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in the cloud, you're so beautiful tonight (yasushi)

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in the cloud, you're so beautiful tonight (yasushi) Vide
MessageSujet: in the cloud, you're so beautiful tonight (yasushi)   in the cloud, you're so beautiful tonight (yasushi) EmptyLun 7 Mai - 17:22


in the cloud, you're so beautiful tonight (yasushi) 458684tumblrllbmtjuh8l1qa9upgo1500 in the cloud, you're so beautiful tonight (yasushi) 198035tumblrm3nj98SGqh1qfjfb8o1500

'' on devrait toujours dire avant
l'importance que les gens prennent,
tant qu'il est encore temps,
mais tu ne m'as pas laissé le temps. ,,


L'euphorie à la table de Serdaigle avait atteint son paroxysme. Le nez plongé dans son assiette, Leanne fronçait régulièrement le sourcils dès qu'une question lui était adressée. De brèves réponses étaient le résultat de longues séances de mastication. On la trouvait de plus en plus effacée, interdite. En réalité, depuis son expulsion brutal du manoir familial des Rosier, Leanne n'agissait plus que de manière habituelle, presque inconsciente. Travailler, manger, dormir. Combler quelques besoins sociaux en adressant à peine la parole à quelques compagnons de la bibliothèque. Comme un automate, Leanne ne pouvait cependant pas renier la peine qui avait enserré son coeur et brisé ses espoirs. Ses parents avaient accepté l'enfant de sa soeur, Madeline, même s'ils n'avaient prévenu personne de sa naissance. Ils n'avaient jamais rejeté leur cadette.

Leanne n'avait rien fait, strictement rien fait - sa seule erreur avait été de ressentir des sentiments envers un sang-mêlé. Une triste erreur qu'elle avait racontée à son elfe de maison, Fenrick, qui s'était empressé de tout avouer à ses maîtres - dès que les doutes de ces derniers s'étaient faits encore plus palpables. Il ne s'était rien passé d'autre. Leanne n'était pas tombée enceinte, n'avait strictement rien fait, n'avait pas mal agi. Dans l'optique de ses géniteurs, cette histoire avait pris des proportions énormes. (peut-être même plus ou moins disproportionnées, selon Leanne - mais même éloignée de ses parents, elle n'était pas du genre à s'élever contre eux) Quoi qu'il en soit, cet éloignement lui signalait juste que ses parents avaient eu moins d'angoisse à la mettre dehors.

Cet été-là avait été affreux. Elle avait passé la moitié de son temps cloîtrée dans sa chambre - envoyant tout de même quelques lettres à sa soeur, à Yasushi et à quelques autres amis afin de signaler le fait qu'elle était toujours en vie. Yasushi. Ce nom la renvoya immédiatement sur terre, en compagnie de ses camarades et devant son assiette vide. S'il savait, s'il savait... elle n'avait plus nulle part où se loger durant les vacances (et elle refusait de se terrer à Poudlard), ce qui était en partie à cause de ses sentiments envers le jeune homme. Il ne la voyait cependant que comme une amie, pas réellement une femme donc - une personne pas forcément attirante, flirtant plus avec une image candide de petite soeur. Formidable. Il n'y avait rien de plus frustrant pour Leanne de ne pas obtenir l'amour de Yasushi - un amour qu'elle désirait pourtant plus que tout, maintenant qu'elle avait perdu sa famille et le respect de celle-ci.

En quelque sorte, elle avait besoin de Yasushi pour ne pas perdre totalement pied - même si elle n'avait pas réussi à être considérée par lui de la façon désirée, son amitié était importante et bienfaitrice. Cette relation, bien simple en apparence, était quasiment destructrice pour Leanne. Elle sombrait peu à peu. Ces pensées la bousculèrent plus que d'habitude et, fronçant le nez, elle saisit son sac avant de se lever précipitemment. La moue déconfite et les joues légèrement rougies, elle excusa auprès de ses camarades qui avaient continué leur conversation depuis bien longtemps.

