Sujet: CHARGE DE RETENUES : QUELLE GALERE. (carmen) Mar 27 Nov - 18:12
Être professeur cela ne l’avait pas effleuré pendant des années, il ne se voyait pas dans le rôle de clui qui fait la police. Mais, l’an dernier, son professeur lui a dit qu’il avait une sorte de don pour expliquer aux autres élèves, en effet, il donnait des sortes de cours particuliers – et des fois se trouvait nez à nez avec des filles qui faisaient semblant de ne rien comprendre juste pour qu’il leur explique dans un entretient particulier. Reed appréciait les filles, il avait eut pas mal de petites amies, mais depuis qu’il était assistant de professeur, il faisait attention. En cours, il voyait les filles se mettre au premier rang et parfois même faire exprès de se louper pour qu’il vienne les aider. Il trouvait ce genre d’attitude complètement débile. Il aimait toujours les filles – on ne change pas quelqu’un comme lui du jour au lendemain – mais une occupait peut être plus ses pensées que les autres : Gema. Enfin, pas forcément dans le sens où vous l’entendez, il tenait à elle, après des années il venait de retrouvé cette gamine qui hors Poudlard vivait chez lui à cause du divorce de ses parents. Il ne vivait qu’avec sa tante, et la maison était bien assez grande pour que Gema ait même sa propre chambre c’était dire. Être assistant de professeur à Poudlard, c’était une sorte de transition dans sa vie, il se demandait comme les anciens élèves arrivaient à passer à une vie après Poudlard, tout dans ce château pourrait lui manquer, absolument tout. là, il avait son propre appartement et pouvait aller et venir à sa guise, cela lui plaisait tellement d’être plus libre. Enfin, quand il était élève, il restait le premier à enfreindre le règlement évidement, il avait même dirigé l’ordre à Poudlard, c’était dire s’il était hors la loi à l’époque. Mais en tant que professeur il devait montrer l’exemple. D’ailleurs, sa professeur de Biomagie vint le voir en lui disant : « Reed, est ce que tu pourrais me remplacer ce soir, je devais faire des retenues mais ma fille est malade, je dois sortir de Poudlard. Ca te déranger ? » Reed était pencher sur une pile de copie à corriger quand il leva les yeux vers elle, : « Bien sûr ! » et celle-ci ajouta alors : « Parfait ! Merci Reed, je te revaudrait ça ! » Elle avait l’air aux anges, mais Reed savait combien c’était important pour elle de… s’occuper de sa fille. Reed se disait que si jour il était père, il valait mieux que personne n’essaie de toucher à ses enfants, déjà qu’il ne supportait pas que l’on touche à ses amis alors si c’était son sang… il ne se retiendrait plus. Elle allait sortir quand elle dit alors : « A 21h, c’est avec… Carmen je crois ! Bonne soirée Reed ! » Carmen. Soudain, le visage de Reed se décomposa, il oeuvrait pour l’éviter depuis le début de l’année – avec un certain succès – et il venait de se faire avoir comme un bleu, un vrai bleu. Il poussa un soupire, la soirée allait être très longue, sincèrement.
(...)
Une retenue digne d’un frigo. Reed s’était assit au bureau et avait été plutôt sec avec les trois élèves présents. Le professeur Dumbledore avait lui-même décidé de leur retenue, ils avaient tous été pris entrain d’essayer d’entrer dans le bureau du professeur à cause d’un pari stupide. Reed avait appliqué la retenue de Dumbledore à la lettre, des lignes à copier, charmant. Il avait presque ignoré complètement Carmen, il lui en voulait tellement pour ce qu’elle lui avait fait. Après tout, il est rare de voir quelqu’un en bon terme avec son ex, surtout quand celle-ci est partie sans rien dire, sans une excuse, sans une explication, sans un mot. Les deux premiers élèves se levèrent en leur remettant leur punition, puis le dernier trainait ayant visiblement des difficultés à écrire. Reed se balançait d’en avant en arrière sur sa chaise comme le gamin qu’il était lors des retenues à son époque qui n’était pas si lointaine. Sarcastiquement, Reed dit à l’attention de l’élève : « Zachary, aurais-tu des problèmes à écrire ? Tes camarades ont fini depuis un bon quart d’heure. » Reed était assez sarcastique. Le dénommé Zachary rougit jusqu’aux oreilles, et Reed poussa un soupire. Il détestait les retenues qui s’éternise, et il ignorait royalement Carmen, c’était la meilleure chose ? Sans doute pas.
