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the unforgiven, part ll { maës }

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Ikarias Hale-Fortenburry
Ikarias Hale-Fortenburry


Patience et justice sont nos atoux. Et nous respectons la mémoire de notre chère Helga.

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the unforgiven, part ll { maës } Vide
MessageSujet: the unforgiven, part ll { maës }   the unforgiven, part ll { maës } EmptyVen 12 Avr - 19:42


the unforgiven, part ll { maës } Iep2yg
'' You could be the one i'll always love


Les deux poufsouffle remontèrent le parc pour rejoindre le château afin de se glisser discrètement jusqu'à leur salle commune. L'endroit y était presque désert, les cours allant bientôt commencer. Elle monta rapidement à son dortoir pour se changer et prendre quelques affaires, dont sa baguette qu'elle rangea dans la poche intérieur de sa veste. Elle rejoignit ensuite Maës qui l'attendait. « On sèche, je t'emmène avec moi et t'as pas ton mot à dire. Je vais m'occuper de toi. » dit-elle en le traînant hors des sous-sols. Elle lui tenait la main, traversant une nouvelle fois le parc mais dans le sens inverse, direction les grilles. Par chance, il n'y avait pas de professeurs présents et elles étaient ouvertes à cette heure-ci. Une fois le portail passé, elle serra la main de Maës et ils transplanèrent dans un ' crac ' sonore. Le chemin de traverse était toujours bondé, peu importe l'heure de la journée. Ils se mêlèrent alors à la foule, traversant la rue commerçante assez rapidement, pestant contre le monde, comme toujours. Direction le Chaudron baveur, là où tout avait commencé entre eux, fallait-il que ça se termine aujourd'hui ? Elle n'était pas voyante. Elle était collé à lui, comme-ci elle avait peur de le perdre dans la foule, serrant sa main fort et rassurante. Il arrivèrent, la sorcière poussa alors les portes de la célèbre taverne qui était déjà bien animée. Elle laissa quelques minutes Maës seul pour aller demander une chambre au réceptionniste, revenant tout sourire en agitant les clés et une bouteille de whisky. « Coïncidence ou pas, on a la même chambre que la première fois où est venu ici. »dit-elle en laissant échapper un léger sourire, le premier de la journée. Ils montèrent à l'étage et prirent possession des lieux. La pièce n'avait pas changé, toujours ce grand lit en face de la cheminée crépitante, chambre qu'elle trouvait horriblement déprimante tellement elle était dépourvue de vie et de couleur. Un film en noir et blanc. Malheureusement une teinte de rouge venait faire défaut au film, la main de Bucky étant dans un sale état, elle le fit asseoir sur le lit. Elle se dépêcha de rejoindre la salle de bain afin de revenir avec une serviette humide. Briséis ne connaissait absolument rien à la médecine moldue, elle avait apportée avec elle de l'essence de dictame pour soigner ses plaies. Se mettant à genoux pour opérer tranquillement, prenant délicatement sa main. « Tu ne t'es pas raté Bucky, c'est moche à voir. » Elle grimaça alors, nettoyant le sang séché avec la serviette mouillée, retirant ensuite méticuleusement les échardes de bois nichés dans son poing. Par moment elle relevait son visage pour le regarder, s'occupant de lui avec beaucoup d'égard et de tendresse, quelque-chose de si rare. Surtout que auparavant, il l'avait carrément assassinée et là, elle le soignait, calme et tendre. Enfin, il n'y avait rien à expliquer, ils étaient comme ça et puis voila. Elle versa la potion sur les plaies du sorcier, contact pas du tout agréable puisque les plaies commençaient à fumer, se refermant petit à petit. « Je sais c'est pas agréable ... » Elle se mordit alors la lèvre, remettant une dernière couche. Elle observait les blessures se régénérer tandis qu'elle caressait la cuisse du sorcier. Il lui en faisait voir de toutes les couleurs.

Après ça, la demoiselle se redressa, se laissant tomber lourdement sur le lit grinçant, envoyant valser son manteau et ses chaussures un peu plus loin. Couchée sur le dos, elle observait le plafond où presque sept ans plus tôt, elle l'avait découvert pour la première fois en compagnie de Bucky. Elle était silencieuse, sa gorge encore enflammé par l'eau qu'elle avait ingurgitée pendant sa noyade. Des bribes de souvenirs remontaient à la surface, c'était sur ce lit qu'elle avait perdu sa virginité avec lui. Sur ce lit où ils avaient fait les fous en buvant comme des dépravés, s'envoyant en l'air comme des dingues. Elle ne regrettait rien, aujourd'hui n'était qu'une sombre petite tâche dans leur relation. Mais elle était blessée, elle ne l'avait toujours pas pardonnée oralement. Non elle était silencieuse, jouant avec ses cheveux, le regard vide. Elle avait envie de lui sauter dans les bras, de l'embrasser mais elle restait là, couchée comme une conne à ressasser les mauvais souvenirs. Lilou. Elle ne s'était pas encore prononcée sur toute cette triste histoire. Non, elle s'était contentée de l'embrasser au bord du lac, sans dire un mot. Elle tourna alors la tête vers lui, elle le fixait sans dire un mot, comme-ci elle n'y arrivait plus. Peut-être que quelque-chose c'était brisé entre eux ? Pour le moment elle préférait rester silencieuse. Elle écoutait le feu crépiter, au moins ils étaient loin des eaux troubles du lac noir, plus jamais elle s'approcherait de ce ponton maudit. Puis elle ouvrit la bouche, une voix douce et calme. « Je suis désolée pour ta soeur ... J'ai été conne, je comprends mieux ta réaction maintenant même si elle n'est pas totalement excusable ... Je sais pas quoi rajouter de plus, ni même si je dois rester avec toi. » Elle détourna son regard de Maës pour regarder le feu de cheminé. Elle ajouta : « Après tout ça, ça remet pas mal de chose en question. J'ai faillis crever, t'as faillis te briser la main. On est néfaste l'un pour l'autre. » Elle se redressa, assise en tailleur sur le lit à regarder ses mains afin de cacher sa tristesse à l'homme qu'elle aimait. Devait-il se quitter ou rester ensemble et se déchirer encore et encore jusqu'à que l'un deux finissent réellement par crever ? Elle attendait des réponses, parce-que elle n'en savait rien, totalement perdue, remettant tout en cause.



