Charms of shadows

Son balai à la main, Erin venait de pénétrer dans la Salle Commune des Serpentards, qui était anormalement peu peuplée. Posant délicatement celui-ci contre le mur, elle ôta son écharpe aux couleurs vertes et argent qu’elle déposa sur un des gros fauteuils, avant de légèrement frissonner. Elle n’aimait vraiment pas ce temps… La neige, des températures à vous glacer le sang, et des abrutis s’émerveillant chaque année devant cette poudreuse blanche, ce qui, il fallait l’avouer, était totalement pitoyable. La seule chose qu’elle aimait l’hiver, c’était l’absence de sorciers dans le ciel… L’absence de frileux joueurs de Quidditch. Elle aimait voler seule, sans aucun troll tentant de la divertir. C’était une des rares choses qui permettait à la jeune Callaghan de se vider l’esprit et de se défouler… C’était ça ou martyriser ces glandus de Pouffsouffle, ou de tout autre personne croisant son chemin. Erin avait passé deux heures, dans le froid, son délicat visage fouetté par le vent glacial. Mais qu’importe, tant qu’elle volait, ça lui allait.

Erin jeta un coup d’ailleurs dans la Salle Commune, la seule personne présente était une tête brune pas forcément désagréable à regarder. Un sourire malicieux naquit sur les fines lèvres de la jeune femme. Il ne semblait pas avoir remarqué sa présence. Il était trop absorbé dans … ses cours ?! Elle se retint de rire. La belle sorcière avait une subite envie de l’emmerder, de le provoquer… enfin, ça devenait une habitude chez eux. Malgré sa véritable attirance, Erin ne pouvait s’empêcher d’être totalement exaspérante avec Raphael et surtout de ne pas l’avouer. Reconnaître qu’elle pouvait être attirée par le jeune Raimbault était tout bonnement inimaginable.

La Serpentard se débarrassa de tous ses vêtements lui tenant désormais trop chaud, maintenant qu’elle était à l’intérieur, et se dirigea vers la seule personne présente dans cette pièce qui ne l’avait visiblement toujours pas remarqué. Alors qu’elle passait derrière Raphaël, Erin laissa glisser délicatement son doigt sur la nuque du jeune homme, avant de finalement lui foutre la tête dans son bouquin. Il releva la tête vers elle avec ce regard noir qu’elle avait l’habitude de voir, elle rigola.

- Tu vas me faire croire que tu bossais ? Dit-elle moqueuse.

La jeune Callaghan jeta un coup d’œil à la pile de livres entassés sur la table. Potion métamorphoses…tout autant de cours qu’elle n’avait pas encore revu. Heureusement pour elle, elle possédait des facilités hallucinantes, cependant elle n’en foutait pas une. Erin ne supportait pas de passer des heures le nez dans ses bouquins à étudier encore et encore. Et elle ne comprenait pas les gens ne pensant pas comme elle… C’était d’ailleurs bien pour ça qu’elle ne comprenait pas les trois quarts des Serdiagles. Sortant de sa rêverie, elle reporta son attention sur le beau brun présent à côté d’elle.

- Sérieusement, t’as pas mieux à faire ?

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« Comme on dit "faire l'amour", il faudrait pouvoir dire "faire la haine". C'est bon de faire la haine, ça repose, ça détend. »

La neige déjà recouvrait de son blanc manteau le château et ses alentours. Tout avait désormais cette pureté presque enchanteresse que seule la neige pouvait créer et ça m’aidait à oublier ce qui se tramait au sein de Poudlard. Les vacances de noël étaient une trêve bienvenue après ces semaines insensées que nous venions de vivre. Jamais je n’oserais bien sûr en parler à quiconque, et surtout pas à mes camarades serpentards, mais cette ségrégation délirante me dérangeait. Perdu dans mes pensées, je relisais pour la quatrième fois la même ligne de mon manuel de potions. J’avais profité de l’absence de la plupart de mes camarades pour tenter d’approfondir mes connaissances avant la rentrée. Mais je n’arrivais pas à me concentrer, je rêvassais, les yeux rivés sur les flammes qui dansaient dans l’âtre. Je n’entendis pas la serpentarde s’approcher. Son doigt glacial vint glisser lentement le long de ma nuque et je frissonnais. Je l’avais reconnue, son parfum délicat embaumait désormais la pièce. Callaghan, la vipère blonde d’une année ma cadette ; envoûtante Callaghan. Sa main exerça une violente pression sur le haut de mon crâne, enfonçant mon visage dans mon manuel de potions. Je me dégageais rapidement, levant les yeux vers elle. Haïssable et désirable Callaghan. Je serrais les dents, ancrant mes pupilles myosotis dans les siennes, hypnotisantes.

