Nom : Weasley, malheureusement pour moi, on ne choisit pas sa famille. Je ne la renie pas, parfois j'aurais seulement aimé avoir un nom plus commun, de manière à ce que l'on ne me colle pas une étiquette lorsque l'on entend mon nom.
Prénom : Linoa, choisit par ma mère, mon prénom n'a pas réellement d'histoire, elle s'est réveillée un matin en sachant que c'est ce nom qu'elle me donnerait.
Surnom : Ma famille m'a affublé de tous les surnoms possibles et imaginables dans ma jeunesse, en général, totalement ridicule. Mon prénom est simple, court, pourquoi s'ennuyer avec des surnoms puérils.
Âge : 18ans
Cursus, option(s) : Etude de la Faune et de la Flore Magique est mon cursus, véritable amoureuse de la nature, je suis passionnée par tout ce qui touche de prêt ou de loin ce domaine. Quand à mes options, je me suis trouver face à un véritable dilemme, faire des choix n'a jamais été une de mes plus grandes qualités, j'ai finis par opter pour : astronomie & psychomagie.
Année scolaire : Huitième année, je me rappelle encore de ma première venue à l'école, j'étais dans un état de stress incroyable, tout me semblait immense et grandiose. Cette époque est révolue et loin derrière moi désormais.
Nature du sang : Sang pur, ce n'est pas pour autant que mes collègues sang purs me considèrent comme tel. J'ai parfois ce sentiment affreux de n'être qu'une pariah à leurs yeux, au même titre qu'un moldus.

« Rend moi ça Alisha !
- Lalalalalalaaa, me narguait elle en ajoutant ce qui m'appartenait sous mon nez.
- MAMAN ! Alisha a encore pris mon journal intime !
- Si tu laissais moins trainer tes affaires aussi, fit elle à bout de souffle. »

J'arrachais le bouquin des mains de ma jeune sœur, elle avait beau n'avoir que 4ans, j'avais envie de lui arracher la tête les trois quart du temps, le privilège d'être la dernière de la famille je suppose. J'admets que gérer autant de gamins seule, ça devait pas être très simple pour elle, elle devait être à fleur de peau, mais pourquoi elle passait toujours tout à Alisha. Je la virais de ma chambre pour m'allonger sur mon lit. Pourquoi ma petite sœur souhaitait elle être si exaspérante ? C'est simple, elle a toujours besoin de se faire remarquer, que l'attention et les regards se posent sur elle. Dans cette maison, je me sentais emprisonnée, si petite et pourtant si remplie, moi qui aimais le calme et le repos, je ne risquais pas d'être satisfaite dans un tel endroit. J'étouffais un cri de détresse dans mon oreiller, je me demandais souvent si ma vie aurait été plus simple si je n'étais pas née dans cette famille, et je n'étais pas au bout de mes surprises. Lysander me regardait, appuyé dans l'entrebâillement de la porte, je n'avais même pas senti sa présence. Il était toujours si discret, le plus mystérieux de la famille, calme, serein, je ne l'ai jamais vu s'énerver. De trois ans mon ainé, je le vénérais comme personne. Non seulement sa présence me rassurait, mais il avait ce don pour m'apaiser quand j'étais sur les nerfs et dieu seul sait que je pouvais exploser facilement, sans crier gare. Je le fixait intensément, il était si froid et si chaleureux en même temps, une antithèse à lui seul, j'étais intriguer par sa personne un peu plus chaque jour. Sa main vint me réconforter en effleurant mon épaule et mon regard se tourna vers ses grand yeux noisettes. Ma jeunesse jouait surement sur ma trop grande passion pour lui, j'avais du déplacer mon Œdipe sur cet être cher, le seul qui comptait à mes yeux. Il entrerait à Poudlard à la prochaine rentrée, pour moi, ce n'était que dans trois ans et notre séparation m'effrayais déjà. Lui ne laissait rien paraitre, pas d'anxiété, ni même d'excitation.

