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BACK IN THE GAME. (anas)

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Madeline B. Rookwood
Madeline B. Rookwood


Je suis la préfète en chef, la reine des reines.

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MessageSujet: BACK IN THE GAME. (anas)   BACK IN THE GAME. (anas) EmptyJeu 11 Avr - 20:40


ANASTASIE.&&.MADDIE



    Je regagnais le château sans trop savoir ni comment ni pourquoi. J'aurais aussi bien pu rester assise au bord du lac jusqu'au petit matin. Je n'avais plus froid, je ne ressentais plus la fatigue, j'avais largement dépassée ce stade, je ne ressentais plus rien. Ni tristesse, ni douleur, ni rien d'autre. J'étais comme anesthésiée. Cette soirée avait été la soirée de trop, je ne pouvais plus encaisser les déceptions, les trahisons, les mesquineries, la douleur. Maintenant c'était fini. Et c'était libérateur. Le soulagement que je ressentais valait bien ces années atroces. Quoi qu'il en soit, je ne sais plus vraiment comment je suis parvenue à rejoindre le dortoir des Gryfffondor, tout ce dont je me souviens, c'était mes gestes machinales, cette impression que tout était clair, comme la fois où j'avais était soumise au sortilège de l'imperium pendant la mission, quand j'avais complètement paniquée et un peu pété les plombs. Une fois dans le dortoir, je regardais autour de moi, et quand mon regard se posa sur l'âtre vide de la cheminé, sans trop savoir pourquoi, je fondis en larme. Tout me revint alors. Cameron, mes sentiments pour lui, ma colère, la sienne, son sourire, son regard dur. Jillian, ses remarques acide, sa haine, mais aussi ses bras autour de mes épaules et ses clins d'oeil moqueurs. Ulysse, Bella, Anastasie, ma mère, les regard inquiets de mon père, puis fièrs quand il m'avait vu dans la bataille, même si ce n'était pas dans le bon camps. Puis Noah. Quand j'étais encore enceinte et que je le détestais, puis mon amour pour ce gamin qui était ma plus belle réussite. Puis la douleur, la colère, quand on me l'avait enlevé. Le mépris de ma mère. Ma première année à Poudlard. Les regards de fou d'Ulysse. Mes notes aux BUSES et aux ASPIC. Tout était là, complètement dans le désordre, mais bels et bien là. Comme la première fois que j'avais volé, sur mon balai de gamine. Près de vingt ans de souvenirs qui me revenaient pèle-mêle. C'était incroyablement déstabilisant, mais je laissais ma mémoire faire le travail. Les choses venaient et je revoyais, je ressentais tout comme la première fois. Je laissais venir, je ne luttais plus. Je ne sais pas combien de temps je restais là, assise sur l'énorme fauteuil rouge qui s'imbibait peu à peu de mes larmes. Plusieurs heures surement. Quand le flot de mes larmes s’interrompit alors, aussi vite qu'il était venu, c'était l'aube. Je n'avais jamais autant pleuré de toute ma vie, mais c'était libérateur. Quand je relevais la tête, j'étais vidée. Épuisée, fourbue, mais plus malheureuse. Je n'étais plus le cocon vide qui était rentré dans le dortoir après les sortilèges Doloris. Je me levais mais à peine avais-je fait quelques pas que je m'effondrais sur le sol, inconsciente. Je basculais dans un sommeil sans rêve.