Dernière édition par Briséis P. Hale-Edington le Mer 17 Avr - 1:37, édité 2 fois
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the unforgiven, part ll { maës } Vide
MessageSujet: Re: the unforgiven, part ll { maës }   the unforgiven, part ll { maës } EmptySam 13 Avr - 1:33



Hopelessly, I'll love you endlessly. Hopelessly, I'll give you everything,

but I won't give you up;

L’ange déchue restait muette. On se contentait de se regarder, profondément. A cette distance, je pouvais presque entendre ses pensées par le regard. Peu importait la distance, finalement, je lisais en elle comme dans un livre ouvert. Je ressentais ce qu’il se passait dans sa tête. Âme sœur ? Il faudrait que j’y croie, dans un premier lieu, pour avancer une telle chose. Cependant, si une personne pouvait me foutre en tête que cela pouvait conceptuellement exister, c’était bien la douce et satanique Briséis. Cela durait quelques minutes, cet échange agréable de regards. Les crépitements du bois brûlant étaient agréables. Finalement, j’étais bien, là. L’instant gagnait en magie. Les cheveux de Bri’ me caressaient le visage. Ils étaient doux. A cela, vint se rajouter les caresses de sa main sur ma joue. J’étais amoureux de sa peau parfaite. Il m’arrivait de la taquiner à ce propos, lui parlant de peau de bébé. Il ne fallait pas se méprendre, nos taquineries n’étaient pas constamment basées sur des saloperies. Souvent, très souvent certes, mais pas toujours. Vinrent alors ses lèvres, se rapprochant dangereusement des miennes, avant de se mêler. Il y avait un arrière-goût salé du fait des larmes, qui perdurait. Le baiser dura un instant, avant qu’elle se décolle de ma personne. « Le jour se lève, cassons-nous d'ici. J'ai pas envie de rester au château. On va aller soigner ça. » Souffla-t-elle en regardant ma main ensanglantée. Elle attrapa mon bras et m’aida à me lever. On prit alors la direction du dit château, remontant l’intégralité du parc. On se rendait à notre salle commune, en faisant le moins de bruit possible. Nous voir aller dans cette direction – qui plus est ensemble – serait pour le moins douteux. Les cours allant bientôt commencer, tout le monde se mettrait en tête… Ce qu’il y avait à se mettre en tête, du fait de notre « réputation » de couple. Le plus étrange serait encore que l’on soit vue main dans la main, suite à notre dispute publique. Enfin… Non en fait, c’était la routine. Elle monta dans son dortoir pour se changer et récupérer des affaires. Je fis de même. Je redescendis dans la salle commune le premier, elle ne tarda pas à me rejoindre. « On sèche, je t'emmène avec moi et t'as pas ton mot à dire. Je vais m'occuper de toi. » Lança-t-elle de son ton autoritaire. Excitante au possible, pour rester poli. « Bien chef ! » Me contentai-je de répondre. Nous quittâmes les sous-sols, puis le château. On put traverser le parc en sens inverse, faisant attention de ne se faire voir de personne. On se tenait la main, ça avait un quelque chose d’agréable. Vraiment. Fallait-il se déchirer de la sorte pour finalement faire preuve d’autant de tendresse ? Maybe.

Il n’y avait pas de professeur, et les grilles étaient grandes ouvertes. A peine avions-nous fait un pas à travers celles-ci, qu’un ‘ clac ‘ retentit. Bruit caractéristique du transplanage. Je manquais d’atterrir sur une vieille peau. Putain, ce chemin de traverse resterait définitivement toujours noir de monde. Insupportable. Cela me donnait des envies sanguinaires, toute cette population de cons. Cela puait le sang-pur, et leur idéologie à deux mornilles. Briséis était la guide, cette fois-ci. Je savais très bien où elle souhaitait m’emmener. A nos premiers souvenirs, le Chaudron Baveur. Cet endroit avait été le début de la fin. Allait-il être la fin du début ? Wait and see. Nous étions collés, comme un vieux couple amoureux et mielleux. D’un côté, cela nous permettait de se faufiler plus facilement dans la foule. Sa main serrait fort la mienne – celle qui n’était pas blessée, bien entendu. L’étreinte se voulait rassurante. Nous étions alors arrivés. Briséis me laissa non loin de l’entrée, pour aller chercher une chambre. Le Chaudron était blindée, comme à son habitude. La belle revint cinq minutes plus tard, toute sourire, les clés dans une main, une bouteille de whisky dans l’autre. Qui a dit que huit heures trente était une heure bien trop matinale pour boire ? Foutaises. « Coïncidence ou pas, on a la même chambre que la première fois où est venu ici. » Annonça-t-elle, une once de bonheur dans la voix. Cela me fit sourire, de la plus sincère des façons. On rejoignit la pièce, qui était resté identique à nos souvenirs. Elle n’avait qu’une utilité. La plus coquine des idées que vous pouvez avoir est la bonne, ne vous méprenez pas. Quelques gouttes de sang vinrent s’échouer sur le sol carrelé de blanc. S’en fut le bruit qui alerta Briséis. Elle se hâta de rejoindre la salle de bain pour revenir avec ce qu’il lui fallait afin de s’occuper de ma blessure.