ERIN : « Tu vas me faire croire que tu bossais ? » lâcha-t-elle, moqueuse comme à son habitude. Je ne relevais pas, continuant à la fixer. « Sérieusement, t’as pas mieux à faire ? ».

Mes lèvres se fendirent en un sourire narquois, laissant s’échapper un léger ricanement tandis que je me levais et m’approchais de la cheminée. Erin avait cette facilité déconcertante d’irriter tous ceux à qui elle s’adressait, moi le premier. Il m’était insupportable de la voir ouvrir ses lèvres si fines et roses, pareilles à des bonbons dont je me surprenais parfois à en imaginer le goût. La nausée alors me prenait. Il m’était difficile de croire que j’avais cette attirance maladive pour la serpentarde, tout en elle me répugnait, comment pouvais-je alors la désirer autant ? Je posais mes iris azur sur elle, détaillant chaque partie de son corps, m’attardant parfois sur ses courbes alléchantes. De nouveau, mes lèvres s’étirèrent en une grimace moqueuse.

RAPHAEL : « Tss .. Callaghan. » persiflais-je, « Je vois que tu ne peux t’empêcher de venir me voir .. Si tu attends quelque chose de moi, dis le clairement, je pourrais peut-être répondre à tes attentes. » chuchotais-je.

Le sous-entendu à peine voilé me fit sourire. Je m’approchais d’elle comme s’approcherait le lion de la gazelle. Mon index vint se poser sur sa pommette, glissant le long de sa joue avec délicatesse et je repoussais alors une mèche derrière son oreille, lui adressant un sourire enjôleur et légèrement moqueur. Sa peau était douce mais glaciale, la reine des glaces. Souvent, dans mes songes, c’est ainsi que je l’avais surnommée. Aussi froide que la bise en hiver ; pourtant regarder son corps suffisait à réchauffer le mien.


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Lorsque la jeune Callaghan s’ennuyait elle ressentait comme un besoin de vital d’emmerder la première personne qu’elle voyait… Et ce depuis qu’elle était gosse. Ce qui avait eu tendance à fortement énerver son paternel. Elle s’en prenait à ses frères et sœurs qui étaient pourtant plus âgés qu’elle, ou même à son père lui-même… Ou encore aux Moldus qu’elle devait fréquenter lorsqu’elle était plus jeune… Et pour finir les élèves de Poudlard avait eu affaire à elle lorsqu’elle fut admise. Quasiment tous sans exception. Quoique les Pouffsouffle, et la plupart des nés moldus plus particulièrement… Sans savoir réellement pourquoi ceux là l’amusait plus que les autres. Pour ce qui était de ceux appelés péjorativement les « Sang-de-Bourbe » c’était comment dire… ? Dans ses gênes. Les martyriser fut un loisir à plein temps pendant ses premières années, mais sans savoir réellement pourquoi, avec le temps cette haine qu’elle leur avait voué disparaissait petit à petit. A vrai dire, elle était paumée, partagée entre le bourrage de crâne auquel elle avait eu le droit, et la propre opinion qu’elle s’en faisait. Sincèrement, pourquoi s’acharner ? ils pouvaient se révéler plus douer que certains sorciers dits purs ou sang-mêlés… Mais elle gardait tous ses doutes et interrogations pour elle. Et puis, aucun changement de comportement n’était remarqué chez elle… vu qu’elle emmerdait toutes personnes présentes sur son passage, peu importe la nature de son sang. Et apparemment aujourd’hui, c’était tombé sur un sang-mêlé… Sur cet irrésistible et haïssable Raphaël. Âgé d’un an de plus qu’Erin, ils avaient fait connaissance grâce à une passion commune, le Quidditch.

- Tss .. Callaghan. persifla-t-il, Je vois que tu ne peux t’empêcher de venir me voir... Si tu attends quelque chose de moi, dis le clairement, je pourrais peut-être répondre à tes attentes.

Erin laissa échapper un léger ricanement à ce sous-entendu à peine voilé. Ce qu’elle attendait ? Bonne question. Rien sans doute. Ou peut-être pas, mais encore fallait-elle qu’elle ne l’admette. Elle sentit le doigt de Raphaël se promener le long de sa joue avant de lui remettre une de ses mèches de cheveux en place, un sourire enjôleur et moqueur aux lèvres alors qu’elle était parcourue d’un léger frisson qu’elle tenta de réprimer tant bien que mal.

- Rectification… J’ai besoin d’une occupation... Et tu sais tout aussi bien que moi que ma principale occupation est d’emmerder les gens qui m’entourent… Répondit-elle avec un sourire narquois

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Elle s’approcha tout de même encore un peu plus de lui, son visage proche du sien, à seulement quelques centimètres. Elle pouvait sentir son souffle chaud contre sa peau, ce qui la réchauffait légèrement. La jeune Callaghan sourit, se mordillant légèrement la lèvre inférieure, amusée, avant de se reculer brutalement pour se diriger vers la grande cheminée. L’avoir aussi proche d’elle Elle faisait face à Raphaël, son regard posé sur le sien, bien décidée à le chercher.

