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THOSE THINGS THAT WE HAVE LOST (ALDERIC+YSOLDE)

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Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

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MessageSujet: THOSE THINGS THAT WE HAVE LOST (ALDERIC+YSOLDE)   THOSE THINGS THAT WE HAVE LOST (ALDERIC+YSOLDE) EmptyJeu 4 Juil - 19:35

⊹ THOSE THINGS THAT WE HAVE LOST  ⊹

Elle ne parvenait plus à mettre la main sur son petit gilet qu’elle avait quitté dans la matinée, impossible de remettre la main dessus. Ne pas arriver à se souvenir était une sensation qui était toujours très désagréable pour la jeune femme qui avait un passé d’amnésique, même si elle se souvenait, elle avait toujours la peur au ventre – celle d’oublier à nouveau. Cette sensation la prenait au ventre, taciturne, elle était assise au cours de biologie l’air complètement ailleurs, ressassant sa journée dans sa tête. A côté d’elle Alith lui avait demandé deux fois de lui passer quelques choses, sans que la jeune femme ne daigne tourner la tête. « Ysölde, donne-moi une éprouvette pour la sixième fois ! Par Merlin tu es complètement ailleurs ! » s’écria alors sa collègue de travail en bousculant la jeune femme qui était au beau milieu de ses pensées. Où avait-elle pu oublier ce foutu gilet ? «  Hum, oui, tiens. » dit-elle en lui passant complètement autre chose. Alith poussa un soupire, et attrapa par elle-même l’éprouvette et laissa la jeune femme, désormais brune depuis de nombreuses semaines perdue dans ses pensées, elle avait appris qu’il fallait laisser la jeune femme ressasser ce qu’elle avait à ressasser.
(...)

Il lui avait fallu un moment avant de comprendre où elle avait bien pu le laisser. Cela peut paraitre curieux d’accorder tant d’attention à cette petite erreur, à ce petit oubli. Mais pour Ysölde, oublier est interdit après neuf longues années d’amnésie, elle ne voulait plus jamais oublier – que ça soit les bons comme les mauvais moments.  Elle arrive dans un amphithéâtre où elle avait eu cours dans la matinée et laissa le professeur qu’elle avait déjà aperçu terminé son cours, assise dans le fond – attendant sagement. Quand le professeur décrêta que le cours était terminé, elle laissa les élèves partir. Elle n’aimait pas déranger, ni interrompre, car même si elle était une serpentarde elle n’en restait pas moins une jeune femme polie et incroyablement bien élevé, à croire que sa mère avait réussi son éducation de a à z, si seulement elle avait là pour la terminé, peut être que la jeune femme n’aurait pas fini sur les bancs de serpentard avec un goût certain pour le pouvoir, l’ambition, et la magie noire. Ysölde était loin d’ête parfaite, bien que polie, et aimable, elle pouvait s’avérer être votre pire cauchemar si vous étiez dans ses ennemis, combien de fois avait-elle humilié la petite rousse de gryffindor, la petite malade. Ysölde avait hérité son caractère en partie de son père, elle refusait d’admettre qu’elle pouvait lui ressembler, pourtant c’était le cas.  Elle se leva alors vêtue de son uniforme dû à sa journée de cours, et descendit jusqu’au professeur. Elle toussotta légèrement avant de dire : « Excusez-moi de vous déranger professeur – je n’ai pas cours avec vous – mais plus tôt dans la journée j’ai eu cours ici avec le professeur Magnus-Wexforth et j’ai perdu mon gilet, est-ce que par hasard vous l’auriez trouvé ? » Ysölde essayait d’être très précise, et restait toujours très polie, elle espérait ne pas trop le déranger mais en toute logique, il ne devait pas avoir cours après – car cétait la fin des cours, et bientôt l’heure des vacances également, mais pour ysölde qui disait vacances disait famille, préparation d’un mariage et donc cauchemar, elle n’avait aucunement envie d’y être, pas le moins du monde.
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MessageSujet: Re: THOSE THINGS THAT WE HAVE LOST (ALDERIC+YSOLDE)   THOSE THINGS THAT WE HAVE LOST (ALDERIC+YSOLDE) EmptyVen 5 Juil - 18:05

