La fête battait son plein tandis qu’Adonis s’était renfrogné. Il n’avait pas aperçu la belle qu’il avait tant voulu voir. Il était constamment à sa recherche sans qu’elle semble comprendre les signes annonciateurs d’un amour profond pour elle. Bref, Adonis avait mis beaucoup d’effort pour sortir de la salle commune des Serdaigles afin de tenter une nouvelle approche vers la belle rouquine. Il s’était déguisé en zombie. Comme il était original ! C’était de la simplicité pure et dure, mais ce n’était pas son but premier. Il désirait conquérir le cœur d’une jeune femme. Qui aurait cru entendre ce genre de choses de la part du Serdaigle ? Il les repoussait généralement. En ce moment, il lui ouvrait, grand, les portes de sa vie ! Il tentait en vain de la séduire malgré son rang social. Il n’était pas autorisé à le faire, mais il s’en foutait. Il les emmerdait les règles non-écrites ! Il emmerdait tout le monde. Il voulait tout simplement Ravenna Malfoy. Il avait pris un breuvage le buvant avec cet air renfrogné. Il continuerait ses recherches à la suite. Il serait prêt à mettre sans dessus-dessous la fête pour retrouver sa Malfoy. Adonis entendit comme tous les autres élèves un hurlement qui lui glaça le sang. Il avait aussi des émotions comme tout être normaux. C’était un hurlement à la nuit. Un signe de danger imminent. Adonis laissa tomber son verre pour chercher Ravenna bousculant au passage plusieurs autres élèves qui regardaient vers la forêt où ils purent apercevoir les bêtes. Adonis cherchait Ravenna qu’il aperçut. Elle était figée. Elle lui semblait figée dans le temps. Il agrippa Ravenna un peu violemment en s’éloignant de la forêt sans avoir le temps de quitter la fête. « Ravenna, je suis là. Je suis là. Je suis là ! » dit-il pour la calmer, mais aussi se calmer, même s’il paniquait. « Nous allons nous en sortir ensemble, je te laisserai pas. Je me tuerais pour que tu restes en vie, Ravenna. » Ce n’était pas trop le moment, mais il était en état de panique. Il laissait encore sa piste pour lui avouer ses sentiments. Il regardait en direction des loups-garous se plaçant devant le corps de la belle. Il se mettait en avant pour qu’elle puisse fuir avant qu’eux ne l’attrapent. Il ne voulait pas la perdre. L’horreur qu’il ressentirait en voyant le corps à moitié dévoré. Ravenna sans vie, sans cette lueur au fond de ses yeux, froid… morte. Non ! Il ne pouvait laisser la vie brisée une aussi jolie femme.

Une fête d'Halloween, mon dieu que c'était cliché dans le monde des sorcier où pratiquement tous les jours pouvaient s'apparenter à Halloween. Ils n'avaient même pas besoin de se déguiser, ils étaient pour les moldus des êtres d'Halloween. Bon sans le nez crochu et la verrue sur le menton bien sûr, certains moldus avait une imagination débordante. Et c'était à cause de cette fête qu'elle se retrouvait là à chaperonner une bande d'ados délurés. Elle aurait préféré rester dans son appartement tranquillement...mon dieu qu'elle avait vieilli. Elle, Carmen Reason, préférant glander que faire la fête ? Qui aurait pu croire ça. Comme quoi les gens changent.

Ca faisait maintenant une petite heure que la fête avait commencé et la nuit venait de tomber. Elle leva les yeux au ciel éclairait de mille feux par la pleine lune, blanche et ronde. Elle aimait particulièrement les nuits de pleines lunes. En plus à Halloween, c'était une nuit parfaite pour les sorts et les potions. Elle aurait pu au lieu d'être là, s'entraîner, ou créer un nouveau sort. Bon pas la peine de se lamenter sur cette soirée en apparence gâchée. Ces personnes étaient bien trop jeunes pour qu'elle se mêle à eux. Et les étudiants n'avaient pas forcément envie de faire la fête avec leur prof.

Soudain semblant déchirer la nuit un hurlement survint. Le genre de hurlements à vous glacer le sang, le genre de hurlement pas tout à fait humain. La musique s'arrêta sur le champ. On pouvait percevoir clairement les respirations des élèves et presque entendre le bruit saccadé des battements de leurs coeurs. Mais surtout on entendait encore plus clairement cette bête : un loup-garou. Elle avait reconnu tout de suite le cri de la bête. Ce n'était pas la première fois qu'elle avait affaire à un. Bon la dernière fois elle n'en était pas tout à fait sortit indemne mais c'est ça de vouloir se lancer seule à l'attaque d'une créature aussi puissante et aussi maléfique.

