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We are one [old school]

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MessageSujet: We are one [old school]   We are one [old school] EmptyLun 25 Oct - 19:02

We are one [old school] Aaron-aaron-johnson-15815448-100-100 We are one [old school] Kristen-S-3-kristen-stewart-16491438-100-100
Gayle & Ysölde
(c)fanpop

Le souffle glacial de l'hiver m'agressait le visage avec frénésie. S'il croyait pouvoir me faire changer d'avis, il ferait mieux de souffler sur un rocher dépourvu de toute sensation : je ne céderai pas ! Le ciel était blanc, immaculé, simplement recouvert d'une fiche couche de brume qui, quand on la traversait, se dessinait sur nous sous forme de petites gouttelettes d'eau limpide.
J'arborais avec fierté mon uniforme vert et argent dissimulé sous une longue cape d'un vert foncé et menaçant qui accompagnait l'habit des joueurs de Quidditch. Mon éclair de feu à la main, j'étais fin près à me changer les idées.
Le terrain était quasiment vide. Certains élèves s'entrainaient, des moins que rien qui avaient certainement raté un bon nombre de cours de vol. Ils devaient être quatre ou cinq : les plus résistants, car le froid était particulièrement corrosif en cette matinée d'Octobre. De toute manière, l'Angleterre n'avait jamais vraiment été réputé pour son climat favorable. Mais Poudlard était malgré tout une très bonne école, même si elle prenait ces jours-ci un très mauvais tournant. J'avais particulièrement mal digéré le fait que le directeur ait voulu faire du repas de bienvenue une tentative vaine de paix entre les Maisons. Que croyait-il, qu'il effacerait des siècles de rivalité avec ses principes innocents et totalement arriérés ? C'était pourquoi j'avais besoin de respirer un bon coup aujourd'hui avant d'entamer les cours.

J'enfourchai mon balai, et d'un élan de grâce innée, je m'élançai dans les airs. La vitesse accentuait les pics de froid qui attaquaient chaque partie de mon corps non recouverte d'un bout de tissu quelconque, si bien que je décidai de faire une pause à quelques dizaines de mètres du sol. Au moins ici personne ne viendrait me chercher des ennuis.
J'avais tellement hâte de ridiculiser mon frère au prochain match contre les Gryffondors. Je ne m'inquiétais pas du résultat, il était évident qu'on allait remporter ce tournoi, mais ce serait pour moi un plaisir de rendre des comptes grâce à un sport aux règles très limitées. En parlant de famille, j'aperçus soudain Ysölde qui entrait sur le terrain visiblement en train de me chercher. Voulant éviter à tout prix le contact irritant du froid, je descendai calmement à sa hauteur, l'interpellant aussitôt. "Je tiens à préciser que je ne m'entraîne pas." dis-je pour clarifier les choses. Après tout, je n'en avais pas besoin.
Nous n'avions pas eu l'occasion de parler depuis le dîner de la veille, et chacun de nous savait qu'on en avait des choses à se raconter. "Quel bon vent t'amène ici ?" demandai-je en grelotant presque à l'entente du mot "vent". "T'es enfin décidée à avouer que la place d'aîné me revient de droit ?"
Bon peut-être qu'elle était venue en paix, mais il m'était difficile de ne lui lancer aucun pic. Après tout, c'était pour ça qu'on s'aimait. Puis je voyais bien qu'elle préparait quelque chose. Quelque chose la tracassait, et elle allait taper une crise monumentale.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: We are one [old school]   We are one [old school] EmptyLun 25 Oct - 19:40

L’automne de Poudlard faisait changer les arbres d’habits, il les faisait changer de couleur, passant du verdoyant vert à cet orange incroyable. Cette saison était une époque qu’affectionnait beaucoup Ysolde sans réellement savoir pourquoi. Il en était toujours ainsi avec elle, elle aimait beaucoup de chose, et en haïssait d’autre sans pour autant en savoir la raison, comme si certaines choses coulaient de sources, comme si l’inné était ce qui prévalait dans ce monde. Par exemple, elle adorait les cheveux bouclés chez un garçon sans parvenir à trouver une idée. Non ça n’était pas parce que cela donnait parfois un côté négligé ou bad boy, elle ne se l’expliquait pas, pas du tout. Il y avait ces petites manies qu’elle n’expliquait pas, et qu’elle ne cherchait pas à comprendre, toutes ses petites manies, tous ces petits détails parfois énervant qui font un être à part entière.

