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SKYFALL IS WHERE WE START.

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Madeline B. Rookwood
Madeline B. Rookwood


Je suis la préfète en chef, la reine des reines.

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MessageSujet: SKYFALL IS WHERE WE START.   SKYFALL IS WHERE WE START. EmptyJeu 6 Déc - 10:12




ULYSSE.&& MADDIE

This is the end, hold your breath and count to ten. Feel the earth move and then hear my heart burst again. Let the sky fall.


    Pour une raison inconnue, notre dortoir ressemblait à un champ de bataille depuis deux jours. Etait-ce pour relâcher la pression que nous organisions des batailles d’oreillers plutôt sanglantes au beau milieu de la nuit ? Au départ je dois bien admettre que je ne voulais que me défendre de l'attaque odieuse de mes amies, mais finalement, j'avais choisis de me venger à mon tour. Quand nous ne pouvions plus respirer, nous finissions par arrêter, et parlions de tout et de rien jusqu'au petit matin. Comme lors de notre première années. En fait, c'était la première fois que nous recommencions ce genre de nuit. Mais aujourd'hui, on ne voyait plus le sol du dortoir. Les elfes de maison s'en serait occuper, mais je ne sais pas pourquoi, nous avions décidé de pouvoir marcher un peu dans le dortoir dans se tordre une cheville sur un grimoire ou une boite d'ingrédient. Après le dortoir, nous passions à nos valises. Je vidais la mienne sur mon lit afin de la refaire. Je pliais les vêtements et alignais les chaussures d'un geste presque machinal, sans vraiment pensé à ce que je faisais tant j'étais absorbé par notre conversation. Mais il y avait sur mon lit un élément qui attira mon attention et qui avait du tomber de la valise. Je le saisit d'un geste de la main et le cachait dans ma poche. Les filles n'avaient rien remarqué, heureusement pour moi. J'avais oublié l'existence de ces photos. Et je ne m'attendais certainement pas à ce qu'elle soit dans ma valise. Troublée, j'avais envie d'aller marcher un peu. Il était près de minuit, mais tant mieux, je serais ainsi au calme. Je prétextait une ronde à faire. Elle ne me croyait pas, je le voyais à leurs yeux, mais elle s'en manquait. Depuis longtemps, elle avait accepté le fait que si j'avais une idée en tête, on ne pourrait pas me l'enlever. Je sortais de la salle commune vide et parcourais un peu au hasard les couloirs du château. L'hiver était bien là, et je frissonnais, 'étais sortie un peu trop vite et trop perdue dans mes pensée pour songe à prendre une cape ou ne serait-ce qu'une veste. Tout était calme, je n'entendais pas un bruit. Les élèves étaient pourtant friand d'escapades nocturne d'habitude. Mais apparemment pas ce soir, ce dont je ne me plaindrais pas. Si j'arriverais toujours à justifier ma présence ici avec mon statu de préfète en chef à un élève, ce serait plus délicat si e tombais sur un professeur. De plus, j'avais plutôt intérêt à ne as me faire pincer hors des dortoirs bien après l'heure du couvre feu. Mon image en prendrait un sacré coup. Pour mes professeur, j'étais une jeune femme lisse, ma réputation était irréprochables, mes notes étaient excellentes. Je ne voulais pas gâcher ces années de travail acharné à façonné cette image de perfection. J'avais apprit dès mon plus jeune âge l'importance du paraître. Dans mon monde, c'était indispensable.

