Sujet: TO LOVE IS TO DESTROY (VELKAN) Sam 29 Déc - 16:32
Jalousie : n.f ; Sentiment d'envie à l'égard de quelqu'un qui possède ce que l'on n'a pas ou ce que l'on voudrait avoir. Cela s'accompagne souvent d'hostilité et de dépit. Depuis la nuit des temps on me répétait que la jalousie était un des vices les plus répréhensibles. Comme il fut dit il y a plusieurs siècles déjà ; « L'amour fait naître la jalousie, mais la jalousie fait mourir l'amour. » Cet adage prenait tout son sens dans ma situation actuelle. Pourquoi fallait-il que mon caractère soit si impulsif ? Si passionné. Je ne pouvais pas faire les choses à moitié, c’était aussi bien une qualité qu’un défaut. Pour moi c’était telle une malédiction. Aucune de mes relations ne pouvaient être platoniques, elles devaient toutes être passionnées, enflammées. C’était malgré moi. J’avais un tempérament fort, comme le reste des Kettleburn. J’étais une battante, le choixpeau ne m’avait pas assigné à Gryffondor pour rien. À vrai dire je ne pouvais pas envisager une autre maison que celle-ci. La maison des courageux, des justes. Tout cela me correspondait plus que je ne voulais bien l’avouer. J’étais une fille rebelle, toujours en contradictions avec la raison et la logique. Je n’étais en aucun point cartésienne, je vivais à fond le moment présent sans m’inquiéter du lendemain. Pourtant, sous mes airs invincibles, j’étais fragile. Pour ne pas dire complètement instable émotionnellement. Je voulais absolument prouver à tous que je n’étais plus cette petite fille faible. Une image apparue dans mon esprit. Celle d’une petite brune à la carrure maigre, un vrai tas d’os. Son visage émacié trahissait une perte de poids importante en très peu de mois. Elle faisait peur. Au moindre soufflet de vent elle tombait. La vie avait déserté ses grands orbes dont la tristesse avait fait son royaume. Elle avait à peine treize ans, un avenir s’offrait à elle, mais la maladie l’avait rongée, elle avait bouffé jusqu’à la dernière étincelle dans son regard. Pourquoi elle, pourquoi pas une autre ? Elle n’avait pas été si chanceuse que laissaient croire les apparences. Orpheline de père, une mère puissante. Comment pouvait-on égaler son prestige d’ailleurs ? Elle était tellement parfaite. Il était même inutile d’essayer. Il fallait juste suivre le mouvement, étudier, travailler, épouser, enfanter, mourir. C’est ce que cette petite fille trop maigre avait toujours cru. C’est ce que j’avais toujours cru. Mais au fond de moi je voulais briller, au moins autant que ma chère mère. Elhyxir Kettleburn, ou la femme la plus puissante d’Angleterre. Bras droit du Lord, quelle consécration. Je savais qu’elle comptait sur moi. Je l’ai toujours su. J’étais son unique fille, forcément elle se voyait en moi. Mais non. Je ne voulais pas de ce conformisme. Je voulais suivre ma propre voie. C’est pourquoi j’avais refusé de gagner les rangs des mangemorts. J’avais vu la déception, la honte dans son regard. « On fait une sieste Ketty’ ? » Me lança méchamment une condisciple. Il était vrai que ma posture poussait à se poser la question. Allongée sur mon lit à baldaquin alors que la majeure partie des élèves s’amusait dans la neige. Je répondis à cette pique par un grognement agressif. « Au lieu de rêvasser, je surveillerais mon copain si j’étais toi… La Snape n’est jamais très loin…» Ajouta-t-elle en me lançant un clin d’œil plein de sous-entendus. Zen. « Mais je comprend Cassandre, qui peut résister à Vel… » « LA FERME » Hurlais-je de rage. En me redressant brutalement. Je n’avais pas besoin que cette petite imbécile vienne semer le doute dans mon esprit : il y était perpétuellement. Qu’on ne s’y trompe pas : j’avais une confiance totale en Velkan, il était honnête, j’avais toujours adoré ça… en plus de ses muscles d’aciers bien entendu. Mais j’avais beaucoup moins confiance en Cassandre Snape, sa