    J'avais du rester quelques heures à peine dans cet état, face contre terre. Je ne me souviens pas de grand chose, mais on m'a raconté. Les hurlements des Gryffondor qui sont descendu prendre leur petit déjeuner et qui m'ont trouvé, qui m'ont cru morte. Je me souviens seulement des visages de mes copines de dortoir au dessus de moi. Puis je me souviens vaguement qu'elles me traînent à l'infirmerie malgré mes protestations. J'allais bien. Je ne m'étais jamais senti aussi bien depuis plusieurs années. Je m'attendais à un diagnostique simple, repos, potion énergisante ou quelque chose comme ça. Mais je devais avoir une sacrée tête vu l'air horrifié de l'infirmière qui m'installa immédiatement. Elle me colla dans les mains un verre et j'avalais la potion clair qu'il contenait sans plus protester. Le liquide était glacé mais je l'avalais d'une traite. J'adressais un sourire sincère, mon premier depuis longtemps, à mes amis que l'infirmière congédiait. Puis je m'endormais à nouveau. J'avais rarement tant dormi. Je me réveillais quelques heures plus tard. Je ne comprenais pas très bien ce qui m'arrivait. Je me sentais étrangement bien, comme libérée du poids d'une tristesse qui me pesait sur les épaules depuis tellement longtemps. Je me souvenais de la douleur du sortilège Doloris, mais tout ce que j'éprouvais, c'était un furieux désir de recommencer à vivre, d'être heureuse. Ma baguette contenait une plume de phénix. Ce n'était pas un hasard. Moi aussi je venais de renaître de mes cendres.
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MessageSujet: Re: BACK IN THE GAME. (anas)   BACK IN THE GAME. (anas) EmptyJeu 11 Avr - 21:57

Anastasie n’avait pas mit longtemps à se décider quelles études il allait poursuivre après l’obtention de ses études. Il n’y avait pas pensé durant sa cinquième année, contrairement à tous les autres étudiants qui savaient déjà ce qu’ils voulaient faire et donc qui savaient quelles matières ils pouvaient abandonner. Anastasie savait qu’il avait toujours été admiratif de la manière dont les guérisseurs arrivaient à remettre en marche la machine humaine et donc au courant de sa sixième année après avoir obtenu assez de buse pour ça il avait décidé qu’il allait se lancer dans la médicomagie. Mais on l’avait prévenu, les études étaient particulièrement difficile et il fallait un optimal dans pratiquement toutes les matières qu’il devait passer aux aspics dont les sortilèges, les potions, la botanique et la métamorphose bien sur mais pas seulement. Il avait tout apprit, il en savait tellement qu’il aurait déjà pu faire un excellent guérisseur mais rien ne l’avait jamais préparer à ce qu’on vienne un jour le trouver pour lui annoncer que sa petite sœur avait fait un malaise assez grave dans la tour de gryffindor au petit matin. Le jeune sorcier s’était précipité à l’infirmerie aussitôt que la nouvelle lui était parvenue mais un professeur lui barra le chemin. « Rosier, que faites-vous ici ? » Anastasie recula d’un pas pour instaurer une certaine distance entre lui et le professeur et inspira longuement. « Je viens voir ma sœur. » Le professeur hocha la tête d’un air navré ce qui eut le don d’exaspérer l’étudiant encore plus. Il souffla longuement. « Puis-je passer ? » Son self-control était mit à rude épreuve, songea-t-il. Il lui fallait montrer tout le respect dont il était capable envers cet enseignant mais il aurait également voulu l’écarter de son chemin pour pénétrer dans l’infirmerie. « Non. L’infirmière se doutait que vous alliez venir et elle m’a demandé de ne pas vous laisser entrer. Laissez votre jeune sœur se reposer et revenez après les cours, ce soir. Filez maintenant avant que je ne retire des points à Slytherin. » Anastasie se fichait pas mal des points de sa maison, ils étaient déjà en tête. « Avec tout le respect que je vous dois… commença-t-il, sentant la colère l’emporter de plus en plus. Je pense pouvoir apporter une certaine aide à… » « Non, allez en cours Rosier et plus vite que ça. » Anastasie se contint de lâcher un grognement réprobateur avant de tourner les talons d’un air furieux. Son pas allongé et rapide était un des seuls signes manifeste de la colère que ressentait le sang-pur. Il se dirigea vers les sous-sols pour ses premiers cours mais sécha ceux de l’après-midi pour aller voir Madeline. Il n’y avait plus personne quand Anastasie entra dans la pièce. Il referma la porte derrière lui, doucement et s’approcha d’un lit dissimulé aux autres par des rideaux. Il sut tout de suite que c’était elle et sans en demander la permission il écarta les rideaux pour se faufiler près du lit de la jeune femme, derrière lui l’étoffe des rideaux blancs s’était remise en place et remuait encore un peu. Elle était réveillée. Il s’approcha encore un peu d’elle et passa une main sur son front, sans un mot, puis sur ses joues. « Tu vas mieux ? » Demanda-t-il finalement en laissant retomber sa main le long de son flanc, l’expression témoignant toujours d’une certaine inquiétude. « Ils ne voulaient pas que j’entre ce matin. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »
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Madeline B. Rookwood
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MessageSujet: Re: BACK IN THE GAME. (anas)   BACK IN THE GAME. (anas) EmptyVen 12 Avr - 7:50


