais peut-être que cette nuit me ferait changer d'avis. Quand il s'arrêta, l'air de ne plus trop savoir quel chemin emprunté, je lui lançais un regard de reproche. Le contrat, en tout cas celui qui était dans ma tête, voulait aussi que si on se perdait, il en porterait l'entière responsabilité ! Je serrais ma baguette entre mes doigts. Il se tourna vers moi, et une lueur dans son regard me mit mal à l'aise. Il y avait là quelque chose de malsain qui ne me plaisait guère. « Mais elles ne le savent pas. Elles ne savent pas que tu est ici, c'était notre entente. Et personne ne sait que je suis ici non plus. Personne ne sait que nous sommes ensemble présentement et ici. Personne ne savait où nous allions tous les deux ce soir. N'es-tu pas un peu naïve de me suivre aveuglement et sans raisons. C'est dangereux ici et moi, je suis dangereux... » Les choses me plaisaient décidément de moins en moins. Il s'avança vers moi, un peu trop près à mon goût et pointa sa baguette sur ma gorge. Oui, Ulysse n'avait pas la réputation d'être un saint. Mais oserait-il vraiment me faire du mal ?

    « Je pourrais te faire mal, très mal. Je pourrais même te tuer. Un seul petit coup de baguette et hop, ton petit corps serait dépourvu de vie. Oh oui, tu pourrais sortir ta baguette immédiatement et m'envoyer un sort, mais tu n'aurais jamais la force de me tuer. Avouons également que toi, petite sang impure, tu n'arriverait jamais à me tuer, tu n'as pas cette force. Par contre moi, j'en ai rien à faire d'une petite traitresse. Bien entendu, tu pourrait peut-être me frapper, mais tu sais que je suis plus fort que toi. » J'avais reculer malgré moi, et je ne me rendis compte de la situation que lorsque je sentis mon dos se coller à un arbre. Était il assez fou pour penser que je n'étais qu'une innocente fillette ? Certes, j'étais non violente, ou en tout cas je tentais de l'être. Mais tout le monde à Poudlard savait qu'il ne fallait pas aller trop loin avec moi. « Ne me menace pas Ulysse... Je ne le tolèrerais pas. » l'avertis-je d'un ton lourd de menace. Je doutais qu'il me prennent au serieux, mais au moins, je l'aurais prévenu. Certes je n'avais pas son habileté -légendaire à Poudlard- dans les duels, mais il n'était jamais bon de sous-estimer son adversaire. Quand à la carrure, c'est vrai que j'avais à peu près autant de force qu'un chaton nouveau né. Mais j'étais bien décidé à ne pas me laisser faire. Je ne m'étais jamais laisser marcher sur les pieds, ça ne commencerait pas ce soir. « Ne sous estime jamais ton adversaire mon grand, c'est une règle élémentaire. Tu sais... Avec la motivation nécessaire, on peut faire des choses surprenante. » Il porta une main à ma gorge, en resserrant son retreinte. Je ne parvenait pas à détourner mon regard du siens, il semblait fou. « As-tu peur ? » Peur n'était pas le mot exacte. Non, d'une certaine façon, je n'avais pas peur. J'appréhendais simplement la façon don les choses se passerait. Je levais un peu plus ma baguette en la serrant entre mes doigts et lui murmurais simplement « enleve ta main de là... tout de suite. » Peu de chose était susceptible de m'effrayer. « J'ai vu pire que des blondinets arrogants mon choux. Mais vas-y, défoule toi, essaie de te prouver que tu es virile et cruel. » Lui dis-je d'un ton tranquille, de mon insolence habituelle. Oui, les choses avaient changé à Poudlard, les faible n'avait plus leur place dans ce monde, alors j'avais enfin révélé ma vraie nature. J'allais peut-être un peu loin en le provoquant ainsi... Ezio m'avait un jour dit « t'as une grande gueule, ça va rien t'attirer de bon princesse... »
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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyMer 29 Déc - 23:33


    La petite griffonne semblait bien décider a ne pas se laisser faire aussi facilement. Elle voulait jouer la forte tête et contenir la peur qu'elle ressentait. Il savait que malgré ses paroles fortes en caractère, elle avait très peur. Il la sentait, là, tremblotante sous ses doigts. Elle pouvait lui lancer un sort, oui, justement. Il la sentit resserrer son étreinte sur sa baguette. Ulysse n'allait certainement pas la laisser faire. D'un coup de baguette vers la main de la jeune femme, il fit voler le bout de bois bien loin de la porté de la jeune femme. Elle ne pouvait plus rien contre lui, absolument rien. La petite métamorphomage pourrait avoir très mal.

    « Je met mes mains où j'en ai envie. »

    Ulysse observait la jeune femme pour peut-être la première fois de sa vie. Elle était assez mignonne. Des yeux bleus perçants qui le fixait en tentant d'être plus forte que tout. De longs cheveux flamboyants descendant jusqu'à sa poitrine. Poitrine qu'il se passerait de décrire même si de sa hauteur il en avait une vue assez splendide. Sa peau pâle et légèrement basanée sous laquelle on voyait ses veines tellement elle était translucides. Des veines dans lequel un sang pur coulait, malheureusement. Cessant de l'observer de haut en bas, il la regarda dans les yeux. Hochant de la tête, exaspéré par la situation.