meilleure amie. Je n’avais absolument pas envie de me disputer avec lui. Aussi décidais-je de faire fi des remarques de ma camarade. « C’est toi qui vois ! Il me semble pourtant l’avoir vu en compagnie de Snape pas plus tôt que ce matin. Et tu sais comme sont les rousses : elles sont incendiaires. » Répondit-elle avec un sourire narquois. Je me relevais et me dirigeais vers la porte du dortoir en prenant bien soin de bousculer violement cette petite ignorante au passage. Je descendis les escaliers en colimaçons en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Je savais très bien que Velkan se trouvait dans à la bibliothèque. Et cela tombait bien : elle était déserte. Même la bibliothécaire avait déguerpis. J’allais pouvoir hurler à ma guise. « TOI ! » Braillais-je avec insistance en montrant Velkan du doigt. Je me postais devant lui, droite comme un piquet. Qu’il le veuille ou non il allait devoir me fournir des explications ! Oh ça il n’y échapperait pas ! Mieux, il allait passer un sale quart d’heure.
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Sujet: Re: TO LOVE IS TO DESTROY (VELKAN) Sam 29 Déc - 19:04
Qu'il n'aimait pas l'hiver ! Bien que le tapis immaculé qui recouvrait le domaine était tout simplement magnifique, l'animagus préférait les saisons plus chaudes. Les étudiants redevenant des grands enfants une fois les premiers flocons tombés, ce n'était pas vraiment le cas de Velkan. N'allait pas croire qu'il était aigris ou quelque chose du genre, non il avait ses préférences comme tout le monde. La journée avait assez bien commencé, du chahut dans les dortoirs avec ses potes qu'il avait bien entendu défoncé ! Oui les garçons sont parfois un peu étrange ... Enfin, il avait hâte de quitter le château pour retourner chez ses parents et profiter un peu de sa famille ! Même si ses soeurs étaient à Poudlard, il n'avait gère le temps d'être avec elles, les deux vipères de Serpentard faisant leurs vies sans se soucier du grand-frère un peu trop protecteur à leurs goûts. Après avoir pris un bain dans la salle des préfets, il s'habilla pour rejoindre le parc et se promener un peu. Il faisait évidemment froid et ses pieds s'enfonçaient dangereusement dans ce manteau blanc gelé. Il poussa un soupir en regardant ses baskets trempés mais continua tout de même son chemin vers la cabane du garde-chasse. Velkan passait clairement tout son temps là-bas, à s'occuper des hypogriffes et autres créatures magiques, puisqu'il suivait ce cursus. Il adorait les animaux, beaucoup plus que les humains en général pour être franc. Leurs compagnies étaient agréable, sans hypocrisie et double jeu ! C'est peut-être pour cela qu'il était devenu animagus, prenant la forme d'un loup blanc aux yeux bleus, assez représentatif de sa psyché de garçon solitaire et peu démonstratif de ses sentiments. Il n'était pas non plus allergique aux contacts humains ! Non, il tolérait certaines personnes comme sa famille, sa meilleure amie et aussi sa copine. Il n'avait pas beaucoup d'amis, ils les comptaient sur les doigts d'une seule main, mais ils étaient là et loyal ! Mieux en valait peu que beaucoup et pas du tout sincère. Il caressa alors le bec de l'hypogriffe, le nourrissant au passage car lui aussi avait le droit à son repas de noël ! Lorsqu'il se mit à neiger, le sorcier remonta alors le domaine pour retourner au château, sans savoir vraiment où aller. C'est alors qu'il croisa Cassandre, allant la saluer et la faire chier un peu. Ils étaient meilleurs amis depuis presque toujours, les mauvaises langues disaient qu'ils étaient plus. Par moment il y avait entre eux des jeux de séduction, mais le rouge et or n'irait jamais gâcher leurs ententes pour un flirt ! De plus il était avec Snow et il avait des sentiments pour elle ! Même si leur relation était pas moment assez houleuse ... Les filles sont trop compliquées !