    J'avais l'impression de passer la moitié de ma vie à Poudlard à l’infirmerie. Entre les accidents de Quidditch, les attaques lâches contre lesquelles je ne pouvais pas me défendre, les explosions, les sorts perdus et ce genre de chose, je n'en avais jamais finit. Heureusement la plupart du temps, en un tour de main, les choses s'arrangeaient. Un sort, une potion, et j'étais repartis pour un tour. Si ça n'avait tenu qu'à moi, je me contenterais de l'avis d'Anastasie. Mon frère, ce brillant étudiant en médicomagie, était le seul à qui je faisais aveuglément confiance. Je m’inquiétais un peu de sa réaction, en me disant qu'il saurait, bien sur qu'il saurait qu'on m'avait envoyé ici. Et il viendrait. Et quand il serait là, je devrai lui dire que tout allait bien, le rassurer. Ce n'était pas un mensonge, j'allais vraiment bien, c'était bizarre, mais c'était comme ça. Il y avait peu de chance qu'il me croit vu mon état, pâle comme la mort, mon uniforme de Gryffondor dans un piteux état, et des traces de terre un peu partout. Je suppose qu'à mon arrivée, à demi consciente, personne n'avait jugé utile de me rendre présentable. Pourvu qu'il ne prévienne pas mes parents. Je n'avais aucun besoin de passé pour une gamine faible, ma mère me méprisait déjà, et je ne voulais pas que ce soit en plus le cas de mon père. Il avait beau être dur, il était toujours juste, il m'avait toujours protégé, hors de question qu'il me voit comme une sorcière de bas étage. Au fil des heures, je commençais à me demander si quelqu'un avait prévenu Anastasie de ce qui s'était passé. L'inverse me paraissait pourtant hautement improbable, j'étais bien placé pour connaitre la vitesse à laquelle les informations qu'elles soient vraies ou fausses, circulaient à Poudlard. Le lendemain de mon départ suite à ma grossesse, l'information c'était répandue comme une traîné de poudre. Si la version officielle avait été respecté dans un premier temps, à savoir que j'étais malade, les choses s'étaient vite accélérées, et toute une partie de l'école me croyait morte. Anastasie c'était chargé de rétablir la vérité d'une phrase, incapable de tolérer qu'on répande la rumeur de la mort de sa petite soeur. Et personne n'aurait songé à le contrarier.