    « Un traitre, quel gâchis. Tu a choisis la mauvaise maison. Aucun sang pur digne de ce nom ne voudras de toi. Tu es donc destiné à marier un sang de bourbe puis avoir de petits bâtards. »

    Il la tenait toujours par la gorge. Il n'allait sans doutes pas lui faire mal. En fait, il n'avait pas réellement décider s'il allait lui faire mal ou pas. Il leva doucement sa baguette pour la faire glisser sur les lèvres de la demoiselle, réfléchissant.

    « Une réponse décidera de ton sort. Que pense-tu des sang de bourbe ? »

    Ulysse s'amusait bien lors d'une soirée qu'il n'avait pas prévu être ainsi. Il ne devait pas venir tout seul dans la forêt, c'était ce qu'on lui avait dit dans la missive qu'il avait recu. Comme elle passait par la et même si elle était une traitre, il avait décidé de l'enmener avec lui. Avec sa petite poupée, pion de service, comment la soirée pouvait-elle être merdique ? Il l'aurait voulu dans son lit, elle y serait allée. Il lui aurait proposé de sauter en bas d'une falaise, elle l'aurait sans doutes suivis. Oui, définitivement, même s'il s'amusait à la menacer, il devait garder cette gamine rousse près de lui. Elle serait un appat sensationel pour peut importe qui il devra appâter.
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Madeline B. Rookwood
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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyJeu 30 Déc - 0:29


    Je me préparais à lançais un sort quand je sentis ma baguette s'échapper sous mes doigts. L'ordure ! Je lui lançais un regard noir, c'était sans doute la seule chose que je pouvais encore faire. « Je met mes mains où j'en ai envie. » me déclara-t-il, avec son aplomb habituel. Je lui répondis sur le même ton normalement sans réplique « Où t'en à envie mais pas sur moi. » Pourquoi tout le monde se permettait ce genre de truc avec moi ? Me tripoter poser ses mains un peu partout... Je commençais à me lasser de menacer d'arracher des doigts. J'avais beau faire la fière, je devais bien avouer que je n'en menais pas large. Ulysse n'avait rien de rassurant, avec cette étincelle de folie dans les yeux. Serait-il vraiment capable de me faire du mal ? J'avais peur que oui, j'avais l'impression qu'il était capable de tout. Mais je n'étais pas encore décider à baisser les yeux devant lui, en fière rouge et or que j'étais. Il m'analysa de haut en bas et finit par me prédire un avenir avec un sang de bourbe. Voilà une chose que je ne permettrais jamais. J'étais bien décidé à me marier avec un sang pur, à avoir des enfants de sang pur -comme c'était déjà le cas pour mon fils, mais ça tout le monde l'ignorait. Il semblait réfléchir. J'aurais voulu ne pas lui en laisser le temps et je tentais de me dégager mais c'était peine perdu. Je ne renoncés pas pour autant...

    Il frôla mes lèvres de sa baguette et je résistais à la tentation de la lui arracher des mains avec les dents. « Une réponse décidera de ton sort. Que pense-tu des sang de bourbe ? » je tentais encore une fois de me dégager à l'aide de quelques coups d'épaules. En voyant mes infructueuse tentative, je finit par laisser tomber et lancer un regard noir à Mr Lestrange. « Arrête de dire "sans de bourbe" c'est insultant ! tu peux pas être crétin au point de penser que le sang fait la valeur ?! De grand sorciers sont des sang mêlés ou des nés moldus ! » J'étais excédé par cette discussion qui ne donnerait rien de bon. Et plus par réflexe qu'autre chose, je laissais échapper ma colère et ma peur refoulé d'une manière... Pour le moins inattendu. Je donnais un grand coup de poing sur le torse d'Ulysse, dans un geste désespéré et futile. J'avais la force d'un chaton nouveau né, mais ça ne m'empêchait pas de ne pas vouloir abandonner tout de suite. Je tentais de multiplier les coups, dans le but d'arriver à un résultats, puis je finis par me calmer. « Qu'est-ce que je fais ici ? Qu'est-ce qu'on fait ici, tous les deux ? » Je jetais un retard circulaire aux ombres que je distinguais de la foret. Le vent dans les cimes, les bruits des feuillages, tout ça ne me rassurait pas. « C'était quoi ton but en m'amenant ici ? T'amuser ? Tu vas faire quoi ? Me tuer et laisser mon corps ici en attendant qu'on le retrouve ?! » Je tentais une dernière fois de me dégager. Non, abandonner n'était pas dans mon caractère.
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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyJeu 30 Déc - 3:46


    Rien ne pouvait réveiller l'instinct de sang pur autant que la réplique que la jeune sans tête venait de lancer. Elle osait lui tenir tête, elle avait de la gueule pour une traitre. Elle n'était pas chez les gryffons pour rien, elle avait le courage qui prenait le dessus sur son intelligence présentement. Elle devait savoir ce donc Ulysse était capable. Malheureusement pour la jeune femme, elle avait choisi la mauvaise réponse, elle allait devoir payer. Ce n'est pas en se tortillant pour s'échapper qu'elle allait éviter d'abimer son beau visage de porcelaine.

