Encore une nouvelle année qui commençait à Poudlard. Heuresement pour moi c'était la dernière année. Je n'avait absolument pas envie de mettre les pieds dans ce château peuplé de vermines, de moins que rien. Je ne voulais pas remettre les pieds dans ce château où les êtres qui m'étaient le plus cher au monde Ramsey et Asher avaient perdu la vie. Tout cela, ne serrait jamais arrivé si ces imbéciles de Gryffondor, Poufsouffle et Serdaigle avaient écouté Salazar et réservé les portes du château aux seuls vrais sorciers. Oui, si cette vermine ne fleurissait pas sur le sol de l'école, mes amis seraient toujours en vie.

Ramsey, tout avait commencé avec lui. Il avait été le premier à perdre la vie au sein du château. Oui, mon meilleur ami d'enfance, mon ami de toujours avait été le premier à être tué à Poudlard il y'a deux ans et malheureusement, il n'avait pas été le dernier. Certaines mort comme celles de Mazarine Weasmoche ou d' Imogene Londubat m'avaient laissés de Marbre mais celle de Ramsey m'avait anéantie. Pourquoi lui? Je m'étais posé la question pendant des mois. J'avais même été jusqu'à chercher à interroger cette sale petite sang de bourbe de mimi Geniarde pour savoir comment on devenait un fantôme. Pour comprendre pourquoi! Pourquoi il ne revenait pas hanter la grande salle ou il avait été tué comme elle revenait hanter les toilettes des filles? J'avais mis des mois a comprendre qu'il ne reviendrait jamais, des mois à comprendre que notre promesse de rester « amis pour la vie » avait pris fin le jour où sa vie avait pris fin. Ramsey et moi nous connaissions depuis toujours. Nos parents étaient amis et on a un peu grandis ensemble. En fait, avant que je parte habiter en France, on était voisin. C'est le jour où je suis parti pour la France qu'on a fait la promesse d'être amis pour la vie. Ce jour là, on était devenu frère de sang se taillant les veines et unissant notre sang par un sortilège pour celer notre amitié à Jamais. D'ailleurs, avec du recul, si j'y réfléchis, c'est surement à cause de ce sortilège que notre amitié à survécu jusqu'à sa mort. Je ne suis rentré en Angleterre que le jour de mes onze ans pour aller pour la première fois à Poudlard. Imaginez un petit blondinet. Oui petit c'est le cas de le dire. J'étais bien plus petit que la plus part des gens de mon âge. En tout cas, je me souviens comme si c'était hier de mon premier voyage dans le train de Poudlard. Sur la voix 9 ¾ j'avais retrouvé les deux personnes qui comptaient le plus pour moi. Deux personnes que je n'avaient pas vus depuis des années. Un petit mec aux cheveux châtain...vous l'aurez devinez il s'agissait bien sur de mon meilleur ami Ramsey Wikles. L'autre personne une jolie petite brune aux yeux si brun qu'ils en étaient presque noir: Georgie Blishwick. Dans le train on avait retrouvé d'autres amis à nous Tomas Diggory et Cian Malefoy et bien sur celui qui était comme mon jumeau, mon cousin Asher. Il portait fièrement les couleurs vert et argent de la maison de Salazard Serpentard. J'étais sur que tous les 5 nous les rejoindrons à Serpentards. Enfin j'allais retrouver tout mes amis pour 7 années de folies. Entre nous 5, c'est moi que le choixpeau appella en premier. Le professeur en charge de la répartition ce jour là, n'eu même pas le temps de poser le choixpeau sur ma tête que celui-ci hurla « Serpentard » sous les applaudissement des élèves de ma nouvelle maison et surtout sous le regard fier de mon frère et d'Asher. Je me dirigea à ma nouvelle table avec tout autant de fierté. Comme tous les membres de ma famille sans exception, je rejoignais ma maison que mon arrière-arrière grand père Phineas Nigellus Black avait dirigé avant d'être directeur de Poudlard. Juste après moi on appela Georgie.Tout comme moi sa famille, noble famille de sang pur avait toujours été à Serpentard. Mais