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rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.

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Samwell N. Potter
Samwell N. Potter


Fort et courageux comme des lions, nous sommes fiers d'être de la maison de Godric.

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MessageSujet: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyDim 23 Sep - 2:14

rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. 120917093914758816
Sam était enfin revenu après son année d'exil. Cela lui avait fait un bien fou. Revenir et recommencer à vivre normalement. En Bulgarie, la vie n'avait pas été facile. Il avait continuer ses études en même temps qu'il tenter d'améliorer sa condition de loup-garou. S'avait d'ailleurs été la raison de son départ. Pendant plusieurs nuits, il avait été incontrôlable. Il ne restait plus rien de l'homme, il était une bête affreuse. Il avait rodé autour de Poudlard, il s'était attaqué à la cabane de gryffondor et avait également attaqué un élève qui s'en était tiré avec beaucoup de chance et malheureusement de cicatrices. Ainsi, le directeur de Poudlard avait proposé une solution : Durmstrang. Dans un village sorcier non-loin de l'école de sorcellerie bulgare se trouvait un loup-garou qui avait réunis plusieurs des siens alors qu'ils travaillaient ensemble pour améliorer leur capacité de loup. Tenter d'avoir plus de contrôle était l'un de but principaux du regroupement. Ainsi donc Samwell était plus en contrôle de lui et n'avait plus peur pour ses proches. Sa situation restait tout de même précaire, mais elle était mieux contrôlée qu'autre fois. Revoir sa famille lui avait fait beaucoup de bien, ils lui avaient tous affreusement manqué. Pourtant, malgré tous ses rires, ses blagues et ses accolades, malgré ses festivités et ses réjouissances, quelqu'un manquait. Il était inévitablement allé faire un tour au grenier et les souvenirs lui étaient revenus comme des couteaux s'enfonçant dans son coeur. Il se revoyait heureux avec la voyante qui avait bouleversé sa vie. Elle lui manquait foncièrement. Souvent, pendant son séjour, il lui avait écris des lettres, mais au moment de les envoyer, il y avait renoncé. Ainsi, il les avaient toutes mises dans une boîtes et avait gardé cette boîte comme le gamin amoureux qu'il était. Il lui avait fait du mal et il s'en voulait. Ainsi alors qu'il était revenu quelque peu avant le début du mois de septembre, il ne lui avait pas donné signe de vie. Trop effrayé à l'idée qu'elle le rejette alors qu'il en pinçait encore pour elle. Même pendant son séjour en Bulgarie, Sam n'était allé vers aucunes filles. On avait tenté de le casser quelques fois en lui arrangeant des rendez-vous, mais ils s'étaient tous soldés par des échecs. Même un soir alors que le whisky pur feu coulait à flots et qu'une demoiselle l'avait embrassé, s'avait été plus fort que lui. Il avait fermé ses yeux et s'était imaginé qu'elle était Ysölde.

C'est avec la certitude qu'il finirait par croiser la magnifique blonde qu'il ferma ses valises à peines défaites et se dirigea vers le quai 9 et 3/4. Il embrassa ses parents alors qu'il se sentait exactement comme un gamin qui commençait sa première année. Jetant ses valises dans un wagon alors qu'il s'empressait d'ouvrir sa fenêtre pour envoyer la main à ses parents et aux diverses personnes qui étaient venues porter les deux Potter jusqu'au train. Boudant sa soeur, Sam était allé se réfugier seul dans un compartiment. Il n'osait pas dérangé qui que ce soit des ses anciennes connaissances, ne sachant pas ce que sont départ avait causé chez-eux. Il avait donc préféré rester seul avec sa chouette Lionette comme seul animal de compagnie. Pourtant il espérait ne pas passer tout le voyage seul. Poudlard était bien loin et le train n'était pas des plus confortables pour permettre un sommeil réparateur. De plus, dormir n'était pas une option envisageable pour lui, il était beaucoup trop excité à l'idée de revivre Poudlard.
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Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyDim 23 Sep - 21:23

Depuis le début de l’été, c’était la première fois qu’elle était livrée à elle-même, en totale liberté. Oui, depuis la bataille de Poudlard elle était dans une sorte de captivité chez les Wilkes, et n’était entré en contact avec aucun de ses amis, car… elle n’en avait même pas le droit. Elle était à peine sortie. Pendre l’air ? Elle préférait rester cloitrée dans sa chambre, au moins, elle ne croisait personne, et surtout pas son père. Elle n’avait même pas pu écrire de lettre, ni même en recevoir, elle avait passé deux mois dans la prison où elle avait grandit, comme punie pour l’année d’émancipation qu’elle s’était octroyée. L’année d’émancipation avait été fabuleuse, et catastrophique à la fois, elle avait vécu comme elle n’avait jamais vécu. Pour la première fois de sa vie, elle avait aimé sans qu’on lui dise qui aimer, et comment. Mais s’autoriser à aimer, c’est prendre le risque de se faire briser le cœur, et dans la même année, c’était arrivé par trois fois. Graeme, et l’homme qui l’avait trompé, Samwell celui qui était parti, et Maddox celui qui était trop vieux pour elle, et bien trop occupé à suivre ce qu’il jugeait moralement juste soit « ne pas sortir avec une élève », si l’on aime vraiment, les préjugés ne sont pas important. Elle avait eut le cœur brisé par trois fois, comment peut-on s’en remettre ? Elle ne savait pas. Mais, à l’instant où son père l’avait laissé partir sur le quai de la voie neuf trois quart, son cœur s’était allégé d’un poids, mais, la menace de son père planait toujours : il dirigeait sa vie maintenant, elle savait ce dont il était capable, et tuer ses amis ne semblait pas le gêné, il avait probablement tué sa mère de sang froid. Elle était sur le quai, à la fois heureuse, et anxieuse, ne voulant croiser personne. Elle avait vu son nom dans la liste de la gazette du sorcier en disant que c’était une personne portée disparue. Pourtant, elle était là, elle craignait de voir Gema, de lui parler, de lui expliquer dans quoi elle s’était encore fourrée, mais elle savait qu’au moment même où elle lui en parlerait, Gema serait en danger, et elle ne pouvait pas se permettre de l’impliquer. Sur le quai, elle aperçu Maddox McLaggen, elle se fondit alors dans la masse en monta dans le train, en tirant sa lourde valise. Puis, elle la déposa là où tout le monde posait sa valise. Ysölde avait ses cheveux blonds, et longs comme toujours, pour rien au monde elle ne les voudrait court. Ils n’étaient pas lâchés mais en queue de cheval basse, avec cet air faussement négligé. Elle ne portait pas l’uniforme de Poudlard, mais une simple petite robe beige arrivant au dessus du genou et resserré au niveau de la taille, simple, mais très jolie. Elle avait un style simple, mais cela coïncidait avec sa personnalité, simple, pas agressive, et surtout douce. La jeune femme avait un tempérament doux, même si lorsqu’elle s’énervait… il ne fallait pas traîner dans les parages. Elle aperçu ses amies entrer dans le train, derrière elle, le professeur qu’elle fuyait, elle se faufila dans les couloirs, à la hâte puis, elle s’engouffra dans le premier compartiment vide, ou presque qu’elle vu. Sauf qu’il n’était pas vide, quand elle entra elle tomba nez à nez avec une personne qu’elle n’aurait jamais cru voir de nouveau ici : Samwell.

Samwell, le type avec qui était sortie. Elle l’avait aimée, vraiment, au point de lui confier ses visions, même si elle n’avait pas vraiment eut le choix, se confier à lui lui avait enlevé un poids au cœur. Elle s’était effondrée chez le jeune homme, et il avait paniqué, tellement. Tout avait commencé dans ce magasin moldu, dans ce rayon de peluche où il l’avait embrassé pour faire diversion, leur premier baiser, puis, elle l’avait giflé par reflexe. A l’époque, elle sortait d’une histoire avec un autre qui l’avait blessée. Mais, elle se retrouvait face à Samwell, estomaquée, que faisait-il ici, lui qui dans une dernière lettre lui avait dit partir, et ne jamais revenir. Pourtant, il était là, en chair, et en os. Elle fuyait ses amis, et se retrouvait face à un fantôme. Elle ne sait pas combien de temps elle était restée debout à le fixer, dans l’encadrement de la porte. Ses amies entrèrent dans un compartiment avant, et son cœur cru battre de nouveau, mais voyant McLaggen avancer dans le couloir, elle entra et ferma la porte derrière elle, quitte à affronter Samwell. « Ne t’inquiète pas, je ne m’installe pas, j’attends juste qu’il y ai moins de monde dans les couloirs. » dit-elle, assez froidement, sans dire bonjour ou rien. Malgré tout, elle lui en voulait d’être partie de la sorte. Elle le fixa et ajouta sarcastiquement : « Il faisait trop froid pour toi en Europe de l’est ? » Allusion à son épaisse fourure en tant que loup garou, elle était sarcastique, mais c’était son moyen de défense, de mettre la distance, elle ne souhaitait pas s’éterniser, juste le temps que le couloir se vide, et elle irait passer le reste du voyage tranquille assise dans le couloir du train, au fond, comme elle le faisait autrefois avec Gema, avant.
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Samwell N. Potter
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyDim 23 Sep - 22:31

