LA FAMILLE GAUNT, La famille Gaunt est une très vieille famille de sorcier, qui a eut le sang mêlé plus d’une fois, et qui a puni chacun de ses membres ayant oser souiller leur sang illustre, car oui, ils sont les descendants de Salazar Serpentard, et seraient des cousins éloigné du Lord qui les tient en assez haute estime. Même si leur sang n’est pas des plus purs, ils sont tout aussi respectés que des familles comme les Black. Le père de famille se nomme Marvolo Gaunt, Jr. Et il est âgé de 61 ans, sa femme, Silvia a elle 49 ans. La famille est fière et forte, elle est du côté de Voldemort – le seigneur des ténèbres – et le suivrait aveuglément jusqu’au bout du monde, si cela peut les aider à récupéré leur fierté du sang qu’ils ont jadis perdu. (source)

Hermès Klaus Gaunt est l’aîné des enfants Gaunt. Gâté et choyé depuis sa plus tendre enfance il n’a jamais manqué de rien. Hermès est le stéréotype de base du Serpentard, arrogant, ambitieux et également prétentieux et calculateur. C’est un véritable « enmerdeur » comme on dit qui prend plaisir à faire tomber les gens qu’il n’apprécie pas. Langue de vipère sans égal, il est un vrai professionnel de la joute verbale et n’hésite pas à s’en servir pour blesser et heurter ses ennemis, puisqu’il sait pertinemment que ses paroles ne laissent personne indifférent. Il est craint et haït à Poudlard, et c’est d’ailleurs là que réside le secret de sa popularité, avec les années beaucoup on comprit qu’il valait mieux être son ami que son ennemi ce qui a eu pour conséquence l’augmentation immédiate de sa côte de popularité. Il ne considère pourtant pas ses « groupies » comme des amis, estimant n’en avoir aucun dans l’enceinte de Poudlard. Il sait très bien cacher son jeu, ayant un véritable don pour tromper les gens et colporter les pires rumeurs sur tout le monde. Hermès est très rusé et intelligent et méprise les sangs de bourbe.

ISOBEL LOUISE HASTINGS

Elle le hait, il le sait, il le sent, ça se voit dans sa façon de le regarder. Depuis le tout premier jour à Poudlard c’est ainsi. Depuis qu’il a tenté de lui faire du charme, comme aux autres. Sauf qu’elle n’est pas comme les autres et qu’elle ne lui a même pas prêté un regard, ne daignant même pas de lui adresser un mot. Elle était en première année, lui en quatrième. Depuis ce jour ils se détestent, c’est la guerre froide, celle qui fait le plus mal, celle des mots, car il faut qu’il se l’avoue, il a trouvé son égal en la personne d’Isobel. Lui qui pensait que personne au grand jamais ne pouvait l’égaler dans l’art qu’est la joute verbal s’est trompée sur toute la ligne. Ca c’était avant que cette fille n’arrive. Depuis ce jour là il n’a eu de cesse de la faire tomber, multipliant les coups bas pour lui faire mordre la poussière. Tout ses efforts furent vains, jamais la jeune Poufsouffle ne montra une seule faiblesse, jamais elle ne broncha, ne montrant comme sentiment qu’une froide indifférence à toutes les insultes qu’il lui lançait, ne prêtant pas attention aux gens qui se moquaient d’elle lorsqu’il l’humiliait publiquement. Oh ça oui, il l’avait humiliée, et plus d’une fois. Mais ce n’était jamais suffisant, blessé dans son estime, lui, qui arrivait sans peine à faire tomber les filles telles des mouches, n’était pas parvenu à s’emparer du cœur d’Isobel Hastings. Et pourtant il en rêvait. Il la méprisait plus que quiconque, rêvant de prendre sa revanche, de lui faire mal. Mais malheureusement pour lui elle était plus forte que les autres, ne montra jamais d’autre émotion que cette sourde indifférence. Peu à peu sa revanche commençait à l’obséder, peu à peu, avec les années Isobel l’avait lui aussi humilié publiquement lui rendant l’appareil. La haine qu’il lui vouait n’en fut que décuplée. Et pourtant, étrangement Isobel était la personne avec laquelle il se sentait un tant soit peu proche. Mais malgré ça il guettait le moment où, enfin, il aurait l’opportunité de prendre sa fameuse revanche.