Je m’assis sur le lit, la laissant opérer à sa manière sur ma main blessée. Elle avait pris avec de la dictame afin que cela cicatrise rapidement. Elle s’était posée à genoux, et n’exécutait aucun geste brusque. Elle était douce. « Tu ne t'es pas raté Bucky, c'est moche à voir. » Fit-elle en constatant les dégâts. J’avais réussi ce que je voulais : me faire mal. Mais cela n’avait pas été suffisant. Elle fit les choses par étape. Enlever le surplus de sang, retirer les échardes, et finir par appliquer la potion. Elle faisait ça bien. Mon infirmière personnelle… C’était surprenant qu’elle le fasse d’ailleurs. Et aimant. La potion brûlait. Intensément. Et je disais cela au sens littéral, de la fumée s’échappant de la plaie. « Je sais c'est pas agréable ... » Fit-elle, soucieuse de la douleur que je pouvais alors ressentir. Mais pourquoi l’était-elle, après cette rude matinée ? Incompréhension habituelle. Elle se mordait la lèvre, coupable de ce qu’elle m’infligeant, en remettant une nouvelle dose de la potion. Elle culpabilisait pour cette connerie. Cela avait un côté attirant, ne faisant que décupler mon amour pour elle, sur l’instant. « C’est rien. Je ne voulais pas guérir à la base. Je préférais vivre plusieurs semaines avec cette douleur marquée à vif dans ma peau. Et si je pouvais faire plus, je le ferai. » Répondis-je alors. C’était terminé. La princesse se redressa alors, venant s’accorder un peu de répit en s’écrasant sur le lit à mes côtés. Un silence s’installa, après qu’elle se soit mise un peu plus à l’aise. Ce lit avait été marqué de nos corps. Je pouvais encore le sentir, en faisant appel à mes souvenirs. Le silence ne tarda pas à me peser. Je voulais qu’elle me parle, quitte à me rabaisser comme jamais, je n’en avais rien à foutre. Je jetais alors un œil à la bouteille de whisky, c’est alors qu’elle rompit ce lourd silence. « Je suis désolée pour ta soeur ... J'ai été conne, je comprends mieux ta réaction maintenant même si elle n'est pas totalement excusable ... Je sais pas quoi rajouter de plus, ni même si je dois rester avec toi. » Fit-elle, ne manquant pas de me surprendre. Ou pas. Je dégurgitais péniblement à l’écoute de ses derniers mots. Voulait-elle m’abandonner ? Non. Je ne pouvais pas. Je ne voulais pas. J’avais besoin de sa haine tout comme de son amour. C’était là une chose essentielle à mon mal être menant à mon bien être. « Après tout ça, ça remet pas mal de chose en question. J'ai faillis crever, t'as faillis te briser la main. On est néfaste l'un pour l'autre. » Elle se redressa suite à ces mots, voulant certainement se cacher de moi. Je me redressais et attrapa sa main, la serrant fort. « Ouais… T’as peut-être raison. Mais je sais aussi que chaque événement comme celui-là nous rapproche. Je sais très bien que je suis impardonnable… Mais une chose reste évidente. Nous sommes juste différents des autres. On se témoigne notre affection mutuelle par du venin physique et moral. Mais au final, on est tous les deux comme ça. On s’entend à merveille dans notre… haine pour l’autre. » Prononçai-je alors spontanément. J’accrochais alors son regard. Je m’approchais lentement de son visage, finissant par l’embrasser avec passion. A travers ce baiser, j’espérais lui témoigner tout mon amour. Je détachais finalement nos lèvres, me levant pour attraper la bouteille d’alcool. Pas de verre, c’était pour les faibles. Je l’ouvris et lui tendis la dite bouteille. « Je te laisse l’honneur de la première gorgée, en mémoire à nos moments intenses passés dans cette chambre. » Fis-je, esquissant un léger sourire malicieux. Elle me rendit le sourire et attrapa la bouteille, descendant un bon cinquième de celle-ci en une gorgée. « Tu vois, on est pareils. On s’accorde parfaitement, au final. Cela dit, va nous falloir d’autres bouteilles si on veut gérer… Y’a la journée à tenir ! » Lançai-je récupérant par la suite le whisky, buvant une bonne rasade à mon tour. Gardant la bouteille ouverte à la main, j’entrainais Bri’ à s’allonger, alors que j’accrochais mes lèvres aux siennes, langoureusement. On s’autorisait de temps à autre à boire une lampée du breuvage que l’on adorait tant. Notre embrassade s’interrompait par moments du fait de quelques rires, provenant de je n’sais où. Je relevais alors la tête, calmant ce rire pour prendre un air tout à fait sérieux. Je plantais mon regard dans le sien, comme à notre habitude. « Tu sais… Tout à l’heure, quand tu étais… Comment dire, endormie. Je n’sais pas si tu m’as entendu, mais j’ai dit deux mots. Deux mots importants. Je les pensais, ces mots. » La balle était dans son camp. Je n’étais pas capable de les prononcer à nouveau. J’espérais qu’elle les ais entendus, comme j’espérais tout le contraire, je ne savais pas. Mais une chose était sûre.

Je l’avais pensé.
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Ikarias Hale-Fortenburry
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MessageSujet: Re: the unforgiven, part ll { maës }   the unforgiven, part ll { maës } EmptySam 13 Avr - 15:05


