Sujet: Un petit verre et de vieux amis ○ Saphira Mer 17 Oct - 17:33
Je l’avais retrouvée. Lorsqu’elle était venue faire son article sur ma boutique, je ne l’avais pas de suite remarquée, et pourtant ses yeux d’un bleu magnifique…ça aurait du me faire tilt. Mais c’était il y a tellement longtemps… bref, la petite phrase qu’elle m’avait dite en partant avait mis toutes les pièces du puzzle ensemble. Je lui avais proposé de nous revoir, autour d’un verre, pourquoi pas, pour parler du bon vieux temps et prendre des nouvelles. Elle m’avait dit oui…mais à toujours repoussé notre rendez-vous. Je pouvais comprendre qu’elle était très occupée, mais quand même, je n’avais pas l’impression qu’elle voulait me revoir. Peut être que renouer avec un né-moldu…je ne savais pas. Mais moi en tout cas, je savais qu’elle n’avait pas quitté mon esprit. Cette sorcière était envoutante et je la désirais pas mal mine de rien, mais c’était mon secret inavouable.
Mais cette fois-ci, elle avait répondu positivement à mon hibou, Merlin me sois témoin, je suis surement le plus heureux des hommes. Je m’étais fais beau. J’avais enfilé un jeans non troué, un sweet bien chaud, parce qu’il faisait froid dehors, je m’étais coiffé. Clary c’était même fichue de moi. Elle savait que je connaissais Saphira depuis longtemps, elle savait beaucoup de chose aussi sur elle que je lui avais dites. Mais elle me charriait toujours. « Alors, tu te fais beau ? Pas trop, elle te reconnaitra plus sinon Lux » Pour toute réponse je lui tirais la langue dans le miroir de la salle de bain.
Finalement j’avais décidé que j’étais assez beau. J’ai pris ma baguette, enfilé une cape assez chaude, mais pas trop. Et je suis descendu dans la rue en saluant au passage notre voisin, charmante personne.
Nous devions nous retrouver au chaudron baveur. Fort peu attirant comme endroit pour un rendez-vous galant. Mais il nous permettrait d’aller sur le chemin de travers si besoin et puis…nous devions simplement prendre un verre et discuter du bon vieux temps, de ce que nous sommes devenu et de nos projets…enfin normalement.
Je me suis assis à une table, j’étais en avance, j’espérais simplement qu’elle ne me poserait pas un lapin, ça pouvait tout à fait être son style. Et je me mis à lire la gazette du sorcier, du jour, qui était sur la table. « Vous boirez quoi ? » Je levais les yeux de mon journal, le serveur. « Oh ! Hum…en fait j’attends une amie, mettez nous deux whisky pur feu s’il vous plait. » Je ne savais pas si elle aimait cette boisson et si elle la boirait, mais si ce n’était pas le cas…hé bien je passerais pour un poivrot et tant pis. « Bien. » Il tourna les talons et je me replongeais dans ma lecture.
La porte fini par s’ouvrir, j’entendais les bruits de l’extérieur. Le chaudron Baveur n’était pas silencieux, il y avait beaucoup de monde et il y faisait bon chaud. Ma cape était d’ailleurs posée sur le dossier de ma chaise. Des bruits de pas, des talons. Je tournais la tête et je la vis. Je me suis alors lavé, comme tout bon gentleman. « Saphira ! Je suis heureux de te voir. » Je ne savais pas vraiment si je pouvais lui serrez la main, l’embrasser, la prendre dans mes bras ou rien du tout. Tant pis, je me suis décidé à simplement sourire, sans bouger.
Tessa D. Blacktorns
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Sujet: Re: Un petit verre et de vieux amis ○ Saphira Mar 23 Oct - 10:12
saphira and medelux at the leaky cauldron
Atablée à son bureau elle écrivait de sa plus belle plume, et celle-ci glissait sur le papier décrivant ces formes arrondies et propres. Elle avait toujours eut un style d’écriture très propre, et très soignée. Son job était d’écrire des articles, du moins pour le plaisir. Elle éprouvait un certain plaisir à écrire des articles bien cinglant sur les gens, comme si leur souffrance la faisait sourire, bientôt l’écriture ne serait que secondaire dans sa vie, elle avait été engagée comme infirmière à Poudlard au grand damne de sa mère qui aurait préféré la voir médicomage qu’infirmière. Mais, quoi qu’il arrive, elle se devait de continuer à écrire. Pester sur les gens, détruire leur petit égo lui donnait l’impression d’être supérieur aux gens, cela lui donnait aussi l’impression de valoir mieux qu’eux. Si elle était ainsi, c’était parce que sa famille avaient fait d’elle ce qu’elle était, toute sa vie elle avait entendue des horreurs du genre « Notre sang vaut tellement mieux que celui des autres après tout, comment des gens pourraient être à notre hauteur alors que le sang de Salazar Serpentard coule dans nos veines. » Ces mots sa mère les lui répétait très –trop- souvent. Les articles, un moyen de se forcer à penser comme les siens, une sorte de mascarade qu’elle se forçait à jouer, mais c’était plaisant. Après tout, comme sa mère le disait si bien, elle avait un peu de serpentard en elle, malgré tout, elle restait rusée, forte, et assez manipulatrice, prête à beaucoup de chose pour parvenir à ses fins.