En parlant de détails et de manie, il est important de savoir que lorsqu’Ysölde dort sur le ventre, c’est qu’elle a affreusement mal dormi, ses cheveux son ainsi mal coiffé. En se levant sa colère s’accentue quand elle essaye de les faire revenir à la raison et que c’est finalement un sortilège qui leur rend justice. Si elle s’était levé du mauvais pied c’était à cause du repas de la veille, et des nouvelles qui l’avaient agrémenté. Ces nouvelles ci, elle s’en serait bien passé, réellement. Elle avait perdu, égaré la lettre qui traitait de cette nouvelle, ou plutôt elle l’avait trempé avec froideur dans le verre d’Ulysse Lestrange, elle en avait fait une boule, espérant qu’il s’étoufferait avec, une bonne fois pour toute. La raison de cette colère était selon la sorcière tout ce qu’il y avait de plus justifier. Auriez vous aimé que votre père prenne une décision susceptible de bouleverser votre vie sans vous en toucher un mot, et en l’apprenant par l bouche d’un autre car son courage est si défaillant qu’il a peur d’affronter le regard de sa propre fille ? Ysolde, elle, n’avait pas du tout apprécié, pas du tout.

Ses pas la conduire au terrain de quidditch, dans le but d’y trouver quelqu’un. Sans avoir réellement conscience qu’il sy trouvait ses pas la guidèrent. Lorsqu’elle l’aperçu sur son balais, elle se demandait parfois si les jumeaux n’étaient pas liés par un lien indescriptible et imperceptible. Lorsqu’il l’aperçu, il descendit vers la terre ferme. Et lui dit alors, comme pour se justifier :
    - Je tiens à préciser que je ne m'entraîne pas.
    - Je n'en doutais pas. lâcha moqueuse la sorcière d'un air amusé.
    - Quel bon vent t'amène ici ? elle ne répondit pas, depuis quand avait-elle a se justifier de ses mouvements ? il avait beau être son frère, cela ne changeait rien, jamais elle ne se justifiait, puis il ajouta : T'es enfin décidée à avouer que la place d'aîné me revient de droit ?
    - Même pas en rêve, je tiendrais bon, jusqu'à ce que j'obtienne ce que je veux. dit-elle d'une voix sèche, il n'en lui en fallait pas plus pour la faire démarrer au quart de tour.
Elle laissa planer un silence, le vent la fit grelotter un léger instant, puis elle se ressaisie. Si elle était ici, c’était pour une raison, ou peut être deux : taquiner son frère, et surtout savoir une chose : était-il au courant de ce qui s’était tramé dans son dos ? Il ne valait mieux pas pour lui d’ailleurs. Elle dit alors :
    - Gayle, savais-tu que père allait me fiancé au type le plus crétin qui soit sans me consulter ? Et ne ment pas je le saurai, tu mens tellement mal. une pointe d'agacement dans la voix, elle s'impatientait avant même d'avoir posé la question après tout, si Ysolde était patiente et calme, cela se saurait, non ? Si il la connaissait bien, il savait que quelque soit sa réponse, la sorcière allait faire une crise, et que même le vent ne saurait couvrir ses cris. Foutu vent.



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(pardon, c'est abominable comme réponse *out*)
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MessageSujet: Re: We are one [old school]   We are one [old school] EmptyMar 26 Oct - 16:37

Je le savais. Je savais que quelque chose la tracassait avant même qu'elle n'ouvre la bouche. Elle n'était pas venu simplement pour me taquiner ou pour me raconter ses exploits de la veille. A ce propos, j'en avais des choses à lui raconter sur ce dîner stupide. Au fond, je priais pour que cela n'arrive plus jamais. Plus jamais je ne voulais avoir à fréquenter des Lions doublés de sangs-de-bourbe. C'était ma hantise, et je les plaignais vraiment d'être ce qu'ils étaient : de pathétiques ornements dont l'unique but dans ce monde était de faire de ma vie un enfer. Ils n'étaient pas censés ignorer que j'avais exactement ce même but sauf qu'au contraire d'eux j'avais de l'importance.
Évidemment, elle partie au quart de tour lorsque j'osai la charrier sur cette place tant convoitée d'ainé que l'on aspirait chacun à remporter... même si j'étais le seul qui la méritais, et je ne doutais pas que père en soit lui aussi conscient. Je fus cependant surpris par sa révélation, si bien que je fis une mine quelque peu choquée pour que ma soeur se rende compte avant même que je ne réponde que non, je n'étais pas au courant.