L'ennui l'avait donc poussé à monter les quelques étages qui le séparait de la bibliothèque, espérant trouver un peu de tranquillité dans toute cette bonne ambiance de fêtes qui commençait légèrement à l'agacer. La salle était déserte, il prit place à une table, piochant un livre au hasard pour tomber sur La guerre des Géants ! Pourquoi pas hein ... Tandis qu'il se croyait en sécurité, à l'abris des autres et surtout tranquille, il entendit la porte s'ouvrir. Il releva ses yeux clairs qui identifièrent assez vite sa petite-amie, qui semblait être de bonne humeur tiens ! « TOI ! » dit-elle assez fort pour presque provoquer un sursautement chez le jeune homme. Dans sa tête il se demanda ce qu'il avait bien pu faire de mal, encore ! Il faisait ce qu'il pouvait pour la rendre heureuse mais par moment il aimerait bien qu'elle lui donne des indices pour l'aider. Intérieurement il savait qu'il allait en prendre dans la gueule. Il poussa un soupir en fermant son livre, mains dans les poches tout en se balançant sur sa chaise. « Sympa le bonjour, j'en ai connu des meilleurs ! » dit-il avec un sourire insolent qui allait certainement mettre la belle encore plus en pétard ! C'était plus fort que lui ! Quand elle était en colère, il l'a trouvait très attirante. Il se leva alors en lui tendant les bras. « Tu veux pas me faire un bisou plutôt ? » Le sorcier savait qu'il allait être confronter à un refus mais il aurait quand même essayer. Pourtant il continuait de chercher quelle connerie il avait fait mais rien ne lui venait en tête ...
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Sujet: Re: TO LOVE IS TO DESTROY (VELKAN) Dim 30 Déc - 10:34
Je fixais Velkan, essayant, avec un succès certain, de lui lancer des regards de tueuses. Les disputes étaient presque aussi excitantes que les moments de tendresses…Je dis bien presque. Cela me faisait tout drôle de me dire que j’avais un petit ami. Ce n’est pas que je pensais rester éternellement célibataire et finir seule dans un home entourée de douze chats affectueux aux problèmes d’incontinence prononcés, mais Velkan était ma première relation sérieuse. Je voulais faire les choses bien. Il fallait dire que mon départ dans la vie n’avait pas été des plus glorieux, du moins dans cette matière. Quand on a Leven comme grand-frère, forcément vous galérez à trouver ce qu’il faut ou ce qu’il ne faut pas faire. Le tombeur de ses dames. C’était plus facile quand on avait une chose entre les jambes que quand on était une femme, c’était ce que je savais d’expérience. J’avais vu mon ‘cher’ frère avec des dizaines de filles aux capacités intellectuelles limités accroché à son bras. Ce n’était pas un exemple des plus glorieux de la galanterie masculine. Depuis toute petite, j’avais cette appréhension récurrente envers les hommes dont je ne savais pas me débarrasser. J’avais pourtant essayé, en vain. En réalité, je savais d’où venait le problème. De mon feu patriarche. Je n’étais qu’une gamine mais je me rappelais avec une étonnante clarté ce qu’il nous avait fait subir. Il avait mérité sa place en Enfer celui là ! Comment une femme aussi intelligente et belle qu’Elhyxir Kettleburn avait put épouser un homme aussi détestable que le fut Edgar Claws. C’était surement un mariage arrangé, il ne pouvait en être autrement. Je n’avais jamais abordé le sujet avec ma mère car cela ravivait trop de mauvais souvenirs. Même mes frères n’en parlaient pas. Edgar Claws ne méritait pas que l’on se souvienne de lui, ou seulement en pensées insalubres. Il avait été le pire des pères, n’hésitant pas à lever la main sur ses enfants. Elhyxir au contraire était une mère si parfaite, si aimante. Elle aurait tout fait pour ses enfants. C’est elle qui s’occupa de Snow lorsque l’anorexie la rongea. C’est elle qui ne cessa de se battre pour une vie meilleure. Elle y parvint, elle était une femme intelligente, comme moi, comme Marloe et Leven. Enfin pour ce dernier je doutais sérieusement…Les gènes de notre père