« cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED.
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Sujet: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Lun 6 Déc - 18:16
LE PASSEPORT DU SORCIER
Nom : Raimbault Prénom : raphaël léandre Surnom : 'Raimbault' Âge : vingt ans Curus, option(s) : Cursus Universitaire : sécurité magique Année scolaire : dixième année Nature du sang : sang-mêlé
LE JOUEUR N'EST PAS LOIN
Pseudo : aucun Âge : dix-neuf ans Comment avez vous connu le forum ? : eh, aucun souvenir, je l'ai trouvé en fouillant dans mes favoris ; il avait du me taper dans l'oeil en attendant d'avoir du temps à lui consacrer. Avatar souhaité : Cesar Casier Présence : quatre, à cinq jours sur sept Le mot magique ? : dobby président !
(c) misery angel.
Dernière édition par Raphaël L. Raimbault le Mar 7 Déc - 18:16, édité 6 fois
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Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Lun 6 Déc - 18:17
"MOI LE MAGICIEN"
11 janvier 1998 - Père Lachaise, Paris.
Elle était là, accroupit face à moi, remettant pour la énième fois le col de ma chemise. Je dégageais sa main d'un geste las, plongeant mon regard lagon dans le sien, lui faisant comprendre que tout cela ne servait strictement à rien. Elle baissa les yeux, au bord des larmes, comme à chaque fois qu'elle posait son regard sur moi depuis quelques jours. Elle vint se placer derrière moi, peigne à la main, tirant en arrière mes cheveux d'ébène. A travers le reflet du miroir, je la regardais s'appliquer, comme elle l'aurait fait sur une poupée, sur moi et mon allure. Elle était pitoyable, elle me faisait honte. Son dos voûté par le poids du chagrin, ses cernes et son teint pâle. Ce voile noir avec lequel elle cachait son visage au reste du monde ne suffisait pas à dissimuler les marques que son absence avait laissé en elle. Elle ne serait plus jamais la même et cela, au lieu de m'attrister, ne faisait qu'attiser ma colère. Pourquoi s'appitoyait-elle ainsi sur son sort ? Nous naissions pour mourir; la vie était ainsi ; ne le savait-elle pas ? Je souhaitais qu'elle soit humble et ne ridiculise pas notre famille par cette vague de tristesse qu'elle ne savait contrôler. Je levais la main pour lui signifier d'arrêter et elle déposait le peigne sur la coiffeuse avant de quitter la pièce, sa longue robe noire caressant le plancher. Je m'approchais alors du miroir et regardais mon visage, impassible. Pourquoi ne ressentais-je rien ? Ils pleuraient tous sa disparition, si impromptue, tellement inattendue. Je tournais les talons et passais la porte. Je descendais les escaliers, laissant mes doigts gambader habilement le long de la rambarde. Je les regardais tous, assit dans l'entrée. Leur visage rougit par les larmes qui roulaient le long de leurs joues, les mouchoirs d'un blanc immaculé serrés entre leurs doigts crochus, leurs serres de rapaces. Ma mère me prit la main, le visage baissé, soumise, et nous sortîmes les premiers du manoir, suivit par une assemblée en pleurs.
Le cimetière était une grande étendue verdoyante, dominée par des centaines de croix aux allures morbides. Un cortège nous précédait, nous marchions au rythme d'une musique religieuse qui ne voulait rien dire pour moi. Du haut de mes huit ans, je restais neutre, le regard fixé sur le cercueil recouvert d'un linceul blanc. J'entendais derrière moi des chuchotements mêlés à des sanglots étouffés à l'aide d'un mouchoir ou d'une main. Nous nous arrêtâmes brusquement et ma mère serra ma petite main dans la sienne. J'aurais aimé la soutenir, mais lorsque je levais les yeux vers elle, je ne ressentis qu'une vague de honte à la vue de ce visage décomposé. Elle était laide, déchirée par le chagrin. Je ne la reconnaissais pas et je retirais avec dédain ma main de la sienne. Elle ne sembla pas en prendre conscience et lorsque le curé se mit à parler, ses pleurs redoublèrent de plus belle, elle devenais presque hystérique. Ma grand-mère vint passer son bras autour de ses épaules et ma mère y enfouit son visage. Je posais mon regard ailleurs et écoutais d'une oreille distraite le dit curé prôner des absurdités alors que l'on laissait glisser le corps de mon père dans sa tombe. La cérémonie me sembla durer des heures. Je du ensuite serrer la main à des inconnus, qui s'inquiétaient pour moi et pour ma réaction quant à la mort de mon père. "Il est si jeune" ne cessaient-ils de répéter à ma mère, ce qui avait pour effet de la faire pleurer plus qu'elle ne l'aurait dû. On s'apitoyait sur notre sort, sur cette terrible tragédie qui s'était abattue sur notre famille, sur les conséquence qu'engendrait cette perte. Pensaient-ils que nous ne pourrions survivre sans lui ? J'avais envie de crier, d'hurler, leur dire d'arrêter leur simagrées. Mais je ne fis rien et me contentais de les regarder passer de mon regard vide. Ils quittèrent le cimetière, cherchant un endroit calme et sûr où transplaner. En chemin, ma mère s'arrêta et posa son regard larmoyant sur moi.