    « Les impurs détruisent notre rare. À la vitesse où cela va, il n'y aura bientôt plus de sorciers. Que des cracmols et les cracmols nuisent. Ils sont dangereux, ils en savent trop. »

    Sa rage n'était pas calmé, Ulysse était affreusement fâché qu'elle prenne la part de ceux qui allaient anéantir leur race. Ulysse l'aurait détruite, il resserrait son étreinte si fort, mais elle réussit tout de même à artirculer. Lui demandant ce qu'ils faisaient ici. Tous les deux. Elle lui demandait ce qu'il allait faire. Ce qu'il voulait faire en l'emportant ici. S'amuser, la tuer ? Non, rien de tout cela. Ulysse eut envie de rire. Il avait une autre occasion de lui faire peur. Il voulait la faire trembler de nouveau rien qu'avec ses mots, rien que pour le plaisir de la posséder ses quelques secondes de terreur.

    « En fait je comptais faire mieux. Je voulais profiter de toi, te souiller. Je voulais que tu me supplie d'arrêter et que tout ce que j'entende c'est continue. Je voulais sentir tes larmes contre ma peau, sentir ton désespoir, ta haine, que tu tremble parce que tu a peur. Après je comptais te faire souffrir encore. Te détruire lentement, peut-être jusqu'au lever du jour. Te faire si mal que tu me supplierait de mourir. Je ne te tuerait pas, je te laisserais mourir au bout de ton sang, puis je te ferais bruler. Comme ça il n'en restera rien. »

    Une expression tordait alors le visage du jeune homme. Un demi-sourire, il avait l'air complètement taré au moment même où il regardait la jeune femme. À voir son regard, on aurait pu croire qu'il était le gros méchant loup et qu'il était sur le point de la dévorer toute ronde.

    « Le programme de la soirée vous convient-elle mademoiselle Rosier ? »

    Le jeune homme glissait lentement ses lèvres dans le coup de la jeune femme. Remontant ses baisers jusqu'à la joue de la jeune femme. Son souffle dans son oreille. Il la sentait trembler et il adorait ça. Il approchait ses lèvres des siennes. Il ne l'embrassait pas, il frôlait ses lèvres rien que pour le plaisir de la sentir trembler d'avantage. Faisant descendre la main tenant sa baguette le long de son corps, jusqu'à ses hanches. Il avait l'air cinglé et par ses actions il prouvait qu'il allait le faire. Non seulement la violer, mais également la torturer jusqu'à ce que mort s'en suive. Oui, il allait le faire et elle n'y pouvait rien. Elle était faible devant lui. Elle était soumise, bien malgré elle.
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Madeline B. Rookwood
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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyJeu 30 Déc - 8:20


    Je commençais un peu à suffoquer. Ulysse serrait trop fort sa main autour de ma gorge. J'étais sur sur j'aurais un bleu, mais ce serait bien le dernier de mes soucis s'il me tuer... Je m'emparer de son poignet et essayais de lui faire lâcher prise, mais sans parvenir à le faire bouger. Désespéré je lui labourer sa main qui tenait ma gorge de mes jolis ongles manucurés. J'ouvris des yeux ronds quand il me dit que les sorcier finirait par s'éteindre à cause des moldus et autres né moldus. C'était ridicule ! Il n'y aurait plus de sorcier depuis longtemps s'il n'avait jamais épousé de moldus ! Et depuis quand les cracmols étaient-ils des nuisances, des dangers pour la communauté sorcière ? Enfin c'était complètement stupide de dire ça ! Je ne connaissais aucun cracmols, mais je les plaignais plus que je ne les haïssais. Naître dans une famille de sorcier, avoir cette chance, et se la voir souffler comme ça ! « C'est de la folie ce que tu dis ! Ulysse... » m'étranglais-je. Il avait l'air complètement timbré, et il me faisait peur. Mais ça, je refuserais toujours de l'avouer. Quand il m'exposa le programme de la soirée, je me calmais un peu plus chaque seconde, tétanisé par ses mots. Je hochais frénétiquement la tête au droite à gauches, les yeux écarquillés de terreur, plus que jamais suffocante. J'aurais voulu hurler, mais j'avais déjà du mal à respirer... J'aurais voulu bouger, mais mes membres refusaient de m'obéir. « Le programme de la soirée vous convient-elle mademoiselle Rosier ? » Il déposa un baiser dans le creux de mon cou, ses lèvres effleurèrent les miennes. Je ne pouvais plus contrôler les tremblements de mon corps, de rage ainsi aussi de peur. Je sentis sa baguette effleurer ma hanche et je recommençais à m'agiter, balançant mes jambes et mes poings un peu à l'aveuglette. Mes efforts semblaient faire beaucoup rire le jeune homme, et je commençais à m'épuiser, déjà à moitié étrangler. « Tu vas pas faire ça hein ? » demandais-je apeurée. J'avais beau tenter d'empêcher ma voix de trembler, mes courageuses tentatives étaient veines et une lueure de panique brillait désormais dans mn regard d'habitude effronté. « T'es complètement taré ! Lâche moi !! T'es un malade ! » j'aurais continuer mes amabilité encore longtemps si je n'avais pas eu peur de manquer de souffle un peu trop vite... « Tu me le paieras. » C'était presque un constat, une menace à peine voilée.