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Sam regardait paisiblement la fenêtre alors qu'il était distrait et que les gens qui passaient dans le couloirs lui apparaissait comme étant tous des visages inconnus. Pourtant, un visage aux traits qu'il connaissait par coeur le apparu au moment où il s'en attendait le moins. La magnifique tignasse blonde accompagnée d'une paire de yeux émeraudes prirent possession de toute son attention alors que Sam faisait tout pour se contrôler et ne pas se laisser aller à ses instincts primaires. La bête en lui hurlait face au parfum de la demoiselle qui envahissait toute la pièce, lui faisant tourner la tête alors que des souvenirs de proximités entre eux le frappait de plein fouet. Comme si son visage était magnétique, ses yeux de fers s'y collaient sans qu'il ne puisse les enlever de là. Il se contrôlait plus qu'il n'aurait cru nécessaire de le faire et heureusement. S'il s'était laissé allé, Sam se serait levé et l'aurait embrassée en la serrant dans ses bras. Ses mains se seraient perdues dans ses cheveux alors qu'il ce serait fichu que la porte soit ouverte. Il l'aurait étendue sur le banc du compartiment pour faire courir ses lèvres sur elle avec douceur. Il aurait embrasser chaque parcelles de sa peau sans jamais se lasser de son goût sucré et addictif. Pourtant il n'en fit rien. S'il osait seulement se lever pour la serrer dans ses bras ou lui prendre la main, il risquait de se manger une baffe encore plus phénoménale que celle à laquelle il avait eut droit juste après leur premier baiser. Ils restaient plutôt là comme deux idiots à se fixer sans savoir quoi ce dire. Sam avait entrouvert sa bouche alors qu'aucuns mots intelligents n'arrivaient à en sortir. Il avait peur de lui dire une bêtise qui ne ferait qu'envenimer la situation. Il n'avait aucune idée de comment elle se sentait, ni de comment sa vie allait. Il était donc assuré qu'il allait lui déplaire avec une blague ou un compliment. « Ne t’inquiète pas, je ne m’installe pas, j’attends juste qu’il y ai moins de monde dans les couloirs. » Lui dit-elle simplement, presque avec froideur. Comme s'ils ne s'étaient pas rencontrés dans la proximité de la réserve de la bibliothèque où elle l'avait entraîné en le tirant par la cravate pour l'attirer contre elle. Comme si elle n'était pas restée une nuit entière à se cacher pour survivre au secret de Sam qu'il s'était vu obligé de lui confier. Comme s'ils ne s'étaient jamais embrassés dans un magasin de jouets moldus après une bagarre de peluche pour éviter de se faire engueuler par un employé. Comme s'ils n'avaient jamais dîner aux chandelles pour qu'elle lui confie son plus gros secret et qu'ils s'embrassent et se câlinent ensuite tous le reste de la soirée. Comme s'ils ne s'étaient jamais écris de lettres dans lesquelles Sam lui disait qu'elle lui manquait affreusement. Comme s'ils n'étaient que deux connaissances qui n'avaient rien vécus ensemble. Sam en fut bouleversé de chagrin. Il s'était longtemps imaginer ses retrouvailles avec la belle et chaque fois il voyait les feux d'artifices dans les yeux de la demoiselle. Pourtant ce soir, c'était aussi glacial que lorsque les détraqueurs se pointaient le bout du nez. Sam se contenta de lui sourire doucement, cherchant un moyen de la faire rester avec lui. Il espérait de tout coeur que les autres compartiments seraient tous pleins lorsqu'elle partirait enfin et qu'elle n'aurait plus d'autres choix que de rester avec lui. Il cherchait quelque chose pour alimenter la conversation tombée au point mort, mais il ne trouvait rien, il était trop occupé à paniquer.« Il faisait trop froid pour toi en Europe de l’est ? » Samwell rigola doucement alors qu'il passait une main dans ses cheveux qu'il venait tout juste de couper après les avoirs négligé pendant longtemps. Son retour dans la chaude Angleterre de fin d'été lui avait donné envie de se débarrasser de sa fourrure hivernale. Il était vrai que l'air Bulgare était plus frais que celui d'Écosse, mais Sam, forme de loup ou pas, n'avais jamais été chochotte sur la température.

« Non, les magnifiques anglaises blondes me manquaient. » Dit-il en plaisanterie, passant une main dans sa chevelure beaucoup trop courte à son goût. Il n'était pas certain qu'elle le prendrait bien. Surtout étant donné que la petite amie qu'il avait eut avant Ysölde était également une gamine blonde. Il fallait donc croire que ce n'était pas totalement faux de sa part. Il rigolait d'un rire nerveux alors qu'il hésitait à se lever pour s'approcher d'elle. Il restait donc ancré dans son siège à la fixer. « Tu... Tu peux t'installer avec moi. Je ne te mangerais pas. En Bulgarie, on m'as appris à ne plus faire cela. » Ajouta-il alors qu'il lui adressait un sourire tendre du mec qui n'est pas certain de la réaction de sa vis-à-vis. Il voulait qu'elle reste avec lui. Ils avaient tellement de choses à se dire et à s'expliquer. Samwell voulait s'excuser pour tout le mal qu'il lui avait fait. Il voulait s'excuser d'avoir laisser leur relation en suspend alors qu'il partait pour se faire soigner. Il voulait savoir où elle en était rendue. Peut-être qu'elle était mariée, jamais sait-on avec ses idiots de sang-purs et leurs folies des grandeurs pour cacher leurs faibles personnalités.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyDim 30 Sep - 20:20

La jeune femme avait toujours eut de bons souvenirs dans le train. C’était ici qu’elle avait rencontré Alecto, elles s’étaient percuté l’une sortait d’un compartiment, et l’autre voulait y entrer. Elles s’étaient un peu pris le bec, puis, ne trouvant de place nulle part, elles avaient fini par s’asseoir dans le fond du train, dans le couloir sur leur valise, et elles avaient discuté un long moment, sympathisant. L’année suivante, elles avaient fait la connaissance de Declan, et Daegan, du coup, elles avaient pris un compartiment toutes les quatre ensemble. Son dernier allé dans le Poudlard Express était bien loin, l’an passé, elle était dans les bras de Reinhaart, le crétin qui lui avait réparer le cœur avant de le briser de plus belle, celui avec qui elle s’était sortie d’une mauvaise passe. L’idée de songer à l’an passé la rendait malade, la pensée de ce connard la rendait malade, en effet, un couple avait le droit de se séparer, on a le droit de quitter l’autre avec la raison simple que l’on aime plus, mais tromper, c’est quelque chose de pire, de douloureux, et qui vous remet en question. Des dizaines de questions : pourquoi m’a-t-il trompé ? Ne suis-je pas assez bien pour lui ? Qu’à-t-elle de plus que moi ? Et si il ne m’aimait plus ? Elle s’était posé ces dizaines de question, jusqu’à ce qu’une personne le les lui fasse oublier : Samwell Potter. Ils s’étaient croisés, sans jamais se parler, un ami de son ex, enfin elle ne savait que cela de lui. à l’époque, quand elle se croyait sang pur, elle aurait préférer mourir que d’adresser la parole à un Potter, ça aurait été une honte. Puis, ils s’étaient rencontré au beau milieu de la nuit dans la réserve, et ils avaient fini blotti l’un contre l’autre dans un placard pour fuir le concierge, alors qu’à l’époque elle était en couple, mais dés cet instant, Sam avait commencé à occuper ses pensées. Puis, elle s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment : dans la cabane hurlante un soir de pleine lune, mauvaise idée, surtout lorsque l’on croise un loup garou, aussi charmant soit-il, il a l’envie irrésistible de faire de vous son encas. Sam était un loup, et ce soir là, cette nuit là, il avait faillit ne faire qu’une bouchée de la blonde, qui avait réussi à se cacher terrorisé jusqu’au matin, et il avait dû lui confier sa lycanthropie même si c’était devenu une évidence ; puis, il y avait ce baiser précédé de cette bagarre de peluche dans ce magasin moldu, et enfin ce rendez-vous qui avait scellé leur relation, elle avait dû lui confier ses visions ils avaient franchi la barrière des secret et entamer leur relation. Ils étaient sortis ensemble, mais, il avait fini par partir : s’en était fini de leur relation. Mais… il était de retour à Poudlard, et elle était… perturbée, parce qu’elle était persuadée de ne jamais le revoir. Pourtant, il était là, en chair et en os, et Ysölde sentait ses jambes se dérober.

Elle était entré dans ce compartiment pour se cacher, mais à cette heure là, tout le monde devait avoir pris place, et plus aucun compartiment n’allait être libre, ses amis, et le professeur avaient enfin déserté le couloir. Mais, elle était là, avec Sam, et c’était étrange de se retrouver avec son ex, le seul qui ne lui avait pas vraiment fait mal, qui ne l’avait pas trompé, qui ne lui avait pas dit des horreurs. Pourtant il l’avait laissé, il était parti, mais cela faisait mal d’une certaine façon, elle aurait eut besoin de lui, après son départ, c’était sous le charme du Professeur qu’elle avait fini par tomber, celui qui avait discuté avec elle, et qui l’avait soutenu après le bal du ministère quand son père l’avait frappé, Samwell était déjà parti à cette époque. Mais, elle se retrouvait face à lui, il dit alors : « Non, les magnifiques anglaises blondes me manquaient. » Faisait-il allusion à elle, ou à son ex de traîné de vélane qui avait menacé Ysölde une fois ? Mais, elle ne savait pas comment le prendre… enfin, c’était adorable de sa part, en gros, il disait une fois encore à Ysölde qu’elle était jolie, pire que jolie : magnifique. Il essayait de la charmer ? Et bien… elle n’y était pas préparé et ne savait pas trop comment le prendre. Essayer de lui faire du charme après des mois de séparation, sans nouvelle, et il esperait quoi ? Elle ne pouvait le savoir ; il ajouta alors : « Tu... Tu peux t'installer avec moi. Je ne te mangerais pas. En Bulgarie, on m'as appris à ne plus faire cela. » Bonne nouvelle : il ne dévorait plus les jeunes femmes. Enfin, il ne l’avait jamais dévoré, encore heureux, ni même mordu. Ysölde n’aurait pas pu supporter d’avoir été mordue, en plus de son don de double vu, cela aurait été une catastrophe. Mais, elle ne craignait pas Sam et sa lycanthropie, au contraire, elle se sentait plus proche de lui de part sa différence. Rester avec lui dans le compartiment ? C’était peut être au dessus de ses forces, Ysölde avait pris l’habitude de fuir ses ex, qu’ils l’aient blessé au pas. Enfin, ex, quand l’histoire avait duré, il y avait des types avec qui ça avait été une erreur, un essai infructueux, mais avec Sam… c’était une vraie Histoire. Elle le regarda alors, et vit le couloir vide. « J’étais certain que les bulgares étaient blondes pourtant. » dit-elle un peu froidement, légèrement froidement. Juste légèrement, elle était sur la défensive, comment pouvait-on lui reprocher d’être sur la défensive ? On ne pouvait pas. Mais, elle lui adressa un bien maigre sourire, mais c’était un sourire quand même. Elle referma la porte du compartiment derrière elle, après y avoir trainé sa petite valise. Elle la hissa au dessus des siège, puis elle dit alors, en s’installant à bonne distance de lui : « Je reste… si tu ne me mange pas. » dit-elle avait un maigre sourire. Elle s’installa à bonne distance de lui, en face, mais à bonne distance. Elle colla ses genoux, elle détestait croiser ses jambes quand elle était en robe, ou en jupe, surtout en face de quelqu’un. « Et il a fallu que tu aille en Bulgarie pour apprendre cela ? », ça en revanche, c’était froid, et pire, cela sonnait comme un reproche, un truc du genre « il a fallu que tu m’abandonne pour réaliser une chose pareille ? » mais, elle ne l’avait pas dit de la sorte, mais c’était tout comme. En réalisant que ce qu’elle venait de dire froidement sonnait comme un reproche, elle eut envie de s’en aller, s’enfuir, elle n’était pas prête à avoir une discussion. « je vais y aller en faite. » dit-elle en se levant pour récupérer sa valise. Elle n’était pas prête à discuter avec lui, pourtant parfois il fallait provoquer la discussion pour que les choses changent, il fallait provoquer Ysölde celle-ci était serpentarde dans l’âme : la meilleure défense, c’est la fuite.
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Samwell N. Potter
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyMar 2 Oct - 4:09