    Je me dirigeais presque par automatisme vers la salle des miroirs. Je n'avais jamais aimé cet endroit,e t je l'aimais encore moins à vu des derniers évènements qui s'y étaient déroulé. Je ne sais plus ce qui m'avait poussé à avouer la vérité à Jillian et Ulysse. Sans doute une fatigue incommensurable de garder ce secret devenu trop lourd pour mes fragiles épaules. Mais j'avais payé le prix fort de ma sincérité tardive, puisque j'avais perdu Jillian. J'aurais voulu garder l'espoir qu'elle finirait par accepter, et par me pardonner, mais j'étais la mieux placé pour connaitre son sale caractère et son intransigeance. Je fis quelques pas dans la salle des miroirs, c'était assez pour tombé sur ce que j'aurais mieux fait de ne pas voir. Mon reflet. Il était indéniable que c'était, même si j'avais du mal à ma reconnaître. Je sortis de ma poche ce qui était tombé de ma valise. Deux photos. De moi. Sur l'une d'elle, j'étais enceinte. Enceinte jusqu'au yeux et dans les ennuis jusqu'au cou. Mais ça ne m'empêchait pas de sourire. C'était surement la fin de ma grossesse, vu la taille de mon ventre. Je souriais. Je ne savais plus qui avait prit cette photo, mais en tout cas il avait surement capté mon seul sourire en neuf mois. J'avais oublié à quoi je ressemblais à cette époque. Par Merlin qu'est-ce que j'étais jeune. Je n'avais pourtant pas changé tant que ça. Sur l'autre, je serrais Noah dans mes bras. Cette photo était récente. Noah avait trois ans. Elle à donc était prise très peu de temps avant que mes parents ne l'envoient en France. J'enfoui mon visage dans mes mains, j'avais envie de m'écrouler, tout simplement. C'était dur de se prendre le revers de la médaille en pleine tête. Je sentais des fourmis engourdir mes bras et mes jambes. Quand je relevais les yeux, ce que je vis me terrifia. Dans le miroir, mon reflet était enceinte. Autant que moi sur la photo. Je reculais d'un mouvement d'horreur et tombais au sol. Je fermais les yeux comme pour retenir mes larmes. Je n'aurais jamais du venir. D'un geste inconscient, je me frappais le ventre du point avant de me rendre compte de ce que je faisais et d'enfin me calmer. J'aurais voulu fondre en larme mais je n'e semblait pas cabale. Toujours au sol, je repliais mes genoux sur ma poitrine et posais les mains sur mon ventre. Je fermais les yeux et baissais la tête en me sentant particulièrement misérable.


Dernière édition par Madeline B. Rosier le Dim 20 Jan - 20:26, édité 2 fois
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Ulysse Meriadec Lestrange
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Futés, rusés, tous les qualificatifs sont bons. Nous sommes les héritiers de Salazar.

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MessageSujet: Re: SKYFALL IS WHERE WE START.   SKYFALL IS WHERE WE START. EmptySam 8 Déc - 18:42