lorsque le choixpeau se posa sur sa tête il s'écria « Serdaigle. » Au début j'avais été très choqué de ce choix. Pourquoi ne l'envoyait il pas à Serpentard. En classe je me rendis vite compte qu'elle avait parfaitement sa place à Serdaigle, elle était tout simplement brillante. D'ailleurs si j'ai toujours eu des si bonnes notes c'est en partie grâce à elle. Elle m'a toujours aidé à réviser et pratiquer. Je me souviens lorsqu'on voulait sortir avec Ramsey, elle nous faisait la morale. Et puis dès qu'on jetait un sortilège dans un couloir, elle trouvait toujours un reproche à faire. Mais c'est pour ça que je l'aime ma G. Lorsqu'arriva le tour de Tom, il fut lui aussi envoyer à Serpentard. C'est ce jour la que lui et moi on s'est vraiment connu, partageant le même dortoir. Petit à petit notre amitié à grandit. Mais bien sur cela n'a jamais été comme avec Asher ou Ramsey car nos liens sont particuliers. Arriva le tour de Malefoy, c'est sans surprise non plus qu'il nous rejoignit à Serpentard. Le véritable drame arriva au moment ou l'on appella Ramsey. Jamais au grand jamais je n'aurais pensé qu'il finirais dans la maison de Godric Gryffondor. Cet imbécile qui se prenait pour le justicer à défendre les sangs de bourbes. Et pourtant c'est la qu'il fut envoyé et pire encore il finit comme Godric Gryffondor à défendre les sangs de bourbes. A croire qu'il y'a un sortilège dans la salle commune, oui quand on y pense avec du recul... Madeline Rosier et Samuel Macnair sont tous les deux à Gryffondor et ils défendent tous les deux ces vermines... enfin d'après certains ragots Macnair serait revenu à la raison d'après les événements de la fin de l'été dernier. Quoi qu'il en soit malgré son envoie à Gryffondor; malgré ses positions, malgré son statut de traitre. Malgré le fait qu'on osait le comparer à un Londubat ou à un Weasley, jamais au grand jamais je n'ai oublié la promesse qu'on c'était fait avant que je parte en france: Frère de sang, amis pour la vie. Rien de tout ça est venu changer quoi que ce soit à notre amitié . Ramsey, avait toujours été mon meilleur ami. Le fait qu'il soit envoyé à Gryffondor, le fait qu'il n'est pas toujours été digne de son rang, n'ont rien changé. Est-ce par ce qu'il est à Gryffondor que j'aurais du renier onze ans d'amitié. Est-ce parce qu'ils ne partagent pas mes convictions qu'il n'est plus celui qui a toujours été là pour moi? Non! Ramsey était toujours Ramsey, c'était pour moi toujours ce mec que j'avais connu depuis ma naissance et avec qui j'ai passé les meilleurs moments de toute ma vie. Mais après tout était-ce pas parce qu'on avait celé notre amitié à vie par un pacte de sang que malgré tout ça notre amitié avait survécu? Je le crois. Il n'y a qu'à voir comment j'ai traité sa propre soeur Ysölde lorsque j'ai découvert qu'elle était une traitresse pour en avoir la certitude.

Une chose était certaine, ma vie n'était pas plus rien depuis sa mort mais elle a beaucoup moins de sens. L'an dernier, lorsque je marchais dans ces couloirs, j'avais l'impression de sentir sa présence et j'avais qu'une envie, le venger. Ce qui s'est passé à ce bal me répugne, cela me rend hors de moi et me fait encore plus penser que les sangs de bourbes ne mérite pas, non ne mérite aucunement d'être dans notre monde. En les laissant pratiquer on leur donne une arme, une arme qui pourrait tous nous tuer comme elle à tuer Ramsey. La mort de Ramsey ma plus que jamais determiner à rejoindre le seigneur des ténèbres. Aujourd'hui c'est avec fierté que je porte cette marque sur mon bras et que je prendrais la vie de ceux qui ont pris mon meilleur amis et donc une partie de moi, une partie de ma vie. Mais voilà tout ne s'est pas arrêté avec Ramsey, si j'ai su me modérer après le mort de Ramsey grâce à l'amour de perceval aujourd'hui il n'en est pas de même avec Asher.

