But no more worries, rest your head and go to sleep maybe one day we'll wake up and this will all just be a dream
D'un mouvement sec, j'envoyais mon ennemi à terre en un éclair de lumière. L'énorme bête se releva pourtant et passa à nouveau à l'attaque en un bon impressionnant. J'esquivais en me jetant au sol et éviter de me faire décapiter d'un coup de griffe. J'étais toujours au sol mais l'assaillant revint à la charge. Je pointais sans hésitation ma baguette sur l'énorme loup garou juste avant qu'il ne s'abatte sur moi et dans un éclair le repousser une fois de plus. Je me relevais d'un bon, tout en sachant que je commençais à prendre le dessus sur mon adversaire. Le loup tenta de se relever une dernière fois, mais dans un ultime mouvement du poignet je l'envoyais définitivement au tapis. Essoufflée, le cheveux et les vêtements en vrac, bref dans un état lamentable, je me tournais vers mon professeur de défense contre les forces du mal. Adossé contre le mur, les bras croisé, il n'avait pas daigné intervenir. Mais il hocha la tête, et son sourire approbateur m'indiqua que je m'en était incroyablement bien tirée, surement même biens mieux que ce qu'il avait attendu. Je le suivais hors de la salle sans demander mon reste une fois l'exercice terminée. La salle de Pan était une des plus terrifiante du château. Ici, les peurs prenaient vie, et nous apprenions à les combattre, nous, élèves de sécurité magique de Poudlard. Je regardais mon professeur, celui-ci m'adressa un signe de la tête et me donna congé. J'étais épuisée. Mais ce travail harassant avait aussi ses avantages : tandis que j'étais concentré pour éviter les crocs acéré d'un monstre ou les sorts d'un psychopathe, je ne pouvais penser à rien d'autre. Et ces moments était si rare, que même s'ils étaient épuisant, c'était quelques part un délice. Et à la sortie de ces séance d'entrainement, j'étais trop fatigué pour m’apitoyer sur quoi que se soit, et en général je dormais jusqu'au lendemain matin, ce qui n'arrivait que trop rarement à mon gout. C'était peut-être pour cela que je voulais devenir Auror, mais aussi pour prouver que j'en avais l’étoffe, que je pouvais le faire malgré les ricanements que cette affirmation déclenchaient dans mon entourage à commencer par ma famille. Madeline Rosier, la petite fille inoffensive, chasseuse de mages noirs ? C'était risible. Mes parents n'avaient pas une haute opinion de moi, y comprit mon père en dépit de la profonde affection qu'il me portait. Quant ça Anastasie, je ne savais pas. Je ne savais plus.
Il m'avait toujours considérer comme fragile, une poupée de porcelaine qui pourrait se briser au moindre choc. J'avais pourtant démontre mon incroyable aptitude à encaisser des coups toujours plus durs au fil des années. Mais ça ne suffirait pas. Ça ne suffirait jamais. Et depuis quelques mois, je ne parvenais plus à savoir quelle était la vision que mon aîné avait de moi. Je ne pouvais pas oublier cette ombre qui était passée dans ses yeux et qui y était demeuré depuis que je lui avais annoncé qui était le père de Noah. Je crois qu'il m'en veut, pas seulement de lui avoir caché si longtemps, mais aussi d'avoir céder à Ulysse. Je n'en étais pas fière, c'était ma honte, mon fardeau, même s'il en avait résulté Noah. Mais je savais que c'est une chose qui n'aurait jamais du arriver, pas avec lui. J'avais, depuis des années, cette drôle d'impression collé à la peau, celle de n'être plus moi, de n'être plus l'ange que j'ai étais, cette impression de mal être qui ne me quittais pas et qui semblait écrire sur mon front le mot 'TRAINÉE' en lettre majuscule. Je ne repassais pas par le dortoir, je me contentais de remettre un peu d'ordre dans ma tenue, ce qui ne servit pas à grand chose au vu des coupures et des hématomes qui j’arborais, et de m'attacher les cheveux. Je voulais souffler un peu avant de rejoindre mes camarades et l’agitation du château. Sans vraiment y penser, je me dirigeais vers le jardin perdu. Je pénétrais dans cet 'pièce' a part du château. Poudlard était un endroit merveilleux. Je déambulais un instant parmi les arbres et les plantes avant de m'asseoir au pied d'un énorme arbre que j'identifiais comme un chêne. Je laissais aller ma tête contre le tronc massif et fermais les yeux, me coupant peu à peu du monde réel. Je n'avais pas conscience d'avoir l'air morte, j'avais toujours été plutôt pâle, mais mes habit déchirés, des bleus un peu partout et une trace de coupure plutôt profonde sur la joue parachevé ce tableau qui faisait froid dans le dos.
