iiiiiiiii

Jusqu’à maintenant, la journée c’était avérée plutôt relaxe. Bien qu’une immense pile de devoirs m’attende le soir venu, présentement j’étais plutôt serein. Il n’y avait pas de quoi s’énerver. Le temps était magnifique, j’allais donc pouvoir aller m’installer à l’extérieur pour faire mon travail. Avouons le, faut pas être un géni pour savoir qu’un étudiant du cursus de faune et flore magique passe le plus clair de son temps à l’extérieur. Je ne dérogeais pas à cette règle, bien qu’à l’habitude, j’ai plutôt tendance à me rebeller contre toute forme de contrainte brimant mon développement personnel. Prenez par exemple cette nouvelle maison mise en place afin de ridiculiser toute personne étant né de deux parents moldus. Complètement ridicule selon moi. C’est complètement dégradant que de se voir mis à l’écart de par nos origines. On ne choisit pas nos parents BRODEL! Et puis, qui a dit que c’est sorcier y était pour quoi que ce soit dans cette foutue intrusion de géants dans le château? Je parierais davantage sur le professeur Banks-Ridd et tous ces soi-disant sang-purs. Ils sont encore pire que de la vermine tous ces fils à papa avec leur pureté d’hémoglobine. À savoir s’ils ne seraient pas des vampires vus leur névrose obsessionnelle. Faut dire que je ne suis pas particulièrement mieux étant donné que je clame haut et fort que les né-moldus seraient de nouveaux sang-purs. Pensez-y bien et dites moi, comment sont nés les premiers sorciers? Il y a deux choix. Soit ils sont originaires de moldus ou encore, Adam et Ève étaient tout deux des sorciers. Dans ce cas, les moldus ne seraient plus des moldus, mais des cracmols. Par conséquent, tous ces sorciers considérés comme né-moldu ne serait plus des né-moldus, mais des né-cracmols. Vaut mieux dire, dans un tels cas, qu’ils ne sont que la réapparition de pouvoir transmit génétiquement durant des années sans réellement se développer. Tenant compte qu’Adam et Ève étaient des sorciers, les « né-moldus » ne seraient plus que des sang-purs puisque personne ne pourrait être né de moldus, puisqu’ils n’existeraient pas réellement. Tout ça pour dire que, selon moi, personne ne devrait se voir mis dans une cabane dans un parc, interdit de faire de la magie et du Quidditch par le simple fait de ne pas avoir les mêmes origines que sorcier et sorcières tout le monde.

Alors que je ruminais intérieurement contre cette injustice qui faisait rage dans l’établissement scolaire, je me dirigeais vers mon dortoir afin d’y déposer mon sac avant d’aller manger. Mon estomac gargouillait si fort qu’il aurait certainement put réveiller un troll assommé. Mes jambes me conduisaient d’instinct dans la bonne direction lorsque je m’arrêtai brusquement, manquant entrer en collision avec un certain blond prétentieux sortant précipitamment d’une salle de classe. Ce serpent à la langue bien pendu, je le connaissais personnellement depuis notre première année. Dès que j’avais posé les yeux sur cet ignoble être qu’était Ulysse Lestrange, j’avais sut que jamais je n’allais l’apprécier un tant soi peu. Cette haine ne s’était concrétiser qu’à la suite d’une bagarre bien justifier quelques jours après notre entré à Poudlard. Encore aujourd’hui je ne pouvais même pas l’endurer en même temps que moi dans la Grande Salle sans vouloir lui arracher la tête. Quel être violent suis-je!


545 mots

Plus les jours filaient et plus Ulysse sentait la bataille des sangs purs qui serait gagnée. Tous ses sangs impurs qui se pavanaient têtes hautes dans les couloirs de Poudlard et qui apprenaient ce grand art qui est la magie. Cela le dégoutait tout simplement. Le premier mélange de sang moldu avec celui d'un sorcier était une affreuse erreurs et tous les autres qui s'en suivirent également. Ulysse et sa famille considéraient depuis toujours les moldus comme étant des êtres immondes. C'est ainsi que le jeune blond avait été élevé et avait la profonde conviction que les moldus, sang-mêlés et nés moldus étaient des êtres qui ne méritaient pas les pouvoirs qu'ils avaient et qui n'usaient, voir m'étaient en péril le monde des sorciers. Une majorité du monde des sorciers connaissaient les Lestrange et étaient parfaitement au courant des opinions très fermés qu'avaient les membres de cette famille et leurs amis les plus proches. C'est ainsi que le jeune homme ne faisait pas exception à la règle. Il était même profondément convaincu que les impurs étaient une menaces et qu'ils devaient être illuminés. Le prochain pas à être fait dans Poudlard serait de renvoyé les élèves nés moldus et leurs interdire la magie et l'accès au monde magique. Puis ce serait au tour de ceux qui on osé la souillure par le métissage. Ils y passeraient tous et la justice triompherait. Les sang purs seraient les seuls à avoir droit à la magie et les autres seraient esclaves cracmols ou mourraient s'ils essayaient de se rebeller.