Notre père complotait souvent dans notre dos. Quelque chose me disait que malgré la distance il exerçait une influence sur moi d'une manière que j'ignorais totalement. Mais ça, c'était un peu trop excessif. Je vouais une telle adoration et tel respect à mon père que je ne pouvais m'empêcher de penser que malgré tout, il faisait cela pour son bien et qu'il avait une bonne raison de le faire. Il était la dernière personne sur cette Terre que je voulais remettre en question. Je ne pus cependant m'empêcher d'imaginer un instant que les rôles soient inversés et qu'il m'imposait à moi d'épouser une fille que je détestais... Je chassai vite ces idées farfelues de ma tête avant de reposer mon attention sur Ysölde.
"Qui est l'heureux élu ?" demandai-je. Elle ne s'attendait certainement pas à ce que je le prenne autant à la légère, mais c'était une décision de notre père, et personne ne pouvait la contester. "Je suis certain qu'il a choisi un homme digne de notre nom." ajoutai-je histoire de m'enfoncer encore plus. Ce n'était pas totalement faux, il avait certainement choisi un garçon aussi pur et détestable que nous l'étions. Cela me rappelait vaguement ce pauvre Jaxson que j'avais bien fait d'évincer de la vie de ma soeur. Si c'était ça qu'elle voulait, il valait mieux pour tout le monde que quelqu'un fasse des choix à sa place. Je ne voulais pas de neveux mongolien à l'image de notre cousine Jackline. Face à l'agacement d'Ysölde je sentais que je me devais d'ajouter quelque chose : "Mais je te jure que j'en savais rien du tout."
Et c'était vrai, je n'étais absolument pas au courant. J'étais cependant impatient à l'idée de découvrir l'identité de mon futur beau-frère... au moins si c'était un pauvre gars je pourrai me ranger du côté de ma soeur, et c'était très certainement ce qu'elle attendait de moi.
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MessageSujet: Re: We are one [old school]   We are one [old school] EmptyVen 29 Oct - 19:55

Un fiancé, un mariage ? il ne lui manquait plus que cela. Elle était convaincu que cela ne tarderait pas à arriver, certes, certains sangs purs étaient fiancés à vingt trois ans, mais elle se retrouvait a tout juste dix huit fiancée, et avec l’obligation de se marier l’été prochain, le cauchemar. Car, elle avait beau respecter son père, réellement, le choix était tout à fait… discutable ? Un Lestrange, cela passe encore, mais un… mais Ulysse, non. Pas lui, tout le monde sauf lui, elle aurait préféré épouser n’importe qui d’autre mais pas lui, il était si arrogant, ils étaient incapables de s’entendre ces deux là. Elle ne pouvait imaginer partager sa vie, du matin au soir, cela serait la guerre car s’il y avait une chose dont elle avait horreur s’était d’être soumise, elle refuserait d’être une épouse soumise à moins qu’on lui oblige. Sa vie avec lui serait bataille, engueulade. Et elle ne s’imaginait pas dans ses bras, elle ne s’imaginait pas avoir des enfants avec lui, ne serait-ce même qu’un rapport sexuel, tellement il la révulsait. La haine entre eux était incroyable, les fiancés était un hérésie, lui semblait plutôt bien prendre la chose, pour elle c’était une malédiction, réellement.

- Qui est l'heureux élu ? commença alors son frère. Je suis certain qu'il a choisi un homme digne de notre nom.
- Tu parles ! lâcha-t-elle ! Ulysse Lestrange ! Il n'y a pas pareil crétin dans le monde ! Père a mauvais goût, j'espère qu'il ne te choisira pas une blondasse frisée ! Sinon tu comprendras mon désarroi, andouille !