"Rassemblez vous tous !" cria-t-elle "Et surtout sans courir"

Les loups-garous était comme des animaux. Il ne fallait pas crier pour les énerver, ne pas courir pour les exciter et surtout masquer sa peur au mieux. Mais plus facile à dire qu'à faire. Elle parcourut l'assemblée des yeux et vit ce qu'elle redoutait. Entre ceux qui tremblaient de peur près à commettre la moindre erreur fatale et ceux qui se prenaient déjà pour des héros, elle allait avoir du boulot pour tous les ramener sain et sauf.

"Vous êtes tous sous ma responsabilité alors vous allez m'écouter si vous ne voulez pas finir en pâté pour Loups-Garous"

Elle espérait avoir l'air assez calme alors qu'au fond elle ne l'était pas trop. Elle ne connaissait que trop bien ce genre de bête. Et quand elle le vit surgir, les yeux rouges et luisants de tous sauf d'humanité elle se dit qu'elle pouvait s'autoriser une micro seconde de panique.

Ravenna était arrivée en retard comme à chaque fois, à croire que c’était pour marquer sa différence en plus de sa maison et de sa couleur de cheveux. Le fait qu’elle soit toujours en retard avait tendance à mettre son père hors de lui, et l’énerver faisait parti des choses que Ravenna appréciait tout particulièrement, vraiment. Elle avait mis un certain temps à se préparer, elle essayait toujours de soigner son costume d’Halloween, cette année, c’était momie sortie d’une tombe, enfin, un reste de momie, elle avait fait des vêtements déchiré, avec ses bras, et ses jambes à moitié embaumé, tout comme autour de sa poitrine et de son ventre, le tout par-dessus ses vêtement déchiré, un maquillage pâle, de fausse tâche de sang, et ses cheveux roux en bataille, genre « mort réveillé depuis deux secondes alors qu’il est mort depuis des siècles ». C’était le but après tout… Elle était encore arrivé en retard et cherchait quelqu’un du regard n’importe qui. Ravenna adorait Halloween, sauf quand on lui faisait de mauvaise blague sur les loups garous, elle les détestait parce qu’enfant elle avait manquée d’être dévorée de justesse, depuis c’était sa plus grand peur.

Un cri pour lui glacer le sang, on aurait dit des loups garous, elle aurait été prête à le juger, mais ce n’était pas la pleine lune, n’est ce pas ? Si ça avait été la pleine lune, elle aurait fait comme chaque soir de pleine lune : elle se serait terrée dans sa salle commune, dans le dortoir, sous sa couette à dévorer des bonbons avec ses amies. Elle restait immobile, figée. Une voix la sortie alors de sa torpeur, Adonis : « Ravenna, je suis là. Je suis là. Je suis là ! » Il était là. Il ne cessait de le lui répétait, et le pire c’était ce qu’elle avait eut besoin d’entendre. Elle posa son regard sur lui, elle était contente de le voir, tellement. Et dire qu’au début, elle le détestait mais avec le temps, ça allait mieux, beaucoup mieux. Il ajouta alors : « Nous allons nous en sortir ensemble, je te laisserai pas. Je me tuerais pour que tu restes en vie, Ravenna. » Elle le fixait avec des yeux ronds, elle était un peu abasourdie par les paroles du jeune homme mais c’était la terreur qui prenait le dessus, elle avait peur, des loups garous, c’était ses cauchemars qui devenaient réalité, elle n’aurait jamais cru cela possible, jamais, elle avait trop peur, c’était horrible. « Adonis, j’ai peur ! » Dit-elle en retenant un peu son souffle, elle n’allait pas pleurer, pas encore, elle savait retenir ses larmes elle était une gryffindor, une lionne, elle était forte. Sans crier gare, elle s’agrippa au bras d’Adonis, avec ses deux mains, elle ne voulait pas le lâcher. Ravenna avait beau être téméraire, elle avait besoin qu’on la soutienne, qu’on s’occupe d’elle, elle était la petite dernière de la famille, on s’était toujours occupé d’elle parce qu’elle en avait besoin. Mais aucunes Malfoy à l’horizon, mais Adonis était là, elle tenait plus à lui qu’elle ne voulait l’admettre.