    Je poussais un soupir las, je voulais sortir. Je l'avais demandé sans discontinuer depuis mon réveil, puis je m'étais arrêté quand on avant menacé de me faire avaler de force une potion de sommeil si je ne leur fichais pas la paix cinq minutes. Je me redressais en entendant des pas de l'autre côté du rideau qui me cachait la vue sur la salle. Je jetais un coup d'oeil à ma montre, la journée était loin d'être finit, c'était plus ou moins l'heure du déjeuner, ce n'était certainement pas Anastasie. Pourtant quand le rideau s'écarta, c'est bien mon grand frère qui fit son apparition dans son uniforme de Serpentard. Tu vas mieux ? Il posa une main sur mon front, puis sur ma joue. Je le laissais faire et lui adressais un sourire rassurant, je voyais l'inquiétude brillait dans son regard pourtant si confiant. Beaucoup mieux. Lui dis-je, désarmante d'honnêteté. Je me sentais revivre. Il y à des années que je ne me suis pas senti aussi bien. Je ne pouvais pas mieux dire, il serait bien forcé de me croire car il y à bien longtemps que je n'avais pas été aussi sincère. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais c'était un fait, cette soirée avait brisé quelque chose, et c'était peut-être ce qui m'avait réveiller. Je voyais clair, et ce n'était pas trop tôt. Ils ne voulaient pas que j’entre ce matin. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Je ne voulais pas me plaindre auprès de mon grand frère des méchants Serpentard. J'étais bien au dessus de ça. Je ne chouinais pas comme une gamine quand j'avais un problème, je le réglais toute seule comme une grande. Et moi ils refusent de me laisser sortir... C'est rien, ils dramatisent, j'ai fait une balade dans le parc pour prendre l'air, j'ai fait une mauvaise chute, et quand je suis rentré j'ai fait un genre de malaise. Il savait que je lui mentais, je le voyais. Il ne pouvait rien me cacher, mais c'était réciproque, je ne pouvais rien lui cacher non plus. Je vais bien Anastasie. Je te le jure. Même si j'ai l'air d'avoir été déterrée ce matin, je vais bien. Pour le coup, je ne mentais pas.
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MessageSujet: Re: BACK IN THE GAME. (anas)   BACK IN THE GAME. (anas) EmptyVen 12 Avr - 16:18

Il n’y avait que très peu de gens qui savaient que Anastasie tenait à sa petite sœur plus qu’a quiconque d’autre sur cette planète. Ils ne savaient pas car comme les membres de sa famille il devait jouer à celui qui renie la traitresse, celle qui portait trop fièrement les couleurs rouge et or des lions. Pourtant, comme son père, il ne pouvait pas aller contre les liens familiaux et sa sœur était devenue la personne la plus précieuse à ses yeux. Ce qui importait c’était qu’elle, elle le savait. Les autres Anastasie s’en fichait pas mal mais apparemment il était temps que certains apprennent que faire du mal à Madeline était s’en prendre indirectement à Anastasie lui-même. Personne, ou presque, n’était impressionné par la douce jeune fille mais lui faisait bien plus peur aux jeunes sorciers et même aux autres. Il voyait souvent la peur dans le regard de ses ennemis et le respect, également, qu’il n’avait eu aucun mal à obtenir grâce à son nom bien qu’il dut travailler dur pour se hisser aux rangs de noms comme ceux des Malfoy ou des Lestrange. Ainsi en sachant que Madeline se trouvait à l’infirmerie il avait tout fait pour s’y rendre le plus vite possible. En s’approchant d’elle il avait cru voir dans son regard el soulagement, comme si elle pensait qu’il ne viendrait pas. Mais il venait toujours, la seule raison qui pourrait l’empêcher de vérifier si elle était toujours là, en vie et en bonne santé, c’était qu’il soit mort. Et ce n’était pas encore au programme.