Elle regarda l’horloge sur le mur –par Merlin- le temps passe à une folle allure lorsque l’on s’amuse pensa-t-elle alors en laissant sa plume retomber sur son bureau, le parchemin était presque terminés, il ne lui restait qu’à signer son article et à l’envoyer à sa supérieure. C’était un article qui détruisait un peu plus l’image d’un joueur de quidditch forcé de prendre sa retraite car il n’était plus aussi bon qu’avant –pour des journalistes comme Saphira c’était du pain béni. Elle s’étira alors, et remis une mèche de ses longs cheveux noirs derrières son oreille droite, puis elle soupira avant de prendre son courage à deux mains et de se lever. Penché sur son bureau elle rangea son parchemin et le donna à Maerlyn son hibou, et celui-ci s’envola par la fenêtre encore ouverte. En parlant de hibou, elle en avait reçu un –un ancien camarade de Poudlard- qui l’invitait à prendre un verre, elle n’avait pas tout de suite répondu pour la simple et bonne raison qu’il était un sang de bourbe –enfin un né moldu- et que depuis qu’elle était sorti de Poudlard elle essayait de ne pas en fréquenter histoire de ne pas décevoir d’avantage ses parents qui d’après leurs dires étaient déjà si déçus par leur fille aînée.
Il fallait bien qu’elle sorte un peu, et elle avait apprécié Medelux, même si lors de l’ouverture de son commerce elle avait été… « Odieuse » ? Oui, totalement. Mais, c’était dans l’air du temps, un né moldu qui ouvre un magasin, cela attire forcément les méchancetés de la part des sorciers qui se considèrent supérieur par le sang –et officiellement, Saphira faisait parti de cette même catégorie. Au fond, elle n’était pas comme cela, mais peu de monde pouvait l’affirmer –pour ne pas dire quasiment personne. Elle avait enfin expédié son article, le temps était venu de se préparer pour se rendez-vous entre vieux amis de Poudlard. L’école n’était pas si loin, mais… quand même, on a tendance à vite oublié les gens avec qui vous avez partagé les cours il n’y a pas si longtemps. La vie active vous fait vite perdre la tête, enfin… Saphira avait toute sa tête et se préparait à retourner à Poudlard, en tant qu’infirmière, après tout, elle était issue d’une formation en médicomagie. Elle ne savait pas comment s’habiller, avec les femmes c’est toujours ainsi, leur armoire est pleine à craquer mais elles n’ont généralement rien à se mettre. Saphira n’était pas le genre de femme à être à cheval sur ses tenues vestimentaires, mais elle était loin d’être négligée, elle restait sobre, tout le temps. Elle se contenta d’enfiler une robe, et un gilet par-dessus, avec une écharpe, le temps c’était tellement rafraichi en quelques jours, c’était dingue.