Invité
Sujet: Re: BROTHERHOOD Dim 28 Oct - 16:09
Les cours de cette année étaient vraiment plus difficile que ceux de l’année suivante et cette année nous avions droit à l’examination de patients afin d’en tirer un diagnostic pour pouvoir, ensuite, prescrire un traitement. J’imagine que la plupart des gens se demandent pourquoi j’ai choisis cette voie et pas celle de la sécurité magique, par exemple, voie que beaucoup de sangs purs empruntent. En fait je me suis toujours dis que si je savais comment soigner un sorcier, je saurais comment le tuer de diverse manières. C’est en comprenant le corps que je peux m’amuser avec. De plus cette machine humaine m’a toujours fasciné, j’ai longuement cherché la différence, d’ailleurs, entre un corps moldus et un sorcier mais je n’en ai jamais trouvé, j’imagine donc que cette histoire de sang est donc totalement vraie, si la différence ne se voit pas là, elle doit surement se trouver dans les veines, artères et autres capillaires. Aujourd’hui le cours portait justement sur l’examination d’un de ces patients qui venait à Poudlard pour payer moins cher la consultation. Ces gens étaient en général des né moldus et ils avaient tendances à me dégouter mais je tentais de ne rien laisser transparaitre alors que j’examinais une femme à l’aspect particulièrement repoussant. Ce qu’elle avait subit c’était un sortilège que je n’aurais personnellement pas lancé sur un né moldus. Il faisait apparaitre des petites cloques sur toute la surface de la peau et était donc particulièrement douloureux mais il était relativement facile et à détecter et à soigner. Du coup, d’une simple incantation je mis fin – à contre cœur je dois bien l’avouer – aux souffrances de cette femme qui retrouva instantanément un aspect un peu moins… dégoutant. A la fin du cours je rangeais mes affaires dans mon sac et repartit dans l’optique de me rendre au jardin perdu pour peut être y travailler sur un devoir en paix. La bibliothèque était paradoxalement plutôt bruyante, les gens y chuchotaient beaucoup ce qui causait une sorte de brouhaha désagréable et dans la salle commune : c’était encore pire. Du coup les jardins me semblaient être une bonne idée, surtout que je ne me trouvais pas loin. Je me rendis donc dans cette pièce tout à fait particulière du château, elle avait quelque chose de fascinant… Poudlard était empli de magie très ancienne, c’en était époustouflant. Je fais partie des gens qui aiment ce château comme un foyer, bien que le manoir ne soit pas désagréable j’aime bien plus le château car je m’y sens entouré de mon héritage : la magie. Etant de sang pur j’ai le droit, voire le devoir, d’étudier la magie, de la comprendre et de la maitriser. Je m’avançai alors dans le jardin, le regard errant sur les diverses plantes quand il rencontra une silhouette addossées a un arbre. Je m’approche et quand je me rends compte qu’il s’agit de ma petite sœur, je fronce les sourcils. Je suis calme, toujours, ou presque. C’est une des choses que m’a enseigné la formation de médicomage mais le fait de voir Madeline dans cet état à tendance à me mettre en rage. Je m’approche, doucement, je laisse tombé mon sac à coté d’elle et m’accroupi. « Madeline ! » Mes doigts se glissent sur la peau de son poignet, j’ai peur de ce que je vais y trouver mais finalement je sens son pouls, le sang afflue et reflue dans ses veines. Je suis soulagé pendant quelques secondes mais elle n’ouvre toujours pas les yeux. « Madeline ouvre les yeux. » dis-je, sèchement, sur le ton de l’ordre plus que de la supplication. Je sors déjà ma baguette, prêt à soigner la moindre de ses blessures quand elle ouvre finalement les yeux. « Je veux tout savoir. » J’exige alors que j’attrape déjà son bras pour y soigner quelques plaies en surface. Pour le reste j’aurai besoin de plantes, une potion aussi peut être ?