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Changement de décors et d'ambiance, loin de ce lac maudis où elle avait faillis y rester, sous le regard malsain et impitoyable de son prince. Loin des ragots et des médisances des jeunes adolescentes stupides et pré-pubères. Ils étaient là, dans ce lieu chargé d'énergie et de souvenir brûlant. Il y avait à la fois un petit côté romantique mais aussi dramatique, des paradoxes, encore et toujours. Ils vivaient tous les deux dans les contradictions, où se mêlait amour et haine, violence et sexe. Leur relation ne se limitait pas que aux plaisirs charnelles ou à la boisson, non, c'était bien plus complexe que ça pour que les autres comprennent. A Poudlard, l'étiquette du ' couple ' leur était attribué, sans que eux-même sachent vraiment qui ils étaient l'un pour l'autre. Elle l'aimait, foutrement plus que n'importe quelle personne d'ailleurs. Ses sourires, son mépris du monde et son insolence le rendait à la fois totalement irrésistible et détestable. Ses yeux perçant, sa voix, son odeur, tout était attractif chez lui pour que la belle tombe entre ses filets du diable. Briséis ne pouvait pas vivre une minute de plus sans lui, et pourtant, il l'avait à moitié assassinée tandis que plus tard, ils allaient baiser comme-ci rien ne s'était passé. Elle le désirait tellement que quand il n'était pas là, elle sentait un manque en elle, il était addictif, comme une dose de drogue interdite. Une pauvre camée, voila ce qu'elle était, sans lui elle n'était qu'une morte en sursis s'accrochant à la vie. Les nuits qu'elle partageait en sa compagnie avaient un goût de paradis mêlé à l'enfer, dans la tendresse et la luxure. Parfois elle le regardait dormir, caressant avec douceur ses pectoraux en l'observant rêver. Dormir, c'était bien le seul moment où ils étaient paisibles, rêveur d'un monde où ils pourraient vivre sans craintes, et pourtant au réveil, la magie s'évaporait au fur et à mesure que la gueule de bois s'emparaient d'eux. Dépravés, ce besoin maladif d'endormir leurs craintes et désillusions dans la boisson, noyant leurs problèmes avec désinvolture et insouciance. Ils vivaient dangereusement, complètement déconnectés de la réalité dans leurs nuits d'ivresses, se prenant une grosse claque le lendemain. Ils avaient tous les deux de la colère en eux, lui il avait perdu sa soeur, elle ses parents. Briséis avait du mal à évoluer dans ce monde, souffrant d'un mal-être inconnu. Un dégoût de la vie ? Révolutionnaire dans l'âme, elle adorait refaire le monde, imbibée d'alcool à côté du corps nue et parfait de Bucky. Peut-être était-ce pour ça qu'ils s'entendaient si bien, la même vision du monde et ce désir de faire justice eux-même.

Dans l'intimité de cette chambre, elle l'avait soigné, avec tendresse, son regard étant à la fois admirative de sa personne mais aussi sombre et mélancolique au possible. Pourquoi s'occuper de lui après ce qu'il avait fait ? Elle n'en savait rien, c'était instinctif, impossible de le laisser crever d'une blessure qu'elle ne lui avait pas infligée. Extrêmement jalouse et possessive à son égard, elle avait cette peur constante de le perdre ou qu'il s'éloigne pour les beaux yeux d'une autre. Du coup elle faisait des conneries et ça se terminait par des violences entre-eux. Aujourd'hui ça avait faillis être dramatique pour eux deux, et pourtant elle le soignait, cette main qui jadis l'avait frappé et étranglé sans aucuns scrupules. « C’est rien. Je ne voulais pas guérir à la base. Je préférais vivre plusieurs semaines avec cette douleur marquée à vif dans ma peau. Et si je pouvais faire plus, je le ferai. » Un moyen pour lui d'assumer ses actes et de se punir. Mais il n'avait pas besoin de se blesser pour en subir les conséquences, il avait Briséis pour ça voyons ! Après avoir jouée les infirmières, la belle partit s'isoler sur le lit, retirant le surplus de vêtements en trop. Elle portait une robe courte noir, les manches courtes dévoilaient ses bras tandis que sa poitrine semblait vouloir voir le soleil dans ce décolleté sulfureux. Des bas de laines noir montant jusqu'à ses cuisses, elle ressemblait à une écolière tout droit sortit d'un film pornographique que les moldus affectionnaient tant. Elle était bonne, ténébreuse. Pourtant, couchée sur le dos, une jambe relevée, elle songeait à l'épisode de ce matin. Devaient-ils continuer de se côtoyer ? Toujours à se faire du mal et à se blesser puis à se pardonner pour que le lendemain ça puisse recommencer. Elle doutait, sur les berges du Lac Noir, elle lui avait dit qu'il ne l'aimait pas. Par moment elle ne savait plus où elle en était. Tellement d'amour et de haine mélangé avait finis par lui faire perdre la tête, sombrant petit à petit dans la folie, ange déchue aux ailes brûlés, ce fût Maës qui avait tenu l'allumette et enflammée la jeune femme à moitié, le reste, elle s'était immolée toute seule. Etant de nature plutôt franche, la sorcière se redressa pour faire part de ses pensés à son binôme , légèrement blasée. Elle sentit sa main serrer la sienne alors qu'il répondait, calmement. « Ouais… T’as peut-être raison. Mais je sais aussi que chaque événement comme celui-là nous rapproche. Je sais très bien que je suis impardonnable… Mais une chose reste évidente. Nous sommes juste différents des autres. On se témoigne notre affection mutuelle par du venin physique et moral. Mais au final, on est tous les deux comme ça. On s’entend à merveille dans notre… haine pour l’autre. » Elle esquissa un faible sourire en le regardant, bordel il était si séduisant qu'elle n'arrivait pas à le quitter des yeux, buvant ses paroles avec naïveté, oubliant alors ses foutues doutes qui ne mèneraient à rien. Elle le laissa s'approcher, après tout elle l'avait laissé entrer dans sa vie comme une tornade, balayant tout sur son passage, laissant par moment que des débris et du sang. Il pressa alors ses lèvres contre les siennes, prolongeant son baiser avec passion. C'était puissant, sincère, il embrassait tellement bien qu'elle avait du mal à se décrocher de ses lèvres qui avaient le goût de l'interdiction. La voila rassurée, elle comptait pour lui, ce baiser le prouvait. Il se recula pour prendre la bouteille, foutue alcool qui allaient encore leur mettre la tête à l'envers et embrouiller leurs méandres de pensées malsaines. « Je te laisse l’honneur de la première gorgée, en mémoire à nos moments intenses passés dans cette chambre. » Oh oui, buvons aux souvenirs songea la sorcière tandis qu'elle vidait une bonne partie de la bouteille, laissant le délicieux nectar lui brûler délicieusement la gorge et enflammer sa langue. Il fit de même, sous le regard amusé de Briséis, foutu alcoolique ! « Tu vois, on est pareils. On s’accorde parfaitement, au final. Cela dit, va nous falloir d’autres bouteilles si on veut gérer… Y’a la journée à tenir ! » Elle laissa échappé un nouveau sourire, oubliant Poudlard, les cours, les responsabilités. Elle voulait le retrouver et oublier cette matinée merdique, lier son corps au sien et se laisser aller entre ses bras forts. « Tu n'essayerais pas de me saouler pour qu'ensuite tu puisses profiter de moi ? Parce-que t'as pas besoin de ça. » Regard malicieux et brûlant, vilaine tentatrice, catin amoureuse. Allongée à ses côtés, elle répondait à ses baiser sulfureux, jouant par moment avec sa langue, se pétant la gueule à coup de whisky. Sombre décadence, bordel qu'elle aimait ça.