Elle continuait de s’énerver, d’avantage, tout le temps. Elle était énervée, et c’était sur lui qu’elle devait passer ses nerfs, après tout, il commençait à en avoir l’habitude, après des années de vie ‘communes’, en quelque sorte. Surtout que ce pauvre Gayle n’avait rien fait, absolument rien fait. Mais, il pouvait comprendre lorsqu’elle était en colère, elle avait l’impression qu’avec lui, elle pouvait être elle-même, tout le temps, elle n’éprouvait pas le besoin de rependre le mal pour prouver qu’elle exister, elle avait juste besoin de se plaindre ou de l’embêter, et soudain, elle existait, tout simplement. Son frère ajouta alors, pour se défendre, et pour parer ses arrières :

-Mais je te jure que j'en savais rien du tout. Cette idée rassura un peu Ysölde, ainsi son père ne lui avait pas confié cela… comme quoi il ne lui faisait pas confiance… lui qui se prenait pour un fils aîné. Elle fut la première fiancée parmi les deux comme quoi… peut être qu’il avait plus d’estime pour sa fille, que pour son fils. Ysölde avait souvent entendu dire son père qu’elle était le portrait de sa mère, Ysölde elle n’en avait aucun souvenir, elle regardait les photos ayant l’impression d’y apercevoir une personne étrangère, et quand elle disait « mais quand a été prise cette photo, je ne m’en souviens pas », on lui répondait une chose bateaux qui ne ramenait aucun souvenir à son esprit. Elle dit alors à son frère :
- Hum, père ne t'as rien dit... il a apparemment si peu confiance en toi... toi qui se prend pour son fils aîné. Ysölde n’y allait pas avec le dos de la cuillère, mais il y avait une chose à savoir à son sujet lorsqu’elle était avec son frère : elle était plus franche que jamais. Elle était certaine que c’était réciproque… mais quand votre frère vous cache une amnésie, comment peut on parler de franchise. Heureusement pour eux deux, et surtout pour lui, elle n’en savait rien.

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pardon du retard, j'avais pas vu que tu avais répondus : '(
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MessageSujet: Re: We are one [old school]   We are one [old school] EmptyMer 3 Nov - 17:57

En fait c'était pratiquement certain, si père m'avait un jour promis à une fille que je détestais - sans même se préoccuper de son ascendance sanguine - j'aurais eu un arrière goût d'amertume difficile à masquer. Je ne savais pas encore l'identité de cet "heureux élu", mais je pouvais voir, à la fois dans les yeux de ma soeur et dans son exaspération, qu'elle n'était absolument pas prête à y faire face. Il y avait aussi, cette magie qui nous unissait, indescriptible, qui m'empêchait au fond de me liguer contre son opinion, même si selon père c'était la mauvaise.
Le suspense ne plana pas longtemps, le nom de Lestrange résonna avec complaisance dans mon esprit, et pendant un bref instant je ne pus m'empêcher de m'avouer que notre géniteur avait vraiment de merveilleux goûts. Il savait ce qui était bon pour nous, il l'avait toujours su, et même si en cet instant je partageais la déception d'Ysölde, je devais avouer que c'était un choix fantastique de sa part. "Ulysse Lestrange ?" répétai-je sans mauvaise foi aucune. Mon but n'était pas de souligner le fait qu'elle était promise à Ulysse, mais au final, et puisqu'elle était d'humeur à tout prendre de travers, elle l'avait sûrement pris pour une tentative de sarcasme et pour que ce nom résonne encore et toujours dans sa tête. "Franchement Ysölde, sur ce coup je peux pas te donner raison." ça sonnait tellement mal, parce qu'en réalité je ne lui donnais jamais raison. Pourquoi : j'avais tout le temps raison ! "Avoue, il est plutôt plaisant du regard, puis il est aussi infernal que toi." Elle aurait beau dire tout ce qu'elle voulait, ils allaient bien ensemble. Bien mieux qu'avec ce Jax-sang-de-bourbe ! Et puis en disant qu'elle était infernal c'était un beau compliment de ma part. Les Wilkes étaient ainsi, du moins les plus honorables.

Puis elle ajouta qu'elle espérait pour moi qu'il ne me choisisse pas une blondasse frisée. Au fond, j'étais persuadé qu'il ne le ferait jamais. Et moi, je savais faire des choix. Sûrement avait-il peur qu'elle reprenne le droit - qui ne l'était pas pour nous - chemin, et même moi parfois j'en étais effrayé.
Finalement elle saisit l'opportunité pour m'affirmer que peut-être notre père n'avait pas assez confiance en moi pour me faire part d'une telle nouvelle. Je lui lançai un regard noir pour déguiser ma déception. Elle n'avait pas tort... pas tout à fait. Cela n'avait absolument rien à voir avec notre petite guerre d'ascension à la place d'ainé de la famille. Certainement n'avait-il jamais eu le temps de me le confier... ou voulait-il que ce soit une surprise...
"Je ne me prends pas pour son fils ainé, je le suis. C'est un fait Ysölde, accepte-le !" affirmai-je, oubliant grâce à cette confrontation le froid insoutenable porté par le vent.
Pour une fois, je doutais de mes propos. S'il voulait la marier avant moi, c'était peut-être une façon détournée de lui céder la place d'ainé. Impossible ! Je devais parler à cet Ulysse. "Puis d'abord comment t'as su ça ? Il t'a fait sa demande agenouillé et tout et tout ? Me dis pas que tu as entendu ça en cours en écoutant commérer des stupides Gryffondors écervelés !" Je détournai la conversation, puis je l'agaçai par la même occasion. D'une pierre deux coups. J'y croyais pas une seconde. J'étais convaincu qu'Ulysse était autant catastrophé à l'idée de passer le reste de ses jours avec ma soeur. Cette histoire finirait en meurtre, c'était obligé.
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MessageSujet: Re: We are one [old school]   We are one [old school] EmptyMer 3 Nov - 20:35