- Et comme tu peux le constater tu es la seule personne présente dans cette pièce… Et pour ton plus grand bonheur, dit-elle d’un ton sarcastique, ça tombe sur toi… Mais je n’ai jamais dit que j’attendais quelque chose de toi…continua-t-elle sur le ton de l’indifférence.

Erin soufflait le chaud et le froid régulièrement… tel un jeu, pour irriter son partenaire de jeu, pas toujours volontaire d’ailleurs. Son plus grand pouvoir résidait dans le fait d’exaspérer n’importe qui en un temps record. Raphaël y compris. Bien que le Serpentard n’était pas mauvais non plus pour la faire sortir de ses gonds… Et il fallait bien avouer qu’il en fallait peu pour énerver la belle Irlandaise.

Old School - 595 mots

ERIN : « Rectification… J’ai besoin d’une occupation... Et tu sais tout aussi bien que moi que ma principale occupation est d’emmerder les gens qui m’entourent… » répondit-elle avec un sourire narquois.

Nos visages n’étaient plus qu’à quelques millimètres l’un de l’autre désormais. Je pouvais sentir l’odeur fruitée et sucrée de ses lèvres. Je n’aurais eu qu’à tendre les lèvres, un petit peu, pour y goûter, juste un peu, juste pour savoir. Je fermais les yeux et réprimais difficilement un frisson. Elle se recula alors, brutalement et je respirais enfin. Sa présence m’étouffait et pas seulement à cause de son répugnant caractère ; je le savais pertinemment ; il y avait autre chose, quelque chose que je me refusais à avouer, quoiqu’il m’en coûte. Elle s’approcha de la cheminée, me tournant ostensiblement le dos, comme pour me signifier que ma présence ne l’intéressait guère.


ERIN : « Et comme tu peux le constater tu es la seule personne présente dans cette pièce… Et pour ton plus grand bonheur. » dit-elle d’un ton sarcastique, « ça tombe sur toi… Mais je n’ai jamais dit que j’attendais quelque chose de toi… » continua-t-elle sur le ton de l’indifférence.

Je me mordais violement la lèvre inférieure. Je ne savais quel désir inavoué avait déclenché le feu ardent qui brûlait au creux de mon ventre ; la frapper ou me laisser répondre à mes désirs les plus bas et les plus vils ? Je sentais que quelque chose, derrière cette irritante indifférence, se cachait, se terrait même. Mais Erin n’aurait répondu à aucune de mes questions même si j’avais osé les lui poser, tout comme je l’aurais fait si c’était elle qui m’en posait. Nous étions trop similaires pour nous apprécier, mais nous l’étions assez pour nous comprendre. Parfois, il me suffisait de croiser quelques secondes son regard pour la comprendre. Nous étions faits de la même haine et du même dégoût. Et c’était ce qui nous liait, à mon plus grand regret. Quand je me retrouvais face à elle, je me retrouvais face à un reflet légèrement altéré de moi-même. Et c’était ce qui m’était le plus insupportable, plus insupportable encore que ses paroles acerbes et acides. Oui, elle était moi, en quelque sorte. Je m’approchais sans bruit, profitant du fait qu’elle me tourne le dos. Les flammes qui dansaient dans l’âtre projetaient son ombre monstrueuse sur le mur adjacent, pareille à une Érinyes – déesse vengeresse hideuse chargée de pourchasser et de persécuter sans répit le damné. Je détournais le regard de l’ombre et posais mes iris azures sur la chevelure mordorée de Callaghan. Je tendis le bras et posais mes doigts sur son épaule, délicatement, comme pour la caresser.

RAPHAEL : « Tu devrais pourtant savoir que s’attaquer à moi est un jeu qui peut se révéler dangereux. Te crois-tu encore à la hauteur Callaghan ? »

Soudainement, mes doigts s’enfoncèrent avec une violence non contrôlée dans le creux de sa clavicule et je la forçais à me faire face. Son visage, d’ordinaire si impassible face à chacune de mes attaques se trouve pendant quelques secondes déformé par la surprise et l’effroi. Je l’attirais à moi sans ménagement, collant son frêle corps au mien, l’enserrant de toutes mes forces, l’empêchant ainsi de se défaire de mon emprise. J’approchais mes lèvres de son visage, respirant son odeur. Il y avait quelque chose d’inquiétant dans mon attitude, je m’effrayais presque moi-même d’agir ainsi. Seulement, je n’étais pas prêt à la laisser s’enfuir, et je tenais à l’effrayer assez pour qu’elle perde ses moyens ; petite garce au cœur froid. Je la tenais d’un bras, de ma main lire je dégageais ses cheveux et m’approchais de son cou, laissant mes lèvres glisser le long de sa joue, caressant sa peau jusqu’à la clavicule. J’y déposais un baiser avant d’y enfoncer avec brutalité mes dents. Elle poussa un cri de surprise et de douleur et j’éclatais de rire. Ma main qui enserrait son corps se fit soudainement plus entreprenante, cherchant à caresser sa peau sous sa robe de sorcier. Mais elle se débattait tant que je du la relâcher. Je lui adressais un sourire narquois avant de lui tourner le dos.