Ulysse avait passé une assez bonne journée jusqu'à maintenant. Il s'était fait réveillé par la reine des reines qui lui avait lancé un oreiller au visage et l'avait brassé pour le sommer de se réveiller pour aller faire leur devoir de potion. Le dortoir était vide, il n'y avait qu'eux. La jeune femme assise sur son lit, Ulysse s'était redressé, rayonnant comme un prince. Volant un baiser à la jeune femme et se foutant bien de comment elle allait réagir. Puis il s'était levée et avait enfiler un t-shirt en annonçant qu'il désirait manger un énorme déjeuner avant de ne se mettre à bosser sur quelque devoir que ce soit. Ils s'étaient rendus aux cuisines et avaient déjeuner tranquillement en se chamaillant comme ils le faisaient si bien. Elle était tellement belle, ça lui arrachait le cœur à chaque fois qu'il posait son regard sur elle. Ils passèrent ensuite 3 heures à bosser sur le devoirs, bien que la majeur partit du temps, ils plaisantaient ou parlaient d'autres choses. Elle le rendait complètement fou. Avant de la quitter, il feignit lui voler un baiser, s'approchant d'elle et la saisissant par la taille, mais c'est dans un sourire qu'il s'enfuit sans lui toucher. Ulysse se sentait comme un roi et partout on le sentait. Il avait la tête bien droite et se pavanait littéralement dans Poudlard avec un air satisfait. C'est au tournant d'un couloir qu'il croisa Alaric, se petit idiot de serdaigle. Habituellement il l'ignorait, mais rien que pour le plaisir, il lui fonça dedans. Son épaule cognant la sienne avant que le serpentard ne se retourne, son petit air provocateur au visage. Une bataille allait bientôt éclaté entre les deux jeunes hommes et encore une fois, la pureté aurait l'avantage sur la souillure.

- En plus d'être indigne tu ne sais pas marcher Phàdraig ?

Demanda-il, sa baguette déjà en main pour le provoquer encore d'avantage. Ulysse cherchait réellement les ennuis aujourd'hui. Il avait envie de lui foutre une raclée dont il se souviendrait. Il se sentait plus vivant que jamais et sa confiance était au maximum. Rien pour l'arrêter.

Le simple fait que j’avais failli entré en collision avec cet être insignifiant qu’étais Ulysse Lestrange me faisait croire qu’un moment d’inutilité et de platitude total se préparait. Chaque fois que nous nous rencontrions, nous passions plusieurs minutes de notre temps à s’insulter. Pourtant, l’issu était toujours la même ; chacun repartait de son côté sans qu’un vainqueur, d’une lutte sans motif précis, ne soit déclaré. Je le fixai durant un instant alors que se trait passait de la surpris, de s’être fait rentrer dedans, au sourire narquois, s’apercevant que j’en étais le responsable.
« En plus d'être indigne tu ne sais pas marcher Phàdraig ? » Toute une surprise! Ses répliques étaient tellement prévisibles que je ne m’efforçais même plus de me mettre en colère. Quel était l’intérêt de les prendre en considération alors que son auteur parlait plus qu’il n’agissait. Jamais Lestrange ne m’avais donné la preuve de cette bravoure qu’il clamait haut et fort. Je ne croyais pas qu’il allait me le démontrer aujourd’hui. Plutôt las de cette lutte inutile, je pris tout de même une expression renfrogné avant de lancer sans réelle conviction : « À vrai dire, Lestrange, c’est plutôt j’ai du mal à voir les microbes. »

Suite à ses mots, mon interlocuteur fronça les sourcils. Il me regarda un instant ainsi avant de sortir sa baguette de sous sa robe. Cette dernière n’était autre que l’uniforme de l’école de sorcellerie et sur son cœur était brodé de fils vert et d’argent le répugnant emblème de la maison de serpentard. À la vue de sa baguette, je sentis de nouveau l’énergie de la haine s’insinuer en moi. Ainsi donc, cette crapule pensait me jeter un maléfice. Pas question que je ne me laisse faire. Sans réfléchir davantage, j’extirpai à mon tour ma baguette de ma cape et là lui pointai dessus. Je n’aimais pas particulièrement avoir à utiliser la magie pour régler mes problèmes, bien que celui-ci n’en soit pas vraiment un, mais je n’étais pas non plus le style à me laisser marcher sur les pieds. Nous nous fixâmes un instant sans que personne n’ouvre la bouche. Selon moi, se silence était d’une inutilité. Alors que Lestrange prenait son petit air supérieur favori, je lui lançai amusé : « Alors Lestrange, tu veux peut-être que je t’aide à trouver une réplique à la hauteur de ta légendaire réputation! À moins que tu ne cherches le bon sortilège à me lancer. Dans un tel cas, je te suis tout ouïe. » Je n’aimai décidément pas ce gars. Il était stupide et imbu de sa personne. Quand on se proclame soi-même Prince de Poudlard, on a de sérieux problèmes. Peut-être devrais-je demander à mon père le nom d’un très bon psychiatre…


456 mots

[ HJ : Désolé pour la nullité. Je me reprendrai dans les prochains ]