devaient surement être tous concentrés en Leven, je ne voyais pas d’autre explication possible. Tant de connerie dans un si petit corps… C’était désolant à voir. Avec Marloe c’était une histoire différente. Ils s’adoraient, du moins je l’adorais. « Sympa le bonjour, j'en ai connu des meilleurs ! » Je plissais mes yeux de façon suspicieuse. Son petit sourire insolent me donnais littéralement envie de me jeter sur lui. NON. Je n’étais pas venue ici pour… Quoique la bibliothèque offrait plusieurs perspectives alléchantes qu’on ne trouvait nulle part ailleurs. Je secouais la tête à ces pensées pas du tout dérangeantes mais également pas très catholiques. Je voyais bien à son petit sourire condescendant qu’il adorait me voir en colère. Peut-être adorait-il voir Cassandre en pétard également ? Ou la voir…raaaaah. Je m’égarais. « Tu veux pas me faire un bisou plutôt ? » J’arquais un sourcil à cette remarque. Il ne manquait pas de culot. Le pire était que je mourrais d’envie de lui sauter à la gorge. Mais j’avais décidé d’être en colère. Et de la jouer furieuse. Dommage pour lui. Dommage pour moi. « C’est ça. » Répondis-je, ironique. « Tu ne veux pas non plus que je courre te chercher un whisky pur feu et que j’aille ranger ton dortoir ? Désolée je n’ai pas apporté mon déguisement de soubrette. » Raillais-je de plus belle. Je réfléchissais à comment j’allais introduire le sujet ‘Cassandre’ mais toutes ces prises de tête me donnais envie de vomir. « Tu ne préfèrerais pas que Cassandre t’embrasse ? Les rousses c’est plus chaudes que les brunes dit-on. » Je le fixais de plus belle et ajoutais de plus. « N’essaie pas de nier, je vois comment tu la regarde ! »
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Sujet: Re: TO LOVE IS TO DESTROY (VELKAN) Lun 7 Jan - 13:08
Que les relations amoureuses étaient compliqués, les filles étaient des énigmes ! Pourquoi elles devaient toujours chercher les problèmes là où il n'y en avait pas ? Du masochisme sans doute ou un besoin maladif d'être rassurée sur la fidélité et l'amour de leurs compagnons. Velkan n'avait pas la prétention d'être le parfait petit-copain. C'était un garçon, il était sensible à la beauté féminine, mais pas assez stupide pour y céder. Il était jamais tenté par le pêché de l'adultère vu que c'était un principe auquel il tenait énormément. De plus, il n'y avait pas que la beauté, un physique c'était éphémère tandis que l'âme et l'esprit étaient des choses beaucoup plus importantes pour lui, immortel. Snow cumulait tout cela, ce petit brin de femme avait la beauté de l'âme et du corps, il ne pouvait pas le nier. Peut-être que sa jeunesse lui faisait défaut, trop jalouse et possessive par moment. Mais avait-il son mot à dire ? L'âge de Snow ne jouait en rien sur la maturité qu'elle avait acquise, beaucoup plus mûre que certaines filles qu'il avait fréquenté. Il ne pouvait pas lui reprocher sa jalousie, étant lui même par moment ronger par ce vilain défaut. Il ne considérait pas cela comme une preuve d'amour, pas a une si forte dose. Par moment cela pouvait être touchant et mignon, mais aussi chiant et vexant dans le sens où il avait l'impression que sa chérie ne lui faisait pas du tout confiance. Velkan était un jeune bien élevé, propre sur lui et avenant malgré le fait qu'il soit solitaire et plutôt mystérieux. Il avait l'apparence du mauvais garçon, l'attitude par moment mais jamais il irait salir l'honneur de Snow dans les bras de catins superficielles. Elle le savait, non ce qui rongeait la jeune sorcière c'était la relation qu'il entretenait avec sa meilleure amie, Cassandre Snape. La maîtresse des potions à la chevelure de feu ne semblait pas faire l'unanimité dans le coeur de la jeune Kettleburn. Cela embêtait un peu Velkan mais il ne pouvait strictement rien y faire. Il avait des sentiments pour Snow, mais il était tout autant fidèle en amour quand en amitié. Il était donc peu probable qu'il délaisse sa meilleure amie pour faire plaisir à sa copine.
