BORN TO DIE ▲ (REESOBEL)

REESOBEL ▲ REED+ISOBEL

Elle était morte partie, on le lui avait arrachée, et de quel droit ? De quel droit lui avait enlevé sa mère ? Isobel voulait oublier, oublier que sa mère ne serait plus jamais là, que plus jamais elle ne la reverrait. Isobel en voulait au monde entier, elle en voulait à son père, à son frère, à Lana, sa meilleure amie, enfin…Elle ne savait pas exactement où elles en étaient ces derniers temps. La jeune femme enfuit sa tête dans ses mains pour chasser les horribles images qui lui revenait en tête. Mais malheureusement cela n’avait jamais eu le pouvoir de faire oublier.

REMEMBER MY PAST

« Miss Hastings, je vous dérange ? » Isobel se retourna en levant les yeux au ciel. Décidément ce professeur ne pouvait pas la saquer. C’était sans doutes du au fait qu’elle prenait un malin plaisir à chahuter durant son cours, perturbant ainsi le bon déroulement de la leçon. Mais bon dans quelques heures à peine elle allait rentrer chez elle, alors autant s’amuser encore un peu… La jeune Grindelmonk prit un air amusé et répondit. « Plutôt oui, vous savez, interrompre quelqu’un c’est très impoli. » Le pauvre professeur la regarda comme si elle était un alien, visiblement éberlué et choqué par la réponse de la jeune Hastings. « Je… mais… enfin…en trente cinq ans de carrière…jamais… » Isobel pouffa de rire en voyant la fébrilité du professeur, celui-ci tenta aussi tôt de se ressaisir. « C’en est trop Miss Hastings, allez voir Mr le Directeur de ma part ! Et tout de suite. » Isobel aurait put éclater de rire tant la tête du professeur était hilarante mais elle savait très bien qu’en faisant cela elle franchirait la ligne rouge. Elle ramassa donc ces affaires et se leva prenant nostalgiquement le chemin vers le bureau du Directeur. Ce bureau, elle l’avait visité plusieurs fois, conséquence de son inattention et de sa turbulence en cours. Malgré cela Isobel avait toujours réussit ses examens. Elle était très intelligente, c’en était parfois exaspérant pour les professeurs qui, lassés de ses manières espérait bel bien la faire échouer. Isobel était brillante mais elle ne mettait presque jamais les pieds à la bibliothèque. Elle n’ouvrait que rarement ses livres. Si elle daignait d’étudier, nulle doute qu’elle aurait été l’une des plus brillante de sa classe, mais ce n’était pas le cas. « Bonjour Professeur Manccini ! » La jeune Grindelmonk salua son professeur d’anatomie en souriant, elle adorait véritablement Sofia Manccini. C’était cette femme qui lui avait révélé qui elle était vraiment. « Bonjour Isobel…Je peux te parler une seconde ? » Au ton sérieux de la voix de l’enseignante, Isobel devina qu’il devait s’agir de quelque chose de sérieux. De grave même. Avait-il dépassé les bornes ? Allait-elle être renvoyée ? Avait-elle échouée au dernier devoir d’anatomie ? « J’ai…J’ai reçu un hibou ce matin…Il m’apportait cette lettre…Je suis vraiment désolée Isobel. » La jeune fille prit l’enveloppe que le professeur lui tendait en tremblant. Tout cela lui faisait peur désormais. Elle sortit le contenu de l’enveloppe qui se révélait être un petit faire part cartonné et une feuille de papier tacheté d’encre bleue. Du papier à lettre moldu. Lorsqu’Isobel parcouru les premières lignes de la missive, ses jambes flageolèrent et elle regarda Sofia comme si il s’agissait d’un mirage. C’était forcément une blague. Forcément. Elle ne pouvait pas être…morte ? Isobel scruta le visage de Sofia, à la recherche d’un signe qui aurait put démontrer qu’il était en effet question de la plus horrible des farces. Mais malheureusement ce n’était pas le cas. Les larmes lui brulaient les yeux, embuant son champ de vision. « Si je peux faire quoi que ce soit… » « Non vous ne pouvez pas ! À moins que vous ayez la capacité de ramener les morts à la vie ! » Isobel coupa la parole au professeur Manccini. « Excusez-moi, je… » Tournant le dos au professeur la jeune fille s’enfuit, emportant avec elle toute la tristesse du monde, laissant le professeur Manccini assez perplexe.