Sam avait rêvé d'Ysölde de si nombreuses fois pendant son absence qu'il lui était presque impossible de croire qu'elle n'était pas un cruel mirage de son imagination. Elle lui apparaissait dans diverses situations tel une vélane qui venait et lui avalait son âme sans qu'il ne puisse se défendre. Il la regardait et la laissait l'emplir de sa beauté pour qu'il se sente comme le roi du monde, puis il s'approchait d'elle et l'entraînait dans des baisers passionnés qui mettaient toutes les abîmes de ses rêves en feux. En ce moment, si s'avait été un rêve, il l'aurait basculée sur la baquette pour laisser la passion qu'ils avaient connus autrefois s'emparer d'eux pour qu'ils en fassent trembler les murs du train. Samwell tentait de contrôler ses impulsions. Son sang de loup s'agitait sous sa peau alors qu'il était en présence de celle qu'il n'avait jamais cessé d'aimer. Celle qui avait hanté tout son voyage, celle pour qui il avait luté, mais devant qui il se sentait sur le point de craquer, d'exploser. Son regard se faisait insistant alors qu'il voulait qu'elle reste avec lui. « J’étais certain eque les bulgares étaient blondes pourtant. » Lui répondit-elle avec une froideur qui ne calmait pas pour autant les pulsions bestiales de Potter qui tentait de ne pas la dévorer du regard alors qu'elle se retournait pour fermer la porte du compartiment lui laissant également une sublime vue sur ses jambes interminables dépassant de sa jupe. Il se sentit mal de la regarder comme si elle était un morceau de viande, il vrilla donc rapidement son regard sur sa chevelure blonde jusqu'à ce qu'elle se retourne de nouveau vers lui, souriant. « Je reste… si tu ne me mange pas. » Il rigola doucement alors que ce sourire ne le quittait plus et qu'il la regardait en silence sans qu'il n'ai besoin de mots pour exprimer ce qu'il ressentait en cet instant. Le jeune homme était bien d'être en sa présence, de sentir son odeur enivrer la pièce, de la savoir si près de lui qu'il n'avait qu'à tendre le bras pour frôler sa cuisse de ses pattes de loup maladroit. « Et il a fallu que tu aille en Bulgarie pour apprendre cela ? » Ajouta-elle avec la froideur de serpentarde sang-pure qu'il lui avait connu lorsqu'ils s'étaient rencontrés dans la réserve. C'était un reproche et il le savait. Souvent, il avait regretté de l'avoir abandonnée pour s'enfuir en Bulgarie. Là-bas, il avait passer de nombreuses nuit à hurler à la lune toute sa peine et son amour souffrant. Le matin venu, il voulait tout abandonner pour aller retrouver sa princesse aux yeux d'avada kedavra. Soudainement, la jeune femme changea d'avis. « Je vais y aller en faite. » Dit-elle en se levant pour prendre la fuite. Sam n'allait pas laisser cela se produire. Il y avait si longtemps qu'il voulait lui parler et entendre sa voix autrement que dans ses songes lui déchirant un peu plus son âme à chaque fois. Samwell s'était levé d'un même mouvement pour l'empêcher de partir. Il s'était mit devant la porte pour l'empêcher de partir avant qu'il ne se soit vider le coeur. Devant la porte, il était assez imposant, mais il n'avait aucune mauvaise intention. Il n'était pas ce genre de mec à faire mal aux demoiselles et à leur forcer la main. Sam voulait lui dire ce qu'il ressentait toujours pour elle et qui le torturait. Il voulait l'hurler pour que tout le monde soit au courant, mais il n'y arrivait pas. Les mots étaient bloqués dans sa gorge.

« Ys... je t'en pris... » Lui dit-il alors qu'il osait franchir un peu de l'espace les séparant pour être tout près de Wilkes. Il sentait la chaleur de son corps sans pour autant qu'ils ne soient en contact. Son visage surplombait le sien alors que ses lèvres s'entrouvraient sans qu'il ne sache comment lui dire. Son coeur menaçait d'exploser alors que son coeur lui hurlait de s'emparer des lèvres d'Ys. Sa main remonta doucement pour aller se poser sur la joue de la demoiselle alors qu'il n'osait toujours pas franchir le pas. Il fallait que quelque chose se passe, sinon il allait exploser. Qu'elle l'embrasse ou qu'elle lui hurle qu'elle le détestait, il ne pouvait se résoudre à la laisser partir sans qu'il ne lui ait tout expliqué.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyMar 2 Oct - 21:26

Elle avait envie de fuir à mille lieu de là, elle n’avait pas envie de le voir autant qu’elle mourrait envie de lui parler ; il y avait parfois quelque chose de paradoxal dans leur relation. Elle avait envie de le prendre dans ses bras, de se blottir contre lui pour trouver le réconfort et la protection dont elle avait besoin mais en même temps elle avait envie de lui hurler dessus, de lui reprocher mille et une chose, lui reprocher le fait qu’il l’ait abandonné à un moment où elle avait besoin de lui, qu’il ne lui ait jamais écrit, jamais, qu’elle n’ait eut aucune nouvelle. C’était paradoxal, mais Ysölde ne savait comment agir, la fuite n’était-elle pas la meilleure solution ? Oui, elle avait l’habitude de fuir, elle était une serpentard après tout, elle n’était pas réputée pour faire face aux ennuis, elle était réputé pour la fuite. Elle se leva alors, pour prendre la fuite, naturellement. Les craintes de la jeune femme se confirmèrent quand il se leva pour se mettre devant la porte pour l’empêcher de sortir. Tout aurait pu s’arrêter là. Non, il a fallu qu’il l’empêcher de partir, mais qu’en plus de cela il lui dit alors : « Ys... je t'en pris... » Celui-ci s’approcha d’elle, et posa sa main sur sa joue. C’était le geste, de « trop » ? Oui, peut être, elle voulait fuir, mais ce contact la clouait sur place, elle ne répondait plus de ses jambes, elle voulait fuir, mais elle n’y arrivait pas. Avec lui, malgré tout ce qu’elle pouvait lui reprocher, elle se sentait bien, mais… elle n’avait plus le droit, de flirter avec un garçon, dieu seul sait ce que son père pourrait lui faire ? Elle ne préférait pas y penser, renier les siens et ses amis, c’était le meilleur moyen de les protéger, non ? Elle dit alors : « Arrête Sam, s’il te plait, ne me touche pas, s’il te plait. » Dit-elle en baissant les yeux et en attrapant délicatement la main du jeune homme pour la retirer de sa joue. Ysölde n’était pas une fille très tactile, le tactile lui avait joué des tours par le passé, elle avait été frappé une fois, et cela la mettait sur une certaine réserve vis-à-vis du toucher. Pouvait-on le lui reprocher ? Sans doute pas, mais Samwell n’était pas au courant de ce passé qu’elle avait, cette violence qu’elle avait vécu. Il savait certainement que son père l’avait violemment frappé au bal du ministère, c’était un détail qui n’avait pas échappé à grand monde finalement. Elle leva les yeux vers lui, et fit un pas en arrière. Elle n’avait pas envie de retomber amoureuse – mais avait-elle seulement cessé de l’aimer ? Pire, elle ne pouvait pas se permettre de tomber amoureuse, elle n’en avait plus le droit. Pourquoi ? Parce qu’elle était retombée dans la spirale destructrice et dont on ne s’échappe finalement jamais de la famille Wilkes, elle ne savait pas par qu’elle ruse son père avait utilisé pour qu’elle soit à nouveau entre ses mains, mais il avait bien réussi son coup. « Sam… Laisse-moi partir, s’il te plait. » Elle était douce, et faible, le son de sa voix était bas, et vulnérable. Elle était vulnérable, peut être s’était-il attendu à ce qu’elle lui hurle dessus, mais elle n’en était pas capable, elle était hors de ses chaussures, totalement à côté de la plaque, elle commençait à subir la vie. Si elle n’avait été que prisonnière de son père, elle s’en serait accommoder, mais là… elle était une nouvelle fois enchainer à un avenir qui ne lui plaisait pas : elle était fiancé, et elle ne l’aimait pas. « S’il te plait, laisse moi m’en aller, on ne peut pas se parler, plus maintenant. » se parler ? Il était évident que parler n’était pas la seule envie de Sam, ni la sienne, mais elle restait dans cette perspective là, c’était moins dur à accepter. Elle ne voulait pas qu’il puisse lui arriver quoi que ce soit, elle savait que son père était suffisamment cinglé pour blesser chacune des personnes qui feraient dévier Ysölde du chemin qu’il avait choisi pour elle comme il le lui avait promis, enfin, plutôt comme il le lui avait dit en la menaçant. Rien que pour ça, elle ne pouvait pas, elle ne pouvait plus. Ysölde se demandait comment elle tenait debout, cela avait été le deux mois les plus atroces de sa vie, on dit que les plus beaux moments de notre vie sont ceux que nous n’avons pas encore vécu ? Ysölde avait du mal à croire à cet adage faute de perspective d’avenir réjouissante.
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Samwell N. Potter
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyMer 3 Oct - 5:48

rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. Tumblr_maw6u6EJYn1rv2xg7

“we're falling in and out of love, the same damn problem. don't let me go. ”

Sa peau entrant en contact avec celle d'Ysölde. Un véritable décharge avait parcourue son corps de loup alors qu'il avait souhaité ce contact depuis si longtemps. Un frisson lui avait parcouru l'échine alors qu'il n'avait plus envie que de goûter à ses lèvres. Ysölde ne semblait pourtant pas prête en à faire autant. Elle voulait se sauver, prendre la facilité et éviter de rebâtir quelque chose avec lui. Lorsqu'il était partit, il n'avait pas voulu lui promettre qu'il reviendrait de peur que quelque chose lui arrive et qu'il la blesse à jamais. Il ne voulait pas non plus entretenir leur flamme par des hiboux l'obligeant à souffrir son absence comme il souffrait de la sienne. Il avait voulu lui laisser vivre sa vie, même si elle risquait de rencontre un autre homme qui la mériterait plus que lui. C'était peut-être d'ailleurs ce qui était arrivé. Sam l'imaginait dans d'autres bras que le siens et ça le blessait, ça lui transperçait désagréablement le coeur tout comme les paroles de la demoiselle : « Arrête Sam, s’il te plait, ne me touche pas, s’il te plait. » Elle baissait les yeux, pour ensuite retirer ses mains de son visage avec délicatesse. Une boule semblable à une boule de poil naissant dans la gorge du gryffondor alors que son coeur de loup se fracassait comme les os de ses malheureuses victimes. Il avait mal, très mal et pourtant il voulait que ça continue. Il voulait qu'elle lui fasse mal tant qu'elle le voulait, qu'elle provoque chez-lui cette envie de vomir et qu'elle le fasse se détester, tant qu'elle restait avec lui rien que pour ce voyage en train. Elle levait finalement ses yeux sur l'épave qu'était Potter en cet instant où la personne qu'il aimait le plus le rejetais. Elle fit un pas vers l'arrière pour signifier physiquement le gouffre qu'elle venait de créer entre eux. Elle ne voulait pas qu'il la touche et il ne comprenait pas. Son contact ne lui avait-il pas fait autant de bien qu'à lui ? Est-ce qu'elle le détestait ? Pourtant ils ne s'étaient pas laissés sous une mauvaise note. Enfin, ils ne s'étaient jamais vraiment officiellement laissé, non ? Donc dans les faits, ils étaient toujours ensemble ou presque... « Sam… Laisse-moi partir, s’il te plait. » Sa voix était douce et dénudée de violence. Elle le suppliait de la laisser partir alors qu'il se déchirait entre deux envies contradictoires. Il avait de lui faire plaisir et de la laisser partir parce qu'il ne voulait pas lui créer quelque mal que ce soit. Il avait également très envie de la serrer ses dans ses bras et de ne pas la laisser partir. Il restait immobile, les bras pendant, les yeux pleins d'incompréhension fixés sur elle. Il ne savait tout simplement plus quoi faire ou quoi dire pour la convaincre de rester avec lui pour échanger quelques mots de plus. « S’il te plait, laisse moi m’en aller, on ne peut pas se parler, plus maintenant. » Il arquait un sourcil incompréhensif alors que la douleur se faisait sentir son son visage. Ils ne pouvaient plus se parler ? Autant se jeter tout de suite du train par la fenêtre plutôt que de souffrir toute la peine que cela lui occasionnerait. Voir Ys sans pouvoir lui parler, sans pouvoir la faire rire, sans pouvoir l'écouter lui raconter ses peines en caressant sa magnifique chevelure dorée, c'était pire que de la torture, pire que milles avada kedavra.

