Enfance : Ce fut en Chine que tout commença, Lin-Mei Chang, ma mère, était une jeune femme intelligente, douce et surtout une sorcière, bien que ce détail, mon père ne le sut tout de suite. C'est donc dans son pays natal, le pays d'une partie de mes origines, que ma mère rencontra mon père. Viktor Patrick St John est un féru de voyage et de découverte, et la Chine était devenu une obsession jusqu'à ce qu'il puisse réaliser ce périple. Ils m'ont raconté que c'était du pur hasard, qu'ils s'étaient croisés dans un marché populaire et que quand leurs regards s'étaient croisés, ils s'étaient tout de suite obligé d'aller l'un vers l'autre. Leur premier échange de conversations fut apparemment comique, mon père ne savait pas parler un mot de chinois en arrivant là bas, espérant qu'il pouvait se débrouiller avec sa langue anglaise natale, mais ma mère ignorait totalement cette langue, s'en suivit donc des „…“ ou des „hmmm, no.“ mais tout se termina en un éclat de rire, et dans un bar à siroter un verre. Mon père devait, à l'origine, ne rester que deux semaines, mais son séjour perdura jusqu'à ce que le visa arrive à échéance, entre temps, son chinois avait progressé et les discussions entre ceux qui allaient devenir mes parents étaient devenues plus intéressantes. Ils avaient appris à se connaitre et rapidement ma mère réalisa qu'elle avait trouvé l'homme de sa vie, celui sans qui elle ne pouvait plus se voir sans et ce fut donc quelques jours avant le départ forcé de mon père, qu'elle lui révéla sa vraie nature, sa nature de sorcière. Ma mère m'avait raconté qu'après cette annonce, elle s'attendait à un dégout, ou un blocage quelconque, mon père a d'ailleurs rigolé quand il entendit cette révélation qu'elle me faisait, et ce fut lui qui continua en me disant qu'il ne fut nullement choqué et accepter cette nouvelle avec une très grande curiosité. Mon père n'était et n'est pas un homme qui se bute dans des réalités trop terre à terre, il croit en l'impossible et l'inimaginable, c'est pour cela qu'avant son départ de la Chine, il tenta de convaincre ma mère de le suivre en Angleterre. Elle ne put répondre de suite, et lui promit de la lui donner aussitôt qu'elle aurait parlé avec ses parents et sa famille. Elle venait d'une famille de sang-pur, et quand mes grands parents apprirent qu'elle souhaitait faire sa vie avec un anglais se fut le premier drame, le second fut pire quand elle annonça qu'en plus de cela, il s'agissait d'un moldu. Se fut la disgrâce, mais elle aimait réellement mon père et quitta sa famille sachant qu'elle ne pourrait plus revenir sur son choix. Ma mère quitta donc la Chine pour Londres, où elle retrouva l'homme qu'elle aimait et surtout en lui cachant fortement les conséquences de son choix vis à vis de sa famille. Mon père ne le sut jamais, même aujourd'hui, ma mère m'avait raconté ce détail en secret, loin des oreilles de mon père.
Je naquis à peine un an après ses retrouvailles, un 13 octobre. Je fus élevé à l'anglaise, n'apprenant que l'anglais, ma mère prétextant que le chinois ne me serait d'aucune utilité dans ma vie. Et malgré le secret de ma mère, je grandit dans un environnement heureux et chaleureux, enfin du moins, à la maison. Je découvris rapidement que le monde était un lieu rempli de cruauté et de gens ne se basant que sur des apparences, mes origines chinoises étant le départ de nombreuses moqueries de la part des enfants que je côtoyais et de rejet. Je n'ai pu que vivre avec cela, mais un crainte qui me devint obsessionnelle me força à me protéger de tous, me rendant agressif voir violent envers ceux qui me chercher des noises. Moi aussi, je créa un secret, ce détail, mes parents ne l'ont jamais su. Je me suis donc enfermé dans mon monde, me bloquant envers tous, refusant la moindre attention que je jugeais trop rapidement non sincère. Une once d'espoir naquit l'année où j'allais fêté mes onze ans, quand je reçu enfin ma lettre qui allait me donner la chance d'entrer à l'école de Poudlard.