Le mariage est une notion abstraite lorsqu’on est jeune comme Ysölde, parfois c’est un rêve de gamine, sauf que des rêves de gamine, Ysölde n’en avait aucun, c’était comme si parfois, elle n’avait jamais été une enfant, comme si sa vie entière débutait à la mort de sa mère, comme si avant tout n’était qu’illusion, les souvenirs qu’on lui comptait n’avait ni queue ni tête, parfois se contredisait, réellement, c’était à se rendre fou. Elle n’avait pas de rêve d’enfant, contrairement à ce qu’elle entendait dire des autres, une fois, elle avait écouté à la bibliothèque des serdaigles parler de leur rêve d’enfant, Ysölde s’y était tellement senti étrangère comme si rien de tout cela ne lui évoquait quelque chose. Se sentir sans enfance, c’est un peu comme se sentir sans racines et sans racines, on meurt, tout doucement. Ysölde était peut être entrain de mourir peut à peut, enfin, sa personne mourrait sans doute peu a peu, c’est pour cela que chaque jour elle semblait perdre un peu de son humanité, une plante dépourvue de racine meurt, une femme sans racine devient odieuse.
Elle regarda son frère sans comprendre. Quand il répéta le nom d’Ulysse, elle eut envie de lui dire de ne pas appuyer là où sa fait mal, mais réagir de façon odieuse n’arrangerait rien, vraiment rien, elle ravala alors sa salive, essayant de garder son calme. Il dit alors :


- Franchement Ysölde, sur ce coup je peux pas te donner raison. Avoue, il est plutôt plaisant du regard, puis il est aussi infernal que toi.
- Quelque chose de plaisant, n’importe quoi, n’importe quoi ! Plutôt embrasser un sang de bourbe ! Maugréa-t-elle alors, énervée. Tu es tombé sur la tête Gayle, la sage femme t’a jeté par terre à la naissance ou quoi ?! elle marqua une pause avant d'ajouter : infernal, ce type est con, c'est une nuance de taille !

Il y avait sans cesse cette guerre pour cette place d’ainé. Rien de tout cela ne serait arrivé si Ramsey, leur aîné n’avait pas trahi son sang de la sorte. Etre à griffondor était l’une des pires insulte que l’on puisse faire aux Wilkes, être à griffondor, ou marié un moldu comme leur tante, ou épouser un sang de bourbe, c’était le genre de chose qui ne pardonnait pas. Parfois, les coutumes des sangs purs paraissaient insensées à la sorcière, comme sorti d’un autre temps, et cette histoire de mariage n’arrangeait rien. Ulysse et elle ne s’entendait pas, c’était un fait, mais au fond, ça n’était pas Ulysse qu’elle maudissait, mais plutôt son père pour avoir pris cette décision sans lui en parler. Ulysse, c’était Ulysse, blond et pas si dégueulasse à regarder.