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Depuis que Madeline avait appris à Ulysse qu'il était père d'un petit môme abandonné quelque part en France prénommé Noah, sa vie avait changée. Il avait été obsédé par cette histoire pendant longtemps, passant son temps à la bibliothèque et cherchant les familles potentielles où leur fils aurait pu être envoyé. Il avait l'ambition de le retrouver et le ramener en Angleterre. C'était tout ce qui avait compté pour lui pendant un long moment. Il délaissait les mangemorts, délaissait sa fiancée et futur femme qui s'en était plainte à quelques reprises. Puis, ce fut son mariage pendant l'été où Madeline avait inévitablement été invité alors que son frère lui servait de témoin. Son coeur s'était serré alors qu'il l'avait aperçu avec un petit bonhomme de l'âge que devait avoir leur fils. Il avait été déçu d'apprendre que cet enfant n'était pas le leur, même s'il semblait vachement attaché à la belle gryffone. Il s'était finalement marié, même s'il avait été fiancé trois fois avant de finalement tomber sur l'heureuse élue, sa seule véritable faiblesse, son kryptonite, la seule femme capable de le calmer et de le supporter tout en l'aimant inlassablement. Ce qu'Ysölde et Madeline n'avaient pas su faire avant cette déesse qu'il avait pour femme. Pourtant, même après que Bellatrix soit devenue madame Lestrange, il n'arrivait pas à s'enlever ce môme de la tête. Leur lune de miel en France fut ponctuée de rencontres avec des familles de sang pur où il cherchait systématiquement un petit garçon prénommé Noah ou simplement avec ses yeux. Il ne trouvait lamentablement rien et Bella n'avait même pas eut conscience de cet échec intérieure pour Ulysse. Il ne savais pas encore quand est-ce qu'il trouverait le courage de tout lui annoncer. Son obsession c'était un peu calmée, mais apprendre que sa femme était enceinte ne fit que renaître son envie de connaître cet enfant. Le sang-pur ne savait pas encore si Bellatrix lui donnerait une fille ou un garçon, mais même s'il avait une gamine qu'il adorait, il lui manquerait toujours ce lien que seul un père et un fils peuvent avoir. Ce que le serpet et son père n'avaient jamais eut. Ce fut ce qui le poussa à suivre Madeline ce soir où il remarquait sa silhouette au bout d'un couloir, sa chevelure flamboyante rendant définitif son identité à ses yeux de fauve. Son escapade nocturne sans but précis trouvait enfin une raison d'être. Il n'errait plus seulement dans les couloirs à la recherche d'une distraction en attendant péniblement ce sommeil qui ne venait pas. Il allait maintenant suivre Rosier avec la ferme intention de la convaincre de se lier à sa personne pour retrouver leur fils au sang si précieux. Pourtant, le spectacle qu'il découvrit en la suivant furtivement dans la salle des miroirs le laissa pantois. Caché dans la pénombre à l'observer en prédateur, il ne vit pas le même reflet qu'elle dans le miroir. Ce fut le reflet d'une Madeline magnifiquement vêtue d'une robe noire, aux allures d'une femme fatale avec une perfection compétitionant celle de son épouse. À ses côtés, une copie miniature de sa personne. Un petit blonde aux yeux et au sourire ravageurs et malsains à la fois. Son coeur s'arrêtait et Madeline tombait à genoux tout en calant son visage dans ses mains, laissant le loisir à Ulysse de sortir de sa cachette et de s'approcher d'elle, s'agenouillant légèrement alors qu'en crise, Madeline frappait son ventre pour finalement se calmer et serrer ses genoux contre sa poitrine, ses mains sur son ventre. Ulysse à genoux devant elle, approcha doucement ses mains pour saisir son visage et le relever vers le sien avec délicatesse. Il plongeait son regard aux lueurs froides dans les yeux imbibés d'eau qui ne coulaient pas de Madeline. Sa tristesse était touchante parce qu'il la comprenait. Si elle n'avait pas été la mère de son fils qui leur avait été enlevé, il aurait probablement était insensible et Maddie serait probablement toujours cette jeune femme qu'il aime torturer rien que pour le plaisir.

« Il te manques, c'est ça ? » Commença-t-il sans l'ombre d'une salutation et sans même s'annoncer. Il la fixait avec son visage vide d'expression, même si son coeur comprenait la douleur qu'elle pouvait ressentir. Chez-lui, ce n'était pas douleur, mais plutôt une impression de vide, de manque face à ce qu'il n'avait jamais connu et qu'on lui avait enlevé bien avant.
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Madeline B. Rookwood
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MessageSujet: Re: SKYFALL IS WHERE WE START.   SKYFALL IS WHERE WE START. EmptyDim 9 Déc - 9:43