Cher Mr St John,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Mr St John, en l'expression de nos sentiments distingués.
Cette nouvelle me ravit, et mes parents furent si fier de moi de voir prochainement intégrer cette école. J'avais pu apprendre auprès de ma mère quelques rudiments de la magie de base, j'espérais ainsi ne pas arriver totalement perdu à ma première année.
Année Poudlard : Quand j'embarquai la première fois à bord du Poudlard Express, j'avoue que j'étais totalement terrifié, j'allais rentrer dans un monde inconnu, loin de ma famille et de tous mes repères, mais j'étais également très excité, plein d'envie de découverte et de mystère. J'ai toujours eu la même fougue que mon père, cet attrait pour l'inconnu. J'appréhendai la décision du Choixpeau en ce qui concernant ma maison, j'espérais être à Serdaigle. Finalement, j'entrai à ... et les débuts des cours furent extrêmement passionnant. Le jour le plus marquant de ma vie se déroula quelques mois après la rentrée, j'ai pu pour la première fois assisté à un match de Quidditch et là je fus totalement émerveillé. Voir tous ses sorciers et sorcières voler sur leur balai, dans une poursuite infernale pour avoir la balle qui leur été attribué selon leur fonction, j'étais subjugué et ce fut ce jour-ci que je découvris ma vocation pour ce sport. Je devais devenir joueur de Quidditch professionnel, mais avant je me devais de savoir voler sur un balai correctement. Au fur et à mesure des mois et des années, mon intérêt pour les cours généraux diminua, je devenais un élève inattentif, distrait voir même perturbateur, ne pensant qu'à mon sport. Mais j'étais forcé à fournir un minimum d'effort afin de réussir ma scolarité et ensuite continuer mes études supérieurs où là enfin j'allais pouvoir me spécialiser dans ma vocation.
J'ai toujours eu beaucoup de mal avec les relations sociales, j'ai toujours eu cette crainte envers les gens d'être leur jouet, leur tête de turc, je me suis donc créer un monde à moi, et me suis habitué à vivre en solitaire. Pourtant durant ma scolarité à Poudlard, deux rencontres furent très importantes pour moi, un élève plus âgé de deux ans qui m'a totalement adopté, pris son ail et me considère comme son petit frère, il est devenu le grand frère que je n'a jamais eu. La seconde fut une fille, une jolie fille avec qui le lien d'amitié se fit le plus naturellement possible. Bien sur après, il y a ceux qui ne m'apprécie pas, pour qui je suis le centre de toutes leurs attentions mais à des fins malsaines et méchantes. C'est la vie parait il, mais j'ai toujours eu du mal à l'accepter. Mes années à Poudlard soit loin d'être achevé, le meilleur reste bien sur à venir.
Votre famille : Ma famille se constitue de mes parents, je suis fils unique. Le manque de frères et sœurs ne m'a jamais touché, toujours très proche de mes parents, ils ont toujours réussi à combler cet éventuel manque. Mon père est certes un moldu mais j'ai toujours été fier de lui, je n'ai pas cette passion des sangs purs, je suis fier d'être un sang mêlé, fier de mon père et de ses façons de pensées que j'ai toujours tenté d'avoir également. Ma mère est celle qui m'a transmis cette particularité d'être sorcier, et je ne me suis jamais plein de ce que je suis. La seule pour laquelle j'ai toujours eu un manque, était de mieux connaitre une partie de mes origines, la Chine. Même si de moi même, j'ai appris quelques bases de chinois dans le dos de ma mère, j'ai toujours eu le regret de ne jamais avoir connu mes grands parents maternels, alors que mes grands parents paternels, je les ai toujours fréquenté depuis tout bébé. J'espère un jour avoir le courage d'affronter la distance et surtout l'appréhension d'arriver là bas, en Chine et de me présenter comme membre de la famille Chang, moi, le sang mêlé.