J'vais pleuvoir jusqu'à demain et demain j'pleuvrai fort, toutes les gouttes de mon corps, en ignorant le remord
Halloween approchait à grand pas, mais ce n'était pas de l'excitation que je ressentait, plutôt une sorte d’appréhension sourde. L'école avait prévu un évènement pour l’instant encore bien mystérieux, mais tout semblé vouloir tourné à la catastrophe depuis quelques années. Nous nous souvenions tous des horreurs qui avait prit vit dans les grande salle, des loup garou et des morts vivant partout, les cris, la peur et l'incapacité de se défendre en situation réelle. Il y avait des bals qui avait tous tourné à la catastrophe. Les élèves mourraient ou disparaissaient autour de nous. Avant l'té, deux de nos camarades étaient mort lors de la grande bataille. Le château portait encore les marques du deuil, surtout pour ceux qui avait côtoyé les victime, mais il était important de tenter de reprendre le cours normal de la vie. Je pense qu'à ce point de vue là, le mariage d'Ulysse et Bellatrix m'avait aidé. Le fait qu'un évènement aussi banal et à la fois merveilleux qu'un mariage se produise en des temps pareilles était une chose magnifique. La vie à Poudlard semblait reprendre doucement son cours habituel, après tout c'était peut-être mieux, il était mauvais de vivre dans le passé elle était bien placé pour le savoir. Et avec la vie du château, il y avait les élèves. Je ne m'attendais pas à vraiment à ça n voyant débarquer la nouvelle génération. Je crois que je voulais surtout préserver le calme que j'avais toujours connut à Poudlard, ce calme qui n'était plus. Et j'avais espérer que je ne serais pas la seule ans ce cas là. Mais j'avais eu tords d'y croire, les tensions qui régnaient dans le monde magique jouait tellement sur l'esprit des élève, que les consciences s’échauffaient plus vite qu'à l'ordinaire. Rien qu'aujourd'hui, j'avais du donner une dizaine de retenu pour divers esclandre dans les couloirs ou dans le parc. Je n'en revenais toujours pas d'être obligé d'intervenir pour éviter qu'un Serdaigle de cinquième année ne se retrouve accroché à l'anneau central du terrain de Quidditch. Mon nouveau rôle de préfet-n-chef me plaisait, mais je l'aurais imaginé un peu plus calme. J'étais une habitué des rondes dans le château, après tout, quand je n'étais que préfète, je les effectuais toute sans défaillir à la tâche, bien trop fière de nl'honneur qui m'était accordé.
Ce soir pourtant, j'étais plutôt épuisé, la journée avait été longue une fois de plus. Heureusement, demain serait le dernier jour avant un week end de repos que j'estimais avoir bien mérité. Il était près de minuit, mais, ma baguette à la main, je parcourais les étages du château. Mon travail consistait aussi à vérifier qu'il n'y avait pas un petit malin qui voudrait partir en viré nocturne, ou une chose qui n'était pas à sa place. Mais cette nuit était incroyablement calme, tellement même que je m'ennuyais. Un peu d'action m'aurait surement réveillé. Je me glissais en silence dans la salle des tableaux. Ces rondes que j'aimais tant avant me faisait froid dans le dos aujourd'hui, je ne me sentais plus en sécurité à Poudlard. J’éclairais la salle des tableaux, je ne venais presque jamais ici, à moins d'y être obligé. Tout ces personnages qui me regardait ne me plaisait pas. La plupart des tableaux ronchonnèrent quand je passais devant, malgré ma baguette pointé vers le bas. Je n'y prêtais pas attention et une jeune fille m'adressa un sourire où je décelais une malice infinie. J'aurais aimé savoir qu'elle était l'histoire de ses tableaux. J'entendis la porte se fermer. Je fis volte face, prête à attaquer, mais ne vis rien d'autre que Sawyer. Aïe. Je n'avais pas forcément toujours bien agit avec le Poufsouffle.