Madeline B. Rookwood
first Log-in : 10/10/2010 parchemins : 1994
Sujet: Re: BROTHERHOOD Dim 28 Oct - 18:14
Je sentais que je sombrais peu à peu dans le sommeil, me coupant de la réalité. Mais je n'en avais que faire, cet instant était délicieux. J'avais l’impression de m'être glissé au milieu d'un nuage, tant l'épuisement qui m'emportait peu à peu au pays des songes m'engourdissait les sens. Heureusement pour moi, ce soir, rien n'était prévu. Dans un tel état de fatigue, je n'aurais pas pu assurer mes rondes ni faire quoi que se soit. Etre préfète en chef était une fierté, même si ma mère s'en moquait, mon père en était fier. Mais c'était parfois un rôle relativement lourd à porter. Je n'avais pas toujours le coeur à réprimander les élèves pour des bêtises, des querelles ou autre choses de ce genre, j'avais parfois l'esprit ailleurs. Mais j'étais redevable au professeur Dumbledore de m'accorder sa confiance en même tant que l'honneur d'être préfète en chef. J'accordais une grand importance au titre, j'avais grandit dans un monde dans lequel le titre disait tout de la personne. C'était peut être stupide, mais c'était comme ça. Mes parents avaient prit soin de m'inculquer un respect très strict de la hiérarchie, tout comme ils l'avaient fait pour mon frère. Je suppose qu'il en allait ainsi pour tout les enfants de la même condition que nous : les enfants des sang purs, héritiers des plus grandes familles de sorciers de l'Angleterre. Je sombrais dans un rêve étrange. Je m’avançais vers l'autel dans une robe blanche d'une luminosité anormale, qui tranchait avec le roux de mes cheveux. La marque des ténèbres dansait sur mon bras, je cherchais un regard amis dans la foule qui me regardait marché alors que l'allée n'en finissait pas, mais je ne voyais que de l'hostilité, incapable de croiser le regard d'Anastasie ou de Jillian qui détournais la tête. Quand j'arrivais finalement près de l’autel, mon futur époux était un homme sans visage. Dans un mouvement d'horreur, je reculais et trébuchais, mais le choc n'arriva pas. Il n'y avait que la chute, une chute vertigineuse et infini, dans le noir le plus complet, tandis que la brûlure me dévorait le bras. Au loin, j'entendis mon prénom, sans reconnaître la voix. Je sentis qu'on me touchais le bras. Je ne parvenais plus à savoir si j'étais réveillée ou non, je ne sentais que cette douleur qui revenait sans cesse, toujours plus forte sur mon avant bras. Madeline ouvre les yeux. en reconnaissant enfin la voix de mon frère, je ne réfléchis pas, j'obéis à son ton sec comme j'en avais l'habitude. En ouvrant les yeux, je fus ébloui dans la soudaine clarté, aveuglante après l'obscurité qui m'avait envahit dans cet étrange rêve.
Plus très sûre de savoir où j'étais ni même qui j'étais, je clignais plusieurs fois des yeux. Je sentais que mon rythme cardiaque c'était accéléré et qu'il ne parvenait pas à se calmer. Je passais une main tremblante sur mon front. Je veux tout savoir. Je commençais seulement à prendre conscience de la présence réelle d'Anastasie agenouillé à mes côtés. Je le laissais me prendre le bras et commençait à soigner mes plaies les plus superficielle. Je n'en avais pas prit conscience sur le moment, mais mon adversaire m'avait drôlement amoché. Je crois que l'évidence me sauta au visage pour la première fois : j'étais une très bonne élèves, la théorie n'avait aucun secret pour moi, mais je manquait de puissance magique, ou je ne savais pas comment l'utiliser. Les situations réelles me dépassaient rapidement, et la bataille d'il y à quelques mois me l'avait prouvé, j'y avais été sérieusement blessée. Je me redressais quelques peu et souris à mon frère. Je vais bien, ne t'inquiète pas. mais je savais au regard qu'il me lança que cette réponse ne le satisfaisant pas. Je suis simplement tombé sur un loup-garou un peu agressif dans la salle de Pan. ajoutais-je avec un sourire, pour tenter de dédramatiser la situation mais aussi pour montrer que je n'était pas une fillette fragile. Je le regardais tenter de soigner mes plaies et de faire disparaître mes bleus. L'intelligence d'Anastasie était redoutable, en cursus médicomagie, son esprit critique ne lui faisait jamais défaut et il avait cette faculté incroyable de comprendre les situation en une seconde, là où d'autre mettais plusieurs minutes. Ne t'en fais pas pour ça, je ne les sens même pas, la fatigue à simplement eu raison de moi. dis-je en indiquant mes contusions. Mon rêve me perturbait encore, je sentais toujours cette compression dans ma poitrine tant chaque détails semblaient réels. Je tentais de le chasser de ma mémoire, je ne voulais pas inquiéter Anastasie alors que j'allais bien. Ou en tout cas alors que je venais d'affirmer que tout allait bien. Qu'est-ce que tu viens faire là ? demandais-je sur le ton de la conversation. Ça ne passerait certainement pas aussi facilement que je l'espérais, l'ombre de Noah était toujours quelque part, et le fait qu'Ulysse soit son père ternissait le regard de mon grand frère.