Je me sentais plus léger. Un peu mieux dans ma peau. De m’être confié de la sorte à Hazze me permit un regain de vitalité. Pour le moment, mes idées noires s’étaient envolées, de la même manière que les feuilles mortes s’envolent, portées par le vent d’hiver. Je n’avais pas touché un verre d’alcool de la matinée, encore. Le rituel du matin n’avait pas été respecté en ce jour. Je ne m’en portais que mieux. Casser les habitudes, cela vous donne l’impression d’une « nouvelle vie ». Cependant, encore fallait-il se tenir à ces résolutions, qui dans mon cas n’en était pas une, seulement une non-volonté.  A cet instant, j’affichais un sourire aux élèves qui me faisaient face. Un sourire sincère, et non un pseudo signe de gentillesse traduit par l’effacement de ce que je suis réellement. J’ai bien dit « ce que je suis », et non « qui je suis ». Je ne me considère pas comme un être à part entière, seulement une âme vagabonde, hors de l’enveloppe charnelle autrefois habitée. Un décès psychique. Peut-être pouvais-je considérer ce jour comme une résurrection salvatrice. Fait que j’aimais penser, mais auquel je ne croyais que très peu. Pour l’heure, j’avais un cours à assurer. Du moins, pour encore quelques instants. « Bien. Pour la deuxième partie du cours, je vais laisser la parole à Haz… Miss Barnes. » Fis-je en me rattrapant bien trop tard malheureusement. Désormais, il y avait cette proximité entre nous. Une proximité inhabituelle dans un contact de professeur à élève. En outre, des regards différents d’autrefois. Plus intenses, plus significatifs. Plus profonds. Je lui devais mes sourires honnêtes, après tout. Elle avait su m’écouter sans me dévisager durant mes récits interminables, concernant ma vie passée. Mon présent. Mon avenir. Il était toutefois nécessaire que j’impose certaines limites à notre relation, du moins en public. Je ne tenais pas à lui apporter des ennuis par rapport aux autres élèves. S’ils apprenaient pour ce baiser… « Elle abordera toute la partie concernant le Bureau d'enregistrements des objets à ensorcellement prohibé. Miss Barnes, vous avez la parole. » Ajoutai-je avant d’aller m’asseoir au premier rang. Hazze s’éclaircit la voix et prit la parole.

Le cours touchait à sa fin. Hazze se tût et je la rejoignis pour faire face à l’amphithéâtre. « Le mardi est nouvellement mon jour de bonté. Grâce à ça, vous échapper à une évaluation lors du prochain cours. » Annonçai-je, alors que des légers cris de joie et des soupirs de soulagement se firent entendre. « Vous en aurez donc deux. » Continuai-je pour bien casser le moral. « L’un abordera la première partie du cours que j’ai assuré, le second abordera celui de mademoiselle Barnes. Révisez bien, surtout. » Terminai-je enfin. Hazze resta à mes côtés alors que les élèves quittaient peu à peu la salle, trainant des pieds, tête baissée. Deux minutes plus tard, tous les étudiants avaient quittés les lieux. Hazze se tourna alors vers moi. « Euh… Aldéric ? Je ferai les deux évaluations également ? » Me demanda-t-elle. « Non bien sûr que non… Je te mets A- pour le cours que tu as donné. Il était très bon, presque parfait pour ainsi dire. » Déclarai-je souriant. Sourire qu’elle me rendit, mêlant malaise et tendresse. Un sourire toutefois renversant. « D’accord… Merci, je suppose. » Lança-t-elle à son tour, hésitante. « Je t’en prie. Et arrête d’avoir peur de moi comme ça. Souviens-toi que lorsque tu as peur, tu as tendance à m’embrasser. » Fis-je taquin. Ses joues commencèrent à virer au rouge, son sourire timide. Elle me tourna le dos et quitta la salle.

Je fermais la porte d’un coup de baguette et m’assis sur la chaise du bureau du professeur. Je rassemblais quelques affaires pour opérer un peu de rangement. Je commençais à trier quelques parchemins lorsque quelqu’un fit acte de présence du fond de la salle. Assise, je n’avais pas aperçu sa silhouette. Avait-elle entendu notre conversation ? J’espérais que non. Nous n’avions pas parlé bien fort, j’imaginais ainsi que notre discussion était resté privée. Elle descendit l’amphithéâtre pour me rejoindre. « Excusez-moi de vous déranger professeur – je n’ai pas cours avec vous – mais plus tôt dans la journée j’ai eu cours ici avec le professeur Magnus-Wexforth et j’ai perdu mon gilet, est-ce que par hasard vous l’auriez trouvé ? » Me demanda alors la demoiselle. Je la reconnaissais. Mon hypermnésie faisait subitement remonter une flopée d’images dans mon esprit. Elle était ma nièce, je reconnaissais ses traits. Et j’avais eu l’occasion de la voir en photographie à plusieurs reprises. Mon père était son grand-père, mais ma mère n’avait pas de lien direct avec elle. Ainsi, la mère d’Ysölde était ma demi-sœur. Longue histoire de famille… Je tâchais d’esquisser un sourire aimable, quoi que légèrement crispé par les tensions que je ressentais, du fait de sa présence face à moi. Je me ressaisis alors rapidement, afin de faire bonne figure et de ne pas éveiller des soupçons quant à mon malaise. « Mmh, non, il ne me semble pas. » Fis-je alors que j’étais assuré que je ne l’avais pas vu. Mémoire quand tu nous tiens… « Regardez dans ce carton et les tiroirs, peut-être qu’il y a été déposé. Je dois vous laisser. » Continuai-je, serein. Une minute plus tard, j’entrepris de quitter la salle avec toutes mes affaires, lorsqu’Ysölde m’adressa la parole…

Mon passé commençait à me rattraper.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: THOSE THINGS THAT WE HAVE LOST (ALDERIC+YSOLDE)   THOSE THINGS THAT WE HAVE LOST (ALDERIC+YSOLDE) EmptyLun 8 Juil - 19:36