    J'étais fatigué. De devoir toujours faire semblant, de devoir assumer, d'avoir l'air heureuse alors que je sentais ce vide glacial en moi. J'avais été fatigué pendant des années de devoir porter seule le fardeau du secret. Et aujourd'hui que j'avais révélé la vérité, non seulement à ma meilleure amie et à mon frère, mais aussi au père de Noah, je ne m'en sentais pas soulagé. Parce que je n'avais jamais été aussi seule. J'aurais eu besoin du soutint inconditionnel de Jillian, mais e l'avais trahis. Il faudrait faire sans elle. Anastasie faisait ce qu'il pouvait. Quand à Ulysse, je n'avais jamais pu compter sur lui. Il s'était consciencieusement appliqué à ruiner toute une partie de ma vie, comment pourrait-je me tourner vers lui aujourd’hui alors que je n'avais jamais été aussi vulnérable. Je ne savais pas si son repentir était sincère, mais j'avais appris à ne pas lui faire confiance. Il m'avait fait trop de mal, je l'avais trop suivit aveuglement pour recommencer les mêmes erreurs aujourd'hui. Je savais qu'il voulait retrouver Noah. Et je ne désirais pas qu'il y parvienne. Il serait de cet enfant une copie conforme de lui même, ce qui serait absolument terrible. J'ai suée sang et eaux pour que Noah grandisse dans l'amour, entouré par une famille. Pour qu'il devienne pas le même monstre que son père. Et même si aujourd'hui il grandissait loin de moi, je voulais croire qu'il menait la vie dont j'avais rêvé pour lui. Mais il y avait toujours ce manque, ce vide, cette impression de vertige, cette douleur cuisante qui lui tordait l'estomac. Je n'entendis pas les pas derrières moi, trop occuper à serrer entre mes doigts fins les photos, sans les froisser, comme si ce geste avait le pouvoir de changer quoi que se soit. Je tressaillis quand ses mains effleurèrent mes joues froides. J'aurais reconnu ce contact entre mille, je l'avais bien assez crains. Les prunelles glaciales d'Ulysse me fixèrent une fois de plus.

    Je détestais me montrer si faible, en particulier devant lui. C'était un vieux réflexe. Ulysse m'en avait fait voir de toutes les couleurs, si l'idée me prenait en plus de craquer devant lui, la situation n'aurait fait qu'empirer, et pire que tout, il s'en serait amusé. Ce qui n'était pas envisageable. Je battais des cils pour chasser les larmes qui me brouillaient la vue. Il te manques, c'est ça ? Non. C'était bien au delà. C'était indescriptible, ce mélange de colère, de peur, de rancune et d'absence qu'elle ressentait constamment et qui s'était décuplé à la vue de cs deux photos. Et à toi ? Ulysse compartiment-il ? Après tout, c'était son fils. Notre fils. Cette formulation avait un accent bizarre. Comme si lui et moi, nous aurions pu avoir un avenir ensemble, construire quelque chose, former une famille. C'était pourtant impensable. Je sais que je n'aurais jamais été heureuse dans un tel avenir. Mais je savais que si j'avais dit à mon père que je père de l'enfant était Ulysse, les choses auraient été tout autre. J'avais gardé le silence en sachant pertinemment qu'ainsi, la paternité du Lestrange serait écarté. Et qu'ainsi les fiançailles seraient rompues. Si j'avais dit la vérité, nos deux familles auraient avancé le mariage. Ça t'arrive de penser que les choses auraient pu être complètement différentes ? Qu'on aurait pu avoir un avenir ? demandais-je presque sans le vouloir. C'était une question qui me tournais dans la tête depuis qu'il avait apprit la vérité. Je me l'étais souvent posé sans jamais vraiment trouver de réponse. Je préférais ne pas avoir à revenir sur ce qui aurait pu se passer. Il avait désormais sa vie, avec Bellatrix. Et moi je devais tacher de reconstruire la mienne.
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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: SKYFALL IS WHERE WE START.   SKYFALL IS WHERE WE START. EmptyMer 26 Déc - 21:43