Invité
Sujet: Re: BROTHERHOOD Mar 13 Nov - 22:39
J’ai faillis claquer des doigts devant ses yeux pour la réveiller, je sais pas pourquoi mais on nous a dit que c’était plutôt utile, en cours. En fait ça ‘ma surtout l’air idiot, devant les oreilles ok mais ? Hm bref. La jeune femme ouvre finalement les yeux et ça me rassure de voir son regard sur moi, même si j’ai toujours ce petit malaise quand je la vois. Je sais qu’elle a fricoté avec Ulysse et ça m’a légèrement mis hors de moi pour tout un tas de raisons. Quoi qu’il en soit Madeline reste ma sœur et la voir dans un tel état m’insupporte, je ne pourrai pas tout simplement passer outre et ne rien faire. Alors je m’occupe à soigner un de ses bras. Elle ne tente pas de se dégager, bien. Je pense qu’elle a suffisamment confiance en mes capacités pour ne pas se dégager… Et peut être un peu peur de ma réaction, également. Je suis conscient de l’autorité que j’ai sur ma jeune sœur car j’ai toujours été comme ça avec elle, pas spécialement plus chaleureux qu’avec les autres, ou à peine. « Je vais bien, ne t'inquiète pas. » Je hoche doucement la tête, je ne la crois pas tellement en fait, je suis presque un professionnel en la matière et je me rend bien compte que certaines de ses plaies sont si profondes qu’elle doit avoir bien mal. « Je suis simplement tombé sur un loup-garou un peu agressif dans la salle de Pan. » Pardon ? Je lève les yeux sur elle un instant, délaissant son bras. « Un loup garou ? Toute seule ? » Les profs sont de plus en plus fous, effrayé par une menace qui certes existe mais que ma petite sœur n’aura probablement jamais a affronter car cette menace n’est autre que le mage noir le plus puissant de notre temps. Notre maitre à tous, celui qui a la fabuleuse ambition de nettoyer le monde magique de ses usurpateurs. Finalement je retourne aux plaies de Madeline, sa peau redevient douce sous mes sortilèges de guérisons que je chuchote si doucement que je doute qu’elle les entende. Je pourrais en faire des sortilèges informulés mais je n’ai pas la concentration nécessaire puisque j’écoute ce que me raconte d’une sœur d’une oreille attentive. « Ne t'en fais pas pour ça, je ne les sens même pas, la fatigue à simplement eu raison de moi. » Je soupire et lève à nouveau les yeux vers elle. « Je te soigne et c’est tout Madeline. Et arrête de mentir, comment veux-tu ne pas sentir ça. » Dis-je alors en pointant une plaie profonde de ma baguette, je murmure un sortilège plus ou moins long et la peau se referme autour de la blessure. « Fais attention, certaines blessures ne sont pas totalement soignées. » Parce qu’il me faudrait des plantes, des onguents que je n’ai pas sur moi. « Qu'est-ce que tu viens faire là ? » finit-elle par me demander alors que je me suis attaqué à son deuxième bras. Je hausse les épaules. « J’étais venu travailler. » Dis-je en désignant mon sac d’un mouvement de tête. « Et toi ? Tu aurais été mieux à l’infirmerie. » Endroit où je passe le plus clair de mon temps cette année, d’ailleurs. Souvent on s’occupe des élèves pour aider la petite sorcière qui s’occupe de se service, madame pomfresh.