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Sujet: Re: CHARGE DE RETENUES : QUELLE GALERE. (carmen) Sam 1 Déc - 19:33
C'était la fin de la journée, et tout ce dont elle avait envie c'était de s'écrouler sur son lit et dormir pour ne plus jamais se réveiller. Elle avait combattu des mages noirs, et des créatures plus effrayantes les unes que les autres, mais ça c'était de la rigolade à côté. Elle n'aurait jamais pensé que c'était si dur d'enseigner à une bande d'ado. Elle avait envie de s'arracher les cheveux parfois. Avait-elle était comme ça elle aussi ? S'opposant à toute forme d'autorité, bavardant sans cesse avec sa voisine et profiter du cour de DCFM pour régler ses comptes avec ceux qu'elle n'aimait pas pendant la partie pratique ? Sans doute, comme tous les autres avant elle. Si on lui avait dit qu'être professeur était aussi fatiguant elle aurait réfléchit à deux fois avant de s'engager là dedans. D'autant plus qu'en ces temps troublés les élèves étaient d'autant plus agiter. La moindre parole de travers était sujette à conflit. Ils évoluaient dans un monde pleins de préjugés donc elle ne pouvait pas le leur reprocher. Elle aurait tellement eu envie de rentrer dans ses quartiers et de s'affaler sur son lit ou plutôt de prendre un bon bain chaud avant. Ça aurait été un bon programme. Un peu de calme et sérénité. Mais il faut croire que ces élèves lui en ferait voir jusqu'au bout. Ce soir elle était chargé de retenue. Elle allait devoir surveiller une bande de petit délinquants...super soirée en perspective. Elle était en binôme avec la prof de Biomagie. Une femme très gentille bien qu'un peu trop bavarde. Elle se souvenait encore de la dernière retenue, elle avait du l'écouter déblatérer sur comment sa fille avait commencé à faire de la magie « A 6 ans déjà Carmen, vous vous rendez compte ? Elle tient ça de son père ». Mais le pire c'était sans doute « Et vous Carmen, quand est-ce que vous nous en ramené un enfant ? » De quoi je me mêle d'abord ! Mais Carmen se forçait à sourire et répondait sur le ton de la plaisanterie « Chaque chose en son temps, et puis il faudrait déjà que je trouve le père. » Et ça ce n'était pas une mince à faire. Trouvé un homme qui la supporterait et qui aimerait son caractère entier. Elle n'était pas facile à vivre au quotidien. Cet homme elle l'avait peut être trouvé à une époque, mais comme d'habitude elle avait tout foiré. Elle avait fuit comme une lâche. Elle avait toujours eu peur de l'engagement, d'ouvrir son coeur et d'apprendre à faire confiance. Alors quand c'était devenue trop sérieux, quand son coeur c'était retrouvé dans la balance elle avait préféré partir, avant d'être prisonnière.
Elle secoua la tête chassant ses souvenirs du passé en se dirigeant vers la salle de retenue. Elle était légèrement en retard. Quand elle arriva dans la classe les élèves étaient déjà installé. Elle entra et vit quelque chose à laquelle elle ne s'attendait pas. Reed. Merde. Elle aurait préféré passé une soirée à entendre parler de la fille de sa collègue plutôt que de l'affronter. Mais elle n'avait pas le choix. Le coeur battant elle prit place derrière le bureau saluant l'homme d'un léger signe de tête. Les élèves avaient déjà commencé et tant mieux. Elle n'aurait pas à leur parler, car à vrai dire elle ne faisait pas trop confiance à sa voix présentement. Elle avait les mains légèrement moite et son pouls semblait avoir pris une cadence folle. Reed était assis juste à côté d'elle l'ignorant au possible. Et c'était sans doute mieux comme ça même si son comportement froid et distant la blessait. Mais elle le méritait après tout non ? Oui sans doute, elle méritait toute la colère qu'il pouvait avoir à son égard.
La retenue semblait ne pas avoir de fin. Elle poussa un légers soupir de soulagement quand deux des élèves eurent finit et partir. Il ne restait à présent qu'un jeune homme qui semblait avoir du mal à finir son travail. « Zachary, aurais-tu des problèmes à écrire ? Tes camarades ont fini depuis un bon quart d’heure. » dit Reed à côté d'elle. Elle retint un sourire. Reed n'avait pas changé depuis la dernière fois où elle l'avait vu. Aussi bien physiquement que mentalement. Quoi que, il était devenue un homme à présent et une part sombre semblait s'être emparé de lui. Pour la première fois de la soirée elle s’adressa à Reed directement. « On devrait le laisser partir même s'il n'a pas fini. J'aimerai bien rentrer dormir et ni toi ni moi n'avons envie que cette retenue s'éternise tu ne crois pas ? ». Ce n'était pas tout à fait vrai, malgré sa gêne pouvoir être à nouveau près de lui n'était pas désagréable. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressentit ce genre de sentiment. Mais après tout elle n'avait été avec personne d'autre que lui depuis son départ. Elle n'en avait pas vraiment ressentit l'envie.