Le cliquetis des ses talons sur les pavés du chemin de travers, elle venait de transplaner dans l’allée des embrumes, en effet, elle délestait transplaner au beau milieu du chemin de travers, et elle se fichait bien de savoir que l’endroit était mal famée, après tout le nom de Nott lui-même était déjà mal famé et rattaché au Seigneur des ténèbres pour en être des serviteurs et même des cousins très éloignés, ils partageaient le sang de Serpentard, mais Saphira ne l’avait jamais rencontré, aperçu oui, mais rencontré, jamais. Sa mère était folle de cet homme que Saphira trouvait repoussant, mais il avait le pouvoir, et c’était pour certaines femmes ce qui importait le plus. Mais, l’allée des Embrumes était déserte, et elle s’engouffra dans un passage couvert avant d’atterrir sur le chemin de travers où elle poussa la porte du chaudron baveur, un bar sorcier qui était toujours bondé, un lieu de rencontre comme un autre. Ans un coin, assis, elle aperçu Medelux wood, elle se souvenait bien de lui, elle l’avait vu lors de l’ouverture de son magasin en se faisant passer pour quelqu’un d’autre, la couverture était idéale pour écrire des articles. Il avait bien vieilli dans le sens où il avait su rester un homme plutôt séduisant, et ce malgré la nature plus ou moins détestable de son sang ; Saphira était toujours ainsi, même dans son propre esprit, elle était sans cesse en conversation avec elle-même pour savoir ce qu’elle pensait sur le sang, elle ne s’était jamais vraiment fixée sur la question, hélas. Celui-ci tourna la tête, l’entendant visiblement arriver, il se leva alors, tel un gentleman avant de lui dire alors : - Saphira ! Je suis heureux de te voir. Elle était heureuse de le voir aussi, c’était dur de l’admettre. Elle ne savait pas comment se comporter, elle se devait de penser à la vitesse de la lumière. Elle avait toujours été une jeune femme plutôt téméraire, et elle s’approcha de lui, lui faisant une bise en somme toute amicale avant de dire : - Medelux, tu n’as pas changé ! C’était aimable, venant de Saphira – qui était plutôt du genre à balancer des vacheries- c’était gentil, il avait changé oui, peut être un peu mais cela fait toujours plaisir quand on dit à quelqu’un que l’on a pas vu depuis longtemps qu’il n’a pas changé. Elle lui adressa un sourire avant de s’asseoir en tirant la chaise en face de celle de Medelux, elle préférait être assise. C’était une situation plutôt étrange mais cela ne la dérangeait pas vraiment – si quelqu’un la voyait avec un né moldu, elle n’aurait aucun mal à prétendre que c’était pour un article, elle faisait une bien bonne menteuse après tout. – Je suis vraiment contente de te voir, Poudlard est si… loin. Le temps passe à folle allure, c’est dingue. Elle était douce, et souriante, pour l’instant, elle prenait la mouche ou changeait d’humeur à vive allure, après tout, il faut toujours se méfier d’une serpentarde, non ?
Invité
Sujet: Re: Un petit verre et de vieux amis ○ Saphira Mar 18 Déc - 13:06
Elle n’avait pas mis longtemps pour arrivé, mais elle aurait mis dix ans, que je l’aurais sûrement attendu jusqu’à ce qu’elle arrive. Ça faisait vraiment longtemps. La voir ainsi face à moi me faisait tout drôle. Finalement nous nous sommes assis. Elle a eut la gentillesse de me faire un compliment…une de ses phrases qu’on sort quand on ne sait pas quoi dire après des années à s’être perdu de vu. Mais je ne lui en tenais pas rigueur. Je lui décrochais un simple sourire. Se fut elle qui entama la discussion, sans doute son côté journaliste qui ressortait, l’habitude de prendre la parole, mais ça ne me dérangeait nullement. « Je suis vraiment contente de te voir, Poudlard est si… loin. Le temps passe à folle allure, c’est dingue. » J’hochais doucement la tête, elle avait terriblement raison. Poudlard…mes plus belles années d’études, la maison des Poufsouffles dans laquelle je me sentais totalement bien. Et puis la rencontre avec d’autres sorciers, plus ou moins aimable et avec Saphira, ça remontait à si loin…Et puis il y eut Grindelmonk et tout changea, six mois d’horreur, ou les autres s’amusaient à toujours s’en prendre aux né-moldu, et moi-même. En six mois, j’ai perdu toutes les personnes que je pensais pouvoir qualifier d’amis. Tous sauf Clary et Saphira…enfin Saphira c’était un peu étrange, elle était là, sans être là.
« Poudlard m’avait apporté son lot de joie et de tristesse ma fois, mais en effet, tout paraît bien lointain. » Reportant mon regard sur elle, je me suis attardé sur ses yeux. J’aurais voulu lui dire qu’elle n’avait absolument pas changé, si se n’est embelli en prenant quelques années, mais à une femme, rappeler qu’elle avait vieilli…ce n’était peut être pas la chose à faire. « Alors comme ça, tu es devenue journaliste ? » C’était une question…sans en être une, après le papier qu’elle avait écrit sur la boutique, il y avait peu de chance qu’elle ne soit pas une des plumes de la gazette. Cependant, je n’avais jamais vraiment remarqué son nom dans les articles du quotidien…peut être étais-ce tout simplement parce que je ne m’attardais pas sur l’auteur. Mais un nom connu m’aurait très certainement sauté au visage, du moins c’était ce que je pensais.