Madeline B. Rookwood
first Log-in : 10/10/2010 parchemins : 1994
Sujet: Re: BROTHERHOOD Dim 25 Nov - 16:34
En regardant Anastasie soigner mes plaies, je me dis qu'il n'était peut-être aps le grand frère idéal, parce qu'il n'était pas aussi tendre qu'on veut bien le lire dans les conte pour enfants. Mais pour la vaie vie, il ne se débrouillait pas si mal. A Poudlard, j'entendais dire qu'il était une brute, un homme froid, sans coeur, manipulateur.... Je ne connaissais pas cet homme là. Pourtant je savais qu'il existait. Mais il m'avait toujours protégé de tout les dangers, j'étais resté sa petite soeur alors que je devenais la plus grande déception de ma mère. C'est vrai, ce n'étais pas le grand frère idéal parce qu'il était un peu rude, mais il était un homme merveilleux. Même si cet aspect de lui n'était réservé qu'à un cercle très restreint de personne. Je commençais à me sentir mieux, un peu plus éveillée, maintenant que mes coupures les plus profondes étaient refermées. Ce n'étaient certes pas grand chose, mais ça auraient largement justifié un petit passage à l'infirmerie. Mais j'y avais passé beaucoup trop de temps au cours de ma scolarité. A Poudlard, un accident était vite arrivé. Par exemple, j'étais poursuiveuse dans l’équipe de Quidditch de Gryffondor, et le Quidditch avait un telle importance que j'avais fais une ou deux chute particulièrement spectaculaire lors de match contre Serpentard car le fair-play n'était pas toujours la qualité première de mes adversaires de Serpentard. En outre, une plante plutôt vindicative m'avait agressé lorsque j'étais en huitième année, ainsi qu'un scrout à pétard relativement énorme qui m'avait explosé en pleine tête. J'avais aussi fais les frais de l'inimitié entre les rouges et ors et les verts et argent en me retrouvant certaines fois sur la ligne d'un sort perdu. Bien sur il faudrait être fou pour s'en prendre sciemment à moi. Je souris à l'exclamation de mon frère, scandalisé qu'on m'est laissé affronter seule un tel monstre et m'empresser de la rassurer. Détends toi Anas, j'étais avec un professeur, je n'ai pas encore perdu la tête. C'est peut-être ça aussi, être un grand frère, toujours s'inquiéter de la cadette, ne jamais la croire à la hauteur.
Je me redresse avec précautions, je lui fais totalement confiance et je le crois quand il dit que certaines plaies ne sont pas parfaitement refermé. Un mouvement un peu trop brusque me tire une légère grimace. Pendant qu'il laisse parler la magie qui est en lui, je me dis que mon frère est un grand sorcier. Quand il me montre son sacn, je comprend qu'il ne s'est pas retrouvé la par hasard. Je hoche la tête. Et toi ? Tu aurais été mieux à l’infirmerie. C'est vrai, je sais pertinemment qu'il à raison. Mais je déteste cet endroit, il faut m'y envoyer de force. Comment fait-il pour y passer le plus claire de son temps ? La médicomagie, c'est vraiment pas fait pour moi. C'est tout de même bizarre, on aurait pu s'attendre à l'inverse. La gentille et douce Madeline à la rescousse, qui soigne les blessures sans poser de question. Et le grand sorcier Anastasie au coeur du combat et de l'action. Mais non. L'infirmerie ? Non merci, j'y passe déjà assez de temps à mon goût. lui dis-je avec un sourire. Il sait que c'est plutôt vrai, je dois être victime d'une malédiction et chaque année, j'ai mon lot d'accidents bizarres. J'ai repoussé le moment ou Anastasie et moi aurions à parlé de mon récent aveu. Je ne me sentais pas prête, j'avais peur de sa réaction, mais de son côtés, je n'étais pas sur qu'il est très envie d'en parler. Seulement voilà, j'en avais marre de voir cette ombre dans ces yeux. Je voulais continuer d'avancer, et j'avais besoin qu'il avance avec moi pour ça. Après quelques secondes qui me semblèrent durer une éternité, je me décide enfin. Anas' ? Je prononçais son prénom à voix basse, timide, comme si je souhaitais qu'il ne m'entende pas. C'était peut-être le cas. Tu crois pas qu'on devrait discuter de... Je n'arrivais tout simplement pas à le dire. J'aurais aimé trouver un genre de métaphore mais rien ne venait. Donc je finis par dire le seul nom qui me venait à l'esprit, et qui ne plairait surement pas à mon frère. A propos d'Ulysse. J'aurais voulu regarder n'importe où, mais Anastasie m'avait apprit dès l'enfance à ne pas détourner le regard. Donc je le regardais fixement, sans trop savoir à quoi m'attendre.
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Sujet: Re: BROTHERHOOD
BROTHERHOOD
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