BACK TO THE PRESENT

Cela faisait plusieurs minutes maintenant qu’Isobel regardait cette porte. Elle ne savait vraiment plus où elle en était. Mais LUI avait déjà traversé ça, il saurait la conseiller. Lui la comprendrait. Elle finit par marteler par trois fois la porte à l’aide de son poing, trois petits coups secs. Lorsque la porte s’ouvrit enfin elle sentit les larmes lui monter aux yeux et essaya de les cacher en baissant la tête. « Salut Reed, désolée de te déranger… J’ai besoin d’aide et je pense que tu serais le plus à même de me l’apporter. » Isobel releva les yeux, sa figure était pale et des cernes très marquée soulignaient son visage. Elle n’allait pas bien et rien ne prédisait que cela allait changer.

first Log-in : 17/07/2010 parchemins : 2991

A l’époque, Reed était un garçon dans le vent, le genre rebelle qui en voulait au monde entier. Un an et demi auparavant, c’est fou ce que l’on a le temps de changer en un an et demi. Reed avait été changé, du moment où il était sorti avec Lana, un an avec une personne, ça va change. Mais c’était loin, nous étions à l’époque de la création de la maison Grindlemonk, il en voulait au monde entier, sa meilleure amie Mattie et lui avaient été séparé, plus de discussion tard le soir, leur monde s’était un peu effondré. Depuis qu’il avait perdu sa sœur, Mattie était devenue son meilleur soutient. Là, c’était le week end, et Reed avait fait le déplacement jusqu’à chez lui, pour voir sa tante après tout. Sa tante était sa seule et unique famille, et il ne comptait pas le perdre de sitôt, il ne se doutait pas que dans l’année qui suivrait il allait presque la perdre, presque. Heureusement. Là, il était chez lui, et sa tante encore rédactrice en chef de la gazette était partie à un dîner d’affaires.il trainait chez lui, t-shirt, et jean, en chaussette. Il était tranquillement posé sur son lit entrain de lire une revue sur le quidditch quand soudain il entendit cogner trois coup à la porte en bas. Nonchalant il descendit les escaliers et ouvrit la porte doucement, d’abord pour voir de qui il s’agissait. Isobel, une amie. « Salut Reed, désolée de te déranger… J’ai besoin d’aide et je pense que tu serais le plus à même de me l’apporter. » Elle avait l’air de ne pas aller franchement bien. Il n’était pas aveugle, il savait qu’avec la création de Grindlemonk les gens allaient de moins en moins bien, vraiment. Il pouvait le comprendre, lui ça l’énervait tellement, il était prêt à tout cassé. C’était à cette époque qu’avait réellement commencé la pire phase de sa rébellion contre le monde, et encore, le bal de Noël n’était pas arrivé, cela avait formé un déclic chez reed. Un déclic, mais là qund il regardait Isobel, il voyait qu’il y avait autre chose. « Tu me dérange pas Is. T’as pleuré ? Qu’est ce qui ne va pas ? » Il s’inquiétait pour elle, c’était normal de s’inquiéter pour une amie, non ? Isobel était son amie, une bonne amie, elle était aussi l’ami de Lana, la fille qui lui plaisait beaucoup à l’époque, d’ailleurs Isobel aussi lui plaisait, autre temps, autres circonstance, non ? Il ouvrit la porte, et dit alors « Vient, entre, reste pas dehors. » il lui ouvrit la porte, et referma derrière elle. Il s’inquiétait, c’était normal. Reed savait ce que c’était d’aller mal, vraiment. Un an avant ce jour, il avait perdu sa sœur, celle-ci avait mis fin à ses jours. Si reed l’avait trouvé sans vie, ça aurait été plus simple, sauf qu’il l’a vu mourir sous ses yeux, il ne l’oubliera jamais. Elle était morte en lui expliquant que ce n’était pas de sa faute, et qu’elle allait mal depuis trop longtemps, et lui qui n’avait rien vu s’en voulait tellement, tellement. Sa sœur était ce qui avait le plus compté à ses yeux. Il savait ce que c’était de perdre quelques chose, et lui-même avait du mal à refaire surface, même aujourd’hui, il faisait encore des cauchemars avec les mains en sang, voyant sa sœur mourir dans ses bras. Il avait trop peur de perdre quelqu’un de nouveau, il ne voulait pas que Isobel oit mal, quelqu’en soit la raison, cela lui faisait de la peine, alors en ami, il voulait l’aider. Il la regarda et dit alors : « Raconte moi, tu me fais peur Is, pourquoi je suis celui le plus à même de t’apporter de l’aide. » ils étaient debout dans le hall de la maison de Reed et de sa tante, il était inquiet, elle n’avait pas vraiment l’air bien, ce n’était pas son genre de prendre quelqu’un dans ses bras, mais s’il devait le faire, alors, il le ferait sans aucun soucis, non pas sans aucune ambiguitié.