Reed Magnus-Wexforth
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Sujet: Re: CHARGE DE RETENUES : QUELLE GALERE. (carmen) Mar 4 Déc - 20:25
Jusque là il s’était efforcé d’oublier la présence de Carmen, il y réussissait plutôt pas mal, mais c’est difficile d’ignorer une personne quand elle se trouve juste à côté de vous, pourtant, il ne lui avait pas adressé le moindre mot, et ni même le moindre regard. Reed était professionnel de l’ignorance, pendant huit ans il avait ignoré Gema après qu’elle ne lui ai plus jamais adressé la parole, et il avait réussi sans l’ombre d’un souci, il l’avait ignoré cette gamine qu’il avait porté sur ses épaules pour qu’elle puisse attraper une pomme, ou pour monter dans l’arbre. Quand on ignore quelqu’un, ce n’est jamais vraiment anodin, mais c’est un choix. L’ignorance c’est la fuite ? En quelque sorte, mais Reed n’avait que faire des gens qui l’avaient abandonnés. Gema l’avait abandonné en l’ignorant dés son entré à Poudlard en se faisant passé pour une de ses gamines conservatrice trainant avec la blonde sang pur, Wilkes, elle avait changé, et elle l’avait abandonné. Puis, c’était au tour de Carmen de partir sans laisser un mot, sans une explication, sans rien. il avait été abandonné plusieurs fois, et au début de sa vie par ses parents qui étaient morts trop tôt. Il ne pardonnait pas facilement, pourtant, avec Gema il était doucement sur la voie du pardon, celle-ci squattait la chambre d’ami chez lui et sa tante, depuis qu’elle lui avait expliqué le fin mot de l’histoire, mais il gardait tout de même cette réserve. Mais Carmen, c’était… différent. Il n’avait pas eut une relation fraternelle avec elle, c’était une toute autre chose, et le genre de circonstance où le pardon est bien plus délicat.
Ils avaient eut une histoire qui aurait pu être parfaite, mais avec une fin comme l’avait précipité Carmen c’est le genre de chose que l’on préfère oublier. A un moment, elle avait préfère partir loin de lui, et ne pas revenir de sitôt. La première vraie relation forte de Reed, le truc qui vous effraie forcément à un moment ou à un autre, mais elle qui était sensé être plus responsable que lui avait fuit comme une lâche pour son boulot – il ne se souvenait plus vraiment de la raison puisqu’il cherchait à tout pris à l’oublier. Sincèrement, elle lui avait brisé le cœur, elle n’en avait peut être pas conscience, mais avant elle, Reed avait été un type bien avec les filles, après elle, il était progressivement devenu une sorte de salopard sur les bords. Les évènements qui avaient suivi avaient forcé Reed a changé, et pas forcément pour le mieux, au contraire. Les gens changent, et Reed avait changé, autrefois il avait été un ado irresponsable, incontrôlable. Aujourd’hui, il était différent, toujours aussi incontrôlable, mais il était devenu bien plus responsable, mais aussi bien plus sombre, et il restait le même jeune homme rancunier, cassant, ironique, et sarcastique, on ne pouvait pas lui en vouloir de ne pas pardonner aisément.