Ulysse et Madeline dans cette position, s'aurait été inimaginable quelques années plus tôt. S'ils s'étaient retrouvés ainsi, s'aurait probablement été parce qu'Ulysse aurait frapper Madeline et qu'il voulait se faire pardonner quelques secondes à peine après l'incident, la faisant se sentir coupable pour ce qu'il avait fait. Pourtant c'était bien vrai. Il était devant son ancienne fiancée et admirait la tristesse que contenait ses grands yeux. Il l'avait toujours trouvée belle quand elle pleurait. C'était peut-être la raison pour laquelle il l'avait tant malmené par la passé. « Et à toi ? » Lui avait-elle demandé alors qu'il haussait doucement les épaules, ayant du mal à définir comment il se sentait tellement il ressentait peu de chose. Lorsqu'il pensait à ce fils hors-mariage et qu'il n'avait jamais connu, il avait mal au coeur. Quelque chose de cassé à l'intérieur de lui, comme une fracture ouverte, s'amusait à ouvrir ses entrailles. Il ne savait pas comment comprendre cette étrange sensation qui le prenait souvent sans crier garde. « J'ai l'impression qu'il me manque quelque chose d'important. C'est mon fils, mon seul fils, mon premier fils et je n'ai jamais vu ses yeux. » Il soupira longuement en espérant que dans son expiration, la douleur qu'il ressentait partirait. Rien n'y fit, il se sentait toujours aussi mal. Heureusement il se contrôlait, la douleur sentimentale avait autrefois su faire de lui un monstre. « Ça t'arrive de penser que les choses auraient pu être complètement différentes ? Qu'on aurait pu avoir un avenir ? » Ulysse eut un rire amer, délivrant le visage de Madeline de ses mains pour prendre place à ses côtés, s'adossant au miroir derrière eux. Il craignait bien que sa réponse n'était pas celle qu'elle attendait. Il ne pouvait même pas lui donné l'espoir d'imaginer que dans une autre vie, ils auraient étés heureux ensemble, tous les trois dans un mariage sain et stable.

« S'aurait été l'avenir le plus sombre que tu puisse imaginer. J'aurais continuer de te faire mal, de te torturer et j'aurais probablement fait la même chose avec notre fils. Et lui, il serait devenu comme moi. J'étais trop jeune, trop puéril. Je vous auraient détruits tous les deux. J'ai toujours aimé te voir pleurer, même si c'est cruel. T'es magnifique quand tu pleures. »

Ulysse souriait toujours amèrement en regardant la belle rouquine après ses paroles tordues. Il était peut-être gentil avec elle présentement, mais à la première colère qu'elle provoquerait chez-lui, il redeviendrait le monstre qu'il avait été. C'était le calme avant la tempête. AU moins, il s'était promis de ne plus jamais s'emparer des lèvres de Madeline comme il l'avait fait avant, comme il l'avait fait avant de savoir qu'elle était la mère de son fils. Il avait changé, il était plus posé, plus calme, plus doux. Ayant appris qu'il serait père une deuxième fois, tout allait pour le mieux, aucun nuage sur son paradis. Pourtant les choses pouvaient s'assombrirent à tous moments, comme les oracles auraient pu le prédire.
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Madeline B. Rookwood
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MessageSujet: Re: SKYFALL IS WHERE WE START.   SKYFALL IS WHERE WE START. EmptyJeu 27 Déc - 15:37