La bibliothèque allait désormais se transformer en salle de duels ! Snow étant d'humeur à régler ses comptes, le sorcier essaya tout de même de détendre l’atmosphère, en vain ! Vu le regard suspicieux de sa belle. « C’est ça. » dit-elle avec une ironie presque déconcertante, il baissa alors ses bras, rangeant ses mains dans ses poches, prêt à recevoir une foule de reproche. « Tu ne veux pas non plus que je courre te chercher un whisky pur feu et que j’aille ranger ton dortoir ? Désolée je n’ai pas apporté mon déguisement de soubrette. » Le sorcier laissa apparaître de nouveau un sourire amusé tout en regardant Snow de haut en bas, jugeant que l'idée du costume était une perspective tout à fait alléchante selon lui. Il répondit alors en lui adressant un clin d'oeil. « C'est une proposition très intéressante, si t'es partante moi je dis pas non ... » Il savait pertinemment que cela allait énerver sa belle, la provoquer n'étant pas vraiment une bonne idée ! Il avait tout de même encore en tête l'image de la belle en tenue de soubrette ... Fallait pas en parler ! « Tu ne préférerais pas que Cassandre t’embrasse ? Les rousses c’est plus chaudes que les brunes dit-on. » Et voila ! Il poussa alors un soupir, perdant sa bonne humeur. Pourquoi fallait-il qu'elle remette toujours Cassandre sur le tapis ? Il posa son fessier sur une des tables, le regard exaspéré tandis qu'elle en rajoutait une couche. « N’essaie pas de nier, je vois comment tu la regarde ! » Il haussa alors un sourcil tout en la regardant, se demandant d'où elle sortait ça encore ! Marre de l'entendre toujours rabâcher la même chose, gardant son calme pour ne pas s'énerver, plutôt difficile pour un impulsif comme lui. L'animagus pris une inspiration avant de lui répondre. « Nous y revoilà, ça faisait longtemps que tu m'en avais pas parler genre euh ... Trois jours ? C'est quand que tu vas comprendre que c'est juste une amie ? Que c'est toi que j'aime bordel ! » Il commença alors à s’énerver, un peu blasé d'entendre toujours la même chanson, il rajouta alors sur le même ton. « Si t’arrêtais un peu d'écouter tes stupides copines et ces ragot à la con ça serait pas plus mal. Et si t'as le temps, tu pourrais aussi apprendre un peu à me faire confiance. » Il l'a fixa quelques secondes puis détourna le regard. Il avait grandis avec Cassandre, c'était la seule qui connaissait réellement bien Velkan, il comprenait dans un sens que Snow soit jalouse mais il ne savait plus comment lui dire qu'elle n'avait pas à s'en faire ...
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Sujet: Re: TO LOVE IS TO DESTROY (VELKAN)
TO LOVE IS TO DESTROY (VELKAN)
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