Durant cette soirée de retenue, il avait adressé à l’élève une remarque plutôt sarcastique. Et une voix s’éleva alors, sortie de nulle part ( ?) ah, non, c’était vrai que Carmen était là. Celle-ci dit alors, s’adressant pour la première fois depuis des années directement à Reed : « On devrait le laisser partir même s'il n'a pas fini. J'aimerai bien rentrer dormir et ni toi ni moi n'avons envie que cette retenue s'éternise tu ne crois pas ? » Sa voix l’énerva, sans réellement qu’il ne sache pourquoi. Elle avait envie de dormir ? La pauvre enfant pensa-t-il alors il s’épargna une remarque sarcastique du genre « Vous devriez dormir le soir plutôt que d’aller vous soulez à Londres dans un bar louche », mais devant un élève, ce n’était pas le genre de remarque à faire, mais inutile de vous dire que cela l’avait sacrément démangé. Il poussa un soupire sans lui adresser un regard et ajouta : « Laissons fuir les gens, c’est tellement mieux et plus facile. » lâcha-t-il alors de façon très ironique, avec un ton sarcastique et très cassant. D’un coup il se leva de sa chaise en cessant de se balancer inéluctablement, et s’approche de la table du garçon et récupéra sa copie, et lui dit alors en le fixant, les yeux dans les yeux : « Zachary, je dirais au professeur Dumbledore que tu as été un bon garçon, mais ne t’avise pas de remettre ça, la prochaine fois, je suis certain qu’il préférera vous faire récurer ses toilettes personnelles plutôt qu’une copie de texte, allez, rentre dans ton dortoir, et si tu fais un détour, attention. » Il était un peu menaçant, après tout Reed faisait un bon mètre quatre vingt huit, alors, il était plutôt imposant, et ses yeux bleus étaient perçants. Le garçon bafouilla alors : « Ou… Oui… professeur. » Il avait l’air d’avoir eut peur. Reed savait reconnaitre une graine de délinquant, et à en voir le garçon c’était certain que ce n’était pas du tout lui le cerveau de l’opération, loin de là. Reed avait lui-même été une véritable graine de délinquant avant de se reprendre un peu en main. Aujourd’hui, c’était lui qui collait les gens, et il comprenait que les professeurs s’en donnent à cœur joie, après tout, c’était jouissif.L’élève remballa ses affaires à la vitesse de la lumière et se leva à la hâte, ce qui fit sourire Reed, et il disparu dans le couloir, visiblement très pressé de retourner dans sa salle commune. Reed qui était débout se retourna brièvement pour adresser un regard furtif à Carmen – chose qu’il s’était interdit – elle n’avait pas l’air d’avoir beaucoup changé. Il n’avait pas l’attention de lui parler de nouveau, et rangea lui aussi ses affaires, il avait réussi à finir de corriger quelques copies qui trainait pour la professeur de Biomagie. Et le tout, en silence.
Invité
Sujet: Re: CHARGE DE RETENUES : QUELLE GALERE. (carmen) Ven 28 Déc - 23:36
Le pauvre élève ne savait certainement pas ce qu'il se passait entre ces deux là mais si on le laissait sortir plus tôt de sa retenue il n'allait pas cracher dessus. Pendant ce temps Carmen attendait nerveusement la réponse de Reed. Elle le dévisagea, cherchant dans ces traits ceux du jeune homme qu'elle avait aimé. Décidément les années avait été clémente avec lui. La maturité qu'il avait gagné n'avait fait que l'embellir. Elle le vit pousser un sourire et répondre « Laissons fuir les gens, c’est tellement mieux et plus facile. » Une pique toute désigné pour elle et qui l’atteignit en plein coeur. Elle fronça les sourcils et secoua légèrement la tête histoire de chasser un peu le poids qui venait de s'abattre sur son coeur. Reed avait toujours eu la répartit facile et savait très bien frapper où ça faisait mal. Elle se souvenait encore de leurs disputes déchirantes où ils s'envoyaient des horreurs à la figure. Elle connaissait assez Reed pour savoir que pour lui l'attaque était la meilleure des défenses. Il était passé maître dans l'art de cacher ses sentiments et de faire croire à son monde que tout lui était indifférent et ne l'atteignait pas. Mais Elle savait qu'il en était autrement. Elle avait été là, à son chevet quand il se réveiller en pleine nuit hanté par des cauchemars. Elle était capable de reconnaître ses moindre failles et apparemment ça n'avait pas changé avec le temps. Elle vit la légère contraction de sa mâchoire, ses yeux qui cherchait à tout pris à l'éviter. Elle prit une inspiration mais avant qu'elle ait pu lui répondre il s'adressa à l'élève : « Zachary, je dirais au professeur Dumbledore que tu as été un bon garçon, mais ne t’avise pas de remettre ça, la prochaine fois, je suis certain qu’il préférera vous faire récurer ses toilettes personnelles plutôt qu’une copie de texte, allez, rentre dans ton dortoir, et si tu fais un détour, attention. » L'élève partit sans demander son reste les laissant seuls tous les deux. Elle avait tellement envie de lui parler mais ne savait par quel bout commencer. Elle le vit commencer à ranger ses affaires tout en lui lançant un regard furtif. « Tu feras un bon professeur, c'est sûr. » Okay c'était plat et sans intérêt mais c'était la seule chose qui lui était venue à l'instant. Elle savait que c'était vrai, qu'il le veuille ou non Reed avait toujours était très bon avec les enfants. Malgré les airs qu'il se donnait, dès qu'il était avec un enfant il s’adoucissait considérablement. Il aurait fait et fera sans doute un bon père. Sa main se crispa sur le rebord de la table, ce n'était certainement pas le moment de penser à ça. La raison pour laquelle elle était partie, la vraie. Elle commença à prendre son sac posé sur la chaise et y fourra maladroitement les papiers qu'elle avait laissé sur la table. Il fallait qu'elle se ressaisisse. Elle prit plusieurs grandes inspirations pour tenter de calmer la vague de panique qui semblait vouloir déferler sur elle à tout moment.