RAPHAEL : « Et si jamais j’attendais plus de toi Callaghan. Penses-tu que je te demanderais la permission ? » persiflais-je.

Ce sous-entendu n’avait bien entendu rien de vrai. Jamais il ne m’était venu à l’esprit de la prendre sous la contrainte, mais la menace me semblait idéale pour la faire réfléchir. Peut-être enfin me laisserait-elle en paix et s’éloignerait de moi.

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La belle Irlandaise s’était éloignée du Serpentard pour s’approcher un peu plus de la grande cheminée, tournant ainsi le dos à Raphaël. S’approcher aussi près de lui était jouer avec le feu, avec ses propres envies et ses propres pulsions… Jusqu’à maintenant elle avait toujours réussi à les contrôler, mais tout le monde savait qu’Erin n’était pas la personne la plus douée pour garder un certain self-control. La sorcière n’entendit pas le beau brun arriver, et fut d’autant plus surprise lorsqu’elle sentit ses doigts se poser délicatement sur ses épaules. Et pourtant, surprendre Erin n’était pas une tâche facile, mais il fallait croire que Raimbault savait s’y prendre.

- Tu devrais pourtant savoir que s’attaquer à moi est un jeu qui peut se révéler dangereux. Te crois-tu encore à la hauteur Callaghan ?

Un sourire amusé se forma sur les lèvres de la jeune Serpentard. Si elle était à la hauteur ? Plus que n’importe qui, elle le savait. Seulement elle n’eut pas le temps de répondre, pour la troisième fois en moins de cinq minutes. Ses doigts s’enfoncèrent violemment dans le creux de la clavicule d’Erin ce qui lui valut de pousser un cri d’effroi et de surprise. Il l’attira alors à lui sans ménagement, la collant tout contre son corps, sans qu’elle ne puisse faire le moindre mouvement. Il approcha ses lèvres du visage pâle et doux de la jeune femme, respirant ainsi son odeur. Erin était comme hypnotiser, et elle détestait cet état, c’était comme s’il lui avait fait perdre tous ses moyens… A elle ! C’était une chose impensable, et pourtant c’est bel et bien ce qui se passait. Il dégagea une de ses mèches de cheveux avant de s’approcher de son cou, laissant ses lèvres glisser le long de sa joue. Il déposa un simple baiser au creux de son cou, qui eut pour effet d’enflammer la peau de la belle Irlandaise. Un simple baiser qui déclenchait un véritable feu ardent en elle, mais qu’elle se devait de contrôler. Cependant, elle sortit brutalement de cet état catatonique lorsqu’elle sentit les dents de Raphaël s’enfoncer brutalement dans sa chair. Une fois de plus, un cri de surprise, mais surtout de douleur sortit de sa bouche, tandis que lui éclatait de rire. Il avait réellement décidé de la provoquer jusqu’au bout. Elle aurait voulu le pousser, le frapper, seulement il avait toujours le dessus sur elle, la tenant contre lui tout aussi fermement. Erin sentit une des mains du beau Serpentard se glisser sous sa robe de sorcière, se faisant ainsi plus entreprenante. Il cherchait le contact de sa peau, elle cherchait à le virer. Elle aurait pu aimer ça, beaucoup trop même, mais elle ne supportait pas de ne pas avoir le contrôle, de ne pas être maître de la situation. Après quelques secondes, Raphaël se résigna à la relâcher, alors que la jeune femme le fusillait du regard. Un sourire narquois s’afficha sur le visage du sorcier avant qu’il ne tourne le dos à la jeune Callaghan.

- Et si jamais j’attendais plus de toi Callaghan. Penses-tu que je te demanderais la permission ?
- T’es malade Raimbault… Mais je crois que t’as oublié à qui tu avais affaire.

De sa main droite, Erin serrait sa baguette. Elle se retenait de ne pas l’envoyer valdinguer à l’autre bout de la pièce. Elle ne savait même ce qui l’en empêchait. Habituellement il lui en fallait pourtant moins que ça pour faire une démonstration de son talent de sorcière. Erin bougea de devant la cheminée pour se poster devant le Serpentard.

- Je te conseille de ne jamais recommencer ça, dit-elle impassible, alors qu’en réalité elle était presque amusée du cran dont il avait fait preuve.

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