- Je ne me prends pas pour son fils ainé, je le suis. C'est un fait Ysölde, accepte-le !
- Pitié. se contenta-t-elle de dire.
-Puis d'abord comment t'as su ça ? Il t'a fait sa demande agenouillé et tout et tout ? Me dis pas que tu as entendu ça en cours en écoutant commérer des stupides Gryffondors écervelés !
- Comme si je pouvais croire les ragots des putains de griffondor ! Ne soit pas aussi idiot Gayle ! elle poussa un soupire avant d’ajouter : il m’a offert la bague de sa grand-mère accompagné d’une lettre signé de la main de nos pères ! Elle poussa un autre soupire et fourra la main dans sa poche et y chercha l’anneau d’or, pourvu de diamants. Elle regarda sa main et l’ouvrit avant de tendre à son frère ce qui s’y trouvait une belle bague qu’elle refusait de porter. La lettre, elle était dans le dortoir, elle l’avait récupéré après l’avoir jeté dans le verre d’ulysse et l’avait fait sécher, avant de la plier sans un coin de sa valise pour que personne ne tombe dessus. Soudain elle eut le doute de l’avoir rangé, ou l’avait-elle laissé entrain de sécher sur sa table de nuit. Elle regarda alors son frère sans rien dire. La bague était belle, Ulysse avait dit qu’elle appartenait à sa grand-mère, Ysölde se remémora cette scène, et ces deux là avaient presque paru humains, enfin lui, car elle, elle n’était plus vraiment humaine.


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MessageSujet: Re: We are one [old school]   We are one [old school] EmptySam 6 Nov - 16:25

Plus nous avancions dans la confrontation, plus je trouvais cette histoire folle et insensée. Pourquoi vouloir marier Ysölde ? Certes un trou noir s'était emparé de son esprit après l'accident, mais nous nous étions empressés de le combler. De foutaises je dois l'avouer. A ce moment, Ysölde était une coquille vide que l'on pouvait modeler à notre guise. J'étais jeune à l'époque, je n'avais pas réalisé, mais notre père en avait profité pour faire d'elle la parfaite fille Wilkes. Aujourd'hui j'en étais peu fier, même si j'aimais ma soeur pour ce qu'elle était actuellement et que je doutais que les choses soient identiques si jamais tout était à refaire. Et sûrement était-ce lui qui ne lui faisait pas confiance. Il voulait continuer à la guider dans sa propre vie. Au final, Ysölde n'était que le pantin de notre père, et j'avais cautionné, et je continuais à le faire.
Je me gardais bien de le lui dire, car elle m'en voudrait à vie, et c'était la dernière chose dont j'avais besoin, mais je voulais malgré tout qu'elle se suive son propre chemin, et je ne doutais pas qu'elle prendrait le bon.

Elle continuait donc à s'énerver, en même temps, je l'avais cherchée, et même si je m'amusais de la situation, c'était une décision très importante dans sa vie. Une décision qui, selon moi, elle devrait prendre seule. Sauf que je vénérais bien trop mon père pour contester ses choix. J'étais dans un carrefour où deux choix s'offraient à moi, et chacun des deux impliquait de perdre la confiance d'un être cher. Pourquoi était-ce à moi de me retrouver au milieu de ce guêpier ?
Malgré tout ses remarques cinglantes me faisaient rire. Elle était bien la soeur de son frère, même si façonnée pour.

J'attrapai la bague qui reposait dans le creux de sa main, et l'examina en la portant au dessus de mon visage, un oeil fermé, comme si j'y connaissais quelque chose en bijoux. Même si je n'étais pas un expert, je pouvais affirmer que cette bague était magnifique et très certainement onéreuse. Il faisait pas les choses à moitié ce Lestrange.
Je commençais sérieusement à ressentir de la sympathie pour Ysölde, malgré toutes ses allusions à mon état mentale fragilisé. A sa première remarque j'avais envie de lui répondre que oui, le sage femme m'avait balancé par terre, et que j'avais miraculeusement atterri dans son berceau, où elle reposait paisiblement, lui refilant un choc violent à la tête. Mais ça n'en finirait jamais, et je voulais savoir le fin mot de cette histoire.
"Et Ulysse il en pense quoi ?" demandai-je, comme si son avis valait mieux que le sien. "Et cette lettre elle disait quoi ?"

Ysölde soupirait sans arrêt, et même si j'appréciais Ulysse, je refusais de la voir avec quelqu'un qu'elle ne supportait pas. Après tout je ne m'entendais pas avec toutes les sangs purs, et si un jour mon père m'envoyait conquérir une d'elles, je serai quelque peu hostile à sa proposition. Au final je crois que je l'accepterai parce que j'arriverai bien à trouver un compromis, mais dans ce cas Ysölde n'en avait pas la possibilité.
D'habitude je me mêlais souvent des histoires amoureuses de ma soeur - et elle faisait de même - parce que les garçons qu'elle choisissait étaient selon moi des cons. Qu'advenait-il quand moi je les appréciais, et qu'elle les qualifiait de con ? Bonne question.
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