« Pourquoi ? Qu'est-ce que je t'ai fais ? Je ne voulais pas te faire de mal. Je devais partir, je ne me contrôlais plus, j'étais dangereux pour tout le monde et pour moi-même. Je ne voulais pas te promettre que j'allais revenir par peur de mourir et de te briser le coeur. Je ne voulais pas non plus t'écrire, je voulais te laisser vivre ta vie. Te laisser choisir de m'attendre ou pas... Je ne voulais pas te faire de mal... Pardonne-moi... Je... » Sa voix se cassa alors que l'émotion se faisait ressentir dans sa voix. Il se retenait de ne la serrer contre lui et de verser contre son épaules les larmes qu'ils retenaient par orgueil. Son regard torturé se détachait d'elle alors qu'elle se tournait pour lui faire dos et pour cacher sa peine. Il ne voulait pas qu'elle le voit faible, il ne devait pas être faible. Il devait être fort, il l'avait toujours été.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyMer 3 Oct - 17:28

Pourquoi avait-elle inévitablement envie de fuir ? Parce qu’elle était toujours ainsi, elle ne supportait pas de faire face, à force de faire face à sa vie, elle avait fini par se rendre compte qu’elle n’avait pas les épaules pour ça, qu’elle n’était pas capable de rester droite, débout, entière. Elle n’avait pas eut une vie très facile, pas du tout même. Elle avait été amnésique pendant onze longues années, et cela avait bouleversée sa vie de grandir de devoir se construire sans souvenirs. Comment peut-on se construire sans savoir son passé, sans connaitre ses erreurs ? On ne peut pas, Ysölde n’avait pas réellement pu se construire, elle avait essayé de copier sa sœur, mais finalement, elle ne s’y retrouvait pas. Cela avait été dur, mais elle avait réussi, sauf qu’à terme elle s’était construite une carapace une vraie carapace. Sous cette carapace de fille froide, et un peu cruelle se cachait la véritable Ysölde à la personnalité fragile, peureuse, craintive et peu sûre d’elle. Elle avait irrémédiablement envie de fuir à tout jamais. Elle ne savait pas faire face, elle avait fuit sa famille une première fois incapable de tenir tête à son père, dans le but d’échapper à un mariage forcé, et celui-ci un an plus tard la tenait de nouveau dans ses filets, et il était prêt à la marié, quelle horreur. Mais à cet instant précis, elle ne se sentait pas de taille à faire face à Samwell, elle avait des dizaines de chose à lui reprocher, elle ne savait pas par où commencer. Elle lui en voulait terriblement, à un tel point qu’elle avait envie de le gifler, mais en même temps, non. Elle ne voulait que fuir, parce qu’elle ne se sentait pas assez forte pour entamer cette conversation, cette mise au point. Une telle discussion requérait de l’énergie, et de la franchise, mais Ysölde ne pouvait hélas promettre ni l’un ni l’autre.

Elle avait baissé les yeux, elle craignait de croiser son regard, elle avait peur de le croiser, déjà qu’elle était figée sur place. Elle lui adressa un regard furtif, et cru lire l’espace de quelque seconde que dura ce regard d’incompréhension. Il lui dit alors : « Pourquoi ? Qu'est-ce que je t'ai fais ? Je ne voulais pas te faire de mal. Je devais partir, je ne me contrôlais plus, j'étais dangereux pour tout le monde et pour moi-même. Je ne voulais pas te promettre que j'allais revenir par peur de mourir et de te briser le coeur. Je ne voulais pas non plus t'écrire, je voulais te laisser vivre ta vie. Te laisser choisir de m'attendre ou pas... Je ne voulais pas te faire de mal... Pardonne-moi... Je... » Ce qu’il lui avait fait ? Il l’avait abandonné du jour au lendemain, il avait préféré fuir à son tour plutôt que de demander de l’aide à Ysölde, ou pire de simplement lui parler de ce qu’il ressentait. Elle avait un don de voyance, elle aurait été capable de voir si quelque chose de grave allait se produire. Elle regrettait de ne pas avoir pu voir qu’il allait la laissé, elle l’aurait laissé en premier. Ysölde ne quittait jamais, elle était toujours quittée avant, comme quoi, elle n’avait pas de chance en amour. Mais il l’avait abandonné, et il invoquait qu’il n’avait pas envie de lui briser le cœur ? C’était stupide, il lui avait brisé le cœur… il l’avait fait malgré lui. Elle avait eut envie de fuir, mais à cet instant, elle avait envie de lui remettre les idées en place, il osait dire qu’il ne voulait pas lui briser le cœur, mais qu’avait-il fait en l’abandonnant ? Elle était hors d’elle, de vulnérable, elle était passée à énervée. Ysölde eut alors un rire exaspéré, un petit rire, ou plutôt une mimique brève, mais exaspérée. « Mais tu t’écoute parfois ? Quand tu es parti sans rien dire… tu crois que ça ne m’a pas fait mal, tu crois que ça ne m’a pas brisé le cœur ? En fait, tu n’es qu’un crétin, juste un crétin. » Elle était franche, et plutôt froide, mais énervée en même temps. « Tu as préféré partir plutôt que de m’en parler, c’est ça le pire, tu n’as même pas eut confiance en moi, tu n’as même pas été capable de penser une seule seconde que j’aurais pu t’aider… » Elle ne le comprenait pas le ton de sa voix avait baissé mais elle hocha la tête d’incompréhension. Elle ne l’avait pas vraiment attendu, elle avait essayé de passer à autre chose, elle avait flirter avec un assistant de professeur, Maddox, une histoire plutôt compliqué, ils s’étaient rapproché hors de Poudlard, ils avaient dîner ensemble, il l’avait mis en danger, puis sauver, elle lui avait fait la tête, il l’avait collé, ils s’étaient embrassé, puis… lors de l’attaque on l’avait kidnappé dans ses bras. Maddox était ce qui lui avait permis de tourner la page, mais le retour de Samwell la mettait dans une situation étrange. « Me laisser le choix de t’attendre, ou pas ? » répéta-t-elle, un peu énervée. « Si ça peut te rassurer… je ne t’ai pas attendu ! » Ysölde sortait le sarcasme, et la franchise/méchanceté pour se défense. Si elle le dégoutait, si elle le mettait hors de lui, si elle faisait en sorte qu’il la déteste, alors, il serait en sécurité, et papa Wilkes ne pourrait le menacer en aucune sorte. Elle n’avait pas envie de quitter le compartiment, où irait-elle ? Rejoindre son « fiancé », non certainement pas, elle ne partageait rien avec lui, mais elle ne voulait pas en parler à Sam, de toute façon tôt au tard, il le saurait. Ysölde ne lui avait jamais parlé comme cela, elle était froide, méchante, et franche, rien à voir avec la Ysölde qu’il connaissait, il devait la trouver changé, et sans savoir pourquoi. Elle espérait simplement qu’il ne lui demanderait pas ce qui avait changé dans sa vie, pourquoi elle était ainsi, elle n’était pas sûr de pouvoir garder sa carapace ; depuis le début de l’été, elle n’avait pas versé une seule larme, pourtant elle était au bord du gouffre, et se demandait comment elle pouvait les retenir aussi facilement !
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Samwell N. Potter
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyMer 3 Oct - 21:40

Alors qu'il ne s'en doutait pas, la douce et vulnérable Wilkes fit place à la vipère au caractère bien trempé qu'il avait connu pendant quelques instants dans la réserve de la bibliothèque. Simplement aujourd'hui, elle était encore plus blessante qu'elle ne l'avait été à l'époque. Il n'était plus n'importe quel idiot, il était l'idiot qui lui avait piétiné le coeur et qui l'avait abandonné alors qu'elle était sa petite amie. « Mais tu t’écoute parfois ? Quand tu es parti sans rien dire… tu crois que ça ne m’a pas fait mal, tu crois que ça ne m’a pas brisé le cœur ? En fait, tu n’es qu’un crétin, juste un crétin. » Sam, surprit, s'était retourné vers elle. Les lèvres entrouvertes sans qu'il n'ait le courage de piper mot. Elle avait raison, il était un crétin, un foutu crétin qui avait le don de tout gâcher et qui le faisait même très très bien. À cet instant où elle le traitait d'idiot, il ne se disait pas : « c'est elle l'idiote.» ou encore « elle ne sait pas de quoi elle parle. » Non, il se disait simplement qu'elle avait raison. Il était un imbécile et c'était légitime qu'elle le lui fasse remarquer. « Tu as préféré partir plutôt que de m’en parler, c’est ça le pire, tu n’as même pas eut confiance en moi, tu n’as même pas été capable de penser une seule seconde que j’aurais pu t’aider… » Samwell se sentait très mal. À l'époque il n'avait pas voulu l'engloutir dans ses problèmes alors qu'elle en avait déjà. Il ne voulait pas l'entraîner dans le danger de sa vie et ne voulait surtout pas la voir physiquement blessée. Il se serait détesté de voir son magnifique visage déchiré par une marque de griffe par sa faute. Il avait consulté des spécialistes anglais pour son problèmes, mais personnes n'avaient pu l'aider. Il s'était vu perdu, damné, condamné alors que son dernier espoir résidait à l'autre bout du monde. Il l'avait donc référé à des professionnels en Bulgarie où il n'avait pas eut le choix d’emménager pour se faire soigner de sa condition précaire. « Me laisser le choix de t’attendre, ou pas ? » Elle s'énervait de plus en plus alors que Sam souffrait en silence. « Si ça peut te rassurer… je ne t’ai pas attendu ! » Sam avala difficilement sa salive alors qu'il tentait de ne pas hurler simplement à l'imaginer dans les bras d'un autre. Était-ce vrai ? Sam avait oublié toutes les explications supplémentaires qu'il avait à lui donner pour se justifier, pour se faire pardonner, pour la faire rester. La nouvelle venait de la frapper en plein visage alors que la blonde lui avait cela d'une façon presque puéril. Le visage de Potter s'était littéralement décomposé alors qu'il regardait la jeune femme, se sentant impuissant.