    Je commençais un peu à désespéré, et le temps était venu pour moi de haïr de monde entier. Tout d'abord mas haine, toute entière concentré sur Ulysse, s'étendit peu à peu. Je m'en voulais d'avoir cédé une fois de plus, et ne pas avoir prévu qu'un truc pas net pouvait arriver. Puis je commençais à en vouloir à mon père, puis au reste de ma famille. Non non, je re-concentrais toute ma rage sur Ulysse. La peur et la haine me faisait sentir le froid et l'air humide de la foret. Mon chemisier blanc était déchiré à la taille. En plongeant mon regard dans celui d'Ulysse, je commençais à paniquer sérieusement. Il avait l'air timbré et cette étincelle de folie, bien loin de me rassurer, me fit trembler de plus belle. « Ulysse... » Ma voix était désormais plus fluette qu'un murmure, à peine plus qu'un souffle. Ce n'était pas une supplication. Presque un ordre.
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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyJeu 30 Déc - 15:30


    Oui, Ulysse était sans doutes un peu taré sur les bords. Il n'éprouvait pas le moindre attachement pour qui que ce soit, sauf sa fiancé. Il aimait définitivement voir les gens souffrir. Oui, il adorait ça. Cela lui prouvait à quel point la race était faible, manipulable. Une seule menace de mort ou de la mort d'un être cher et l'humain se pliait en quatre pour exécuter leurs moindre désir. Ses moindre désir à lui. Ulysse n'avait aucune envie de violer Madeline, ni de la tuer. Il ne devait pas attirer l'attention, il se devait de faire profil bas jusqu'au grand jour. Pourtant il continuait son jeux. Lâchant enfin la gorge de la jeune femme pour poser cette main sur sa hanche libre. Se collant contre elle, glissant de nouveau ses lèvres sur la peau de son cou pour se diriger dangereusement vers la poitrine de la jeune femme. Il s'arrêtait alors que sa bouche avait dessiner des frisons d'horreur là où naissait les seins de la demoiselle. Il la regardait, s'amusant toujours autant. Il avait tout autant de pouvoir que lorsqu'il la tenait à la gorge. Maintenant c'était le peur qui la retenait, ou l'envie, il n'en était plus trop sur.

    « Va s'y Madeline, supplie moi d'arrêter. À moins que tu ne veuille que je continu ? »

    C'était aujourd'hui la plus belle preuve de ce qui était affirmé depuis des années par les sang de bourbe autant que les sangs purs. Les Lestrange était une famille de tarés. Les parents de Ulysse l'étaient, sa sœur l'était et lui l'était sans aucuns doutes. Est-ce qu'il avait déjà fait mal à quelqu'un ? Est-ce qu'il avait déjà détruit quelqu'un ? Est-ce qu'il avait déjà tué quelqu'un ? Est-ce qu'il c'était pourléché du sang qui s'écoulait du cadavre ? Est-ce qu'il avait gouter ce sang rien que pour dire qu'il l'avait volé, souiller ? Avait-il déjà violer quelqu'un ? Voler la vertu d'une fille de bonne famille un peu trop aguicheuse ? Est-ce qu'il s'était souler des ses cris et ses pleurs ? Est-ce qu'il avait déjà tué quelqu'un ? De sang froid, sans même un regret ? Avec un sourire ? Est-ce qu'il s'était émerveillé en voyant la vie quitter les yeux de sa victime ? Est-ce qu'il était muet devant le spectacle de la vie s'échappant de ce corps ? Est-ce qu'il était allé jusque là ? Vous aimeriez bien le savoir, avouer ? Et bien non, vous ne le saurez pas. Ce n'est pas le genre de choses qu'on cris sous les toits, qu'on affirme tout bonnement et avec joie. C'est le genre de sale petit secret qu'on garde enfoui au fond de soi pour éviter la prison par exemple et pour ne nommer que ça.

    Ulysse n'attendait que les supplices de Maddie. Il voulait qu'elle pile sur son orgueil pour qu'il la laisse tranquille. Oh, il n'était pas idiot. Il ne la laisserait pas partir comme ça sans rien dire par la suite. Sans ça elle irait crier sur tous les toits qu'il lui avait fait des menaces de viol et de mort. Dès qu'elle l'aurait supplié il lui ferait croire approximativement n'importe quoi. Comme le fait que cela était une épreuve de courage et qu'elle s'était montré assez courageuse malgré sa trahison pour être son ami. Il s'excuserait s'il le fait. Bien entendu, le mensonge serait roi de tout cela. Jamais il ne tiendrait à Madeline. Il ne sacrifierait pas sa vie pour la sienne. Il ne serrait pas sincèrement désolé de lui avoir fichu la trouille même si c'était ce que ses mots disaient. Ulysse était un très bon menteur et en plus il était convainquant. Il ne perdrait pas Madeline, pas ce soir en tous cas. Il aurait surement besoin d'elle dans les jours à venir alors il n'était pas question qu'elle ne veuille pas lui adresser la parole. Lorsque Ulysse voulait véritablement quelque chose, il s'arrangeait pour faire tourner le vent en sa faveur.
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Madeline B. Rookwood
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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyJeu 30 Déc - 16:27