Toujours le dos tourné à Reed elle dit : « Tu as tord tu sais. » Sa voix résonna dans la salle. Elle laissa passer un petit moment avant de se tourner vers l'homme et le regarda dans les yeux alors qu'il lui laissait un regard interrogateur. « A propos de la fuite. » Elle sourit légèrement. « Ce n'est jamais mieux et certainement pas plus facile. Parce que contrairement au reste ça laisse des regrets et qu'après il faut vivre avec toute sa vie. Ça laisse des 'et si' avec lesquels on doit composer tous les jours. Ça nous fait se retourner tous les jours dans la rue pour regarder au dessus de son épaules et par dessus tout ça laisse son cœur autre part, là d'où on est partit. » Elle reprit son souffle, elle même surprise d'avoir parler autant. Elle sentait le poids sur ses épaules s'alléger légèrement. C'était comme libéré une part des sentiments qu'elle avait gardé enfouit tout ce temps. Et même si ça avait heurté le mur qu'il était en face d'elle pour lui revenir en pleine face ce n'était pas grave. Elle aurait bien mériter toutes les méchancetés qu'il voulait lui jeter au visage. « J'en est fait des erreurs dans ma vie tu sais, et prendre la fuite à toujours était la pire. » Elle avait fuit Reed et elle l'avait perdu, elle avait fuit sa maison au moment de l'attaque et son père était mort. Et pourtant elle reproduisait toujours les même erreurs. C'était comme un cercle vicieux. Mais contrairement à la dernière fois, elle avait la chance de se rattraper. Sans doute pas une seconde chance, parce qu'elle savait qu'il ne la lui accorderait pas, en tout cas pas comme ça. Et peut être n'en avait-il tout simplement plus l'envie. Il avait sans doute du passer à autre chose, de nombreuses fois. Mais tant pis, refaire partit de sa vie, juste un peu, même à distance c'était suffisant. Ce qu'elle voulait, c'était juste qu'il la regarde à nouveau.
Reed Magnus-Wexforth
first Log-in : 17/07/2010 parchemins : 2991
Sujet: Re: CHARGE DE RETENUES : QUELLE GALERE. (carmen) Sam 29 Déc - 22:49
Reed était complètement sur les nerfs, elle se tenait là à côté de lui, elle qui était parti sans un mot des années auparavant, et cette situation le rendait dingue, terriblement dingue. Il était un professeur maintenant – du moins un assistant – mais il se devait de ne pas s’énerver devant un élève à cause d’un autre professeur. Reed avait toujours été un garçon plutôt impulsif, qui disait ce qu’il pensait tout haut, sans réfléchir aux conséquences, il ne réfléchissait qu’une fois après avoir agit, mais désormais, il se devait d’être quelqu’un de bien plus responsable qu’il ne l’avait jamais été, et passer ses nerfs en présence d’un élève n’était pas la bonne solution. D’ailleurs, il n’avait pas envie de passer ses nerfs tout court, il n’avait pas envie de faire face à un affrontement qui l’énerverait d’avantage. Carmen était son passé, et il y avait des choses dans le passé de Reed qu’il préférait oublier. Il préférait oublier que sa sœur ainé s’étai suicidé, que sa tante avait failli mourir, et que ses parents étaient morts. En parlant de ces derniers, ils étaient morts dans d’étranges circonstances mais ça, il l’ignorait, et c’était peut être mieux ainsi, c’était une vengeance de moins à mener pour lui. Alors, il rangeait ses affaires, ces copies qu’il avait dû corriger, il les glissait dans son sac, et ignorait royalement Carmen, c’était mieux comme ça. Elle dit alors : « Tu feras un bon professeur, c'est sûr. » Le pire c’est qu’il ne lui adressa même pas en regard alors qu’il empilait les copies les unes sur les autres. Essayait-elle de faire la conversation ? Si c’était le cas, c’était la pire tentative de conversation qui soit. Reed serait un bon professeur, c’était ce que lui avaient dit ses professeurs l’an dernier quand il avait du faire un choix, mais lui se voyait d’avantage en médicomage plutôt qu’en professeur. Il dit alors sans la regarder : « C’est la tentative de conversation la plus minable. » Il s’en fichait qu’elle relève ou pas, il s’en fichait, il ne voulait pas lui parler, pas réellement. Enfin, inconsciemment peut être que si.