« T'es... t'es amoureuse de quelqu'un ? » Sa voix prenait des tonalités plus aiguë face à cette idée. Il ne pouvait concevoir de ne plus jamais avoir Ysölde à ses côtés. Il ne pourrait tout simplement pas le supporter. Il sombrait de nouveau dans ce qu'il était sombré pendant son périple. Il avait réussi à se reconstruire, mais si elle le jetais, il s'écroulerait de nouveau en quelques secondes. Il se sortait chaque matins de ses cauchemars en se disant que chaque secondes le rapprochait un peu plus de sa belle pour qui son coeur battait maintenant avec douleur. Il ne voulait pas, il refusait d'y croire. Lui qui n'avait même pas osé flirter avec une seule demoiselle de tout son voyage, voilà qu'il apprenait que s'avait été en vain et qu'il aurait plutôt dû profiter de son voyage pour oublier la serpentard. Si s'avait été le cas, on l'aurait traité de salopard, mais qu'elle en profite pour s’éprendre de quelqu'un c'était probablement correct. De toutes façons, c'était lui l'imbécile dans l'histoire. Tant mieux, il préférait être un connard plutôt qu'un meurtrier.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyLun 8 Oct - 17:20

Ysölde était le genre de femme qui tombait facilement amoureuse, enfin… le genre de femme qui se laissait avoir très facilement par les hommes, qui tombaient souvent la tête la première dans les pièges tendu par les hommes. Elle était une femme fragile, ou plutôt une jeune femme qui se laissait facilement enivré par un beau garçon, quelques belles paroles, bref, elle s’approchait très facilement des garçons, et se faisait avoir tout aussi facilement. Alors, il lui arrivait de dire qu’elle tombait amoureuse, même si ça n’était pas vraiment le cas. Alors, quand Samwell l’avait quitté elle avait eut l’impression que son monde s’écroulait, comme à chaque fois qu’elle se faisait larguer, sauf que cette fois, il n’y avait même pas eut de signe annonciateur, rien. Elle avait eut du mal à s’en remettre, mais il fallait bien avouer qu’elle avait essayé d’en faire le deuil le plus rapidement possible, on ne s’en remet jamais totalement, mais elle avait fini par tomber dans les bras du jeune assistant de professeur : Maddox. Elle était tombée amoureuse de lui, sans doute mais encore une fois cela avait été une erreur, pour oublier Samwell – ou du moins faire en sorte qu’elle oublie – elle s’était jeté dans les bras de ce professeur alors que sincèrement c’était une cause perdue, le genre de relation impossible. A croire qu’elle se faisait du mal volontairement, sans savoir pourquoi. Pourtant, Samwell, elle n’avait jamais complètement oublié. On n’oublie jamais vraiment quelqu’un pour qui l’on a de réels sentiments.

Juste pour mettre le feu aux poudres, juste pour le pousser dans ses retranchement, juste pour pouvoir changer de sujet, juste pour se protéger, juste pour éviter de fondre en larmes, elle lui avait lancé ces quelques mots à la figure « rassure-toi, je ne t’ai pas attendu. » après tout, ne le méritait-il pas ? Quand on laisse tomber une fille qui vous aime, on prend le risque de la perdre, on prend le risque de la voir partir avec un autre, il aurait peut être dû y penser avant de fuir, quelques soient ses problèmes, il aurait du lui demander son aide plutôt que de fuir sans rien lui dire, c’était un manque de confiance qui insultait Ysölde. Puéril ? Sans l’ombre d’un doute, d’ailleurs cela ne ressemblait pas beaucoup à la jeune femme qui d’habitude était bien plus mature, là, c’était un coup bas, mais elle le jugeait mérité, vraiment. Elle vit le visage du jeune homme se décomposer, doucement, et il la regardait, abasourdi. Il dit alors : « T'es... t'es amoureuse de quelqu'un ? » Sa voix était bizarre, soudainement, elle était passé brièvement dans les aigüe ou quelque chose du genre. C’était bizarre pour quelqu’un comme lui de passer dans une voix du genre, du moins cela surpris Ysölde qui arqua discrètement un sourcil. Amoureuse ? Le mot était un peu fort, devait-elle lui dire que oui, pour l’énerve d’avantage ? Elle hésitait sincèrement. « Amoureuse, le mot est un peu fort. » Dit-elle avec une voix sarcastique. Le sarcasme n’avait jamais été employé avec le jeune homme par Ysölde, c’était une arme qu’elle avait utilisé pendant bon nombre d’année, mais jamais avec Samwell, et cela cachait un profond mal-être, elle se sentait mal, réellement mal, même très mal. « Disons juste que je suis passé à autre chose. » Paf, seconde vague de sarcasme. Enfoncer le couteau dans la plaie, sa solution, mieux le dégouter pour le faire fuir, et qu’il ne s’aventure pas à revenir entre ses pattes, pas qu’elle ne le veuille pas, mais au moins pour qu’il soit en paix, et tranquille. Etre amoureux d’une fille avec qui vous ne pourrez jamais être, car celle-ci est fiancé à un autre. elle voulait le faire fuir, de toute ses forces. Elle parvenait à dire ses mots avec un certain aplomb, mais elle ne parviendrait pas à jouer cette comédie bien longtemps, elle allait devoir trouver un moyen de partir, ou qu’il parte.
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptySam 13 Oct - 16:54

Avoir mal ? Le mot était faible pour décrire la douleur que Samwell ressentait en cet instant. Il souffrait le martyr alors que son coeur se fracassait encore et encore au fil des regards de sa cruelle amie qui semblait se ficher de sa douleur. Jamais Potter n'avait souffert pareil mal. Même la morsure du loup-garou qui l'avait transformé n'avait pas provoqué autant de douleur chez le loup-garou. Il n'arrivait pas à détaché son regard de sur elle, même si cela entraînait les soubresauts de son pauvre coeur meurtrie. « Amoureuse, le mot est un peu fort. » Lui avait-elle dit, du sarcasme plein la voix. Sam fronçait des sourcils. Qui était-elle ? Qui était cette femme froide et cruelle qui avait volé le corps de sa précieuse Ysölde pour en faire une fille totalement différente. Le pauvre loup était désorienté, il ne savait plus quoi penser d'elle. « Disons juste que je suis passé à autre chose. » Le coup fatal au coeur lui fut asséné. Il allait mourir sur place, en manque de souffle alors qu'il allait s'étouffer dans son sang dégoulinant de son coeur fracassé. Elle était passé à autre chose. Elle se fichait de lui. Elle ne reviendrait pas en arrière. Ils étaient chose du passé. Elle était indifférente face à lui. Sam ne voulait pas y croire. Ses mots sortaient bel et bien de la bouche de sa tendre ex-petite amie, mais il n'arrivait pas à croire une seconde qu'elle ne ressentait plus rien pour lui. Il préférait espérer encore. L'espoir était son sang, s'il n'en avait plus, il allait mourir. Ysölde était celle qui lui avait donné de l'espoir et la force de continuer. Samwell ne pouvait pas tout simplement la laisser partir alors qu'il n'était pas certain de pouvoir lui reparler ensuite. Il devait savoir ce qui se passait dans sa tête, au delà de son visage impassible. Sam s'approchait doucement d'elle pour tenter de déceler le mensonge dans ses yeux. Il voulait retrouver dans ses prunelles la femme qu'il avait toujours aimé. Il voulait retrouver celle avec qui il se sentait chez-lui lorsqu'elle était dans ses bras. Pourtant, il la sentait glisser entre ses doigts et ça l'effrayait. Il avait peur de la perdre et de retomber dans le gouffre duquel il avait mis des mois à se sortir. Il avait peur de ne redevenir le loup cruel et enragé qu'il avait été. Il avait peur de redevenir incontrôlable et de recommencer à mordre ou pire tuer les gens autours de lui. Il devait savoir et il devait savoir maintenant. Il n'arrivait plus à comprendre ses iris émeraudes, il n'y avait donc qu'une seule issue à tout cela. Samwell s'approcha doucement d'elle alors qu'il posait ses mains sur la taille de celle qui avait été sa petite amie. Ses lèvres caressèrent les siennes pour qu'il s'en empare ensuite avec toute la tendresse et tout l'amour dont il était capable. Si elle le giflait ou répondait à son baiser, alors il aurait retrouver sa douce. Si elle restait froide et l’ignorait alors il ne lui restait plus qu'à se jeter en bas du Poudlard Express lorsque celui-ci se mettrait en marche.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptySam 13 Oct - 21:55

Elle était froide, elle était devenue cette femme froide, très froide. Mais n’était-ce pas nécessaire pour le faire fuir, il fallait le dégouter, le faire fuir le plus loin possible, elle ne voulait pas lui faire de mal, mais c’était la meilleure solution : lui briser le cœur. Elle savait par expérience que lorsqu’une personne vous brise réellement le cœur vous êtes à des lieus de vouloir le revoir. Si lui briser le cœur était la solution, c’était à contre cœur qu’elle le faisait, mais il le fallait c’était pour lui. oui, elle connaissait son père, elle ne savait pas comment il faisait pour tout savoir de ce qui se passait à Poudlard, mais si elle avait le malheur de tomber dans les bras d’un homme qui n’était pas son fiancé, il allait non seulement faire du mal, mais elle s’en voudrait d’avantage, elle connaissait la folie de son père, et voulait en protéger Samwell, car elle tenait à lui, malgré tout, trop justement. Il fallait qu’elle s’en sépare qu’elle le force à partir, c’était mieux ainsi. Elle n’était pas habituée à être si odieuse, mais il le fallait bien, pour son jeu d’actrice, elle ne savait de qui s’inspirer. De sa sœur ? Peut être un peu, mais jouer un rôle c’est prendre le risque d’être une très mauvaise actrice, elle espérait sincèrement jouer son rôle de fille odieuse à la perfection, après tout c’était la clef de la réussite. Il fallait qu’elle soit convaincante, pourtant dieu sait si elle faisait une bien mauvaise menteuse, et ça les gens qui la connaissaient le savaient bien, mais… il fallait qu’elle y arrive, de tout son cœur, elle espérait, c’était un mal pour un bien.