    Hurler devenait une sympathique solution, étant donné l'urgence de la situation. Mais dans la foret, j'étais à peu près sur d'ameuter non pas u secours, mais plutôt divers créature à côté desquelles Ulysse faisait figure d'ourson en peluche. Après tout, cette forêt était interdite pour une bonne raison, et je ne voulais rien savoir des créatures sanguinaires qui vivaient ici. De plus l'étrange calme de la forêt cette nuit ne me disais rien de bon. Quelle soirée pourrie. Je sentis un frisson d'horreur me parcourir l'échine quand les lèvres du jeunes homme atteignirent le décolté de mon chemisier. Paralysé par la peur et la respiration haletante, j'avais la vague impression d'être déconnecté de la réalité. Comme si je me trouvais hors de mon corps. Une petite voix hurlait dans ma tête, mais j'étais incapable de l'écouter quand elle m'ordonnait de bouger. J'avais la sensation que chacun de mes muscles étaient tétanisés. Le visage figé d'horreur, les yeux écarquillé et le bouche entrouverte, j'étais en pleins cauchemar. « Va s'y Madeline, supplie moi d'arrêter. À moins que tu ne veuille que je continu ? » Dans la bouche d'Ulysse, mon nom avait presque l'air d'une insulte. Cette simple phrase, étrangement, eut le don de me faire sortir de ma léthargie. « Me touche pas espèce de malade ! » Sans trop savoir d'où je tenais cette force soudaine, je repoussais le jeune homme par les épaules. Pas très violent, mais juste assez pour me permettre de l'éloigner de moi de quelques centimètres. Par contre, pour une raison bien mystérieuse, j'étais quelque peu sonné et avait la vague impression d'avoir des vertiges. Un coup de vent me fit frissonner, mais il était absolument hors de question que je me rabaisse devant lui. « Va te faire voir Ulysse ! » m'exclamais-je.« T'es complètement timbré ! En brave petit sang purs tu suis tous les commandements de ces psychopathe qui prône la pureté du sang ! Brave petit fils à papa ! T'es un minable ! » éructais-je, dédaigneuse. Je ne me laisserais surtout pas marcher sur les pieds. Je ne tremblais plus seulement de peur, mais aussi de colère.

    Je fis un pas en avant mais en me sentant partir en arrière, je m'appuyais sur l'arbre. Je fermais les yeux, une seconde, pas plus. Min accès de colère soudain m'avait surprise, mais à présent, j'avais à nouveau l'impression d'être une enfant. Une gamine sans défense face à Ulysse. Quelques années auparavant, je l'aurais considéré comme le mal en personne. Entre temps j'avais encaissé des coups, j'avais vu des gens qui ressemblait, de près au de loin, au mal, et j'avais apprit à la fermer à ce sujet. Passer pour la victime n'était pas vraiment mon truc. Ce jeu mené par Ulysse avec brio m'effrayait plus à chaque seconde. Mais je devais sauver les apparences. « Mais dis moi un peu ce qui te retiens ? Tu as peur que je ruine ta réputation ? Ou t'as peur de te faire casser la gueule ? » demandais-je, d'un ton de défi, un sourire nerveux et bien involontaire aux lèvres. Je tentais en vain de retrouver ma respiration et tournais le regard vers le beau Serpentard. Oui, il était beau, ce qui avait le don de me rendre... irritable.


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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyJeu 30 Déc - 17:41


    La gamine avait retrouvé un peu de force pour le repousser par les épaules et lui crier quelques bêtises qui tordaient ses lèvres en un sourire de dément. Ses efforts étaient en vain car il tenait ses hanches avec beaucoup trop de forces. Il la laissait s'épuiser, mais bientôt elle se retrouvait contre le mur et lui contre elle. Elle le défiait alors, lui demandait ce qui le retenait, ce qui faisait qu'il ne l'avait pas encore fait. Ulysse détestait être mis au début, il se sentait obliger de se justifier, de prouver ce dont il était capable. Il se contenta d'un rire de malade, plongeant ses yeux océans dans ceux de la rouquine, approximativement de la même couleur que les siens.

    « Tu crois qu'une morte ça gâche une réputation ? »

    Demanda-il en haussant un sourcil. Il remonta l'une de ses mains vers le visage de la jeune fille. Caressant doucement sa joue pour descendre vers son épaule, bien qu'il était allé assez bas dans ses baisers, il n'avait pas été trop indescent. Il l'avait tripoter un peu pour lui faire peur, mais qu'elle ne joue pas les saintes nitouches. Avec une tenue de la sorte, un chemisier aussi ouvert, une jupe si courte et des dessus qu'on pouvait subtilement voir, elle cherchait ce qu'elle avait cru trouver ce soir dans la forêt. À quoi s'attendait-elle en suivant dans un forêt sombre un jeune prince ayant la moins bonne réputation de l'école. Une réputation de profiteur, menteur, manipulateur. Une réputation d'homme à femme qui se tapait qui il voulait quand il voulait. Madeline avait définitivement le don de se foutre dans de bien mauvais draps.

    « Tu t'attendais à quoi en suivant un mec comme moi dans la forêt ? Tu l'as bien cherché. Et t'as vu comment t'es accoutré ? Tu fait carrément appel a viol. Et puis après tu voudrais qu'on te prenne pour une fille respectable ? »

    Ulysse secoua sa tête, faussement déçu du comportement de la jeune femme. Une dernière caresse sur la joue de la demoiselle et il la lâchait. Ses mains s'enfuyant de sur ses hanches et son corps se décollant du sien. D'un geste rapide, il rattrapa la baguette de la jeune femme sur le sol. La lui tendant doucement. Ce revirement de situation devait être totalement incompréhensible pour elle.