    Peu-être que j'avais fait une erreur en avouant la vérité à Ulysse et Jillian. Je l'avais fait parce que je n'avais plus la force de garder ça pour moi, ce secret était devenu bien trop lourd, j'en souffrais trop. Mais depuis qu'ils étaient au courant de l'existence de Noah, j'avais l'impression que les choses avaient empirée. Peut-être aurais-je du garder tout ça pour moi, continuer à faire semblant, ça m'avait si bien réussit jusqu'à présent. C'est vrai qu'en regardant en arrière, tout était parfait, dans ce que je choisissais de montrer de ma vie. Mais avec cette éclatante révélation, j'étais tombée de mon piédestal, j'étais tombé de tellement haut que je m'étais salement amochée à l’atterrissage. J'aurais voulu revenir un peu en arrière, mais tout au fond de moi, je savais que cette vérité, je leur devais. Comment pouvais-je encore croire que faire ce qui était juste était le bon choix ? N'avais-je donc rien apprit du passé ? Finalement, peut-être que le mensonges et les faux semblant son la clés d'une vie heureuse. Parce-qu'à force de faire semblant, si on le fait bien, on en aura plus besoin. Le mensonge finirait peut-être par prendre la place de la vérité. Je crois que c'est ce que mon père et mon frère ont tenté désespérément de me faire admettre, mais que je refusais de comprendre car ce précepte ne correspondait pas à ma vision du monde. J'ai l'impression qu'il me manque quelque chose d'important. C'est mon fils, mon seul fils, mon premier fils et je n'ai jamais vu ses yeux. Je ne regrettais pas une seule seconde mon choix de taire le fait qu'Ulysse était le père de Noah. Je l'avais fait pour mon enfant, pour son bonheur. Et e ne croyais pas une seule seconde que grandir avec Ulysse Lestrange comme père, comme modèle, fasse de lui, bien plus tard un homme bien. J'avais très vite compris que mon silence serait lourd de conséquence et je l'avais accepté. C'était peut-être cruel, mais je savais qui était Ulysse, et je savais que j'aurais préféré me couper les deux jambes plutôt que je laisser Noah grandir avec lui.

    Je m'étais souvent demandé si Ulysse et moi, nous aurions pu avoir un avenir, si j'avais pris une autre décision. Oui, certainement, mais quel avenir. Je j'avais qu'à regardé en arrière et voir le moment que j'avais passé, fiancé à lui, pour me rendre compte de ce que cela aurait pu être. Un cauchemar permanent. Ce n'était pas seulement la violence d'Ulysse qui m'avait poussé à vouloir éloigner le plus possible notre enfant de lui. C'était sa folie dégénérative. Je le regardais s'adosser au miroirs, à mes côtés. Je l'écoutais en silence tandis q'un sourire se dessinait sur ses lèvres. Je ne fit aucun commentaire quant à ses mots incroyablement tordus. C'est pour ça que j'ai dit à personne que Noah était ton fils. J'avais peur de toi, plus que tu peux l'imaginer. Je voulais pas de cette vie pour lui. Je tournais légèrement la tête et regardais Ulysse. Avec Bellatrix enceinte, tout allait bien pour lui. Je crois que quelque part, j'étais un peu jalouse. Tout allait de travers pour moi, j'étais au fond du trou. Pour lui, c'était l'inverse. Je suis désolé Ulysse, mais je regrette pas les choix que j'ai fait pour Noah. Je ne savais pas s'il pouvait vraiment comprendre mon point de vue, c'était peut être un peu trop lui demander. Mais au fond, peut-être qu'il voyait ce que je voulais dire, il avait lui même reconnu qu'il nous aurait fait tellement de mal...
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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: SKYFALL IS WHERE WE START.   SKYFALL IS WHERE WE START. EmptySam 29 Déc - 22:22