⊹ THOSE THINGS THAT WE HAVE LOST  ⊹

Attendre, c’était devenue une habitude chez la jeune femme – elle avait passé sa vie à attendre son père, savoir ce qu’il allait faire d’elle, en l’espace de six mois, elle avait été fiancée deux fois, et toujours dans l’attente d’un mariage. La jeune femme était de bonne famille, bien élevée, cela ne faisait aucun doute, mais en parfaite serpentard, elle aurait pu écouter la conversation. En général, c’est ce qu’elle aurait fait car elle était assez rusée et parfaite pour mener des intrigues peu dans les bonnes mœurs en général. Mais là, elle avait l’esprit occupé ailleurs – l’idée d’avoir oublié quelque chose faisait remonter de mauvais souvenir chez la sorcière, elle ne supportait pas d’oublier, elle ne voulait plus jamais oublier, c’était trop horrible de ne plus se souvenir. Elle était peut être resté quelques secondes dans le vague tandis qu’elle attendait que la salle se vide plus rapidement qu’elle l’avait prévu, parfois, elle ne comprenait pas les élèves pressés de sortir ceux-ci ne comprenaient donc pas la chance qu’ils pouvaient avoir d’étudier.  Il restait une élève avec le professeur en charge de ce cours, et ce fut la tête ailleurs qu’Ysölde les laissa alors terminé, n’écoutant pas un traitre mot de leur conversation – cela ne l’intéressait pas, ce n’était même pas des personnes dont elle pouvait connaitre le nom – où serait l’intérêt de connaitre les potins, sérieusement ?

Quand la fille parti, elle se leva pour aller voir ce professeur qu’elle ne connaissait pas. A vrai dire, Ysölde ne prêtait pas grande attention aux autres, elle voulait essayer de passer le plus inaperçu possible en ce moment, moins elle écoutait, moins on la voyait, moins elle en savait, et mieux elle se portait. Elle l’avait interrompue, mais de façon très polie contrairement à ce qu’aurait pu faire d’autres serpentards qu’elle connaissait bien, certains auraient fait une scène, péter un scandale comme on pourrait aussi le dire. Ysölde pu lire un sourire légérement crispé sur ses lèvres – c’était le cas quand les gens faisaient parfois le rapprochement avec son père, un homme détestable, mais elle était à mille lieues de s’imaginer que pour une fois la raison n’était pas son père. Il dit alors : « Mmh, non, il ne me semble pas. » Avait-elle définitivement perdue son gilet ?  Au pire, ce n’était pas grave, elle en achèterait un autre, les vacances étaient bientôt là après tout. « Regardez dans ce carton et les tiroirs, peut-être qu’il y a été déposé. Je dois vous laisser. » La sorcière le gratifia d’un sourire aimable, et dit alors avec toute la politesse dont elle était capable, mais sans jamais être pompeux : « Merci, Professeur »  Elle aurait pu ajouter son nom, mais… elle ne le connaissait pas vraiment peut être en avait-elle déjà entendue parlé au moins une fois, mais aucune de ses amies n’avaient justice magique dans ses cursus, peut-être aurait-elle l’occasion de demander qui était ce collègue à Maddox, il devait surement le connaitre. La jeune femme contourna alors le professeur et posa son lourd sac de cours sur la table avant de se mettre à chercher, elle tira le premier tiroir, vestige de crayon et de plume, mais pas l’ombre d’un gilet. Elle tira le second qui semblait quant à lui bien fermé, et plutôt lourd, elle tira d’un coup sec, et manqua d’avoir la vieille poignée qui lui resta presque dans la main.  Dans le bordel du tiroir elle leva les yeux au ciel, mais se stoppa net avant de refermer celui-ci, choquée parce qu’elle avait sous ses yeux. Elle n’en croyait pas ses yeux d’ailleurs, une photographie sorcière – par conséquent animée – où se trouvait un vieil homme, sa mère et elle – sans doute. Un vieil homme qu’elle avait beaucoup de mal à indentifier, mais l’air de famille pouvait être noté avec sa mère, sans doute son père, la brune essayait de rechercher son identité dans sa mémoire : grand père c’était la seule chose qui coïncidait. Sa mère était si jeune, et Ysölde devait avoir trois où quatre ans à ses côtés, cette photographie n’entrait pas dans ses souvenirs – elle était trop jeune pour s’en souvenir. Elle la prit alors dans ses mains, que faisait-elle… ici ? « Professeur… qu’est-ce que… »  Ysölde n’arriva pas à terminer sa phrase. Ses yeux se baissèrent alors sur le contenu du tiroir, plusieurs autres photographies, une avec le même vieille homme – son grand père – mais avec ce même professeur qui se tenait à quelques mètres d’elle.   Ysölde leva alors les yeux vers le professeur sur le point de prendre la poudre d’escampette : « Pourquoi avez-vous une photo de ma mère, et de moi… dans votre bureau ? » Elle faisait des phrase courtes, vraisemblablement incapable d’en faire des plus longues.
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