Asher, il avait été la dernière victime de cette bataille. Au moment où j'ai vu son cadavre sur le sol, si Isabelle me n'avait pas désarmé, j'aurais lancé des avada kedavra à tour de bras. J'avais dans ma vie je n'avais été dans une telle rage. Asher, était plus que mon cousin, c'était mon confident, mon frère de coeur. Le frère que je n'avais jamais eu au final car mon frère et moi nous nous détestions depuis toujours. La mort d'Asher m'avait totalement métamorphosé, j'étais redevenu Damon Black. Amadeus Black était mort le jour où Asher avait perdu la vie. En revenant à poudlard aujourd'hui, je me suis juré de faire payer la mort d' Asher à chaque sang de bourbe que je croise. La baguette me démangeait déjà tout le long du voyage. Pendant tout le voyage, je n'avais pas ouvert la bouche. J'étais resté silencieux, prostré. Je sentais la rage monté en moi. Alors que tout le monde gagna la grande salle, je tourna les talons pour me rendre dans la salle commune. Il n'était pas question pour moi d'aller écouter le discours de Dumbledore sur le regretter Asher. Il n'en avait rien à faire de mon cousin. C'était de sa faute, s'il était mort. Il n'était pas question pour moi d'aller manger dans une salle ou les grindelmonk serait admis. Il n'était pas question pour moi de partager quoi que ce soit avec ces vermines. Je me rendis dans le dortoir. Lorsque j'ouvris la porte, je sentis ma gorge se nouer. Biensur, Asher était en treizième année, l'an dernier, et il ne serait pas revenu à Poudlard cette année donc mais la c'était différent, non seulement il ne reviendrait pas à Poudlard mais il ne reviendrait nul part. Je m'asseya sur son lit, laissant des larmes couler le long de mes joues.
Asher, tu me manqu.....es.... tu me man...ques...tell...ement....sanglotais-je. Je m'allongea sur son lit avant d'essuyer mes larmes et d'ajouter Je te vengerais mon frère. Je te promets que je te vengerais ajoutais-je avant de fondre en sanglots sur le lit de mon cousin alors que tout le monde faisait la fête dans la grande salle

Asher, tu me manqu.....es.... tu me man...ques...tell...ement....Je devenais fou. La preuve en était, je parlais tout seul. Je parlais à un lit. Au lit de mon cousin, au lit de la seule personne de ma famille pour laquelle j'aurais laissé ma vie. Je te vengerais mon frère. Je te promets que je te vengerais c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Les larmes coulaient le long de mon corps autant qu'une cascade. Je me sentais aussi triste que le jour de son enterrement. C'était probablement le fait de revenir ici. On avait passé 12 années complète de notre vie ici lui et moi. C'est la moitié de notre âge. Revenir ici c'était ranimé tous les souvenirs et c'était bien trop dur. Alors que je me laissais aller dans un torrent de larmes, une voix retentit dans le dortoir.

« Ama tu es là ? » pas besoin de lumière pour savoir qui parlait. J'avais passé tellement de temps à parler avec lui dans le noir de cette pièce que je reconnu sans problème la voix de l'un de mes meilleurs amis Thomas Diggory. En fait, bizarrement c'était le seul de mes amis que j'avais envie de voir à ce moment. Je ne voulais pas me retrouver entrain de pleurer comme ça devant Ulysse ou Bella et encore moins devant Rosier. Pour ce qui est de Nott, nous étions quelques peu en froid ces derniers temps. La seule personne devant laquelle je pouvais me montrer si vulnérable c'était bien Diggory. Je ne répondis pas à sa question car j'avais la gorge noué, aucun mot, aucun son ne pouvait sortir de ma gorge tant les sanglots m'envahissaient. Soudainement, la voix de mon ami se fit entendre de nouveau.