Hors de la Grande Salle, elle se sentit clairement mieux. La bretelle de son sac fixée sur son épaule gauche, Leanne avait accéléré son allure de marche. L'heure du dîner ayant sonné, il lui restait encore quelques heures (deux ou trois, à peine) avant le couvre-feu. Et elle avait besoin de s'aérer l'esprit avant de rejoindre la Salle Commune de Serdaigle. Ses longs cheveux bruns encadraient un visage sans expression, quoi qu'un peu peiné ou morose, et flottaient sous la légère brise de ce début de soirée. Elle traversa le parc d'une traite, remarquant ici et là la présence d'élèves avides de solitude. Les bras croisés afin de se préserver du vent léger, Leanne rejoignit la berge du lac noir.

Elle lâcha son sac, qui rejoignit rapidement le sol, et se déchaussa maladroitement. Enlevant également ses longues chaussettes blanches, elle les cala dans le creux de ses chaussures. Venant rejoindre le bord du lac, elle s'assit doucement sur l'herbe et plongea ses pieds dans l'eau. Cette fraîcheur surprenante la fit frémir, sentant une explosion de frissons retentir dans ses mollets. Ce moment de solitude lui fit grand bien. Elle avait l'impression, dans ces moments-là, d'être seule au monde. C'était une sensation exquise, peut-être même trop jouissive. Un long soupir passa ses lèvres alors qu'elle posait ses paumes sur l'herbe, derrière elle, se cambrant un peu afin d'offrir sa gorge aux derniers rayons de soleil.

Un petit bruit la fit sursauter. Son coeur rata un battement. Avec les récents évènements, Leanne s'affolait pour un oui ou pour un non. La bouche entrouverte, Leanne se tourna brusquement. Les pieds toujours plongés dans l'eau, elle était comme paralysée. Déglutissant avec difficulté, elle découvrit - non sans un petit hoquet surpris - Yasushi. Elle ne bougea pas d'un pouce, la bouche toujours entrouverte. Elle s'immobilisa durant quelques secondes mais ces brèves secondes semblèrent durer des heures.

« Yasushi, par Merlin... » Commença-t-elle avant de marquer un petit temps d'arrêt. « J'ai eu peur. Tu m'as surprise. » Finit-elle pas déclarer d'une voix douce.

Leanne commença à se maudire pour son manque flagrant d'aisance. Elle était avare de mots - sauf lorsqu'elle était stressée. Dans ces cas-là, elle bafouillait, débitait des propos incohérents et mourrait de honte quelques secondes plus tard. Elle arqua finalement les sourcils et esquissa un petit sourire niais, détaillant rapidement les traits de son ami. (un petit plaisir qu'elle s'offrait de temps en temps)

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MessageSujet: Re: in the cloud, you're so beautiful tonight (yasushi)   in the cloud, you're so beautiful tonight (yasushi) EmptyMar 8 Mai - 12:56




« Te laisser est trop triste... mes jambes ne pensent pas à bouger...
Je continue de te regarder encore un long moment...alors que je pense à te revoir.
Je m'endors tout heureux ♥ »


Immense. Sombre. Calme. C’était résolument les trois mots qui convenaient parfaitement pour décrire l’environnement qui était présentement en train de l’entourer depuis près d’une heure. Tandis que des centaines d’élèves s’étaient précipités après les cours pour profiter de leur jeunesse, de leur insouciance, il avait pour sa part, préféré s’exiler tout simplement sur les berges de ce lieu qu’était le lac noir. Quelque peu à l’écart, adossé à un gros chêne qui s’étendait de tout son long derrière lui, il avait pu admirer les sourires heureux, quelque peu inquiet de dizaines d’élèves qui s’étaient rendus au lac pour s’amuser ou passer du bon temps en compagnie de leurs amis. Des amis issus de leur maison pour certains, d’autres maisons pour d’autres. Il s’était seulement contenté de les observer de loin en lisant ses notes qu’il n’avait de cesse de travailler depuis des années, en silence, bien loin des regards indiscrets. Sa passion pour l’art des potions était résolument très mal perçue par les membres de cette école tout comme de sa précédente. De part son naturel calme et quelque peu inexpressif, beaucoup d’élèves se méfiaient de sa personne, l’observant comme s’il était un étranger, un intrus dans cet univers déjà si bouleversé par les événements extérieurs et intérieurs à l’école. Il est vrai que sa venue à Poudlard n’était en point similaire à celle qu’avait connu la plupart des élèves de son année.