Adonis avait agrippé la demoiselle. Bien sûr qu’il n’aimait pas ses bêtes. Bien sûr qu’il avait peur, mais il voulait se retrouver à ses côtés. Elle était la seule chose qu’il désirait à l’instant même. Le serdaigle ne voulait que son bien. Le bien le plus pur pour Ravenna. Oui, il était attiré physiquement… à cet instant, il n’était pas question de caresse. Il devait la protéger. Il devait se faire sentir présent. Il devait agir comme il n’avait jamais agi avec quiconque. Il devait être son preux chevalier. Il devait être encore plus protecteur qu’il ne l’avait été avant les vacances d’été lors de cette grande bataille. Il devait se surpasser dans son rôle. Il l’aimait. Il l’aimait tellement qu’il était prêt à risquer sa propre vie pour cette femme qui deviendra sa reine. La plus belle des reines avec tant de caractère. Une reine de beauté rousse. Il l’aimait. Il ne voyait qu’elle dans sa soupe, dans ses rêves. Adonis ne pouvait la laisser dans les situations dangereuses. Il était prêt à se jeter sur n’importe quoi pour réussir à ce qu’elle puisse encore sourire. Il ne pouvait dire qu’il désirait la voir continuer sa vie avec un autre. Ravenna était à lui. Elle ne pouvait être avec aucun autre homme que lui. Il était ainsi. Adonis était complètement amoureux d’elle bien que rien n’avait été clairement dit. Le serdaigle tentait aussi bien que mal de se rassurer autant qu’il voulait le faire pour la belle. Il était un être humain normal qui ressentait des peurs communes aux autres. Il n’écoutait personne. Il s’était enfermé dans un cocon avec sa Malfoy. « Adonis, j’ai peur ! » Elle s’était agrippé à son bras. Il la prit dans ses bras prêt à la protéger quoiqu’il arrive. Elle devait vivre. Il devait voir la jeune femme s’épanouir, même si elle devait lui rester fidèle s’il mourrait. Il y croyait quand même. « Je suis là. Je suis là. Je te l’ai promis. Tu te souviens, l’an passé, j’ai promis de te protéger. Ce soir, c’est encore le cas. Ce soir, je ne peux laisser les autres te faire du mal, je ne peux les laisser t’avoir. Je ne peux penser qu’à moi. Ravenna, je suis là quoiqu’il arrive. Je suis là. » Il la serra contre lui un peu plus fortement. Il pouvait profiter de c’est quelques temps où il pouvait l’avoir dans ses bras bien que la situation ne lui plaisait pas. « Ce n’est qu’un cauchemar ! Nous allons le braver ensemble, mais ne panique pas. Cela ne sert à rien, d’accord ? Je suis là. » Il avait parlé que pour elle. Il lui aurait bien dit les mots fatidiques qui mettraient au clair ses sentiments, mais le moment était extrêmement mal choisi.

Une jeune femme rousse arriva à sa hauteur. Elle sembla la reconnaître, elle l'avait déjà vu à Poudlard. Elle semblait trop jeune pour être une prof, sans doute une assistante.

« Bonsoir Carmen, c’est Anthéa ; je suis désolée mais je ne pense pas que nous soyons officiellement présentées mais je suis enchantée de faire votre connaissance. »

Une métamorphe. Intéressant, très intéressant et très utile surtout. Elle pourrait distraire le loup-garou. Une dizaine de plans s'échafaudèrent dans sa tête. Mais elle savait que très peu d'entre eux était réalisable car il fallait compter sur la donnée imprévisible qu'était les élèves.

« Enchanté Anthéa mais je crois que l'heure n'est pas aux présentation présentement. Il va falloir agir vite. Sécuriser les élèves est notre priorité mais comme vous l'avez vu sans magie ça va être très dur. J'ai confiance en vos capacités mais ayant déjà affronté de part mon métier d'auror ce genre de créature je vous demande de vous reposer sur moi et surtout de m'écouter. »

Elle ne voulait pas avoir l'air présomptueuse ni blesser l'égo de sa camarade. Elle l'a savait capable de gérer ça mais entre la théorie et là pratique il y a un fossé gigantesque. Elle ne voulait surtout pas jouer la meneuse mais elle savait ce qu'elle faisait. Elle avait affronté bien pire créature durant sa carrière d'auror.
Les loup-garou était fort et rapide mais il sous cette forme il avait surtout l’intellect d'une bête. Incapable de réfléchir et soumise à ses instincts. Et c'était sur ça qu'il allait falloir jouer. Parce qu'affronter un loup-garou sans magie c'était presque du suicide.
Elle vit l'énorme bête s'approcher des élèves maintenant rassemblaient. Il se dirigea vers un duo d'élève un garçon et une fille. Et d'une vitesse surhumaine les prenant tous de court il envoya volet le garçon d'un coups de mâchoire et s'avança vers la jeune fille apeurée.
Il fallait agir vite. Il cherchait à éloigner du troupeau la proie la plus faible. C'était très connue chez les prédateurs. Si jamais il laissait éloigné la jeune fille sans rien faire elle était finit.