« Beaucoup mieux. » répondit Maddie avec une sincérité déconcertante, son regard pétillait de cette même étincelle de vie qu’il n’avait plus vue depuis si longtemps dans ses yeux. « Il y a des années que je ne me suis pas sentie aussi bien. » Ajouta-t-elle. Anastasie soupira de soulagement et s’installa sur une chaise à coté d’elle. « Tant mieux. » Laissa-t-il échapper. Cependant il voulait toujours connaitre tous les détails de ce qui s’était passé pour qu’elle se retrouve à l’infirmerie, les cheveux et la robe dans un état pitoyable. Elle semblait avoir été littéralement trainée dans la boue. « Et moi ils refusent de me laisser sortir... C'est rien, ils dramatisent, j'ai fait une balade dans le parc pour prendre l'air, j'ai fait une mauvaise chute, et quand je suis rentré j'ai fait un genre de malaise. » Elle ne lui disait pas tout, Anastasie le sentait, son ton avait légèrement changé. Il inspira profondément, inquiet de ce qui lui était arrivé pour qu’elle juge bon de le lui cacher. « Il aurait fallu que tu fasses une chute de plusieurs mètres et que, ensuite, on te traine dans la boue pour que tu sois consignée dans un lit de l’infirmerie aussi longtemps. » Fit-il d’un ton un peu plus sec. Il aurait voulu être doux avec elle car elle venait de se remettre de dieu savait quoi mais il voulait aussi savoir ce qu’il en était, ce qui lui était arrivé. Cependant il connaissait sa sœur et savait qu’en vrai lionne elle n’était pas de ceux qui se plaignent, elle préférait régler tout elle-même. Anastasie savait qu’elle ne voulait pas se cacher derrière lui mais ce n’était pas ce qu’il voulait non plus, il voulait la protéger mais ils pouvaient bien affronter ses problèmes ensemble, elle avait besoin de quelqu’un et il était là. « Je vais bien Anastasie. Je te le jure. Même si j'ai l'air d'avoir été déterrée ce matin, je vais bien. » Il soupira, avec elle tombait le masque de froideur qui le caractérisait d’habitude. Quand il était certain que personne ne se trouvait avec eux il laissait parler plus ouvertement ses émotions car elle ne le jugerait jamais. « On m’a dit que des gryffondor t’avaient retrouvée inconsciente sur le sol de ta maison. Je ne sais pas ce qui s’est passé mais ce n’était surement pas une simple chute, la prochaine fois viens directement ici. » Il aurait voulu lui dire de venir directement le voir mais elle ne pouvait pas entrer dans la salle commune des vert et argent pas plus qu’il ne pouvait entrer dans celle de sa sœur.
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Madeline B. Rookwood
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MessageSujet: Re: BACK IN THE GAME. (anas)   BACK IN THE GAME. (anas) EmptySam 13 Avr - 12:55

    Comment Ulysse et Jillian en était-il arrivé à se détester ? Ils étaient frères et soeur, liés par le sang, mais aussi par une vie commune, une enfance, des souvenirs... Je ne survivrais pas à la perte d'Anastasie, il était mon plus vieil ami, mon tout premier gardien. Pourtant ce n'était pas flagrant au première abord, la plupart des gens pensaient qu'il me méprisait, parce que j'étais une Gryffondor jusqu'au bout des ongles, que je l'affichais fièrement, et que j'étais l'antithèse de tout ce que ma famille représentait dans le monde des sorciers. La magie noire, les rouages du pouvoir, la froideur et l'indifférence. Je n'aurais pas pu être plus différente d'eux. Mais malgré tout, j'étais leur famille, si l'on excepte ma mère bien entendu. Anastasie, tout comme mes cousins, ne se sont jamais posé la question de savoir si je partageis ou non les valeurs des sangs purs réactionnaire, j'étais Madeline, ça leur suffisait, même si ça ne sautait pas aux yeux. Pour mon père, la question ne se posait pas. J'étais sa petite fille. D'aussi loin que je me souvienne, mon père m'avait toujours protégé, à l'opposé de la froide indifférence que se contentait de me manifester ma mère. Quand je suis tombé enceinte, ma mère à choisi de m'envoyer en France, loin de l'Angletere, loin de mon monde, pour éviter de faire éclater le scandale qui entacherait la réputation de la noble famille Rosier. Mon père s'y était fermement opposé et avait clairement signalé à ma mère qu'elle n'avait pas son mot à dire, que c'était lui le chef de famille. "Je n'enverrais pas ma fille loin des siens. Madeline restera ici." C'était sans appel. A la mort de mon oncle, lâchement assassiné peu de temps après son entré en fonction comme Ministre de la Magie, mon père s'est encore durci, il était devenu un bloc de glace, prêt à faire justice lui même contre les nés moldus et les membres de l'Ordre, qu'il avait désigné à raison comme responsable. Mais quand il m'avait vu il y à quelques mois, au coeur de la bataille, en train de lutter, j'avais vu qu'il était fier. Si physiquement j'étais le portrait de ma mère, j'avais tout prit du caractère de mon père. Ce même besoin d'être au coeur de l'action, incapable d'être mis à l'écart, cette fois en nos convictions...