Il fallait faire mal, et avoir mal pour aller de l’avant. Cela lui faisait mal de se dire qu’elle le laissait partir, qu’elle le blessait, mais elle espérait qu’il allait aller de l’avant, il le fallait pour lui, il fallait qu’il l’oublie, qu’il change, qu’il passe à quelqu’un d’autre, qu’il retrouve d’autres bras, qu’il aime de nouveau, il le fallait, pour son bien. à chaque fois qu’elle avait eut le cœur brisé, elle avait eut aimer de nouveau pour se guérir de son histoire passé, il le fallait, combattre le mal par le mal, c’était une solution, il en existait pas mal d’autre, mais certaines bien moins recommandable, alors… comment en vouloir à quelqu’un d’aimer de nouveau si ce n’est pour son propre bien ? On ne peut pas. Elle faisait ce qu’elle pouvait, elle pouvait voir dans le regard de Sam un certain désespoir, il était perdu, complètement, c’était comme si elle lui avait donné un coup fatal, le coup de grâce. Elle espérait qu’il allait fuir, mais les hommes en proie au désespoir font souvent des actes despérés. Il fit un pas vers elle, il était proche, trop proche, elle avait encore envie de fuir, encore. Il la fixait, comme s’il cherchait la vérité au fond de ses pupilles noirs, derrière ses iris verte. Elle essayait de cacher son jeu, et était surprise de son jeu d’actrice qui était crédible, pour une fois. Elle tressailli quand il posa ses mains sur la taille de la jeune femme, elle craignait le physique, depuis toujours, après tout elle avait tellement été blessée. Elle avait envie de fuir, mais quelque chose la clouait sur place : lui. Elle ne savait pas ce qu’il allait faire…elle n’eut pas à attendre bien longtemps pour connaitre la réponse. Il l’embrassa alors, c’était tendre, sincère, Ysölde était pétrifié, ne sachant que faire, l’envie brulante de répondre à ce baiser, mais.. elle restait pétrifié, et se surpris à la fin du baiser à y répondre. Elle était entrain de perdre pied. Elle essaya de reprendre le contrôle, et le repoussa alors attrapant les poignets du jeune homme sur sa taille pour qu’il la lâche, pour qu’il la laisse partir. Elle s’efforçait de le repousser le plus possible. Elle dit alors en attrapant ses poignets pour le repousser, elle baissa les yeux, et dit à mi-voix : « Arrête Sam, arrête, je t’en prie, arrête. » elle le disait à mi-voix, le masque venait de tomber, elle n’arrivait pas à être odieuse après cela. Elle lâcha ses poignets et enfoui son visage dans ses mains en reculant. Elle avait envie de pleurer, sans trop savoir pourquoi, la pression de l’été, son père, ce foutu mariage, et sam qui revenait dans sa vie, elle qui s’était résigné à suivre la voie choisi par son père. « Oh, Sam, laisse-moi, ne rend pas les choses plus difficiles, s’il te plait… je… je ne peux pas… je… » elle fondit alors en larmes.
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Samwell N. Potter
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyLun 15 Oct - 18:59

Sam avait l'impression de mourir et de revivre alors qu'il s'emparait désespérement des lèvres de sa tendre Ysölde. Elle ne sembla pas partager sa passion au début du baiser alors qu'elle restait pétrifiée. Pourtant, cela ne perdura pas. Sa carapace fut percée et Sam n'y croyais plus à que les lèvres de la belle bougeaient contre les siennes pour répondre à son baiser. Son coeur s'accélérait de joie et de passion. Ce fut pourtant la jeune femme qui l'arrêta, agrippant ses poignets alors qu'elle s'efforçait de le repousser. Elle baissait les yeux alors que sa voix se faisait plus faible, plus douce. Elle le suppliait presque, son coeur se brisa de nouveau après avoir été fraîchement récolé. « Arrête Sam, arrête, je t’en prie, arrête. » Elle lâchait ses poignets alors qu'il voyait des larmes perler à ses yeux. Il se sentait mal, affreusement mal. C'était lui qui la mettait dans un état pareille ? Quel monstre il était. Elle enfouissait son visage dans ses mains en se reculant. Et Sam qui avait le réflexe de s'approcher d'elle pour la consoler. Elle semblait déterminée à ce qu'il ne la touche pas. Comme si ses mains sur elle pouvait la détruire en un clin d'oeil. Pourtant Sam avait besoin d'être en contact avec elle. Il avait besoin de la serrer dans ses bras pour comprendre qu'elle était réellement là et que ce n'était pas qu'un mirage de son imagination. Elle était devant lui, en chair, en os et dans tous ses états. « Oh, Sam, laisse-moi, ne rend pas les choses plus difficiles, s’il te plait… je… je ne peux pas… je… » Dit-elle avant de ne fondre en larmes. Là, les choses dépassaient les limites de Sam. Il ne pouvait tout simplement pas rester là à la regarder pleurer sans comprendre pourquoi un baiser de sa part la bouleversait autant. Ça le détruisait de la voir triste, lui qui ne voulait que le bonheur de la belle voyante.

« Ys... Je suis désolé... Viens ici... » Insista-t-il alors qu'il lui ouvrait ses bras. Il voulait la consoler en silence. Il voulait qu'elle pleure contre son épaule musclée. Il voulait savoir ce qui la tourmentait. Il voulait tout faire ce qui était en son pouvoir pour qu'elle aille mieux. Ce ne pouvait pas être simplement lui le problème, pas vrai ? Il attendait sagement qu'elle tombe dans ses bras avec désespoir, il ne voulait pas lui forcer la main. Il... « Je t'aime Ys, je t'aime de tout mon coeur et je ne supporte pas de te voir pleurer... Viens dans mes bras... » Le pauvre loup ne savait plus où donenr de la tête. Il ne savait plus comment lui faire retrouver le sourire. Il voulait simplement qu'elle soit heureuse, qu'ils soient heureux ensemble. Était-ce encore possible ?
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyLun 15 Oct - 21:24

Elle était en larme, deux mois environ qu’elle se retenait de pleurer, mais cette fois c’était au dessus de ses forces de retenir ses larmes, elle avait envie de fuir, encore et encore, mais là non plus elle n’en avait plus la force. Elle était au bout du rouleau, elle n’était même plus capable de cesser de pleurer. Elle était revenue à la case départ, enfin, à la case prison de sa lugubre histoire. Son père avait réussi à la faire prisonnière de nouveau, comme autrefois. Elle était prisonnière de son père, et bientôt prisonnière d’un mariage arrangé, comme si être fiancé à un cinglé une fois ne lui avait pas suffit. Heureusement pour elle, le nouveau avait l’air bien plus stable psychologiquement, et était fermement opposé au mariage, à la merveille, il lui restait l’espoir que ce mariage tombe à l’eau. Mais, même si celui-ci tombait à l’eau, elle était certaine qu’elle allait en avoir un autre, son père n’était pas prêt de la lâcher, non, hélas. Angus Wilkes était un monstre, un monstre qui faisait du mal à sa fille, une fois il l’avait attaqué physiquement, mais moralement il était violent, il avait commencé au retour de la blonde chez elle à l’enfermé dans sa chambre deux semaines sans qu’elle ne sorte du tout, histoire de la faire craquée. Il avait réussi, elle avait fini par se résignée, dégouttée mais apeuré. Il avait été menaçant avec elle, il lui avait clairement dit : « Ysölde, tu es ma plus grande déception, si tu t’avise de me décevoir de nouveau, sache que le traitement que tu as subi au ministère s’avéra doux en comparaison de ce que je ferais subir aux gens que tu aime, ces traitres à leur sang que tu affectionne, ces sangs de bourbes, ces impurs. Souviens-toi en ma Fille. » Il l’appellerait « Ma Fille », comme Bella, sauf qu’Ysölde était sang mêlé, mais pour qu’il la veuille près de lui ainsi… il avait dû sacrément aimer sa mère, Gallina avant que celle-ci ne meurt ou disparaisse, Ysölde n’avait jamais bien su. Il avait dû l’aimer pour ne pas tuer sa bâtarde de fille, beaucoup même, mais depuis, Angus Wilkes semblait dépourvu de cœur. Il lui faisait du mal, même quand il n’était pas là il pesait sur elle, tout el temps, l’Ombre d’Angus Wilkes lui faisait du mal. un père diabolique… qui en voudrait ? Personne, mais elle était à bout, complètement, et elle venait de fondre en larme devant Sam, elle voulait le repousser pour qu’il ne lui arrive rien, mais… elle n’y parvenait pas.

Elle était en larme, silencieuse, elle ne laissait pas échapper un sanglot, comme si encore une fois, elle prenait sur elle pour ne pas pleurer d’avantage. Elle détestait pleurer, après, elle avait les yeux rouges, son maquillages coulait, elle détestait ressembler à un panda avec du mascara sous les yeux. Mais, elle avait envie d’être avec Sam, ses larmes étaient la preuve qu’elle était bien avec lui, et en confiance également. Celui-ci dit alors : « Ys... Je suis désolé... Viens ici... » Il ouvrit ses bras, mais Ysölde resta distante, tiraillé entre l’envie furieuse de se blottir contre lui, d’être dans ses bras, et celle de s’en aller pleurer dans le compartiment, tranquillement, seule, ailleurs pour ne pas l’importuner ni le faire entrer dans des histoires qui de toute manière finira par le blesser et ça c’était la dernière chose qu’elle voulait, elle tenait tellement à lui – plus encore qu’elle ne voulait bien l’admettre. Il lui dit alors : « Je t'aime Ys, je t'aime de tout mon coeur et je ne supporte pas de te voir pleurer... Viens dans mes bras... » Un électrochoc quand il lui dit qu’il l’aimait. Après tout cela, il l’aimait encore ? Quant à elle, elle n’était plus sûr de savoir ce qu’elle aimait encore, elle ne savait plus où donner de la tête, mais elle ressentait quelque chose pour lui, toujours, mais delà à savoir si c’était encore de l’amour – mais elle était à milles lieues de l’avouer, non, même si elle pouvait ressentir cela, l’avouer relevait pour l’instant de l’impossible. Mais, quand il lui dit de venir dans ses bras, elle ne se fit pas prier, comme si elle attendait cette invitation entre ses bras. Elle se glissa dans ses bras, et se blotti contre lui, n’osant l’enlacer, se blottissant tout juste contre lui, entrain de sangloter silencieusement. Elle était généralement réticente face aux contacts physiques mais là… il était nécessaire. Elle pleurait pour la première fois depuis deux mois, c’était deux mois de colère, de tristesse, de frustration qui ressortaient. Elle posa naturellement – comme avant – sa tête contre son torse, nom d’un troll, les vieilles habitudes reviennent vite, mais sa présence lui faisait du bien, étrangement, mais ça ne rassurait pas Ysölde, pas vraiment. Elle ne savait pas quoi faire, ni quoi dire. Mais une chose était sûre, elle ne pouvait répondre à ses sentiments, pas maintenant. « J’suis désolé de… d’être comme ça… je… » Elle bafouillait entre deux sanglots. « Nom d’une gargouille, je… Samwell, je suis… je suis… » Elle n’arrivait pas à dire fiancée, elle n’y arrivait pas. Samwell n’était pas là la première fois qu’elle avait été fiancée, heureusement… « Je suis foutue Sam, je… je sais plus où j’en suis. » dit-elle alors en sanglotant réellement cette fois, elle était de nouveau blotti contre lui, elle avait besoin de lui, plus qu’elle ne voulait l’admettre.
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Samwell N. Potter
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyMer 17 Oct - 21:04