« Anthéa j'ai besoin que vous alliez voir le garçon. Vérifiez qu'il n'est pas blessé. Et inutile de vous dire d'être discrète je pense. »

Elle espérait de tout coeur que la jeune femme marcherait en duo avec elle. De son côté Carmen se dirigea à pas lent vers la jeune rousse. Elle prit bien garde à marcher le plus doucement possible pour ne pas détourner l'attention du loup de la jeune fille. Elle s'éloigna légèrement histoire d'arriver par derrière la jeune fille. Une fois arrivé juste derrière elle, elle franchit le dernièr mètre qui la séparait de la jeune fille rousse. Elles faisaient la même taille donc c'était pratique pour se cacher derrière elle, comme si elle était son ombre. Elle la ceintura alors d'un bras, toujours doucement pour ne pas alerter le loup qui l'avait surement sentie à présent.

« Je suis professeur jeune fille. Reposez vous sur moi et surtout ne criez pas. »
lui chuchota-t-elle.
C'était une chose d'être arriver jusqu'à la jeune fille. Maintenant le plus dur était de les sortit toutes les deux du joug de loup-garou sans qu'il n'éclate et les tue toutes les deux.

Narcissa était à la fête parce qu'elle n'en ratait jamais une. Elle était arrivée dans la masse de créatures méconnaissables envahissant le parc dans ce moment de réjouissance. Son costume ? Elle n'y était pas allée de main morte. Rien de plus ni de moins qu'une sirène. Sa chevelure blonde rendue interminablement longue de par un astucieux sortilège alors que par un autre ils étaient fixés à ses seins nus en le cachant sans espoir de bouger. Il étaient scotchés là à mort, comme imprégnés dans sa peau légèrement bronzée. Un maquillage bleuté couvrait ses yeux et ses lèvres alors que des petites perles avaient étés collés sur son ventre dénudé. Elle n'arborait rien de moins qu'une queue écailleuse en guise de jupe alors que ses pieds chaussés de talons hauts paraissaient juste en dessous. Elle profitait de sa soirée, malgré les commentaires qu'elle entendait à son sujet la traitant de traînée et de fille facile. Elle s'amusait de cette étiquette de garce qu'on lui avait scotchée au front. Elle l'assumait tout en sachant que ce n'était pas vraiment elle. Elle draguait à gauche et à droite dans cette soirée de folâtries. Elle était justement à en faire du charme à une demoiselle déguisée en fléreur alors que la musique s'arrêta pour qu'un hurlement retentisse dans la nuit. Pas la moins paniqué, la sang pure tentait de continuer son rentre dedans, mais l'autre demoiselle était trop nerveuse. Goyle décida donc de porter plus d'attention à ce qui se passait à la lisière vers où tous les regards étaient tournées. Effectivement, des loup-garous. Un autre drame à Poudlard ? Pourquoi pas... Narcissa entendit une professeur hurler pour un regroupement, elle n'y obéis pas, elle était déjà à côté de l'attroupement de visage inconnus. Les professeurs prenaient la peine de discuter alors que la situation était plutôt alarmante. Comme si ce n'était pas assez, un véritable loup-garou fonça sur une partie du groupe, mettant une petite rouquine à part après avoir poussé le copain qui la ''protégeait''. Comme si quelqu'un pouvait véritablement protéger une autre personne d'une pareille bête en la serrant simplement dans ses bras. « C'est quoi ce bordel ? » Grogna-t-elle alors qu'elle fixait la bête affamée. Elle ne savait pas quoi faire, elle n'avait pas peur le moins du monde. Dans le pire des cas, elle serait tuée ou changée en bête de la nuit. Elle restait là, les bras croisés alors que Malfoy allait se faire dévorer. Narcissa ne connaissait pas personnellement la rouquine de sang pure. Elle la connaissait par les mangemorts qu'il y avait dans leurs familles, mais c'était tout. Pour le peu qu'elle n'en sache, la gryfonne avait un avenir brillant et pas déjà foutu comme celui de Narcissa. C'est ainsi que la belle blonde décida de défendre la magnifique rousse mieux que sont petit copain à la noix n'aurait su le faire. Se penchant vers le sol, elle attrapa une roche qu'elle lança de toutes ses forces vers le monstre lui hurlant un. « Hey mon loup, t'as faim ? Du sushis ça ne te dis pas ? » La téméraire sorcière se tenait bien droit alors qu'elle fixait le dos du colosse qui n'allait pas tarder à se retourner. Elle était prête à s'enfuir dans une course à la mort alors qu'elle mettait sa vie en danger pour une mignonette au cheveux de feu.