    « Tu ne devrais pas être aussi naïve. Ce n'était qu'un aperçu de ce qui aurait pu t'arriver à suivre un mec que tu ne connais qu'à peine. Tu es imprudente. Aller viens. On rentre bientôt, je pourrais peut-être te dire ce que je suis réellement venu faire dans la forêt, mais pour ca il faudrait que je sois certain que tu tiendras ta langue.»
    Ulysse lui tendit doucement sa main pour l'emporter avec lui. Il devait aller rencontrer quelqu'un au fond de la forêt qui lui donnerait un petit paquet suspect. Si elle ne se taisait pas, il se devrait de réellement la tuée. Pourtant il était certain de l'avoir suffisamment effrayé pour qu'elle se la ferme. Même si apparemment elle ne prenait pas son côté sur la pureté du sang le sien l'était tout de même. Il commençais à ce dire qu'il n'aurait peut-être pas du l'emporter avec lui, même si c'était ce qu'on lui avait conseillé.
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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyJeu 30 Déc - 18:34

    « Tu t'attendais à quoi en suivant un mec comme moi dans la forêt ? Tu l'as bien cherché. Et t'as vu comment t'es accoutré ? Tu fait carrément appel a viol. Et puis après tu voudrais qu'on te prenne pour une fille respectable ? » Quand les doigts d'Ulysse touchèrent ma joue, je tournais la tête. Je le regardais s'éloigner de moi, ramasser ma baguette et me la tendre. Je ne fis aucun mouvement. Une fille respectable ? Non, je ne me vantais pas d'avoir cette qualités. J'en avais d'autre, mais on ne pouvait pas vraiment me qualifier de "respectable". Je ne me qualifierais pas ainsi moi même. Une fille respectable ne couche pas avec le meilleur ami de son ex, elle n'accouche pas d'un gamin qu'elle ne voit pas grandir et qu'elle confie à son père, dans le plus grand secret. Non, je n'étais pas une fille respectable. Je m'en voulais de ne pas être chaque jour aux côtés de mon fils, je m'en voulais de le priver de son père. Mais était-ce ma faute si son père était un salopard national ? Peut-être était-il temps d'arrêter les conneries, au moins pour Noah, il le méritait bien. Mais là les mots d'Ulysse m'atteignirent plus que je ne l'aurais voulu. J'étais tombé enceinte à l'âge de seize ans. A la naissance de Noah, j'avais décidé de m'amuser. Pas très responsable, mais tellement agréable. « Je ne suis pas une fille respectable. Je suis une garce inconséquente. Et j'ai bien mérité ce droit, crois moi. Mais parle moi comme ça encore une fois et j'aurais pas besoin de magie pour te le faire payer. » Je regardais la baguette qu'il me tendait. Pas de doute possible, c'était la mienne, ma baguette, celle qui comptait à mes yeux presque autant que mon fils. Je la saisi du bout es doigts, immédiatement rassuré en sentant contre ma peau le contact du bois. « Tu ne devrais pas être aussi naïve. Ce n'était qu'un aperçu de ce qui aurait pu t'arriver à suivre un mec que tu ne connais qu'à peine. Tu es imprudente. Aller viens. On rentre bientôt, je pourrais peut-être te dire ce que je suis réellement venu faire dans la forêt, mais pour ca il faudrait que je sois certain que tu tiendras ta langue.»

    Ulysse attrapa ma main avec douceur. Je tressaillis avant d'avoir put m'en empêcher... J'allais mettre un moment avant de pouvoir supporter de nouveaux les contacts de ce genre. Je jetais un regard froid au Serpentard. Il me le paierait. Il m'avait forcé à en faire une affaire personnelle. « T'inquiète pas pour moi, je sais me débrouiller seule. Je l'ai toujours fait, et j'en ai connut des pires quoi toi. » Je jetais un regard vers les arbres. Non, tout ça ne me disait rien qui vaille. Et qu'est-ce qui était si important pour mériter le secret absolu. « Le secret dépend de toi. Toi, tu as pas trop de moyen de pression sur moi, alors que moi... Je risque de me retrouver en position de force non ? Mais dis moi, qu'est-ce qui se passerait si jamais j'avais envie de parle de tout ça... » Je ne pu retenir un nouveau sourire nerveux. « Note bien qu'il ne s'agit que de question et de suppositions... » Les secrets, c'était mon truc. A Poudlard, seul ma famille était au courant que j'étais une jeune mère. Ce serait la fin de ma vie si les autres devaient le découvrir.

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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyJeu 30 Déc - 20:15


    « Arrête, tu me fait peur »

    Avait-il répondu à sa menace. Ce n'était pas la mort qui lui faisait peur et certainement pas une gamine inoffensive comme Rosier. Ils avançaient doucement dans la forêt, mains dans la mains. Ulysse s'occupait à peine de Madeline. Il s'efforçait de voir s'il apercevait une lueur au fond de la forêt, mais il n'y avait toujours rien. Ulysse détestait les gens qui n'étaient pas aux rendez-vous, surtout lorsqu'il avait eu le malheur de mal choisir son invitée. Il se retournait vers elle, glissant son doigt son ses lèvres alors qu'il parlait de celles-ci pour répondre à la question de la demoiselle.