Arrivé en plein milieu d’année, juste après les vacances de Noël de sa septième année, il était venu ici sur les conseils de son oncle qui avait voulu lui offrir la possibilité de changer totalement d’environnement après la tragique histoire qu’il avait vécu quelques mois auparavant. Sa présence en ses lieux n’avait rien eu de préméditée, de conventionnelle même. En toute sincérité, il n’avait jamais pensé à l’éventualité de venir s’exiler en Angleterre ou toute autre contrées limitrophes ou non de son pays natal. Son esprit à l’époque se trouvait être bien trop meurtri, trop perdu pour songer à quoique ce soit. La seule chose qu’il savait, c’était qu’il survivait, qu’il essayait de tenir bon, la tête hors de l’eau comme si on se trouvait au milieu d’un océan désert et que nos forces nous quittaient peu à peu. Les préjudices, insultes qu’il avait subit avaient été cruelles, son rejet encore plus total et celui de celle qu’il avait tant chéri et aimé, avait été le coup fatal. Cette situation avait alors totalement ébranlé son être. Un être, qui d’une manière générale était déjà très sensible à tout depuis son enfance, était une personne à qui on avait apprit l’art de l’osclumencie, du moins assez pour qu’on ne puisse nullement voir ses faiblesses. Cela avait toujours été un art qu’il avait maitrisé à merveille, étant en mesure de rester stoïque face à des remarques désobligeantes mais cela n’était jamais sans incidence sur lui car cela ne faisait qu’ébranlait d’autant plus son manque de confiance en lui, qui ne cessait d’être profond.

Oui, qui pourrait penser que le jeune homme si calme, si inexpressif qu’il se trouvait être, traversait en réalité depuis trois ans, un long désert reposant sur un équilibre fragile. O bien entendu, il mentirait s’il n’avouait pas qu’il se sentait un peu mieux dans sa peau désormais. Avec lenteur mais très soigneusement, il était parvenu à rencontrer des personnes nouvelles, à passer outre son appréhension naturelle vis-à-vis des inconnus. Une appréhension née depuis sa plus tendre enfance mais qui n’avait fait que devenir plus profonde à la suite de cette période noire qu’il avait traversé, plongeant son âme dans une noirceur des plus totales. Sans aucun doute que si son naturel n’était pas avenant, bienveillant, oui peut être aurait-il pu céder à toute la rancœur qui assaillait son cœur mais cette idée lui tirait des frisons d’horreur, refusant même d’y croire. A cette songée, il secoua la tête alors qu’il voyait peu à peu le soleil se déclinait, laissant le lac se vidait peu à peu de monde. La tête posée contre le tronc de l’arbre, il ferma les yeux doucement, profitant simplement du bien être qui l’assaillait en sentant l’air frais de la soirée venir effleurer son visage. Un doux sourire sur les lèvres, il ferma doucement ses paupières pour plonger son être dans de plus belles pensées.

Parmi les êtres merveilleux qu’il avait eu le bonheur de rencontrer, au sein de cet établissement si particulier, il y avait bien une, qui était parvenu à outrepasser les barrières qu’il tenait si fermement érigées entre lui et les autres : Leanne. A cette pensée, son sourire se fit plus doux, plus tendre alors qu’il sentait doucement son être s’emplir d’une douce chaleur qui semblait presque envoutante. Leanne se trouvait être une demoiselle de son année, qui s’était retrouvée être sa partenaire lors des cours de potion lors de sa première année à Poudlard, et ce dès son arrivé. Une demoiselle au naturel réservé, peu bavarde auprès de qui, il s’était senti totalement à l’aise dès les premiers instants. Un fait qui l’avait toujours prit de court mais en songeant, il se disait que c’était sans doute à cause de son aura. Elle semblait si fragile et si douce comme s’il s’agissait d’une petite sœur sur laquelle il était de son devoir de protéger. Il ne souvenait plus de comment ils étaient parvenus à briser la réserve de l’autre, à s’immiscer dans son quotidien au point qu’une amitié sincère s’installe entre eux deux depuis quelques années désormais. Cela avait été naturel, déconcertant même. Son affection pour cette dernière n’avait fait que s’affermir de plus en plus au point qu’il tenait énormément à elle, aussi profondément qu’il l’était de son cousin, son frère de cœur, de sang.