Entendre son ami pleurer l’avait légèrement dégrisé mais pas totalement. Tom avait tendance à exagérer lorsque l’alcool coulait. Se frottant la nuque – mal à l’aise – il se dandina d’un pied sur l’autre. Finalement il préféra passer outre sa gêne et s’accroupit près du lit où se trouvait Ama. Avec lenteur et il approcha sa main et la posa sur celle de son compagnon.

« Tu n’es pas tout seul Ama » murmurait-il en posant sa main contre la mienne. Je referma mes doigts contre les siens, comme un couple le ferait. Comme on le fait quand on a besoin d'amour, de réconfort. A ce moment, je me mis à penser à Perceval, à quel point j'aimerais tenir sa main, à quel point j'aimerais qu'il me console. C'était la seule personne dont l'amour pouvait vraiment me consoler mais lui il me haïssait. Depuis que je l'avais abandonné pour épouser Isabelle et encore plus depuis qu'il savait que j'étais un mangemort. Il ne comprenait. Il ne comprenait pas que je n'avais pas le choix, il ne comprenait pas le côté obscur, il ne comprenait pas que je devais obéir à mon père. Il m'avait dit que je le dégoutait et qu'il préférait mourir que de retomber un jour dans mes bras. A cet instant très précis, je ne me doutais pas que son voeux serait réalité et que je le tuerait de ma baguette dans quelques jours. Je sortie Perceval de mes pensées en entendant mon ami parler à nouveau. « Je sais que c’est une faible consolation… Mais sache que je suis là si tu as besoin de quoique se soit. »


Je laissa ma tête tomber contre lui. Il sentait probablement mes larmes ruisseler le long de son cou. C'est fou ce qu'avoir une épaule sur laquelle pleurer pouvait faire du bien. Je ne lâchait pas sa main, la serrant de plus en plus forme, puis essayant de sécher mes larmes, je me mis à parler.

« Bien sur, ce ne sera jamais comme avec Ash', mais tu sais, tu es mon dernier véritable ami Tom... même Nott, je l'ai perdu. Alors non ce n'est pas une faible consolation mon vieux. Je sais pas ce que je ferais sans toi. » lui dis-je en redressant ma tête, avant de lui adresser un sourire qu'il pouvait probablement voir grâce a la lune bientôt pleine qui éclairait la chambre.

«Merci d'être la Tom. Merci d'avoir été là quand tout le monde m'a tourné le dos l'an dernier et d'être la encore ce soir.... » dis-je, alors qu'il vint s'assoir à côté de moi sur le lit. Je posa ma tête sur son épaule puis laissa échapper de nouveaux sanglots

«si tu savais comme il me manque.... Asher, c'était comme une partie de mon âme. C'était comme mon frère jumeau... j'ai l'impression qu'une partie de moi est morte avec lui.