Invité
Sujet: Re: un coeur rancunier. Mar 6 Nov - 22:23
Vous savez, Poudlard n’est pas l’endroit où je garde le plus de bons souvenirs. J’ai été terrorisé, torturé, intimidé, agressé et j’en passe. Je fais parti de ceux qui ne s’y sentent pas chez eux. J’ai peut-être le même sentiment que tous ces nés-moldus qu’on avait confiné dans le fond du parc durant deux ans et demi. À la différence près que ma prison n’était pas physique, mais bien mental. J’étais d’une nature très tolérante, très peu rancunier est. Quoiqu’il en soit, j’avais passé l’été à appréhender la rentrée scolaire. Je dois vous avouer que j’avais même espéré que Poudlard n’ouvre pas ses portes cette années puisque ainsi, j’aurais put retourner à Beauxbâtons avec un motif plus valable qu’un simple désir. Mes parents avaient refusé que j’y passe d’autres années après la septième. Ils disaient que j’avais bien assez changé, que j’avais grandi et qu’il était temps pour moi d’affronter la vraie vie. « Apprend à te défendre », me disait mon père. « Il n’est pas question que mon fils se laisse marcher sur les pieds toute sa vie! ». Je ne sais pas ce qu’ils avaient tous à vouloir me voir affronter la vie, mais si elle continuait à être comme les dernières années, j’allais finir par reprendre un avion pour Paris et m’y terrer à jamais. Ces dernières années, la vie au Royaume-Uni était un vrai supplice. Chaque année il y avait des morts, des monstres et des horreurs. Rien de plaisant en vu et la soirée d’Halloween n’était pas pour s’annoncer de bons augures. Je ne sais pas ce que l’administration du collège avait prévu, mais j’espère qu’ils étaient bien organisés au niveau de la défense parce que j’avais le sentiment que cette soirée n’allait pas être de tout repos. Peut-être une coupe de fantômes bien malvaillants. C’était bien l’une des seules choses que nous n’avions pas encore affronté. Un monstre du lac noir, des enchantements maléfiques, des centaines de mangemorts et Voldemort en personne. Je n’étais pas très courageux. En ce moment j’entends la voix de mon frère me dire que je suis une vraie mauviette. Non, je n’étais pas courageux, du moins pas comme on l’entend en règle générale. Plutôt d’un courage discret. Je ne suis jamais le premier en ligne de front, plutôt le dernier à attaquer, mais celui qui fini par sauver le derrière du mec qui se pense invincible. C’est ça mon rôle à moi. Je suis celui qu’on oublie toujours, celui qui sait se faire discret, dans la vie quotidienne comme dans les glorieuses histoires.
Parlant de se faire discret, j’avais passé le premier mois après mon retour des vacances à me faire très discret. Je longeais les murs tête baissée en quête de solitude. Je n’aimais pas le public. Dès qu’il y avait plus de trois personnes, je perdais complètement l’usage de la parole. Souvent, je ne parlais pas en présence de filles et lorsque je le faisais, je donnais souvent l’impression d’être agressif et froid alors qu’au fond, j’étais tout simplement intimidé par leur présence. Je revêtais ce masque de froideur depuis mon retour de Beauxbâtons. Le Sawyer des premières années à Poudlard n’était plus, il n’y avait que le nouveau Sawyer. Bon, j’avoue, pas vraiment amélioré, mais j’aimais le croire. En dehors de mes cours de psychomagie et d’histoire de la magie des temps modernes, ce que je préférais à Poudlard était les endroits bien éloignés et peu fréquentés. Aux heures tardives, on y rencontrait que peu de gens. Lorsque la bibliothèque était fermée et que la salle commune encore trop bondée pour apprécier y être, je me plaisais à me trouver un petit coin pour faire me devoirs ou simplement réfléchir. Aujourd’hui, j’avais élu domicile dans la salle des tableaux. J’aimais bien cet endroit, c’était comme un grand livre d’histoire. Les tableaux avaient une