Samwell était au bord du gouffre. Au bord de ce gouffre si profond dont il venait à peine de se sortir. Heureux de sa réussite, il était pathétiquement trébucher sur une pierre pour se replonger de plus belle alors que son avenir était incertain. Il tentait de s’agripper, mais ses ongles ne faisaient que ramasser la poussière pour l'épuiser. Il avait mit tellement de temps à se reconstruire qu'elle ne pouvait pas simplement le rejeter. Il avait besoin d'elle. Il avait besoin de la serrer dans ses bras, de la consolée, de la savoir heureuse et en sécurité. C'est ainsi que quand elle se jeta dans ses bras, toutes les choses se remirent brusquement en place. Ysölde, dans les bras de Samwell, c'était ça, c'était parfait, c'était comme les choses devaient être. Il l'entourait de ses bras musclés autours de ses épaules si chétive tout en la serrant avec douceur contre lui. Elle posait sa tête contre son torse, ça y était. Ils étaient revenus, tout était comme avant, comme Samwell l'avait rêvé durant ses mois d'exil en contrées étrangères. Elle pleurait, mais si ça pouvait lui faire du bien, ça lui allait. Il entendait ses sanglots et sentait les larmes s’agglomérer dans le tissus de son t-shirt. Même si elle déversait toute sa tristesse contre son épaule, le jeune loup était heureux. Il calait son nez dans la tignasse blonde de la belle pour s’imprégner de son odeur de façons définitive. Il vrillait ses yeux dans les siens alors qu'elle ouvrit sa bouche pour ajouter : « J’suis désolé de… d’être comme ça… je… » Il fronçait doucement un sourcil, ne comprenant pas. Elle avait le droit de pleurer, même sans lui expliquer. C'était naturel et libérateur, même si le grand homme viril qu'il était ne le faisait que très rarement. Vilain orgueil de mâle... Elle avait du mal à s'exprimer, mais Sam restait très calme, attentif et prêt à tenter de comprendre tout ce qu'elle allait lui dire face à ses sentiments. « Nom d’une gargouille, je… Samwell, je suis… je suis… » Qu'est-ce qui lui arrivait ? Potter commençait vachement à paniquer face à l'incapacité d'Ys de lui faire l'aveux qui se bloquait dans sa gorge. « Je suis foutue Sam, je… je sais plus où j’en suis. » Elle sanglotait pour se blottir de nouveau contre le gryffondor. Il ne comprenait pas quel mal la torturait, mais il la serrait de nouveau avec toute la tendresse et l'amour dont il était capable. Sa main s’engouffrait dans la chevelure dorée de la magnifique jeune femme qui se tenait devant lui.

« Expliques-moi tout ma princesse... Je veux comprendre, je veux t'aider. Je suis là pour toi, je ne te laisserait plus jamais, je te le promets. Je te le promets... » Répéta-t-il alors qu'il devenait lui aussi émotif devant tout cela. Il était amoureux d'elle, il en était certain. Il était amoureux comme au premier jour et il avait eut si peur de la perdre. Il était passé si près du désastre qu'il remerciait le ciel qu'elle soit dans ses bras. Elle était tout simplement la femme dont il serait amoureux pour le reste de sa vie, peu importe ce qui arriverait. Il voulait qu'ils soient ensemble dans la vie, dans le futur. Contre vents et marrés, pour le meilleur et pour le pire. Qu'ils évoluent ensemble, qu'ils se libèrent de leurs démons et qu'ils s'épanouissent dans le grand jardin qui serait le leur. Il voulait être avec elle et avec personne d'autre, il en était persuadé.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptySam 20 Oct - 22:27

Quand on aime, on prend le risque d’être blessé. Ysölde connaissait malheureusement les blessures de l’amour, elle avait tellement souffert dans sa vie, tellement qu’elle se demandait pourquoi et surtout comment elle se tenait encore debout ? Elle tenait difficilement debout, mais elle fuyait l’amour comme la peste. Elle avait de bonne raison, elle n’avait pas été élevé dans un monde où l’on aime sa famille, on l’ont rit autours d’un repas, où l’on serre son père dans ses bras le jour de Noël, où l’on embrasse sa sœur le jour de son anniversaire, où l’on a le droit de rire, et surtout de dire ce que l’on pense sans qu’un membre de votre famille vous contredise, et surtout vous condamne. Vivre dans une famille sans amour, c’est grandir en ayant un énorme handicap. Quelque part, ce manque d’amour avait fait en sorte d’Ysölde ne sache pas exprimer ses sentiments, qu’elle ait peur d’aimer, qu’elle ait peur de s’engager, qu’elle ait peur de se montrer telle qu’elle est… elle avait peur, tout le temps. Avait-elle tord ? Elle ne savait pas. Mais, elle était présentement en larmes, comme complètement incapable de se contrôler, elle qui avait passé la majorité sa vie dans le control. Toujours ce foutu contrôle, elle aimait tout diriger, les gens, les autres, ses études, ses devoirs, elle, tout le monde, tout sur quoi elle pouvait exercer un control. C’était peut être son côté serpentard, et rusé, à quoi bon se laisser dépasser quand on peut faire en sorte que ce que l’on désir arrive de la manière qu’on le désir. Elle était persuasive, déterminée, rusée, et parfois mesquine quand il s’agissait d’exercer un control. Sauf que là, elle était hors de ses limites, incapable de se contrôler, complètement hors de contrôle, en larmes dans les bras d’un homme qu’elle avait aimé, et elle s’était juré de ne jamais succomber deux fois au même homme, surtout quand une première fois il vous a fait du mal.

Dans un instant de faiblesse, elle venait de se blottir contre lui. C’était étrange, vraiment, elle avait l’impression d’être complètement revenue dans le passé, l’année dernière quand ils étaient ensemble - à l’époque, elle n’avait pas vraiment pleuré contre lui, sauf peut être quand elle lui avait avoué ses dons des voyances. Mais, elle n’avait jamais vraiment pleuré contre lui, en fait, elle n’avait jamais vraiment pleuré contre quelqu’un, comme si elle ne se l’était jamais vraiment autorisé. Pleurer faisait parti de ses choses qu’elle considérait comme « faible » et la rendant idiote. Elle détestait pleurer, cela lui faisait les yeux bouffis, rouges, cela faisait couler son maquillage, bref elle n’était plus parfaite et la fille de porcelaine parfaite, jolie, souriante qu’elle était normalement. Elle avait eut envie de s’échapper de ses bras, comme par un élan de raison mais, la déraison la rattrapa quand Sam enfoui une main dans ses longs cheveux blonds. Il lui dit alors : « Expliques-moi tout ma princesse... Je veux comprendre, je veux t'aider. Je suis là pour toi, je ne te laisserait plus jamais, je te le promets. Je te le promets... »Quand il l’appelait Princesse, cela lui faisait autant mal que cela la rassurait. Elle était mal, terriblement mal, elle ne savait pas pourquoi cela lui faisait autant de mal. se savoir qu’elle était sa princesse lui faisait se rendre compte de l’attachement qu’avait Sam à son égard, et c’était ça le souci, elle n’était pas certaine de pouvoir répondre à ses sentiments, elle était fiancée, elle n’en avait tout simplement pas le droit. Son père lui avait dit « Un Gaunt est un bon parti, tellement ma Fille, c’est de la famille plus ou moins proche du Seigneur des Ténèbres, tu devrais être flattée qu’il ait songé à toi pour un de ses cousins éloignés. » Cette idée ne rassurait pas la jeune femme, pas du tout. Flattée ? Non, surtout terrifiée. Sam ne devait pas s’attacher à elle, elle ne devrait même pas être dans ses bras, elle n’en avait pas réellement le droit. Ysölde avait tellement peur que son père précipite le mariage pour pas qu’elle s’échappe cette fois, durant l’été elle avait surpris une conversation de son père avec quelqu’un qu’elle n’avait pas identifié en justifiant qu’il gardait sa bâtarde pour une seule raison : son don de voyance. Comment diable l’avait-il appris, Bellatrix aurait-elle tout balancé ? Peut être. Elle était terrifiée, tout le temps. Elle essaya de se dégager de lui, et réussi à se décoller un peu de lui, sans toutefois quitter son étreinte, rassurante et oppressante en même temps. Dans cette contradiction permanente, elle ne savait plus où elle en était, plus du tout. « Sam, je… j’peux pas en parler. » dit-elle en réprimant de toutes ses forces un sanglot qu’elle avala difficilement, cela lui faisait mal. « Sam, tu ne peux pas me promettre ça, tu ne peux pas. Je ne peux pas... tu vas devoir me laisser, il va le falloir, bientôt, je… » Sa gorge se serra, et elle ne pu s’empêcher de sangloter, laissant couler des larmes sur sa peau diaphane. Elle était faite de porcelaine, avec le temps sa peau était devenue de l’ivoire, plus résistante pour finalement devenir de l’acier – incassable, ou presque. Elle n’arrivait pas à dire « je vais me marier », c’était au dessus de ses forces, elle ne se voyait pas dans une robe blanche cette idée lui donnait envie de vomir, un mariage en blanc : jamais. Elle ne voulait pas se marier, l’amour n’apportait que du malheur, elle l’avait appris à ses dépens.
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Samwell N. Potter
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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptySam 27 Oct - 17:10