Tessa D. Blacktorns
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Sujet: Re: Un petit verre et de vieux amis ○ Saphira Mar 18 Déc - 21:56
saphira and medelux at the leaky cauldron
Poudlard, ce n’était qu’un souvenir dans sa mémoire, enfin, un souvenir de sa scolarité, puisque pendant l’été elle avait passé un entretien pour être infirmière à Poudlard, ce qui était finalement son premier métier. Oui, elle avait suivit des études de médicomagie, et elle avait choisi de faire une carrière dans le journalisme, un interlude qu’elle appréciait, mais elle ne comptait pas tourner la page du journalisme aussi facilement, elle aimait trop cela. Aider les gens par son métier de base, et les enfoncer avec son second métier ? Oui, elle était paradoxale, mais elle le vivait bien. Elle était une jeune femme assez… paradoxale. Tantôt joviale et d’une humeur à toute épreuve, elle pouvait être amicale, et l’instant d’après odieuse, et vous poignardez dans le dos sans l’ombre d’un scrupule. Elle était digne de Serpentard, ce n’était pas pour rien que le sang de cet illustre sorcier coulait dans ses veines. Elle avait hérité de sa fierté, mais espérait faire remonter dans l’estime des gens ce sorcier, en prouvant que les serpentards n’étaient pas que mauvais. Au fond, elle n’était pas que mauvaise, bien sûr elle avait ses mauvais côtés, son arrogance, son art de la manipulation, mais ce n’était pas tout ce qu’elle était. Heureusement. Elle était en compagnie de Medelux, et s’efforçait de ne pas être odieuse, mais elle n’avait pas beaucoup d’efforts à fournir, en effet, il y a ces gens avec qui on n’a pas besoin de se forcer pour être bien, malgré son… sang, qui était celui de moldus. Sa mère se serait écrier « Adresser la parole à un sang de bourbe, Saphira Selena Nott quelle honte ! » Mais, elle avait passé l’âge d’écouter sa mère. En fait… elle n’avait jamais réellement écouté sa mère, elle avait été indépendante du jour où elle était tombée enceinte très jeune, elle avait commencé à forger son propre destin. Medelux lui répondit alors : - Poudlard m’avait apporté son lot de joie et de tristesse ma fois, mais en effet, tout paraît bien lointain. Qui n’avait pas rit, ou pleurer dans les couloirs du château ? Saphira avait passé des longues heures à pleurer sur l’épaule de l’infirmière durant sa sixième année, à cause de ses hormones de femme trop jeune enceinte, puis elle avait tellement rit avec ses amis de longues heures dans la salle commune de serpentard en mangeant des tonnes de chocogrenouilles. Poudlard, du rire aux larmes, du bonheur au malheur, finalement, c’était la vie. – Poudlard c’est l’apprentissage de la vie, les hauts, les bas, le bonheur, le malheur. La voix de Saphira était très douce, mais elle avait un grain de voix légèrement grave dans le fond, une voix douce, qui à l’instant d’après perdait de sa douceur pour devenir forte, et parfois même grave, froide, et cassante. La présence de Medelux était naturellement agréable, sinon, elle ne serait pas venu le rencontrer. Il était un des rares sang de bourbe qui pouvait trouver grâce aux yeux de la sorcière car il s’y connaissait suffisamment en magie pour ouvrir sa propre boutique… si les siens l’entendaient, ils la mettraient directement au pilori. Le jeune homme poursuivit alors : - Alors comme ça, tu es devenue journaliste ? Qu’est ce qu’il lui faisait dire cela ? la jeune femme ne signait jamais un article avec son nom, trop… dangereux ? Oui, surtout quand on dit des horreurs comme elle le fait avec franchise. En parlant d’article tout sauf élogieux, elle en avait fait un sur le boutique de Medelux en venant incognito autant que possible. Peut être l’avait-il reconnu derrière sa perruque blonde, ses habits étranges, et ses lunettes ? Sans doute, sinon, elle se demandait bien comment aurait-il pu le découvrir puisque Saphira était d’une nature plutôt secrète sur ce qu’elle faisait de sa vie. Elle esquissa un sourire : - Disons que… j’étais journaliste mais depuis la rentré je suis infirmière à Poudlard, mais je continue d’écrire quelques articles de temps à autres, combiner deux passions c’est le rêve. Elle le regardait avec une sourire. Mais, elle ne signait pas les articles de son nom, elle n’avait pas envie d’associer le nom de Nott à ces articles. Mais être infirmière était tellement important pour elle, au fond derrière cette noirceur que lui apportait le journalisme, l’infirmière qu’elle était lui apportait un côté salvateur, comme si aider les autres pouvait l’aider à se repentir, ou quelque chose comme ça. Elle fit alors mine de ne pas savoir dans quoi il travaillait et demanda alors avec intérêt : – Et toi, tu es devenu… tu travaille dans une boutique non ? Feindre de ne rien savoir ? Technique purement made in Saphira, elle était souriante, comme toujours.
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Sujet: Re: Un petit verre et de vieux amis ○ Saphira
Un petit verre et de vieux amis ○ Saphira
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