Une fois ses affaires dans son sac, il se tourna vers elle, et la vit alors, dos à lui. Il ne l’avait pas regarder depuis… fort longtemps. Elle avait toujours les mêmes cheveux, elle ne semblait pas avoir changé. Il n’avait pas vu son visage mais il aurait pu dire qu’elle était toujours aussi belle. Il poussa un soupire inaudible, prêt à mettre son sac sur l’épaule, quand elle dit alors : « Tu as tord tu sais. » Il haussa un sourcil, et elle se retournait pour lui faire face, Reed l’interrogeait du regard, car il était intimement persuadé qu’il n’avait jamais tord. « A propos de la fuite. » Il la vit esquisser un sourire. « Ce n'est jamais mieux et certainement pas plus facile. Parce que contrairement au reste ça laisse des regrets et qu'après il faut vivre avec toute sa vie. Ça laisse des 'et si' avec lesquels on doit composer tous les jours. Ça nous fait se retourner tous les jours dans la rue pour regarder au dessus de son épaules et par dessus tout ça laisse son cœur autre part, là d'où on est partit. » Reed resta droit, et muet. Il ajouta alors : « J'en est fait des erreurs dans ma vie tu sais, et prendre la fuite à toujours était la pire. » Reed était estomaqué, elle venait de lui parler, sans détour. Mais il n’empêchait qu’il était enragé, qu’il était énervé, et qu’il lui en voulait à mort. Elle essayait de lui faire croire qu’elle regrettait, mais… qu’en avait-il a faire de ses regrets, dans cette histoire c’était lui qui avait été victime de sa fuite, elle n’avait eut que ce qu’elle méritait : des remords.
Reed la fixait, il était en colère, terriblement en colère. Il la fixait de ses yeux bleus. Il avait tant de choses à lui dire, et ces choses ne seraient pas forcément agréable, pas réellement. Il avait imaginé plus d’une fois ce qu’il allait lui dire, mais quand on est en face de la personne, c’est tellement plus dur de répéter ce que l’on avait prévu. « Carmen, arrête de te plaindre ! Comment tu peux te plaindre ? Hein ? » Reed haussait la voix, il la haussait vraiment, il était agacé, et faisait des pas, énervé. Il détourna le regard, d’avantage énervé, puis reposa son regard sur elle, il était glacial : « Comment oses-tu te plaindre ? Tes remords c’est tout ce que tu mérite ! c’est tout ce que tu mérite ! » Il était énervé, cruellement, après tout, elle lui avait fait du mal, il avait été abandonné par cette femme qu’il avait aimé de tout son cœur, il l’avait aimé, la première femme qu’il avait réellement aimé pour ce qu’elle était, et non pour son physique. Car pendant des années, Reed avait chassé les femmes, les jolies filles, mais avec Carmen cela avait changé, et puis quand elle avait piétiné son cœur il avait recommencé à agir de même, elle lui avait fait tant de mal. il s’approcha d’elle, énervé, un peu plus d’avantage : « J’ai réfléchi des dizaines de fois à ce que j’allais te dire, mais… y’a rien qu’est assez fort pour dire ô combien t’es une… garce. Tu souffres ? A la bonheur ! Tu vois ce que ça fais, de souffrir, c’est tout ce que tu mérite ! J’espère qu’un jour quelqu’un te fera du mal, comme toi tu m’en as fais, là je pourrais être en paix ! » Reed était odieux quand il s’y mettait, mais il n’avait jamais été un gentil garçon.
Invité
Sujet: Re: CHARGE DE RETENUES : QUELLE GALERE. (carmen) Dim 30 Déc - 0:31
Ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu autant en colère. Et dieu que la colère lui sied bien. Son froncement des sourcils, la crispation de ses muscles et ses yeux couleur océan déchainé. Comme s'il perdait tout contrôle de lui même. D'une façon aussi sublime que violente. Elle avait était témoin de pas mal de ses colères, mais jamais aussi violente et surtout jamais orienté vers elle. Mais ce n'était pas ça qui lui faisait le plus de mal. C'était son regard, un regard blessé au delà des mots. Un regard qui valait tous les mots du monde. C'était comme un poignard enfoncé dans son cœur. Elle avait cru faire mieux en se sauvant, lui épargnant la peine qu'elle ressentait et surtout celle qu'elle lui aurait infligé si elle lui avoué la vérité. Le poids de culpabilité qu'elle portait sur ses épaules n'avait jamais été aussi lourd. Mais ça elle y était habitué, la culpabilité était une de ses plus vieilles amies. Elles avaient cohabité ensemble un bon nombre d'années. Mais le voir comme ça, se prendre la réalité en pleine face, ça c'était dur. Et ça chamboulait son monde. Elle avait tellement cru prendre la bonne décision en partant...non à qui mentait-elle. Quand elle avait passait la porte de son appartement ce jour là, à peine après avoir posé le pied dans sa nouvelle vie, elle avait regretté. Elle leva les yeux qu'elle gardait baissé et le regarda à nouveau tandis qu'il parla avec hargne. « Carmen, arrête de te plaindre ! Comment tu peux te plaindre ? Hein ? » Cria-t-il. Il commença à faire les cents pas dans la salle cherchant ses mots. « Comment oses-tu te plaindre ? Tes remords c’est tout ce que tu mérite ! C’est tout ce que tu mérite ! » Il lui jeta un regard glacial. Bien sûr qu'elle le méritait, elle le savait. Elle méritait même pire. Elle ne le blâma pas pour sa colère au contraire, Et elle se força de rester forte, de ne surtout pas laisser couler cette larme bloquée dans ses cils. Elle ne méritait pas de pleurer.