Samwell n'y comprenait vraiment rien à ce qui torturait la magnifique blonde. Comment aurait-il pu savoir de toutes façons ? Il n'était pas devin contrairement à elle. Il était juste juste revenu de Bulgarie à la fin de l'été et il avait du mal à reprendre le rythme à s'informer de tout ce qui s'était passé dans sa propre famille. Sa rencontre avec Ysölde, il en avait rêvé, sans pour autant penser qu'elle se produirait. Il était persuadé que la jeune femme était frustrée qu'il soit partit sans lui donner d'explications. À cette époque il n'en trouvait pas la force. Maintenant, il s'était reconstruit et il était prêt à affronter toutes les tempêtes. Si ce qu'Ys voulait était des explications, il était prêt à lui donner. Prêt à se torturer l'âme avec des souvenirs douloureux alors qu'il lui expliquerait en détails ce qui l'avait poussé à partir précipitamment. Pour l'instant il la serrait contre elle, profitant de chacune de ses précieuses secondes de bénédiction que le ciel lui donnait. Fermant les yeux alors qu'il aurait voulu que le temps s'arrête. Il était si bien en cet instant qu'il aurait voulu rester avec elle dans ce moment pour l'éternité. Leurs coeurs continueraient à battre, leur jours à passer, à vieillir, mais ils resteraient figés dans cette position pour l'éternité. Entre cauchemar et doux rêve, Samwell savait au moins que si elle était dans ses bras, il ne l'avait pas encore perdue. C'était peut-être les dernières secondes qu'ils passaient ensemble, d'ailleurs. Il n'en savait trop rien. Son coeur s'affola de peur alors que la demoiselle se recula, levant sa tête de sur son torse. Il desserrait quelque peu son étreinte, ne voulant pas l'emprisonner de ses bras trop musclés. « Sam, je… j’peux pas en parler. » Le loup-garou comprenait de moins en moins. Cachait-elle un terrible secret lié par un sortilège inviolable qui l'empêchait de se confier ? Il la fixait avec cette incompréhension dans le regard alors que ses traits étaient tendus par l'inquiétude qui le gagnait un peu plus à fil des minutes qui s'écoulaient. « Sam, tu ne peux pas me promettre ça, tu ne peux pas. Je ne peux pas... tu vas devoir me laisser, il va le falloir, bientôt, je… » Quelque chose semblait se bloquer dans la gorge de la demoiselle qui recommençait à pleurer. Samwell voulait comprendre, il voulait qu'elle lui dise ce qui la mettait dans cet état. Pourquoi elle s'évertuait à lui dire qu'il ne pouvait pas lui promettre de ne plus jamais la laisser. Il était toujours aussi paniqué, tentant de contrôler sa nervosité alors qu'il venait saisir le visage de son ex petite-amie avec tendresse entre ses mains.

« Bientôt quoi ? Tu as eu une vision ? Tu peux m'en parler Ys, je veux comprendre... »

Le pauvre petit Potter était désorienté. Bientôt elle quoi ? Bientôt dans combien de temps ? Si c'était une vision, il n'en avait pas peur. Ils pouvaient changer le destin peux importe si Ys avait vu sa propre mort ou quoi que ce soit du genre. Il était prêt à se battre pour elle, sans avoir peur d'y laisser sa vie. Elle ne le réalisait peut-être pas, mais elle était importante pour lui. Il avait définitivement fait une énorme erreur en partant sur un coup de tête et la laissant en plan. S'il était revenu, c'était pour elle, uniquement pour elle. Parce qu'il l'aimait et qu'il voulait qu'elle reste, qu'elle reste auprès de lui et retrouve ce qu'il lui avait arraché en partant. Toutes ses excuses ne suffiraient jamais à lui pardonner son geste, mais cette fois, il était là pour y rester.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. Vide
MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptyMer 28 Nov - 14:34

Ysölde détestait pleurer, en fait cela ne lui arrivait pas très souvent. Depuis la mort de sa mère jusqu’à ce qu’elle retrouve la mémoire (du moins l’année qui a conduit à ce qu’elle retrouve la mémoire), elle n’avait jamais laissé couler des larmes sur son visage : jamais. D’après son père, pleurer est une preuve de faiblesse, c’était ce qu’elle avait toujours cru, mais aujourd’hui son point de vu avait changé : pleurer était une preuve d’humanité tout simplement. Elle détestait quand même que les gens la voient pleurer, généralement elle se mettait dans un coin ou dans les bras de ses amies, combien de fois Alith l’avait-elle réconforté après un cauchemar de la blonde dans le dortoir en venant dormir avec elle, et la serrer dans ses bras ? Elle ne comptait plus. Mais, devant Samwell par exemple c’était… elle n’en avait pas envie, passer pour faible, et humaine, devant son ex. Il appartenait à son passé, mais elle ne pouvait décemment rester loin de lui dans ce compartiment, elle n’y arrivait pas, et cela lui faisait mal. elle ne pouvait être proche de lui, cette rencontre la mettait au supplice, réellement. Elle n’était plus totalement serrée contre lui, elle s’était doucement éloignée de lui, tout en gardant un contact quand même. Elle essayait de s’exprimer mais quelque chose coinçait dans sa gorge : un sanglot. Son ex-petit ami lui dit alors : « Bientôt quoi ? Tu as eu une vision ? Tu peux m'en parler Ys, je veux comprendre... » Comprendre ? Non, il ne pouvait pas la comprendre, sa famille était tellement parfaite à côté de la sienne, quand Ysölde avait été sa petite amie elle avait passé quelques après midi, journée, et même soirée chez lui, il avait une famille tout à fait normale, une famille aimante, une sœur, deux parents, un père, une mère qui s’intéressaient à lui. sa famille suivait les idées de Dumbledore et en chercherait jamais à le faire se marier de force à une fille qu’il n’aimait pas, alors elle doutait qu’il puisse une seule seconde réellement la comprendre. Quand il lui parla de ses visions elle eut un petit sursauts, elle se souvint alors qu’il était l’une des rares personnes au courant de son don, même ses meilleures amies ne le savaient pas, elle ne voulait pas passer pour un monstre, et qu’on la questionne sur ce qu’elle a pu voir. Mais elle pouvait toujours essayer de lui expliquer, il le fallait bien, mais en pleurant, rien n’est plus dur que de parler de ce qui vous fait mal. « N… non. Pas une vision. » dit-elle en sanglotant alors. C’était pire qu’une vision, depuis qu’elle avait appris cette nouvelle elle n’avait pas eut une seule vision pouvant la réconforter sur son avenir rien, comme s’il était noir, ou même inexistant. Elle ne savait pas où elle allait, c’était ça qui lui faisait peur. Elle n’avait jamais vraiment aimé ses visions, mais quand elle n’en avait pas, c’était comme si une partie d’elle lui manquait. Elle se demandait comment les gens normaux faisaient pour vivre sans avoir une petite idée de leur avenir. L’an dernier elle avait vu ses choix influer sur ses visions lui montrant que le futur n’était pas gravé dans la pierre, et qu’avec ses actions on pouvait le changer. Mais, cette fois, elle avait peur de ne pas être assez forte pour influencer son avenir elle avait été capable de se battre contre un mariage forcé une fois, elle n’était pas sûr d’arriver à réussi cet exploit une seconde fois, pas sans en payer le prix fort. Cette fois son père ne la laisserait pas s’en sortir vivante. « C’est… C’est… » Elle fut secoué par un nouveau sanglot. « C’est mon père… » commença-t-elle en essayant de se calmer. Elle avait ses grands yeux verts rougis par les larmes, peut être même que son maquillage avait coulé, elle n’en savait rien. Puis, elle leva les yeux vers Sam, et dit alors : « Il m’a… fiancé avec un type que je n’aime pas. » Elle avait réussi à dire cette phrase sans avoir la gorge étranglée par un sanglot, mais elle ne pu le contenir par la suite. « J’veux pas me marier, j’avais réussi à m’enfuir… mais il m’a retrouvé… » Sa voix se perdit alors dans un nouveau sanglot.
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Samwell N. Potter
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Fort et courageux comme des lions, nous sommes fiers d'être de la maison de Godric.

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MessageSujet: Re: rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys.   rancoeur et sentiments à bord du poudlard express - ys. EmptySam 8 Déc - 17:34

Samwell n'avait jamais vu Ys dans un tel état et pourtant, il continuait d'être l'homme le plus heureux, rien que parce que la présence de la demoiselle le réjouissait. Pourtant, même après avoir retourné la question encore et encore, il n'arrivait pas à déceler quel mal lui serrait ainsi la gorge dans des sanglots que même sa fierté n'arrivait pas à contrôler. « N… non. Pas une vision. » Il fronçait ses sourcils, vraiment les devinettes n'étaient pas son fort. Il ne comprenait pas et voulait comprendre de tout son coeur. Il voulait l'aider, faire tout ce qu'il pouvait rien que pour apercevoir l'ombre d'un sourire, rien que pour qu'elle revienne avec lui, même si ce n'était pas toute la vie. Il était amoureux d'elle et ce n'avait jamais été aussi clair qu'en ce moment pour lui. Il avait besoin d'elle à ses côtés pour apaiser ses démons alors qu'il tenterait de penser ses plaies avec tout autant de tendresse. « C’est… C’est… » Un secousse de tristesse fit trembler sa poitrine alors que Samwell était impatient de savoir, mais surtout très inquiet. Qu'est-ce qui pouvait être grave au point de la mettre dans un état si peu désirable ? « C’est mon père… » Avait-elle commencé avant de ne prendre son courage et de relever ses yeux émeraudes vers ceux du loup-garou pour lui avouer ce qui la torturait depuis on ne sait combien de temps. « Il m’a… fiancé avec un type que je n’aime pas. » Elle sanglotait de nouveau alors que le coeur de Samwell venait de s'arrêter de fonctionner. Son monde tombait en morceaux, ils étaient foutus. Jamais il n'allait pouvoir avoir Ysölde auprès de lui, même s'ils luttaient. Après une phase de désespoir, il retrouvait pourtant sa fougue habituelle avec sa conviction que rien n'était impossible. Si elle voulait véritablement être avec lui, ils trouveraient un moyen. Son père était peut-être fort, il n'en savait trop rien, mais l'amour de deux personnes étaient plus forte que tout. « J’veux pas me marier, j’avais réussi à m’enfuir… mais il m’a retrouvé… » Elle lui avait tout dit alors que Sam flattait son dos avec tendresse espérant soigner son désespoir par de si faibles caresses. Il marquait un moment de silence, la laissant évacuer la peine qu'elle devait rejeter de son corps pour continuer à vivre ensuite, ou plutôt à se battre. Il se recula ensuite pour plonger son regard d'eau dans ses yeux aux reflets de forêt vierge.

« T'es plus seule Ys. Je vais t'aider. J'suis prêt à tout pour que tu soit heureuse, même si tu ne veux pas de moi, j'veux t'aider. Je ne te laisserait pas dans ce merdier seule. » La rassura-t-il en lui adressant un sourire tendre rempli de sincérité tout comme les phrases qui s'étaient échappées de ses lèvres. Il n'attendait même rien en retour. Il voulait simplement l'aider parce que son amour pour elle le rendait fou, lui faisait croire qu'ensemble ils étaient invincibles. Peut-être qu'ils mourraient, mais mourir avec elle ne lui semblait pas un si lourd fardeau.

« On peut te cacher à la tanière, ils ne te trouveront jamais là. Et même si c'est le cas, ils ne te récupérons jamais. Cette baraque c'est l'endroit le plus sur du monde, je te jure ! Et ma famille sera ravie de t’accueillir, ils t'adorent déjà.» Un autre sourire fendait son visage plein de bonnes intentions et d'espoir qu'il tentait de transmettre à l'adorable jeune femme pour qui il aurait brasé la terre, volé la lune, bu tous les océans.
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