« Allons faire un tour ! lança t-il doucement »




« J'entre à Poudlard ! Et si jamais je manquais le train, je ne pourrais pas aller à la cérémonie, et si je me retrouves dans la mauvaise maison...
- Tout va bien se passer, coupa mon père. »

Sur le quai 3/4, j'attendais patiemment mon heure, mes membres tremblaient, je portais mes mains à mon visage et le frotta délicatement. Ma valise à mes pieds, j'avais du mettre quatre heure pour la terminer, ne sachant absolument pas quoi prendre d'indispensable. C'était pourtant pas sorcier de savoir faire une valise correctement. Mon frère était à mes côtés dans cette épreuve, il amena sa main jusqu'à la mienne et la sera fort, c'était le moment d'y aller. J'empoignais ma valise de l'autre côté et j'avançais au même rythme que lui. Je fermais les yeux pendant ce passage qui m'effrayais terriblement, quand j'ouvris les yeux, j'étais à l'intérieur du train, un garçon me rentra violemment dedans mais je n'y fis pas plus attention que ça. Lysander avait disparu, après un coup d'œil circulaire, je ne le trouvais pas. Ou peut il bien être ? me demandais je. Ma dépendance vis à vis de lui était surement un point que je devais sérieusement travailler. Je pris ma valise, bien décidée à le retrouver, ce qui arriva quelques minutes plus tard, il était dans un wagon, en train de se marrer avec quelques potes. J'entrais en souriant mais ne reçu rien d'autre que de l'indifférence.

« Qu'est ce que tu veux ? !
- euh rien... je... je...
- Tu quoi ? allez dégage la mioche ! »

Un regard vers mon frère qui ne sourcilla même pas. Je m'effondrais alors en public, sortant en courant du wagon pour rejoindre un wagon vide, quelques mètres plus loin. Je me sentais trahie, la seule personne qui me témoignait de l'affection que je pensais sincère, celui en qui j'avais mis tous mes espoirs, toutes mes peurs. Je comptais sur lui et il n'avait pas bougé. Après cet incident, nos relations n'ont évidemment plus jamais été les mêmes, je lui en voulais et ma rancune était tenace, lui jouait la carte de l'indifférence comme toujours. Alors que je sanglotais comme un bébé, quelqu'un me tendit gentillement un mouchoir. Je l'attrapais et l'utilisais sans attendre une seconde.

« Je suppose que tu veux pas le récupérer maintenant ? ! fis je en tendant le mouchoir au garçon. »



« Je l'ai fait, j'ai réussis à avoir A en défenses des forces du mal ! lançais en levant victorieusement ma feuille devant Aaron.
- Tu vois que tu pouvais y arriver !
- C'est grace à toi. »

Aaron, c'est le garçon au mouchoir, Aaron, c'est mon meilleur ami, le garçon sur qui je peux toujours compter quoi qu'il arrive, il m'aide à soigner mes tares comme l'impulsivité et me raisonne, il m'aide à réviser, il sort dehors avec moi même en plein hiver alors qu'il fait -6 simplement car il sait que j'adore le grand air. Je pourrais en écrire un paquet sur lui, mais ça devrait suffire pour cerner le personnage.

« Je suis si contente que je t'embrasserais bien. »

Ce n'était pas comme une invitation que je le voyais en réalité, plutôt comme une façon indirecte de démontrer ma joie, ma bonne humeur face à une si grandiose nouvelle mais il semblerait qu'il ne l'ai pas pris de la même façon. En quelques secondes j'étais dans ses bras et il m'embrassait intensément, nous n'avions jamais été aussi proches, je sentais son parfum, ma main glissa inconsciemment dans ses cheveux. Cet instant ne dura que quelques secondes, son regard franc à nouveau planté dans le mien, on se sentait très con maintenant. Là debout, j'avais l'impression d'être une gamine maladroite, frappée d'inertie. Mon corps revint soudain à la vie et je m'enfuis alors dans le chemin opposé, sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit. Avec tous les soucis qu'il y avait à l'école ces derniers temps, j'avais pas vraiment besoin que mon plus proche ami passe une limite, mais maintenant qu'elle était franchie, je devais avouer qu'il avait éveillé des sentiments en moi, insoupçonnés et pourtant bien présent puisque depuis, je ne cesse de penser à lui.

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Le mot magique ? : Dobby président !