Elle se rappelait encore la façon dont elle était partie, comme une lâche c'est vrai mais elle avait ses raisons et elle mourrait d'envie de les lui crier mais elle ne savait pas si ça arrangerait la situation ou pire. Alors elle garda tout pour elle. Resta silencieuse sous cette pluie de reproches. Parce qu'elle méritait cette souffrance et pas lui. Cette situation c'était de sa faute. Alors elle préférait qu'il est souffert de son départ, de la fin de leur relation plutôt que de ça. Il avait perdu trop d'être cher. S'il savait ça le détruirait. Alors elle préférait se détruire elle même, qu'il la détruise un peut plus. Il s'approcha un peu plus d'elle. Si elle tendait le bras elle pourrait toucher sa joue. Sentir le contact de sa peau pour la première fois depuis des années. Le sentir aussi prêt c'était presque douloureux physiquement tant son corps lui ordonnait de se rapprocher de lui, de le toucher, de le serrer dans ses bras. Mais elle se fit violence et garda son envie pour elle.Parce que comme il l'avait si bien souligné, elle ne le méritait pas. « J’ai réfléchi des dizaines de fois à ce que j’allais te dire, mais… y’a rien qu’est assez fort pour dire ô combien t’es une… garce. Tu souffres ? A la bonheur ! Tu vois ce que ça fais, de souffrir, c’est tout ce que tu mérite ! J’espère qu’un jour quelqu’un te fera du mal, comme toi tu m’en as fais, là je pourrais être en paix ! » Martela-t-il. Il y avait réfléchit lui aussi, comme elle avait tourné mille fois dans sa tête ce qu'elle pourrait dire et faire pour se faire pardonner. Une garce...elle esquissa un sourire ironique. « Tu as raison, et encore le mot est faible. Je sais que je t'ai fait du mal, tellement de mal. Mais si je l'ai fait...non...continu de me haïr c'est mieux comme ça. » Elle avait faillit cracher le morceaux. Elle avait eu envie. « Et du mal on m'en a déjà fait, comme tu le fais en ce moment. Et comme tu l'a dit je le mérite. Alors si ça peut te soulager, tu peux déverser ta haine sur moi. » dit-elle d'une voix douce et empreinte de tristesse et de résignation. Elle osa enfin, elle avança sa main et prit la sienne, si chaude. Elle serra brièvement, profitant du cour instant qu'il lui laissait avant sans doute de la rejeter en bonne et dû forme. Elle planta son regard dans le sien. « Je n'ai jamais voulu te faire souffrir comme ça.je sais c'est difficile à croire mais s'il te plaît crois au moins ça. Ce que j'ai fait je l'ai fait pour toi. Je l'ai fait pour te protéger et sans doute aussi pour me punir. » C'était tout ce qu'elle pouvait lui donner. Elle ne pouvait pas expliquer plus sans se trahir définitivement.