incroyable mémoire. Ils n’avaient pas toujours été confinés dans cette pièce, souvent ils étaient les vestiges de grands manoirs ou les responsables de Poudlard avaient eu marre de les voir et les avaient stockés ici. Moi je les aimais tous. Ils aimaient raconter ce qu’ils avaient vu, et pour certains vécus. Toujours de longues et passionnantes histoires qui me permettaient de cultiver ma culture générale. Ce soir j’étais assis devant un chevalier qui prétendait avoir connu Merlin et le roi Arthur. Il me racontait une historie de guerre lorsque quelqu’un débarqua dans la pièce l’éclairant de sa baguette, m’aveuglant au passage. Mettant ma main devant les yeux, pour tenter de distinguer le visage de mon agresseur lumineux, je m’exclamai en un français parfait, par habitude : « Merde! Y en a qui n’on pas d’éducation… ». M’apercevant de ce j’avais dit que rougit jusqu’aux oreilles espérant que mon interlocuteur ne parle pas cette langue…
Madeline B. Rookwood
first Log-in : 10/10/2010 parchemins : 1994
Sujet: Re: un coeur rancunier. Lun 26 Nov - 16:49
En avisant que mon adversaire n'était autre que Sawyer, j'abaissais ma baguette afin d'éviter de lui cramer complètement la rétine. Si il existait bien un jeune à Poudlard qui n'était pas menaçant, il s'agissait surement de Sawyer. Aussi menaçant qu'un chaton je dirais. Merde! Y en a qui n’on pas d’éducation… Je ne compris strictement rien à cette phrase si ce n'est qu'il était plutôt énervé et qu'il avait parlé en français. J'avais étudié l'histoire de la famille, chose essentiel pour "être une femme du monde", et accessoirement une épouse modèle. J'avais donc apprit que la famille Rosier venait de France et s'était installé en Angleterre il y à un siècle environ. J'avais encore de la famille lointaine la-bas, mais je les voyais plutôt rarement. Je ne savais pas si Noah était chez un membre de la famille. Ça semblerait plutôt logique, afin que son éducation reste une affaire "familiale", mais je suppose que mon père savait que j'aurais remonté le filon jusqu'à mon petit garçon, je doute qu'il est prit ce risque. Je revenais à la réalité et fixait le Poufsouffle en face de moi. Sawyer, tu n'as rien à faire là... lui dis-je avec un sourire indulgent. Si ma présence ici était justifié, c'était loin d'être le cas pour lui. Je n'avais pas toujours forcément bien agi avec lui, je n'allais certainement pas en rajouter ce soir en lui collant une retenue... Je ne savais pas vraiment ce qui m'avais pris en jouant avec lui comme je l'avais fait. Mais j'avais tout de suite remarqué que je lui plaisais et ça m'avait fait rire. Je crois que je n'ai rarement était aussi seule qu'à ce moment bien précis. Cameron ignore mon existence, Ulysse est désormais marier, Jillian m'en veut à mort pour Noah, j'ai l'impression d'être une intense déception pour Anastasie... Comment avais je pu perdre tous mes soutiens si rapidement ?
Je n'étais pas particulièrement fière d'avoir agi comme je l'avais fait vis à vis du jeune homme. En fait j'avais étais exactement le genre de fille que je méprisais, aujourd'hui j'étais bien incapable de justifier mes actions. Je me rendais compte à quel point mon comportement avait été puérile et même odieux. J'avais joué de la timidité de Sawyer pour le mettre dans l'embarras, comme n'importe quelle pétasse l'aurait fait. L'inconvénient, c'est que j'étais tout sauf une pétasse. Mais le Poufsouffle pourrait largement en douter après mon sketch qui avait quand même duré plusieurs semaines.... T'inquiète je vais pas te coller une retenue... lui dis-je avec un sourire, comme si ma soudaine sympathie pouvait changer quelque chose...
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Sujet: Re: un coeur rancunier.
un coeur rancunier.
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