    « Si tu ose ouvrir ta jolie bouche pour dire ce que tu verra bientôt, ce sera bien pire que la mort. Je n'aurais même rien à faire, je regarderais le spectacle. Ta propre famille se retournera contre toi. Ils te feront souffrir, t'enlèverons ce que tu a de plus cher. Ce que tu aime le plus au monde. »

    Ulysse avait un air légèrement dégouté alors qu'il parlait d'affection. Madeline tenait à plusieurs personnes, il ne comprenait pas. Comment pouvait-on tout sacrifier pour plus qu'une seule personne. Comment pouvait-on ressentir tant de choses pour tant des personnes sans jamais exploser. C'était une évidence qu'à ressentir autant de chose, Ulysse aurait implosé.

    « Cette fois, crois-moi. Ne sois pas idiote et ferme tes douces lèvres si tu veux les garder. Qu'importe si tu parle de ce que tu verra bientôt, je ne serais pas en danger, mais toi tu le seras. Pour une fois que je tente de te protèger, moi qui déteste jouer les héros. Écoute-moi sinon je les laisseraient t'ouvrir comme une chienne sans même bouger un cil. Si t'es pour faire la conne alors dégage. »

    Ulysse ne plaisantait plus. Il ne voulait pas mettre Madeline en danger, mais si elle se jetait dans le nid des fauves, il ne sauterait pas avec elle. On lui avait dit d'emporter une fille avec lui. Une belle gosse qui avait presque l'air d'un ange car les centaures étaient faibles aux charmes des femmes qui avaient l'air de gamine. Ulysse avait sauté sur l'occasion d'emporter son jouet préféré, la jolie rousse qui ne savait pas fermer sa grande gueule.
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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyJeu 30 Déc - 20:46


    Le léger faisceaux lumineux qui sortait de ma baguette illuminait faiblement le chemin. Je croisais une paire d'yeux doré, le temps d'une seconde et frémit malgré moi. Avancez à l'aveuglette n'était pas vraiment mon genre. Si je voyais le danger qui venait en face, je n'avais aucun problème et souvent, je fonçais tête baisser, référant réfléchir après. Mais ce genre de situation ne me plaisait pas. Je préférais savoir à qui j'avais à faire, et tant que possible, ce qui je risquais. Après les rencontre des yeux dorés, je gardais le regard fixé résolument sur le chemin, sans plus me tourner vers les arbres. Le problème du retour ne se posait pas encore, mais il se poserait surement bientôt. J'étais bien incapable de retrouver mon chemin. J'avais déjà du mal à me repérer dans ma chambre... Ulysse se tourna alors vers moi et posa un doigts sur mes lèvres. Je le regardais, interloqué. « Si tu ose ouvrir ta jolie bouche pour dire ce que tu verra bientôt, ce sera bien pire que la mort. Je n'aurais même rien à faire, je regarderais le spectacle. Ta propre famille se retournera contre toi. Ils te feront souffrir, t'enlèverons ce que tu a de plus cher. Ce que tu aime le plus au monde. » Bizarrement, ces simples mots me firent frissonner. Si les conséquence ne touchait que moi, ça allait. Mais là non. L'enjeu me dépassait, et de très loin. Je savais que Noah serait ma plus grande faiblesse avant même sa naissance. J'écartais doucement la main du Serpentard. « Ma famille, ils ont beau être un peu réac, ils reste ma famille. Ils ne m'abandonneront pas. Tu vois Phineas me tourner le dos ? » Ulysse ne semblait pas vraiment au point question sentiment. Et soudain, sans trop savoir pourquoi, j'éprouvais de la peine pour cet espèce de monstre dont j'aurai bien voulu arracher la tête une seconde plus tôt. Mes amis et ma famille représentaient toute ma vie, mon existence sans eux était impossible, j'avais besoin d'être entouré, seule, j'étais incroyablement faible, mais ça jamais je ne l'avouerais. Avec eux, je devenais invincible.

    « Cette fois, crois-moi. Ne sois pas idiote et ferme tes douces lèvres si tu veux les garder. Qu'importe si tu parle de ce que tu verra bientôt, je ne serais pas en danger, mais toi tu le seras. Pour une fois que je tente de te protéger, moi qui déteste jouer les héros. Écoute-moi sinon je les laisseraient t'ouvrir comme une chienne sans même bouger un cil. Si t'es pour faire la conne alors dégage. » Je levais la main dans le but de lui coller une baffe d'un geste rapide. Il stoppa mon geste dans un prodigieux réflexe dont je ne l'aurais pas crut capable. « Non, il faut pas m'insulter moi... » lui dis-je d'un ton léger. On égo sur-dimensionné ne me permettait pas de tolérer un seul mot de travers à mon égard. Et de la part de 'importe qui. Il pouvait bien s'agir d'un de mes cousins ou du ministre de la magie en personne, je ne tolérais pas ce genre d'écart avec moi. Question de principe. « C'est triste de pouvoir compter sur personne. Je pourrais confier ma vie à Luka, sans hésiter. Même si dernièrement c'est un peu compliqué. Et Tinsley... Je lui fais aveuglement confiance. Les gens sont comme ça ! On doit pouvoir se reposer sur quelqu'un de temps en temps. Et toi aussi. » Peut importe qui il était, peut importe son caractère, Ulysse était comme tout le monde ! Comment pouvait-il ne pas exploser sous autant de pression ? « Bon, ton rendez-vous est en retard, et ça m'énerve. »
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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyDim 2 Jan - 1:49