    Je posais mon regard sur Anastasie qui s'installa sur une chaise à côté de moi et un sourire involontaire se dessina sur mes lèvres, bien loin de mes pâles sourires auxquels je l'avais habitué depuis des années. Il savait que je venais de revenir à la vie, j'avais cette impression de chaleur en moi, comme quand les premiers rayons du soleil surgissent enfin et déchire le voile glacé de l'hiver. Je savais qu'il ne croyais pas à mon histoire de chute, c'était inévitable, même moi, qui était pourtant de nature crédule, je n'aurais pas avalé un mot e cette histoire. Et il confirma ma pensée. Il aurait fallu que tu fasses une chute de plusieurs mètres et que, ensuite, on te traine dans la boue pour que tu sois consignée dans un lit de l’infirmerie aussi longtemps. Je ne voulais pas lui dire la vérité. Je ne voulais pas passer pour une faible. J'aurais pourtant du savoir que ce raisonnement était dangereux. Il m'avait déjà empêché de parler de mon quotidien lorsque j'étais fiancé à Ulysse. Je ne voulais pas me plaindre, ni à Cameron, ni à Anastasie, je préfèrais encaisser en silence plutôt que de passer pour une gamine incapable de se défendre. Mais comment pouvaient-ils comprendre ça ? L'un comme l'autre imposaient le silence par leur seul présence, le respect et la crainte au premier regard. Pour moi c'était plus compliqué, ma réputation d'enfant inoffensive me collait à la peau, je n'étais pas une maniaque de la baguette, je n'étais ni hautaine ni intimidante. Bien au contraire. Mais pour rien au monde je n'aurais voulu l'être. On m’a dit que des gryffondor t’avaient retrouvée inconsciente sur le sol de ta maison. Je ne sais pas ce qui s’est passé mais ce n’était surement pas une simple chute, la prochaine fois viens directement ici. J'avais peur que la rumeur se répande un peu trop à mon gout. Je ne voulais pas qu'Ulysse est cette satisfaction. Ni Bellatrix. Et encore moins Jillian, ce serait le comble de l'horreur. Je haussais les épaules comme si ce simple geste pouvait calmer les inquiétudes de mon grand frère. C'est très exagéré, c'est un peu de fatigue passagère, c'est tout... Je pourrais parfaitement sortir, je suis en pleine forme, je vais avoir des tonnes de cours à rattraper ! Le fait que je m'angoisse à l'idée de manquer mes cours était un signe évident que j'étais revenu dans la partie. Fini de n'être rien d'autre qu'une enveloppe vide, un fantôme qui erre à la recherche de quelque chose que je ne retrouverai jamais. Je me redressais pour m'installer plus confortablement mais le mouvement m'arracha une grimace. Je retrouvais rapidement un visage serein, mais c'était trop tard. Avec la logique implacable qui était la sienne, Anastasie avait la preuve évidente que je lui mentais sur la nuit que j'avais passé. Au regard qu'il me jeta je me senti obligé de me justifier sans plus attendre. Rien de tel pour avoir l'air coupable. C'est rien, j'ai les muscles raides. J'avais toujours était nulle pour mentir, mais quand en plus il s'agissait de mentir à Anastasie, là c'était la catastrophe. Je le soupçonnais vaguement de s’entraîner à la legilimancie pour toujours savoir ce que j'avais dans la tête. Laisse tomber, c'est pas grand chose, je m'occuperai de ce... problème. finis-je par lui dire d'un ton résigné après une hésitation en me mordant nerveusement les lèvres.
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MessageSujet: Re: BACK IN THE GAME. (anas)   BACK IN THE GAME. (anas) EmptyMar 16 Avr - 17:34