Alcool et baiser faisait bon mélange, sentant le désir monter en elle tandis qu'elle en voulait plus, toujours à dépasser les limites, se moquant du politiquement correct. Elle endormait ses pensées à coup de gorgées alcoolisés, dans ses bras, oubliant le reste pour se concentrer que sur ce moment privilégié entre eux. Puis il reprit un air un peu plus sérieux, se noyant dans ses beaux yeux et le whisky, totalement sous le charme du Poufsouffle. « Tu sais… Tout à l’heure, quand tu étais… Comment dire, endormie. Je n’sais pas si tu m’as entendu, mais j’ai dit deux mots. Deux mots importants. Je les pensais, ces mots. » Elle le fixait, sachant pertinemment de quoi il voulait parler. Deux mots qu'ils ne se disaient jamais, préférant se prouver ce qu'ils ressentaient l'un à l'autre plutôt que de parler. Briséis avait du mal à dire je t'aime, elle ne le disait jamais de peur que ça lui porte la poisse ! Peur que ça complique les choses entre-eux. Elle grimpa sur lui, à califourchon, son sourire de pute accroché à son visage d'ange. « Deux mots, laisse moi réfléchir ... ' Sale pute ' ? » dit-elle en déboutonnant la chemise de Maês, laissant glisser ses mains sur son torse parfaitement bien dessiné. Elle fuyait, écœurée par la complexité des sentiments ! « Idem. » C'est tout ce qu'elle était capable de répondre, elle l'aimait, oh ça oui et il le savait, ses yeux ne pouvaient pas mentir. Idem signifiait ' moi aussi je t'aime '. Il comprendrait. Elle viola ses lèvres de nouveau, toujours sur lui, le dominant en laissant ses mains caresser la virilité de Maës, l'objet de son désir. « Plus tard il faudra que tu me prouves combien tu tiens à moi, plusieurs fois. » Sourire en coin, idées peu chastes en tête tandis qu'elle se recouchait près de lui, attrapant une cigarette de son sac qu'elle alluma avec sa baguette. Fumer, boire, baiser. C'est ainsi qu'elle imaginait les cieux, l'enfer serait que tout cela n'existerait pas, sans lui, seule. Ils avaient tout le temps de s'adonner à la luxure, elle posa sa tête sur son torse en regardant le feu de cheminée. « Tu crois qu'on restera ensemble toute notre vie ? Ici dans trente-ans, à continuer à s'engueuler, boire et à refaire le monde à notre image ! Tu t'imagines comment plus tard ? Grand médicomage ? Mariée à une mocheté qui ne te donneras que des filles chiantes à élever ? Alcoolique et dépravé ? » L'avenir, c'était quelque chose de tellement flou, elle n'arrivait pas à se projeter plus loin que cette journée. Dehors la guerre de sang faisait toujours rage, n'ayant pas vraiment de perspectives futur pour l'instant. Elle fumait tout en caressait le ventre de son aimé, songeuse.

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MessageSujet: Re: the unforgiven, part ll { maës }   the unforgiven, part ll { maës } EmptyMar 16 Avr - 18:43



Hopelessly, I'll love you endlessly. Hopelessly, I'll give you everything,

but I won't give you up;

Je l’observais, dans toute sa beauté. Toute sa décadence, sa déchéance la plus pure. Ma catin, ma succube. Je la dévorais du regard. On se passait la bouteille du liquide brûlant, en s’embrassant à n’en plus respirer. Si on pouvait crever comme ça, on le ferait sans hésiter. « Tu n'essayerais pas de me saouler pour qu'ensuite tu puisses profiter de moi ? Parce-que t'as pas besoin de ça. » Fit-elle de sa voix aguichante. Je lisais dans son regard qu’elle savait pertinemment de quoi je parlais, plus tôt. Cela me fit décrocher un petit sourire coquin. On ne se l’était jamais dit, et on ne se le dirait certainement jamais en situation normale. Mais on n’en avait pas besoin. On se prouvait chaque jour, chaque instant passé ensemble, que l’on s’aimait en se faisant les pires coups de putes possibles. C’était notre façon de s’aimer. Salement. Elle monta alors à califourchon sur moi. Sourire de démon accroché à ses lèvres, de son visage de poupée démoniaque. Elle incarnait la marionnette du Diable lui-même. C’était excitant. « Deux mots, laisse-moi réfléchir ... ' Sale pute ' ? » Lança-t-elle de sa classe qui lui était si propre. Caractéristique de sa personne. Un humour à toute épreuve qui me confirmait bel et bien qu’elle avait compris. Elle savait. Et elle n’avait pas besoin d’en dire plus pour me faire preuve de réciprocité. Elle déboutonna ma chemise de sa superbe agilité, posant ses mains diablement douces pour m’assener des caresses, qui elles-mêmes me poussaient à la tentation. « Idem » Fut son seul mot. Et cela me suffisait amplement. Mais elle l’avait prononcé avec douceur, son regard devenu brillant planté dans le mien. Elle se rapprocha alors subitement afin de m’arracher les lèvres avec violence. J’aimais cette violence, cette putain de passion qui régnait entre nous, nos deux corps. Durant ce même geste, elle abaissa sa main au niveau de mon entre-jambes. Elle était foutrement efficace, la garce. « Plus tard il faudra que tu me prouves combien tu tiens à moi, plusieurs fois. » Lança-t-elle malicieusement. Un regard de braise me brûlant entièrement. Elle se laissa basculer sur le côté, tendant la main au sol pour sortir une cigarette de son sac. Je me penchais au-dessus d’elle tandis que j’allais piocher également dans sa réserve, lui décrochant un baiser pour que cela n’ait l’air de rien. Bien sûr, elle l’avait remarqué par la suite, et elle me lança un regard de faux reproche. Je me laissais tomber sur le dos, et elle alluma nos cigarettes à l’aide de sa baguette. Une lampée d’alcool de temps à autres, elle posa sa tête sur mon torse, ses cheveux caressant délicatement ma peau. Nos têtes se tournèrent vers la cheminée, pour observer et écouter les crépitements du bois. L’instant était magique, doux, et brûlant à la fois. Non pas du seul fait du feu, mais de notre chaleur respective, lorsque nous étions réunis de la sorte. « Tu crois qu'on restera ensemble toute notre vie ? Ici dans trente-ans, à continuer à s'engueuler, boire et à refaire le monde à notre image ! Tu t'imagines comment plus tard ? Grand médicomage ? Mariée à une mocheté qui ne te donnera que des filles chiantes à élever ? Alcoolique et dépravé ? » Ses questions me firent sourire. Mais ce n’était que faux sourire. Au fond, cela me tuait. Parce que j’en avais aucune idée, et que j’avais peur. Tout d’abord, sa première interrogation. Toute notre vie. Je ne savais même pas si elle allait durer longtemps, et je ne m’étais pas demandé si je finirai mes jours en sa compagnie. Pourtant, l’idée me plaisait, mais me répugnait. Je ne me voyais pas devant un putain de prêtre sorcier, à nous unir tandis que Bri’ était vêtue d’une belle robe, et moi d’un costume serré qui me donnerait l’air d’un pingouin ayant copulé avec un clébard, du fait des démangeaisons. Ma grande peur là-dedans, c’est que le sujet ne vienne jamais sur le tapis, parce que l’on ne serait plus ensemble pour en parler. Je préférais encore me retrouver dans ce fuckin’ costume plutôt que de la perdre, finalement. Vendre mon âme au diable était une idée plus agréable, plutôt que de perdre le diable que j’aimais tant. L’idéal serait que l’on reste ensemble, à passer des instants comme celui-ci. Boire, fumer, baiser. The Whitaker Dream.