    La jeune femme avait tenter de lui coller une baffe. Ce qui fut un échec, Ulysse n'était pas le genre de mec qui s'en laissait imposer. Personne ne l'avait jamais baffer et ça n'arriverait certainement pas ce soir. Personne n'avait cette force, ce droit, cette importance. La rouquine commença ensuite à lui faire la moral sur la confiance et le fait qu'elle mettait inconsciemment sa vie de traitre entre les mains des personnes qu'elle ne connaissaient qu'à peine. Si elle aimait se mettre inutilement en danger, c'était son problème. Il n'écoutait qu'à moitié ce qu'elle disait. Elle commença ensuite à se plaindre sur le fait que son rendez-vous était en retard et que ça l'énervait. Ulysse la regarda brièvement avant d'ajouter.

    « C'est ainsi quand on fait confiance aux gens. On est trompés, décues ou pire. »

    Ulysse entendit un bruit dans la forêt, tout près d'eux. Trois coups sur un arbre se firent entendre. Le jeune homme compris que la personne qu'il attendait était enfin arrivée. Il l'éclaira doucement de sa baguette, mais pas assez pour qu'on voit de quoi ou qui il s'agissait. Le blondinet se retourna vers la jeune femme, lui prennant la main tout en illuminant leurs deux visages pour qu,elle le voit bien.

    « Ne cris pas, ne bouge pas, ne fait rien. Reste à côté de moi, tient ma main et tout ira bien, tu est prête ?»

    Il la regardait, attendait qu'elle lui réponde, lui fasse un quelconque signe positif pour qu'il puisse être certain que tout se passerait bien. Elle devait être calme et se taire. Si elle ne le faisait pas, cette petite rencontre bien tranquille se changerait en un carnage dont elle ne se sortirait certainement pas C'était dommage pour elle, mais il sauverait sa peau avant celle d'une traitre qui n'était qu'un pion. Un bien joli pion.
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Madeline B. Rookwood


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Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- Vide
MessageSujet: Re: Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School-   Et l'enfer même ne pourra me brûler -RP Old School- EmptyDim 2 Jan - 10:50

    Si seulement j'avais pu mettre mon orgueil de côté, ne serait-ce que quelques secondes... Si seulement j'avais refusé d'accompagner Ulysse, si seulement j'avais été avec quelqu'un toute la journée, pour éviter de le croiser seule. A cette heure-ci, je serais devant la cheminé de la salle commune, et ma seule préoccupation serait de ne pas tomber sur une friandise gélatineuse ou dégoutante. Je donnerai très chère à cet instant pour être assise en tailleur entre Maxine et Charlène, en train d'apprendre les derniers potins de Poudlard. Mais non, j'étais là, dans la foret interdite, main dans la main avec un sombre crétin, et je scrutais l'obscurité dans l'unique but de savoir ce qui m'attendrait si je faisais un pas de plus et si j'allais trouver un indice pour sortir vivant ou non de cette maudite forêt. « C'est ainsi quand on fait confiance aux gens. On est trompés, décues ou pire. » Dans une attitude extrêmement mature, même pour moi, fruit d'une profonde réflexion et encouragé par ma sagesse habituelle, je lui tirais la langue. « Tu m'énerve, mais tu m'énerve ! » lui dis-je d'un ton découragé. Trois légers coups m'interrompirent alors que j'avais encore envie de dire au vert à argent au quel point sans attitude me tapait sur les nerfs. Je tournais vivement la tête vers l'endroit d'où provenait le bruit, en m'étranglant à moitié par la peur. Je ne voulais absolument rien voir de ce qui était dissimulé dans l'obscurité. J'avais beau ne pas être rassuré dans le noir, ça avait aussi des bons côtés. Je ne voulais surtout rien croiser qui aurait put m'arracher un cri de dégout. Je fixai mon regard sur Ulysse. D'un pas, je m'approchais un peu plus du Serpentard.

    « Ne cris pas, ne bouge pas, ne fait rien. Reste à côté de moi, tient ma main et tout ira bien, tu est prête ? » Pour être honnête, la seule chose que j'aurais bien voulu, dans les secondes suivante, c'était faire demi tour et regagné ma salle commune, avec mes copines, mes gardes du corps personnel et mes choco-grenouille. J'avais la désagréable sensation que cette rencontre n'aurait rien de banale, ni rien de bien amusant. Rien que je pourrais raconter en riant autour d'un mojito... « Ça m'énerve déjà suffisamment que ma main soit dans la tienne... » chuchotais-je. Mais quelque chose me disait que ce n'était pas le moment de revendiquer mon côté grande gueule et révolutionnaire. Mon intuition laissait souvent à désirer, mais là, je le sentais vraiment mal. « Oui, je suis prête. En même temps j'ai pas l'air d'avoir trop le choix. » continuais-je sur le même ton. Je jetais un regard angoissé vers une forme sombre près des arbres et serrait malgré moi la main d'Ulysse. En me rendant compte de ce que je faisait, je tressaillis. Je sentais une boule se former dans ma gorge et mon ventre se serrer. L'attente insoutenable me fit pâlir, et les quelques couleur qui subsistait difficilement sur mon visage s'évanouirent.
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