EMILIE : Tu vas bien ? s'enquit-elle. RAPHAEL : Non. Tu me fais honte.
Son regard s'élargit et elle ferma les yeux avant d'hocher la tête lentement. Elle tourna les talons, sans rien dire, et me fit signe de la suivre. J'obtempérais et attrapa sa main pour que nous puissions transplaner, laissant disparaitre petit à petit la croix sur laquelle était gravé le nom de mon père : Léandre Ulysse Raimbault; aimé de tous.
7 juin 2008 - Beauxbâtons, France.
Ses doigts fins caressaient délicatement ma peau nue. La flamme de mon briquet vint lécher la cigarette, illuminant faiblement le parc, réchauffant avec douceur ma peau et celle de mon amante qui déposa un baiser au creux de mon cou, caressant ma chair. Je tirais une longue bouffée de poison et recrachais un épais nuage de fumée en me laissant tomber sur une touffe de mousse fraiche. La jeune femme que je venais de bafouer suivait les moindres mouvements de mon corps, laissant ses mains parcourir chaque parcelle de ma peau, cherchant à me tirer un gémissement de plaisir, au moins un sourire tendre à son attention. Mais je ne la regardais pas, me contentant de suivre les volutes de fumée qui s'échappaient de ma cigarette. Les doigts de mon amante s'aventurèrent dans ma chevelure et sa bouche s'appropria la mienne le temps d'un instant. Je laissais alors mes mains se perdre au creux de ses reins et elle se fit soudainement plus pressante, cherchant sans doute une nouvelle fois à goûter à l'extase, mais je la repoussais sans ménagement. Je lui adressais un regard cynique tandis que ses joues s'empourpraient et que ses yeux se firent plus assassins que doucereux. Son corps se redressa, quittant le drap étendu sur l'herbe verdoyante. Ses longs cheveux d'ébène caressaient le bas de son dos et j'admirais le spectacle que m'offrait la vue. Son corps de femme, délicieusement galbé aurait tenté n'importe quel mâle à la rattraper; à la forcer à un dernier corps à corps. Elle enfila sa tunique grise et fit volte-face, me transperçant de son regard azur.
X : Tu ne me retiens pas ? souffla-t-elle.
Mes fines lèvres s'étirèrent en un sourire sarcastique et je laissais échapper un sifflement. Je me redressais lentement, m'assis en m'appuyant sur mes bras. Je la détaillais avec attention, son air farouche cachait terriblement mal la honte qui s'emparait d'elle, s'insinuant délicatement en elle, vénéneuse et lancinante.
RAPHAEL : Pourquoi faire ? Je n'en retiens aucune autre, et tu n'es malheureusement pas plus intéressante qu'elles. Et je préfère dormir seul. assénais-je sèchement.
Mes paroles la blessèrent, mais ce ne fut qu'un imperceptible frissonnement qui me l'indiqua. Elle tentait désespérément de rester digne face à celui qui tentait avec brio de la rabaisser. Pensait-elle que je m'attacherais ? Avait-elle la ferme intention d'arriver à m'emprisonner ? Ses lèvres tentèrent en vain de répliquer, mais elle ne réussi qu'à émettre d'inutiles balbutiements desquels je ne préoccupais déjà plus. Je lui fis signe de déguerpir dès qu'elle eu terminé d'enfiler ses bas sur ces superbes jambes qui m'avaient donné l'eau à la bouche la veille au soir.
RAPHAEL : Fais-moi le plaisir de disparaître sur le champ, chérie.
Elle me lançait un regard humide de larmes et tournais violemment les talons ; les femmes étaient si faibles, prêtes à tout pour se sentir aimée, juste quelques secondes de plus. Elle aurait sans doute désiré un mot tendre de ma part, une deuxième nuit ou simplement un baiser de remerciement qui signifierait qu'elle n'était pas qu'une fille d'une nuit. Quand comprendraient-elles ? Elles n'étaient que de simples passe-temps dont je n'avais pas besoin de m'encombrer. Aucune ne retenait mon attention plus d'une nuit ; à l'exception d'une seule et unique femme que je n'avais pas encore rencontrée
09 décembre 2009 - Poudlard, Ecosse.