La deuxième question était un peu plus simple à aborder, mais amenant tout autant de peur et de craintes. Bien sûr que j’espérais être un grand médicomage, ne pas avoir à revivre ce que j’ai vécu avec ma sœur. Si Bri’ venait à avoir besoin d’aide de la sorte, je préfèrerai crever plutôt que de la voir périr dans mes bras. Ou périr tout court. Pour finir ma réflexion quant aux dernières questions, je ne me voyais pas. Je n’ai jamais réellement pensé à mon avenir. J’ai finalement appris à vivre l’instant présent, ne pas me soucier du reste. C’était suffisamment dur de se projeter à la fin de la soirée, alors trente ans plus tard… Alcoolique et dépravé semblait être la situation la plus probable. « Je sais pas. Me suis jamais demandé. T’es comme moi, alors j’espère rester avec toi. J’veux dire, pas envie de foutre la vie de quelqu’un d’autre en danger. De pourrir quelqu’un d’autre. Toi t’es aussi pourrie que moi, alors j’m’en cogne. » Façon détournée de dire ‘ t’es la seule que j’aime et que je veux ‘. Et elle devait le savoir. « Sincèrement, j’me projette pas au-delà du coucher de soleil. C’trop indécis. On peut pas savoir. Preuve ce matin, j’pensais pas que j’allais être à deux doigts de te tuer en me levant… » Lançai-je, pointe de tristesse dans la voix. Je repensais à cette matinée horrible, durant laquelle j’avais manqué de crever la seule personne qui compte pour moi. La seule personne que j’aimais. Je tournais la tête vers la sienne, observant son crâne et ses longs cheveux bruns. Quelque chose me restait en travers de la gorge, et je devais lui dire. « Tu sais, quand je t’ai dit que t’étais la seule à savoir, pour ma sœur ? Ben j’ai pas été tout à fait franc. Quand j’étais gosse, j’avais une voisine de mon âge. On était tout le temps ensemble. Tout le temps. Ma meilleure pote d’enfance quoi. Quand Lilou est décédée, elle le savait bien entendu. Et lorsque ma mère est partie, j’me suis cassé avec mon père, on a déménagé. J’ai plus jamais eu de nouvelles de cette voisine. Mais tu sais, Hazze ? Je suis quasiment sûr que c’est elle. Mais je ne lui ai jamais dit. » Fis-je avec honnêteté. Je préférais qu’elle le sache, pensant au fait que j’étais prêt à me lancer, à dire à cette Hazze tout ce que j’avais à lui dire. Elle me rappelait mon innocence, chose que j’ai perdu depuis de nombreuses années. Et bien que je crache sur l’innocence, ça me laisse espérer que je ne suis pas totalement foutu. Mais je me laisserai bien pourrir jusqu’au bout en compagnie de Bri’. Je passais alors ma main dans ses cheveux, tendrement, tandis qu’elle ne bougeait pas. Je craignais qu’elle me fasse une scène. « J’préfère tout te dire. » Lançai-je alors, le cœur battant. La sincérité était la base dans un couple, non ? Putain, couple.

Oh Amour, quand tu nous tiens…

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Ikarias Hale-Fortenburry
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MessageSujet: Re: the unforgiven, part ll { maës }   the unforgiven, part ll { maës } EmptyMer 17 Avr - 0:46