Anastasie avait la très désagréable impression de toujours se faire du mauvais sang pour sa jeune sœur. Il savait qu’elle en voyait de belles et des pas mûrs depuis quelques temps et que son moral était à zéro. Il ne connaissait cependant pas les détails de sa longue chute en enfer même si il pensait en savoir plus que la plupart des étudiants présents entre les murs de ce château car Madeline était sa sœur et qu’il était donc normal qu’il en sache un peu plus sur elle. Bien qu’elle n’en sache pas énormément sur lui et sur tout ce qu’il traversait. Tout d’abord elle affirma avoir fait une mauvaise chute, ce qu’Anastasie avait beaucoup de mal à croire. Elle lui cachait quelque chose et il voulait savoir quoi, ce qui lui semblait être un comportement normal pour un frère ainé mais voilà, leur famille n’était pas normale pas plus que ne l’était leurs rapports. Quels frères et sœurs purs s’aimaient vraiment quand leurs idées étaient à ce point divergentes ? Eux, seulement eux, probablement. « C'est très exagéré, c'est un peu de fatigue passagère, c'est tout... Je pourrais parfaitement sortir, je suis en pleine forme, je vais avoir des tonnes de cours à rattraper ! » Anastasie soupira mais laissa échapper un très fin sourire tout de même, le fait qu’elle s’inquiétait pour ses cours avait tendance à le rassurer. « Ne t’en fais pas pour ça. » Fit-il simplement d’un ton un peu moqueur, l’on voyait rarement Anastasie autrement que froid comme la glace mais pourtant en compagnie de sa sœur il était toujours celui qu’il aurait été si ses parents avaient été d’autres personnes. Il n’était, de nature, pas celui qu’il montrait. Au fond de lui il ressemblait plus à Madeline que quiconque ne pourrait l’imaginer – et même lui -. Il n’avait cependant pas son courage et la maison Serpentard était dans tous les cas sa maison car il était fourbe et rusé, qu’il soit ou non cet homme froid et haineux, craint par ses inférieurs et respectés par ses semblables. Il fut ramené à la réalité lorsque Madeline tenta de se redresser, elle eut alors une grimace très brève mais aussi significative de la douleur qu’elle avait du ressentir en bougeant. Anastasie fronça légèrement les sourcils et elle tenta immédiatement de se justifier. « Laisse tomber, c'est pas grand chose, je m'occuperai de ce... problème. » ajouta-t-elle. Il soupira. « Madeline… » Commença-t-il dans un souffle, las de devoir sans cesse s’inquiéter pour elle et de ce qu’elle ne lui disait pas. « Je sais que tu es capable de régler tes problèmes toute seule… » Elle avait vingt ans, il aurait été triste qu’a son âge elle aurait eut encore besoin de lui. « Mais il n’empêche que je suis ton frère et que je veux savoir ce qu’il t’es arrivé. » termina-t-il, le ton plus dur qu’il ne l’aurait voulu. Il voulait savoir pourquoi sa sœur était dans cette position et surtout à cause de qui car Anastasie n’était pas dupe, il savait qu’elle n’aurait pas pu se faire ça seule et si elle continuait à vouloir tout lui cacher il pourrait très bien se servir d’autres moyens pour parvenir à ses fins. Oh non, pas en utilisant la légilimancie – il ne l’avait jamais étudié – mais en mettant en œuvre ses talents pour extraire la vérité des âmes sans défense qui auraient peut être vu ce qui est arrivé à Madeline. Il parvenait toujours à ses fins et c’était ça qui était le plus effrayant à son égard.

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MessageSujet: Re: BACK IN THE GAME. (anas)   BACK IN THE GAME. (anas) EmptyDim 21 Avr - 15:36