« Hé toi, reste là ». Hermès se retourna, curieux de voir quel était l’imprudent élève qui avait osé l’interpeler ainsi. Il faisait noir, le couloir était désert et, exceptionnellement, le jeune Serpentard était seul. Isobel Hastings émergea des ténèbres, titubante, visiblement éméchée. « Tiens, Hastings. Mon professeur de Soins aux créatures magiques avait raison. La vermine ça ne sort que la nuit. » La Grindelmonk manqua de trébucher et se raccrocha tant bien que mal au veston du Serpentard. Son regard noisette se perdit dans l’acier des mirettes d’Hermès. Ce dernier était en proie à un étrange sentiment. Il était comme captivé par le regard de la belle Grindelmonk. Et oui, Hermès Gaunt était sous le charme d’une née-moldue, ivre de surcroit. Il était tellement déstabilisé par la chaleur inhabituelle qui remplissait tout son être qu’il n’eut pas le temps de réagir lorsque les lèvres d’Isobel se posèrent sur les siennes. Ce n’était pas la première fois qu’il embrassait une jeune fille, loin de là. Mais ce qu’il ressentait le perturbait énormément. Il mit fin à leur baiser, trop honteux de ressentir de telles choses envers une sang-de-bourbe. « Tu sais que je t’aime, et tu m’aime aussi, hein Reed ? » Hermès n’en cru pas ses oreilles. Avait-elle dit Reed ? Ce grand dadais qui se prenait pour le grand défenseur des nés-moldus ? Lui, avec ses grands principes. Elle…Elle pensait qu’il était lui ? Hermès ressentit une amère déception, suivit d’un violent sentiment de contrariété. Décidément Isobel avait un effet assez spécial sur lui. Pouvait-il réellement ressentir de l’amertume car elle pensait embrasser quelqu’un d’autre ? Elle n’était qu’une sang-impure, une sale sang-de-bourbe, un être indigne de même lui baiser les pieds. Il avait toujours eu toutes les filles qu’il voulait mais il avait fallu qu’il s’amourache d’une mudblood. Sa fierté en avait déjà pris un coup, mail il fallait rajouter à cela le sentiment de déception qui transcendait son être à la pensée qu’Isobel n’éprouvait pas la même chose à son égard. Non…Il ne pouvait pas ressentir de telles choses pour elle. Il était un Gaunt, il devait perdurer l’honneur et la réputation de sa noble lignée. « Par la barbe de Merlin, Hastings arrête ça tout de suite ! » La jeune femme, en plein délire, tomba en arrière sur le sol, lorsqu’Hermès la repoussa sans ménagement. Une étrange lueur éclairait son regard d’acier. Sans un bruit, elle se releva et se dirigea vers le Serpentard, encore déstabilisé par les sentiments contradictoires qui l’habitait. La jeune femme proclama d’une voix ferme et lasse : « C’est pas grave, je t’aime quand même, je réessayerai demain. » Elle déposa alors un doux baiser sur la joue droite d’Hermès, toujours éberlué. Alors qu’Isobel lui tournait le dos, retournant surement à son dortoir, le jeune Gaunt, la saisit par le poignet. « Merci Isobel, merci vraiment, tu ne sais pas à quel point tu m’a aidé. » Hermès disait cela sérieusement, néanmoins un sourire ironique s’était peint sur ses lèvres. Il tenait enfin sa revanche. Mais pouvait-il vraiment exécuter son plan alors que ses sentiments envers la belle Hastings étaient des plus incertains ? « Je t’en prie, c’est avec grand plaisir. » Hermès regarda son ennemie de toujours s’éloigner. Le dégout et le désire se mêlait en lui, créant un sentiment des plus flou.

EXTRAIT DU JOURNAL D'HERMÈS

« Qui t’as autorisé à me toucher Gaunt ? » Le dégout se lisait dans sa voix. Et c’est peut-être cela qui m’a définitivement décidé à mettre mon plan à exécution. « La ferme Hastings, crois-moi, c’est bien plus dégradant pour moi que pour toi. C’en est presque un effort surhumain, mais je suis sur que cela en vaut le coup… » « Qu’est-ce que tu veux ? » Son ton était féroce, sauvage, elle avait l’air d’une vraie tigresse. Elle sursauta quand je la plaquais violemment contre le mur. « Mais enfin t’as fumé quoi Gaunt ? » C’est vrai que notre haine n’avait jamais été que verbale, jamais physique. Mais il y avait un début à tout. « Je t’ai dit de te taire, Hastings. » « Et de quel droit j’obéirais à une vermine de ton espèce. » Un sourire malicieux se dessina sur mon visage jusqu’ici de marbre. « Tu m’obéira si tu ne veux pas que tout Poudlard soit au courant de ton béguin pour Magnus-Wexforth. Pauvre Lana, comment réagira-t-elle lorsqu’elle apprendra que sa meilleure amie rêve de sortir avec son ex ? » Ses yeux gris scrutaient les miens, à la recherche d’un signe, d’un indice qui pourrait me trahir, que tout ceci avait été inventé de toutes pièces, que cela n’était qu’un énième stratagème pour la faire tomber. « Tu devrais éviter de boire de l’alcool, cette substance a des effets très indésirables sur toi… Enfin tout dépend du point de vue bien sure… » Une dernière pique, celle-ci lançait définitivement ce qui s’annonçait être la plus douce des revanche. « Qu’est-ce que tu veux Hermès ? » Sa voix était basse, presqu’un murmure. « Il y a tellement de choses que je veux… ce serait indigne de moi je choisir entre elles… Non… Le prix de mon silence vaut bien plus que ça… » L’éclat qu’elle surprit dans mon regard lui indiqua exactement ce qu’elle allait subir. Le chantage, quelle belle invention… Je suis certain que ça doit être moi qui en ai fait usage pour la première fois dans une autre vie… The game is on

NOTE DE L’AUTEUR, ce que vous voulez rajouter !