Inconsciemment, il se rendait compte que ses sentiments à son égard n’étaient plus aussi innocents qu’auparavant, qu’il lui arrivait même de la regarder comme une femme. Une femme résolument magnifique, dont le parfum venait parfois titiller ses sens à son plus grand malheur mais il ne souhaitait pas tomber dans ce scénario basique… il s’était déjà fait avoir à ce sujet et égoïstement, il ne désirait en aucun cas revivre cette tristesse, cette déchirure qu’avait été celle qu’il avait eu avec celle qui se prénommait « Keira ». Un prénom bien loin de celui qu’il l’avait vu porter durant des années… à croire que tout ce qui concernait la demoiselle avait été un mensonge… A cette pensée, son cœur se comprimant un instant alors que la douleur se faisait cuisante, de nouveau déchirante. Il s’intima alors à rouvrir les paupières, remarquant désormais ô combien l’endroit se trouvait être vide. Les yeux quelque peu troublée par ces pensées lugubres qui l’assaillait, il s’intima à respirer profondément, tâchant de faire taire ses quelques larmes d’émotions qui avaient eues le temps de naitre aux coins de ses paupières. Non, l’amour il n’en voulait plus quand bien même en avait-il cruellement besoin. Il ne désirait plus être blessé, souffrir de l’absence d’une personne qui lui était indispensable désormais… cela il s’y refusait.

C’est alors qu’une silhouette attira son attention, la voyant se diriger avec empressement vers les berges du lac. La silhouette d’une femme quelque peu élancée qui lui semblait connaitre par cœur et qu’il reconnut rapidement être celle de Leanne. A cette constatation, son cœur se mit légèrement à se gonfler de bonheur, ayant ressenti quelques instant auparavant le désir de voir son doux visage, son sourire, alors qu’il s’empressait déjà de ranger ses notes dans son sac, se levant pour aller à sa rencontre. Dans un pas calme quand bien même celui-ci s’était fait quelque peu rapide à d’habitude, il arriva peu à peu auprès de cette dernière, remarquant l’aura quelque peu sombre et taciturne de cette dernière. L’engouement qu’il avait ressenti en la voyant se transforma alors en inquiétude alors que ses jambes s’étaient figées, le condamnant à l’observer quelque peu en retrait. Il resta alors quelques longues minutes à l’observer, laissant pleinement son regard se glisser sur ses traits qui lui donnaient l’occasion de la dévorer du regard en toute discrétion. Un fait qui le gêna aisément alors qu’il s’intimait à cesser cela, reprendre contenance. Il serra alors ses doigts fermement et s’intima de nouveau à avancer vers elle, la voyant sursauter alors qu’il la voyait se tourner brusquement vers lui, l’air surprit. Un fait qui le gêna quelque peu en se rendant compte qu’il aurait peut être du se faire connaitre plus tôt, il est vrai que les temps étaient quelque peu sombre à Poudlard depuis deux ans. Elle l’informa donc quelque peu déstabilisée qu’il lui avait fait peur, l’avait surprise dans une voix tantôt tendue mais qui avait regagné en tendresse vers la fin. A ses mots, il laissa apparaitre un fin sourire sur ses lèvres alors que son doux regard la détaillait, inconsciemment.

« Bonsoir. Je suis désolé si je t’ai fais peur, Leanne, ce n’était résolument pas mon intention. J’étais sagement installé contre le chêne là bas depuis la fin des cours… » Murmura-t-il simplement en lui montrant le dit endroit du bout de ses doigts fins alors qu’il reportait son attention sur elle en poursuivant. « Quand je t’ai aperçu… j’ai alors émis le souhait de te parler et suis donc venu à ta hauteur. J’espère que cela ne te dérange pas, sinon je peux repartir. Je ne voudrai en aucune façon troublé ton instant de solitude… enfin si tu ne veux pas de moi, bien entendu. »

Sur ses paroles, son regard se fit doux alors qu’il l’a détaillé avec attention et tendresse, en attendant simplement une réponse de sa part qui lui permettrait de profiter de sa compagnie ou au contraire mettrait un terme à ce sentiment charmant qui naissait peu à peu dans son cœur.


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