»

« Bien sur, ce ne sera jamais comme avec Ash', mais tu sais, tu es mon dernier véritable ami Tom... même Nott, je l'ai perdu. Alors non ce n'est pas une faible consolation mon vieux. Je sais pas ce que je ferais sans toi. » Ces mots étaient tellement sincère. Si aujourd'hui on me demandait qui étaient mais vrais amis, je ne serait dire qu'un nom: Tom. Car Alistair, au jour d'aujourd'hui, je ne serais dire si on était encore vraiment amis ou non. « Ça me touche ce que tu me dis. Mais je suis sur que tu ferai de grandes choses sans moi. Je suis un boulet parfois... Surtout en Potions. » Me dit en laissant paraître un sourire.. avant de continuer de plus belles . « Dis donc c'est moi qui suis censé te réconforter pas l'inverse. » ajouta-t-il d'un ton un peu autoritaire. Je laissa échapper un petit rire au milieu de mes sanglots. Je me rappelait, la fois ou il avait mal dosée une potion qui lui avait explosé au visage lui colorant ainsi les cheveux en violet. Le pauvre, si je n'avais pas utilisé de mes talents en métamorphose ses cheveux n'auraient probablement pas retrouvé leur couleurs naturelles de si tôt « C'est pas tes cheveux qui diraient le contraire.» lui dis-je en souriant du plus beau de mes sourires. Alors qu'il disait qu'il était là pour me réconforter et pas l'inverse, je ne répondit pas. Cela partait d'une bonne intention, mais le mot réconforter me rendait triste. Et je voulais pas être triste parce qu'être triste me rendait encore plus triste. Pour ne plus être triste il suffisait d'être heureux mais non retour à la dure réalité. Mais au fond, je souriais encore un peu parce que je voyais qu'il voulait être la pour moi. Alors je me contenta de le remercier. «Merci d'être la Tom. Merci d'avoir été là quand tout le monde m'a tourné le dos l'an dernier et d'être la encore ce soir.... » dis-je, alors qu'il vint s'assoir à côté de moi sur le lit. Je posa ma tête sur son épaule puis laissa échapper de nouveaux sanglots « Tu n’as pas à me remercier » répondit-il doucement en se relevant « C'est ça les amis. On doit se serrer les coudes ! » ajouta-t-il en s'asseyant près de moi sur mon lit ou plutôt sur le lit d'Asher. Je ne disait rien. Je restais sans voix. Ce qu'il venait de dire me fit penser encore une fois que tout mes vrais amis étaient morts à part lui. Et si lui aussi il venait à mourir? L'idée me glaçait dos. Non, il ne fallait pas y penser. Je me laissa tomber contre lui. «si tu savais comme il me manque.... Asher, c'était comme une partie de mon âme. C'était comme mon frère jumeau... j'ai l'impression qu'une partie de moi est morte avec lui. » Je pouvais sentir le bras de mon ami m'enlacer. C'est fou ce qu'un peu d'affection, de sentir qu'on est important, que quelqu'un est la pour vous pouvait faire du bien. A cet instant précis, je me dis que je devrais peut être être gentil avec mon épouse. Elle qui voulait être la pour moi, m'aider, m'aimer. Pourquoi j'étais méchant avec elle? Elle n'y était pour rien, si je ne pouvais aimer qui je voulais. Je vis les yeux de mon amis se poser sur la lune. A ce moment, j'étais sur qu'il pensait à demain. Je n'avais jamais abordé le sujet avec lui mais j'en étais sur, c 'était un loup garou. « Je sais...» murmura-t-il comme s'il ne savait pas quoi dire. En même temps, que dire à quelqu'un qui vous dit qu'une partie de son âme est morte? Pourtant il sembla trouver les mots pour me réconforter. « Je pense qu'il n'aimerait pas te voir pleurer Ama. Asher préfèrerait que tu vives ta vie. Je ne pense pas que ça lui plairait de te voir te ruiner la santé à son souvenir. » Il avait raison, c'est bien ce que je reprochais à Amarylis Malefoy que de ne pas se battre pour son ami morte., J'essuya mes larmes avant d'ajouter «Je le sais. Crois-moi c'est ce que j'ai fait tout l'été mais c'est dur de se retrouver dans ce dortoir en se disant qu'il n'est plus la. Je sais qu'il ne serait pas revenu à Poudlard cette année de toute façon et que donc c'est débile. Mais ce lieu est hanté de son souvenir et me ramène à la triste réalité: Sa mort » Soudain, je le vis sortir une fiole et me la tendre. A en juger par l'odeur de son haleine, je jurais que c'était du whisky pur feu qui se trouvait la dedans. « Goûte moi ça. Ce n'est peut-être pas aussi bon que la chocolat mais ça te réchauffera. Tu es gelé et si tu attrapes froid tu ne pourras plus me donner de cours. » Alors qu'il passait sa main dans mes cheveux, je laissa échapper un petit rire avant d'attraper la fiole et de boire cul sec de longue gorgée. Vu son Etat, considérant qu'il n'avait rien mangé et la vitesse à laquelle il venait de boire du whisky pur malte, il allait probablement finir très vite saoul. J'attrapa la main de mon ami, et tout en me levant, l'attira vers moi. Je l'emmena vers la fenêtre sur le rebord de laquelle je m'essayait. Ouvrant la fenêtre et pointant la lune de bout de la baguette je dis alors à mon meilleur ami: «C'est la pleine lune demain... qui me réconfortera quand toi tu disparaitra demain soir? ». Le whisky devait faire effet car je confrontais mon ami sur sa nature comme ça,sans la moindre hésitation.