Il avait vingt ans et il était au sommet du monde avec à son bras Bellatrix, en son ventre, un héritier et en son avenir, des idées toutes plus cruelles les unes que les autres. Il était un prince et sa cour le reconnaissait de plus en plus. Madeline avait perdu son fils et luttait contre les idéaux de sa famille. Alors qu'il posait son regard incendier sur la belle demoiselle, il trouvait pathétique qu'elle ait choisi un si mauvais chemin. Elle était magnifique, elle avait des pouvoirs puissants et un sang d'une pureté délicieuse. Même s'il ne l'avouerait jamais, il aurait aimé avoir une femme comme elle. Une femme maléable et qui se serait soumis à ses quatres volontés sous la menace qu'il fasse du mal à leur enfant. Elle aurait vécut l'enfer et lui, plutôt que d'avoir la femme la plus belle du monde, il aurait eut la femme la plus obéissante. Il lui aurait apposer la marque de ténèbres de force et aurait dû violer sa femme chaque fois pour obtenir la chair dont il avait besoin. « C'est pour ça que j'ai dit à personne que Noah était ton fils. J'avais peur de toi, plus que tu peux l'imaginer. Je voulais pas de cette vie pour lui. » Elle tournait son magnifique visage vers Ulysse qui la regardait en même temps. Il ne lui répondait pas, la fixant en silence. Il savait tout cela. Il savait qu'elle avait peur de lui et probablement qu'elle le redoutait toujours, même s'il s'était montré beaucoup plus doux avec elle depuis qu'il avait appris pour son fils, son sang, son héritier. « Je suis désolé Ulysse, mais je regrette pas les choix que j'ai fait pour Noah. » Il savait également cela, elle ne faisait que répéter ce qu'elle savait déjà. Il descendit ses yeux de son visage, le faisait glisser le long de son cou, sur son épaule, puis jusqu'à son bras alors qu'avec douceur, il prenait sa main dans la sienne sans avoir besoin de s'expliquer son geste. Ulysse était charmeur, Ulysse était tactile. Il ne lui prenait pas la main pour la séduire, mais plutôt pour l'inquiéter, pour augmenter la crainte qu'elle avait de lui.

« Tu sais que c'est inévitable. Un jour, il lui manquera quelque chose aussi. Il voudra retrouver son père et tu sais ce que je lui dirais ? Qu'il n'as jamais connu son père par ta faute. Je lui dirais que toute ma vie, j'ai tenté de le retrouver. Je le serrais dans mes bras et il deviendra comme moi. Il admira son père et voudra avoir la même marque que son père. » Lui dit-il alors que ses doigts caressait doucement la marque des ténèbres de celle qui avait été sa fiancée. Il souriait cruellement alors qu'il relevait ses yeux vers Rosier sans jamais perdre ce sourire vil et chargé de ses intentions les plus noirs alors que le maître chanteur s'apprêtait à lui siffler sa plus jolie et cruelle mélodie.

« Il n'est pourtant pas trop tard pour éviter cela. Si tu m'aides à le retrouver, je te jure de ne jamais obliger ton fils à devenir mangemort. Sinon, je te promet que je le retrouverais et que je le formerais à mon imagine. » Lui dit-il, lui laissant le choix difficile qui était le sien. La menaçant alors que son autre mains se glissait sur sa joue. Si Ulysse s'était montré gentil avec elle, les choses semblaient être terminées. Pourtant, ce n'était qu'un début. Quand Ulysse voulait quelque chose, il arrivait toujours à l'avoir.
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Madeline B. Rookwood
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MessageSujet: Re: SKYFALL IS WHERE WE START.   SKYFALL IS WHERE WE START. EmptySam 29 Déc - 23:17