« Eh. Roméo, ne fais pas honte au français en arrivant là-bas. Sois à la hauteur de ta réputation et fais leur en voir de toutes les couleurs mon pote. »
La cigarette au bord des lèvres, j'esquissais un sourire. Côme me manquait déjà, il avait été mon souffre douleur les premiers mois après mon entrée à Beauxbâtons avant de devenir mon meilleur ami puis mon frère. Qui donc pourrait désormais le remplacer ? Son rire qui m'accompagnait partout autrefois n'était plus qu'un silence oppressant, étouffant. Et à quelle oreille attentive pourrais-je confier ce qui me brûlait les lèvres depuis l'aube ? J'avais tenté de lui écrire lorsque le soleil avait atteint son zénith, mais j'étais encore bien trop excitée pour pouvoir ne poser qu'un mot sur ce parchemin qui restait définitivement immaculé.
La douche aurait dû effacer ce qui restait de son odeur sur ma peau, mais cela ne semblait pas avoir fonctionné. Ses doigts avaient laissé une empreinte indélébile sur ma peau, si bien que j'avais l'impression qu'elle n'avait cessé de me caresser. La chaleur de sa bouche avait enflammé mon corps, jusqu'à faire fondre la neige qui nous entourait. Ses mains habiles avaient su éveiller mon désir pour elle, brune farouche au regard d'acier. Les images de notre nuit envahissaient mon esprit, bribes rapides et ardentes qui s'insinuaient vicieusement, empêchant toute action de ma part tant je restais figé face à mes souvenirs. Qui était-elle ? Son mystère m'attirait plus encore que sa beauté envoûtante. Je devais la retrouver. Juste comme ça, pour savoir, rien de plus. 'Non, je ne désire rien de plus' jurais-je tout bas.
Ce que je ne savais pas, c'est que cette nuit ne serait pas la dernière. Et que malgré moi, elle me collerait à la peau. Pour le meilleur et surtout pour le pire.
Dernière édition par Raphaël L. Raimbault le Lun 6 Déc - 21:24, édité 9 fois
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Lun 6 Déc - 18:18
Encore merci d'avoir pris mon scena', si tu a la moindre question ma boite mp t'es entièrement ouverte *-*
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Lun 6 Déc - 18:20
De rien ; un véritable coup de coeur. J'espère que les prénoms et le nom te conviennent.
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Lun 6 Déc - 18:20
Ils sont parfait
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Lun 6 Déc - 18:22
bienvenue !!! GOSH TON VAVA
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Lun 6 Déc - 18:28
Merci ((: . Eh oui, CESARfuckinghotCASIER
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Lun 6 Déc - 18:33
Bienvenue !
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Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Lun 6 Déc - 19:44
BIENVENUE
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Lun 6 Déc - 19:51
MERCI
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Lun 6 Déc - 21:01
BIENVENUE ◊ sur SH
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Mer 8 Déc - 13:12
Merci mam'zelle.
Fiche terminé mesdames, messieurs .
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Mer 8 Déc - 16:08
J'adore cette fiche ! Bienvenue à toi !
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Mer 8 Déc - 16:26
Je pensais qu'à part les admins, personne ne lisait jamais les fiches (sauf moi, bien entendu (je m'aime trop, c'est indécent)).
MERCI
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Mer 8 Déc - 16:45
Et comment je l'ai lu. Ton style me fait penser très fortement à une personne avec qui je prenais tant de plaisir à RP. Anna. Tu n'es pas Anna, hein ? Et du coup j'ai pris un plaisir fou à te lire !
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Mer 8 Déc - 16:55
Ah non, du tout. Moi c'est Natacha, enchantée (ne pleure pas, je peux être gentille moi aussi (a)). Merci beaucoup de ces compliments !
Ulysse Meriadec Lestrange
first Log-in : 18/09/2010 parchemins : 1510
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Mer 8 Déc - 18:13
WE HELL COME (Welcome muhahaha)
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Mer 8 Déc - 21:50
J'aime l'humour MERCI !
Validatiiion ? (a).
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Mer 8 Déc - 23:48
Superbe fiche ! au vu du caractère du jeune homme je pense que serpentard est sa maison ! bon jeeeeu
Invité
Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED. Jeu 9 Déc - 9:26
Mercii
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Sujet: Re: « cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED.
« cruelty has to be shared. » — raphaël léandre raimbault - ENDED.
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