Reed Magnus-Wexforth
first Log-in : 17/07/2010 parchemins : 2991
Sujet: Re: CHARGE DE RETENUES : QUELLE GALERE. (carmen) Dim 30 Déc - 21:20
Il était en colère, Reed était le genre de personne qui détestait être pris pour un con, il ne supportait pas que l’on puisse se jouer de lui. À cause de Carmen, Reed avait commencé à voir les femmes sous un autre jour, il avait commencé à les voir comme des objets de pure consommation. Reed était le genre de type qui accordait avec difficulté sa confiance, et Carmen était tombée dans l’année où sa sœur avait mis fin à ses jours et donc il avait pu compter sur elle pour se reconstruire et lâchement, elle l’avait abandonné, elle lui avait fait du mal alors qu’il avait besoin d’elle, alors qu’il l’aimait, éperdument. Elle l’avait aimé, du moins il espérait qu’elle l’avait aimé, et c’était elle qui avait fait de lui ce type presque insensible, se fichant bien de faire du mal aux filles qu’il fréquentait ne leur attribuant que le minima d’attention et de crédit. Cet homme avait eut le cœur brisé, et il le faisait payer à toutes les femmes de ce monde. C’était à cause d’elle, juste à cause d’elle. C’était de sa faute, complètement de sa faute, elle lui avait fait du mal. Elle osait esquisser un petit sourire, et cela mettait Reed terriblement hors de lui, surtout quand elle disait : « Tu as raison, et encore le mot est faible. Je sais que je t'ai fait du mal, tellement de mal. Mais si je l'ai fait...non...continu de me haïr c'est mieux comme ça. » Elle n’avait pas finit sa phrase concernant le « je l’ai fait » et cela intriguait grandement Reed, terriblement. Le pire c’est qu’elle n’essayait même pas d’expliquer le pourquoi du comment de son geste, elle ne voulait même pas s’expliquer, elle lui laissait le choix de la haïr, tout simplement ça et rien d’autre vous parlez d’un choix ! Pourtant, Reed il souhaitait simplement comprendre. Elle ajouta alors : « Et du mal on m'en a déjà fait, comme tu le fais en ce moment. Et comme tu l'a dit je le mérite. Alors si ça peut te soulager, tu peux déverser ta haine sur moi. » Il lui faisait du mal ? Ca c’était la meilleure, elle se plaignait qu’il lui fasse du monde alors qu’il ne faisait que lui dire ce qu’il pensait, bien sûr la vérité blesse. Pourtant, elle avait l’air si triste dans sa voix, mais Reed était encore furieux, il n’avait jamais compris son geste, tant qu’il ne comprendrait pas il ne pourrait pas être aimable avec elle, il ne pourrait pas être sans colère. Il oublia de reculer quand elle fit un pas vers lui, il ne réagit pas quand elle prit sa main, comme avant. Elle le fixa alors, si près de lui, et dit alors : « Je n'ai jamais voulu te faire souffrir comme ça.je sais c'est difficile à croire mais s'il te plaît crois au moins ça. Ce que j'ai fait je l'ai fait pour toi. Je l'ai fait pour te protéger et sans doute aussi pour me punir. » Le protéger ? Reed aurait tout entendu dans sa vie. Le protéger, elle avait beau être plus vieille que lui, il ne restait pas un enfant, loin de là, il avait toujours été plus mature que les autres c’était sans doute pour cela qu’il avait pu conquérir le cœur de la belle Carmen.
Il la fixa alors et retira brutalement sa main de la sienne. Il ne pouvait pas lui tenir la main, pas après ce qu’il s’était passé. Il la fixait, il avait lâché sa main, pourtant, il sentait encore la chaleur de sa main de la sienne, elle s’était imprimé dans sa main comme était imprimé le souvenir de leur relation dans son esprit, c’était indélébile. Il était énervé, perdu entre cette sensation dans sa main ce contact qui avait fait ressurgir en lui des souvenirs agréables, mais également d’autre très douloureux, elle incarnait ce paradoxe : le bonheur et le désespoir, le tout à la fois. « Carmen, arrête de me prendre pour un abruti de première putain ! » Il avait encore haussé la voix, il dominait ses souvenirs, essayant de garder en mémoire les mauvais souvenirs, ceux qui lui donnaient la force de s’énerve d’avantage. Il fallait qu’il passe ses nerfs sur elle, il le fallait, il fallait qu’il arrive à comprendre, il fallait qu’il sache pourquoi. « Me protéger ? Carmen, tu n’as jamais eut besoin de me protéger ! C’est la seule excuse minable que tu as réussi à trouver, tu es pathétique ! Arrête de dire que tu l’as fait pour moi, si tu avais voulu faire quelques choses pour moi, tu serais resté bordel ! » Il était blessé, il laissait explose sa colère. Il détourna le regard, et reposa alors un regard froid sur la jeune femme : « Mais puisque tu dis l’avoir fait pour moi, VAS-Y EXPLIQUE MOI POURQUOI ! » la voix était forte, le ton était donné, bien sûr qu’il y avait de l’ironie dans sa voix, de la véritable ironie. Il la fixait, loin de se douter de ce qui avait pu pousser la jeune femme à s’enfuir. S’il avait su, les choses auraient été très différentes, mais avec des si, on pourrait refaire le monde.
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CHARGE DE RETENUES : QUELLE GALERE. (carmen)
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