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Passion, nom féminin : État affectif intense et irraisonné qui domine quelqu'un. Amour considéré comme une inclination irrésistible et violente. C'était exactement ça, malheureusement il n'y avait pas de réelle définition pour expliquer la relation qu'entretenait Briséis avec Maës. Tout semblait fade sans lui, les aliments n'avaient plus de saveurs, elle était comme morte et endormie en attendant le baiser du prince pas toujours charmant. Triste réalité que voilà, Bucky n'avait rien du parfait chevalier tout droit sortit d'un conte de fée. Il pouvait se montrer tendre et aimant mais aussi être un vrai connard, odieux et violent de surcroît. Il en était de même pour la brune, rongée par la jalousie, elle voulait être la seule femme de sa vie, la seule à partager ses secrets, ses craintes et ses désirs. Elle voulait mourir avec lui, elle préférait crever de ses mains que de vivre seule. Il était sa moitié, elle s'arrêterait de respirer si il disparaissait. Cette chambre remplis de souvenirs donnait envie à la sorcière d'en créer des nouveaux avec lui. Il avait subtilisé son coeur et déchirer son âme des dizaines de fois. En sa compagnie elle se sentait en sécurité, à l'abris du monde extérieur, un monde qui n'était pas fait pour eux tellement il était imparfait à leurs yeux. Trop de haine, trop de douleurs ... Étaient-ils heureux ? Cette question elle se la posait souvent, se demandant si un jour tout ça aller cesser, effrayée par la monotonie et la routine. De peur qu'elles prennent possessions d'eux et qu'ils finissent par se lasser l'un de l'autre. Impossible. Chaque jour était l'inconsciente répétition du précédent. Aujourd'hui ils s'aimaient, demain ils se détesteraient. Elle était aveuglée par l'amour qu'elle lui portait, hypnotisée par ses paroles, enivrée par son parfum et droguée à ses lèvres. La sorcière avait été foutue le premier jour où elle avait adressée la parole au ténébreux, tombant très vite addict à lui. Briséis fuyait l'amour comme la peste, ne voulant pas finir abrutie par ce sentiment mielleux. Et pourtant, elle avait plongée la tête la première dans le regard océan de son Bucky pour s'y noyer, finissant par ne plus dépendre de elle-même comme elle l'avait toujours fait. Amoureuse, accro, c'était trop tard depuis longtemps. Ils étaient la même âme dans deux corps différents, et quand ceux-ci communiaient, ils ne formaient plus qu'une seule personne. Couchée près de lui à prolonger ses baisers alcoolisés devant la cheminée crépitante, dont le feu n'était pas aussi puissant que celui qui animait ces deux êtres. Ils fumaient, se détruisant les poumons, ils en avaient rien à foutre. Ils buvaient, laissant les responsabilités et la lucidité aux autres. Tout ça était un moyen de fuir la réalité, ce quotidien tellement imparfait selon la sorcière. Privée d'une famille, endormant ses craintes avec des substances illicites, sa drogue préférée étant Maës. Ils discutaient du futur, de ce putain d'avenir qui était si trouble. « Je sais pas. Me suis jamais demandé. T’es comme moi, alors j’espère rester avec toi. J’veux dire, pas envie de foutre la vie de quelqu’un d’autre en danger. De pourrir quelqu’un d’autre. Toi t’es aussi pourrie que moi, alors j’m’en cogne. Briséis laissa échappé un sourire d'entre ses lèvres, tout en recrachant un nuage de fumé opaque. « Sincèrement, j’me projette pas au-delà du coucher de soleil. C’trop indécis. On peut pas savoir. Preuve ce matin, j’pensais pas que j’allais être à deux doigts de te tuer en me levant… » Elle sentit une pointe de tristesse dans sa voix, endormant alors sa culpabilité par une douce caresse sur son ventre. Prédire l'avenir, un don très précieux et très rare chez les Sorciers. Adepte des matières divinatoire, Briséis n'en était pas pour autant capable de voir le futur. Le seul don de double vue qu'elle avait, c'était sa vision flouté par l'alcool et la gueule de bois des lendemains de beuveries. « Demain sera un autre jour, semblable à celui-là certainement. Peut-être que c'est moi qui vais tenter de te tuer dans les heures prochaines ... » dit-elle en inhalant une nouvelle bouffée de nicotine, le regard perdu dans les flammes.

La bouteille se vidait au fur et à mesure que l'ivresse prenait possession de leurs jeunes corps. Tout ce qu'elle savait sur le futur, c'est qu'elle pouvait claquer là, maintenant, tout de suite. Elle en avait rien a foutre, elle avait connu le bonheur dans ses bras. Hormis Bucky et Arielle, le reste ne comptait pas. Ses études, rien à foutre. Sa famille ? Rien à foutre aussi ! Elle voulait continuer à l'aimer aussi fort que son coeur pouvait lui permettre. Ce qu'elle vivait avec lui, c'était unique, transcendant, fort et il était impératif que cela continue. Affalée contre lui, sentant le whisky embrumer ses pensées, elle en restait pour autant lucide. Elle termina sa cigarette, fermant un instant les yeux pour laisser l'alcool agir sur elle. La voix du jeune homme résonnait alors, embrassant avec douceur son torse. « Tu sais, quand je t’ai dit que t’étais la seule à savoir, pour ma sœur ? Ben j’ai pas été tout à fait franc. Quand j’étais gosse, j’avais une voisine de mon âge. On était tout le temps ensemble. Tout le temps. Ma meilleure pote d’enfance quoi. Quand Lilou est décédée, elle le savait bien entendu. Et lorsque ma mère est partie, j’me suis cassé avec mon père, on a déménagé. J’ai plus jamais eu de nouvelles de cette voisine. Mais tu sais, Hazze ? Je suis quasiment sûr que c’est elle. Mais je ne lui ai jamais dit. » Son coeur s'emballa brusquement, son cerveau lui criant un danger imminent. Une femme. Une autre que Briséis. Elle sentit sa main caresser ses cheveux, analysant rapidement la situation. Hazze, c'était une bonne camarade, jusqu'à présent elle n'avait jamais eu de problèmes avec elle. Mais dans sa courte existence, bercée par son lunatisme et son tempérament de feu, elle avait appris que le vent ne prévenait pas quand il décidait de tourner. « J’préfère tout te dire. » Désormais, Silver-Hazze était une rivale, une ennemie à abattre, tous les coups étaient permis. C'était Briséis sa meilleure-amie, son amante, sa confidente ou même son ennemie. Elle tenait à remplir tous ces rôles en même temps dans la vie du futur médicomage, quitte à se briser, encore et encore. Bri' se redressa pour changer de position, se couchant sur le flanc pour regarder Bucky. Une once d'inquiétude dans ses yeux vairons. « Merci pour ta franchise ... » dit-elle avec ironie tout en le regardant, ajoutant avec froideur. « Dans ce cas tu n'as plus besoin d'elle puisque je suis là non ? Je remplis très bien ce rôle ! Puis je te donne beaucoup plus qu'une oreille pour t'écouter ... N'est-ce-pas ? » Elle plongea alors sa tête dans le cou du jeune homme, faisant danser sa langue sur celui-ci, léchant et embrassant chaque parcelles de sa peau dans le but de le faire frissonner. « Je ne te suffis plus Maës ? » souffla-t'elle dans l'oreille du garçon, passant délicatement le bout de sa langue sur son lobe d'oreille, douce zone érogène. Catin perturbée, malsaine et terrifiée par la peur de l'abandon. Tiraillée entre l'amour et cette peur irrationnelle de le perdre. Manipulatrice, elle jouait de ses charmes dans le seul but de convaincre Bucky. Parfois ça marchait et par moment, elle se prenait une bonne grosse gifle dans la gueule. Elle jouait souvent à ce jeu dangereux, oubliant les règles. Comme par exemple cette matinée cauchemardesque, où sa paranoïa l'avait conduite dans les abysses du Lac Noir, sous le regard impitoyable et rancunier de Maës. De sa main experte, la démone déboutonna le jean du garçon, plongeant sa main curieuse sous le bout de tissus qui recouvrait l'intimité du Poufsouffle. Stimulant alors sa virilité pour faire naître le désir entre ses doigts. Oh oui elle savait y faire, continuant d'embrasser le cou du sorcier, tentant comme elle pouvait de faire oublier cette Hazze dans l'esprit de Maës.