«Je le sais. Crois-moi c'est ce que j'ai fait tout l'été mais c'est dur de se retrouver dans ce dortoir en se disant qu'il n'est plus la. Je sais qu'il ne serait pas revenu à Poudlard cette année de toute façon et que donc c'est débile. Mais ce lieu est hanté de son souvenir et me ramène à la triste réalité: Sa mort » A ces mots il tenta de me rassurer me prouvant encore qu'il était un vrai ami « Ça sera dur mais il faut que tu continues. Je ne vois pas trop quoi faire pour cette pièce... Malheureusement chaque fois que tu la verras elle te fera penser à lui. Mais il faut que tu fasses en sorte de ne penser qu'à vos bons souvenirs. A tout ce que vous avez vécu. Je suis persuadé que c'est ce qu'il voudrait.» Au fond de moi, j'étais persuadé qu'il avait raison. Mais comment l'oublier? j'aimerais tellement pouvoir le voir une dernière fois, pour lui dire au revoir. Lui dire que je l'aime et qu'il me manque plus que n'importe qui. C'est fou ça on est 6 milliard sur la terre et un seul être vous manque et tout semble dépeuplé. Je m'apprêtais à répondre à mon ami mais il sorti sa fiole. La je le reconnaissais bien. « Goûte moi ça. Ce n'est peut-être pas aussi bon que la chocolat mais ça te réchauffera. Tu es gelé et si tu attrapes froid tu ne pourras plus me donner de cours. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Je ne tarda pas en sentir l'effet de la boisson. Je sentais un vent de chaleur m'enivrer et le sourire remonter sur mes lèvres. « Heureusement qu'elle est ensorcelée ! Sinon tu aurais tout bu. Je ne savais pas que tu avais une telle descente ! » je riais aux éclats. Ce n'était pas drôle du tout mais, bon l'alcool faisait ce genre d'effet. Je regardais mon ami se lever et boire, Je lui l'arracha à mon tour pour reboire tout en le trainant vers la fenêtre. Au moment où je l'attirais vers moi, vers la lune, je sentis un petite sensation m'envahir. Est-ce que? Non, ce n'était pas possible? Thomas avait été mon ami depuis toujours, si j'avais eu une attirance pour lui, je l'aurais su depuis longtemps. Pourtant ce moment de chaleur, m'avait fait penser à celui que je ressentais lorsque la peau de Perceval frottait la mienne. Les questions se bousculèrent dans ma tête et soudain je me dis Ce que tu es con Ama c'est rien, cette chaleur c'est juste le whisky pur feu «C'est la pleine lune demain... qui me réconfortera quand toi tu disparaitra demain soir? » avais-je rétorqué en pointant la lune de la baguette. Alors qu'allait-il répondre à ça ? « Et alors ?» demanda-t-il en haussant les épaules. Et alors? Et alors? Tu as écouté la fin de ma phrase? « Ce n'est pas la première fois qu'il y a la Pleine Lune. Je ne vois pas trop ce que tu y vois d'extraordinaire. » mais oui prends moi pour un abruti Diggory. Je connais ton petit secret. Ce n'est pas un vieux singe qu'on apprend à faire la grimace tu sais. Je sentis alors les bras de mon ami se poser contre moi et cette sensation de chaleur m'envahis de nouveau « Je serai toujours là Ama. Arrête de t'angoisser ainsi. Ça ne te ressemble pas ! Où est passé le grand, le magnifique Black ? » Je sentis le rouge me monter aux oreilles. Je plongea mon beau regard perçant dans le sien et m'approcha à quelques centimètres de son visage. Je pouvais sentir sa respiration et s'en était très excitant «Fait attention Diggory! On dirait presque une déclaration d'amour. Murray risque