    Quand j'avais appris que j'étais enceinte, je me souviens d'avoir vu les heures suivantes comme à travers un miroir embué. Ce n'était pas possible. J'avais laissé les jours passer, refusant d'y croire, ça ne pouvait pas m'arriver, pas à moi. Puis j'avais retrouvé Cameron. J'aurais voulut lui dire, mais je n'ai pas pu, il m'aurait aidé, mais les mots refusait de sortir de ma bouche. J'ai écris à mon père. Je suis enceinte. Je ne pouvais pas le dire autrement. Quelques jours plus tard, je quittais l'école et ma famille se contentait de répondre que j'étais tombé gravement malade. La direction devait se satisfaire de cette version aussi, peu importe qu'ils aient trouvé bizarre mon départ précipité, en pleine nuit, faisant disparaître toute traces de ma vie au château. Il aurait été fort imprudent de contredire mon père, en particulier dans un tel état. Les neufs mois qui suivirent furent les pires de ma vie, à supporter le mépris de ma mère et la colère de mon père. Tous me tournait le dos, comme si j'étais atteinte d'une honteuse maladie qui me condamnait. Puis Noah finit par naître. Quand ses cheveux virèrent du brun au bleu sous l'oeil scandalisé de ma mère qui n'osait même pas l’approcher, je ne pus retenir un éclat de rire. Pendant ma grosses, j'avais haï cet enfant de toute mes forces, je m'étais laissé dépérir pour mettre fin à ce calvaire. Mais quand je l'ai vu pour la première fois, vivant, en bonne santé, il était devenu ma raison de rester, de me battre encore. Puis mon père s'était arrangé avec l'école pour que je passe mes examens, que j'avais réussis haut la main, j'étais plutôt du genre brillante, et j'étais revenus, à la surprise de tous, guérie. Du moins en apparence. Je n'avais pas cherché à revoir Ulysse, nos fiançailles avaient été rompues, j'en étais soulagé et je voulais reprendre le cours de ma vie. Et quatre ans plus tard, aujourd'hui, il me semblait que Noah était plus présent que jamais, parce qu'il nous liait l'un à l'autre. Parce que quelque part, il y avait le mélange parfait de nous deux.

    Un frisson me parcouru la colonne vertébrale quand Ulysse me prit la main. Je n'avais jamais aimé son contact, et j'avais de bonne raison pour ça. Les mots qui s’échappèrent alors de sa bouche était révoltant, et je du résister à l'envie de lui coller une baffe. Je savais que rien n'était jamais gratuit chez un homme comme Ulysse Lestrange, j'étais bien placée pour le savoir. Ces paroles mielleuse et rassurante, son repentit n'était que comédie. Mais il n'avait pas encore finit non, plutôt que de se taire, il préféra m’asséner la dernière estocade, celle qui m'envoya au tapis une bonne fois pour toute. Il n'est pourtant pas trop tard pour éviter cela. Si tu m'aides à le retrouver, je te jure de ne jamais obliger ton fils à devenir mangemort. Sinon, je te promet que je le retrouverais et que je le formerais à mon imagine. Je remarquais que soudainement, Noah était redevenu MON fils, donc MON problème. Le contact de ses doigts sur la marques noires à mon bras me fit revenir à la réalité. Je détestais cette marque. J'aurais voulu me couper le bras, m'arracher la peau pour ne plus jamais la voir. J'étais devenu mon propres épouvantard. Sa main caressa ma joue. Non. Je la dégages d'un geste sec, incapable de croire ce que je venais d'entendre tant ses mots me donner la nausée. Je retirait mon bras de ses mains et je lui jetais un regard où se mêlait la colère, le dégoût mais aussi, à mon grand regret, la crainte. Tu te moque du bonheur de Noah. Dis-je finalement d'un ton dégoûté teinté de mépris. Tout ce que tu veux, c'est constitué ton armé d'Ulysse Junior, des répliques miniatures de toi, à tes ordres ! Je me levais d'un seul coup. Comment pouvait-il faire ça ? Je ne parvenais pas à y croire. En cet instant je me haïssais bien plus, de lui avoir dit la vérité sur Noah. Comment avais-je pu être aussi stupide et ne pas prévoir ce qui était en train de se passer ? Je détestais son sourire malsain, j'aurais voulu lui sauter à la gorge et le faire disparaître. Tu es l'être le plus abjecte que je connaisse. crachais-je rageusement. Mais je l'en empêcherait, coûte que coûte. Je n’hésiterais pas une seule seconde entre la vie d'Ulysse et celle de mon enfant. Crois moi, tu n'en a pas finit avec moi. Je ne te laisserai pas faire. dis-je finalement en lui tournant le dos avec le but de quitter la salle, parfaitement dégoûter par ce qui venait de se passer. Il me paierait ses menaces, et il me paierait tout le reste aussi.
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