    D'aussi loin que je me souvienne, j'avais toujours admiré Anastasie, il était la fierté de la famille, il rentrait à la perfection dans le moule. Tout le monde aurait voulu que je sois son double au féminin, et la déception avait était immense quand, dès mon plus jeune age, j'avais affiché malgré moi ma différence avec le reste de la famille Rosier. Quand j'étais arrivée à Poudlard, à l'âge de onze ans, et que le choipeaux avait fait de moi une Gryffondor, comme je le pressentais depuis mes six ans, les choses avaient empirées. Alors que je n'étais qu'une déception auparavant, j'étais désormais une honte. Mais Poudlard m'avait changé. Aujourd'hui je n'étais pas la fille qu'aurait espéré avoir mes parents, j'étais l'inverse, mais j'étais fière de qui j'étais. J'étais vive, loyale, intelligente, courageuse, malgré mes défauts, la seule chose dont j'avais véritablement à rougir, c'était ma lâcheté quant à mes convictions. Je n'avais rien d'une mangemorte, ça crevait les yeux pour tous le monde. Mais je ne pouvais pas déserter comme ça, sans mettre tout ceux que j'aimais en danger. On ne déserte pas au hasard, on le fait avec un plan. L'ennui, c'est que pour l'instant, mon seul plan se résumait à rester en vie, ce qui s’avérait être déjà bien compliqué. Mais les choses étaient plus claires désormais. Pendant des années, j'avais laissé ma vie me ronger de l’intérieur. J'avais finis par ne même plus vivre, je me contentais de survivre. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai essayé en vain de sortir de ma léthargie. Mais cette nuit avait tout changé. J'avais ouvert les yeux, enfin, comme après un coma. J'avais prit une bouffée d'air qui semblait être la première depuis mes seize ans. Je ne sais pas si c'est l'eau glacé du lac, la trahison de Jillian, les torture d'Ulysse, son aveu clair de ce qu'il m'avait fait subir alors que je n'étais qu'une gamine apeurée, mais en tout cas, quelque chose m'avait réveillé. Madeline… Je sais que tu es capable de régler tes problèmes toute seule… Vraiment ? Je lui jetais un regard dubitatif avec un léger sourire. Je peux compter sur les doigts d'une main le nombre de personne qui me voient vraiment comme une grande fille, capable de régler seule ces problème, si c'était désormais le cas de mon frère, c'était nouveau, mais je ne songeais pas à m'en plaindre. Je m'étais bien assez plainte du manque de confiance qu'ils avait tous en moi et en mes capacités. Mais il n’empêche que je suis ton frère et que je veux savoir ce qu’il t’es arrivé. Je poussais un soupir las. Il n'abandonnerait pas, il était aussi têtu que moi. Et si je ne lui disais pas moi même, il trouverait un moyen de le découvrir, et se serait pire encore. Je cherchais mes mots afin de ne pas passer pour la victime de l'histoire, celle qui se contente de gindre auprès de son grand frère. Par Merlin que je détestais ce rôle. Une chose de plus à ajouter à la liste de ce que je ferais payer à Ulysse le jour où je culpabiliserai de l'envoyer à Azkaban. Parce que c'est ce qui finirait par arriver. Il ferait le faux pas de trop, je l'enverrai la bas, et je me sentirais coupable parce que c'est un endroit atroce, puis je réaliserait que c'était encore une peine trop douce. Je n'avais jamais était habité par la haine et le désir de vengeance, je n'étais pas au dessus de ça, non, ce n'était simplement pas dans mon caractère. Je fixais mon regard devant moi, comme si je ne pouvais pas regarder Anastasie pendant que je parlais. J'étais près du Lac, je suis tombée sur Ulysse, le ton est vite monté et la conversation à déparée. Je lui jetais un coup d’œil rapide qui me suffit pour voir qu'il n'était pas satisfait de mes explications un peu minimaliste à son goût. Je regardais de nouveau le rideau blanc en face de moi. Il m'a jeté le sortilège Doloris, puis quand il à commencé à parler de ce qu'il m'avait fait... Je passais une main sur mon front, les mots étaient tellement atroce qu'ils avaient du mal à sortir de ma bouche, pourtant c'était trop tard, j'en avais trop dit. Je continuais, fébrile. Quand il a avoué sans scrupule, quand il à dit qu'il m'avait violé, j'ai pété un plomb, j'ai commencé à crier... Alors il m'a poussé dans le lac. Je n'osais pas regarder Anastasie. Je ne pouvais qu'imaginer son visage qui venait de se décomposer. Les gens s'avait que la période de mes fiançailles avec Ulysse avait été vraiment éprouvante, ils ne savaient pas à quel point ça avait été cauchemardesque. Je passais une main sur mon visage pale. Ensuite je suis rentrée à la salle commune, où j'ai fait un malaise. Finis-je par dire pour conclure mon récit. C'était bizarre. Bizarre qu'Anastasie sache enfin tout, ou presque. Je levais finalement mes grands yeux emeraudes vers lui.
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