d'être jalouse» dis-je en explosant de rire. Alors qu'il m'enlaçais toujours et que nous rigolions, mon ami se pris les pieds dans le tapis et finis par tomber m'entrainant dans sa chute. Je me retrouva allongé à moitié sur lui continuant de rire aux éclats. Sans me retirer de sur mon ami, je repris mon sérieux «Demain c'est la pleine lune, et je suis sur qu'il y'a des loups garous dans poudlard et je rêve que l'un d'entre eux me mordre....comme ça » dis je en posant mes lèvres sur la nuque de mon ami le mordillant «Comme ça en bien plus sauvage! » je me retira d'au dessus de mon ami et m'allongea à ses côté, passant à mon tour la main dans ses cheveux avant de reboire encore dans la fiole. Ce que c'était agréable de voir la fiole se remplir seule à chaque fois. J'attrapa mon ami par le col de la chemise l'attirant près de moi comme pour l'embrasser avant d'ajouter d'un ton glaciale et cruel «Je veux que tu me mordes Diggory! Je veux que tu me mordes jusqu'au sang! Je veux que tu me mordes jusqu'à la transformation. S'il te plait mords moi! Fais-ça pour moi » l'implorais-je ma voix était à la fois cruelle et pleine de pitié, je le suppliais de me morde, de me changer en loup.

« Je serai toujours là Ama. Arrête de t'angoisser ainsi. Ça ne te ressemble pas ! Où est passé le grand, le magnifique Black ? » Je m'empourprais, jamais avant ce soir je n'avais remarqué l'immense beauté de mon ami et entendre ces mots, me faisait visiblement de l'effet. Nous étions à cet instant très précis si proche l'un de l'autre, que je sentais sa respiration proche de la mienne et cela en était presque excitant. Que dis-je c'était carrément excitant. Si j'écoutais mon instinct, j'aurais embrassé mon meilleur ami. Mais son amitié était bien trop importante pour tout gâcher par un stupide baiser. je n'étais pas encore assez bourré pour en arriver la. Néanmoins, je flirtais ouvertement avec lui. «Fait attention Diggory! On dirait presque une déclaration d'amour. Murray risque d'être jalouse» dis-je en explosant de rire. « Ne t'en fais pas elle est très partageuse ! » lâcha-t-il en esuissant un léger sourire en coin. La lune éclairait son visage, c'était fou la beauté qui ressortait de son visage lorsqu'il sourirait comme ça. Il était tout simplement divin. « Et puis je sais comment l'amadouer » ajouta-t-il avec un regard pleins de sous-entendus. J'esquissa à mon tour un sourire, un sourire pervers. Non pas que j'imaginais Diggory amadouer la brunette, mais je l'imaginais m'amadouer moi. Je repensais à toute ses fois où je l'avais vu nu dans les vestiaires, et il fallait avouer qu'il n'y avait pas que le loup en lui qui était bestiale si vous voyez ce que je veux dire. Puis sans que je sache très bien comment, je me retrouva par terre allongé sur mon ami. Corps contre corps, torse contre torse. Je pouvais même sentir le frottement de son membre contre le mien. «Demain c'est la pleine lune, et je suis sur qu'il y'a des loups garous dans poudlard et je rêve que l'un d'entre eux me mordre....comme ça » dis je en posant mes lèvres sur la nuque de mon ami le mordillant «Comme ça en bien plus sauvage! » Alors que mes lèvres touchèrent le cou de mon ami, je l'entendis lâcher un grognement de plaisir. Visiblement, cela ne le laissait pas insensible et je sentais l'excitation monter en moi, cela était d'ailleurs visible par la bosse qui commençait à se former sous mon pantalon. Afin, de limiter cette excitation, je m'empressa de m'écarter du corps de mon ami, m'allongeant à ses côtés et buvant. Après tout l'alcool faisait souvent retomber l'excitation .... mais d'autre fois elle produisait l'effet inverse, alors que je m'abreuvais, les mots « Tu es fou »sortirent de la bouche de mon ami. Alors qu'il s'abreuvais à son tour, je lui passais la main dans les cheveux. Sensation très agréable. Cette nuit était étrange mais agréable. J'oubliais totalement la mort de mon cousin, me laissant aller aux délices de la vie. Puis soudainement je cessa mes caresses attrapant mon ami par le col. «Je veux que tu me mordes Diggory! Je veux que tu me mordes jusqu'au sang! Je veux que tu me mordes jusqu'à la transformation. S'il te plait mords moi! Fais-ça pour moi » l'implorais-je ma voix était à la fois cruelle et pleine de pitié, je le suppliais de me morde, de me changer en loup. Sans que j'eu le temps de comprendre ce qui se passait, je me retrouva allonger sur le sol avec mon ami à califourchon sur moi. Je sentais mon pouls s'accélérer et ma respiration devenir plus haletante. A ce moment très précis, j'avais envie que nos lèvres se lient, que nos corps s'enlacent, j'avais envie de gouter au fruit défendu d'une nuit torride dans les bras de mon meilleur ami. Le corps de diggory se cambrait et je souriais bêtement au contact de ses doigts sur ma peau « Te mordre ça je peux faire ». Le souffle de sa voix me caressait l'oreille. Puis ce fut l'extase. Sa morsure n'avait rien d'une morsure d'humain elle était torride à souhait, la bosse sur mon pantalon était clairement dessinée. Je laissa échapper un ralliement intense de plaisir avant de murmurer, plein d'excitation son prénom «Thomas...» laissais-je échapper dans un murmure que seul dans une scène torride l'on retrouverait. D'ailleurs, preuve de mon excitation la plus totale, c'était probablement la seule fois de ma vie ou je l'avais appelle Thomas. J'étais dans un état second, dans un état de désir, et sans m'en rendre compte, j'avais passé la main sous le T Shirt de mon ami, caressant son torse à la musculature si parfaite, tout en l'attirant près de moi. Soudain je le vis secouer la tête, comme s'il luttait contre quelque chose, comme s'il luttait contre se désir qui semblait l'envahir lui aussi. « Arrête de dire n'importe quoi Ama... » soupira-t-il. « Ça te parait peut-être glamour mais ce n'est pas le cas ! » répondit-il sèchement. « Et puis de toute façon je ne suis pas un Loup-Garou, et je n'aimerai pas l'être » ajouta-t-il avant de s'allonger à côté de moi et de boire à nouveau comme pour ne pas céder à la tentation ou de pouvoir justifier de la tentation. «Moi, je rêve d'être un loup garou. Je rêve de cette puissance. Et je sais que tu es un loup garou, Tom. Tu peux me le dire, les amis ça se dit tout. De toute façon, je te prouvais que j'ai raison» dis je en me rapprochant de lui. J'étais à présent coller à lui, nos corps se touchaient totalement. «Ton corps tout entier trahis ta bestialité Tom» dis-je en faisant glisser ma main le long de son torse, m'approchant de son pantalon. De l'autre main, je lui arracha la fiole en reversant partout sur lui. Je posa alors ma langue dans sa nuque, léchant le breuvage qui coulait sur son corps, remontant vers ses lèvres près à receuillir les gouttes de whisky qui ruisselaient sur lui.