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MessageSujet: Re: the unforgiven, part ll { maës }   the unforgiven, part ll { maës } EmptyMer 17 Avr - 18:10



Why don't you know that your are my mind, tell everyone in the world that I'm you,

take this promise to the end of you;

Dépravation, nom féminin. Comportement dénaturé, manière de se conduire immorale, en particulier sur le plan sexuel. Perversité, altération de la personnalité, pourriture, damnation. Il y avait tant d’autres moyens de décrire la dépravation. S’il fallait d’autres exemples pour mettre à jour la définition, il n’y avait qu’à citer Maës Whitaker et Briséis Hale-Edington. Nous étions condamnés. Condamnés à vivre accompagnés d’une ombre fuyant nos cœurs, tant elle ressentait de la honte, de la pitié. Certains nous traiteraient d’inconscients, d’ailleurs ils le font, mais je leur crierai désormais que ce ne sont que des menteurs. Qu’est-ce que l’inconscience ? Être dépourvu de conscience. Pourtant, n’était-ce pas ma conscience m’ayant fait ressentir tant de remords suite à cette terrible matinée ? D’autres nous pensent atteints de psychopathie. Être dépourvu d’émotions. Ce à quoi je répondrai, ne faisons-nous pas preuve de haine autant que d’amour, Briséis et moi ? Deux sentiments opposés et pourtant si proches. La haine apporte l’amour, l’amour apporte la haine. Les deux ayant un point commun, dominer l’être qui le ressent. Considérez cela philosophique autant que vous le souhaitez, je ne dirai qu’une chose. La philosophie équivaut aux mathématiques de l’homme. Un outil pour comprendre et manipuler l’humanité, au même titre que les mathématiques sont un outil pour contrôler la science. Sans en avoir conscience, nous sommes tous philosophes, tous dotés de moyens de réflexion sur ce que nous sommes. Lorsque l’on analyse un individu, nous le faisons avec philosophie. Le propre de l’Homme. Briséis, je ne cessais de l’analyser. Chaque mouvement, chaque parole, chaque trait se dessinant sur son visage. Toutes ses expressions. C’est pourquoi je la connaissais si bien à ce jour. Laisse-moi lire en toi, je te dirai qui tu es. Elle s’était ouverte à moi – dans tous les sens du terme – et je m’étais ouvert à elle. Je buvais son âme pour l’acquérir. Elle m’appartenait de la même façon que j’étais sien. Rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transforme. On ne créait pas l’amour, on ne créait pas la haine, et cela ne disparait pas. Ressentons cela une seule fois pour le ressentir toute sa vie. Je n’ai pas acquéri mon amour pour Briséis. Ce ne fût que la transformation d’un regard, d’un geste. De ses actes.

Son silence était la transformation de mes paroles. Une conséquence. La divine catin se redressa pour s’allonger à mes côtés, sur son flanc. Son regard venimeux posé sur moi. « Merci pour ta franchise ... » Lança-t-elle sèchement et ironiquement. « Dans ce cas tu n'as plus besoin d'elle puisque je suis là non ? Je remplis très bien ce rôle ! Puis je te donne beaucoup plus qu'une oreille pour t'écouter ... N'est-ce-pas ? » La froideur dominait sa voix. Elle vint alors rentrer sa tête dans mon cou, caressant la peau de celui-ci avec sa langue. Elle profitait. Profitait de ma faiblesse vis-à-vis d’elle. Elle marquait son territoire, mais elle n’avait pas besoin de cela. J’étais sien et elle le savait. Mais comment ne pas ressentir de crainte, étant pourri comme nous l’étions ? Il nous fallait plus, toujours plus. Nous vivons de preuves, d’actes. Où est-ce que cela s’arrêtera-t-il ? Il y avait une limite, une fin à toutes choses. Même les meilleures. . « Je ne te suffis plus Maës ? » Susurra-t-elle à mon oreille, venant titiller mon lobe de sa langue. Putain. Cette pute ne cherchait qu’à montrer sa domination. Mais elle ne perdait rien pour attendre. Je finirai par inverser la tendance. Jouer, notre passion commune. « Tu n’as jamais eu envie de trouver des réponses ? Ces questions que je me pose depuis tant d’années, j’aimerai y mettre fin une bonne fois pour toute. N’était-ce pas le but, lorsque tu m’as volé cette photo ? Tu es bien placée dans ce cas, pour savoir pourquoi je veux lui en parler. Et crois bien que tu ne me feras pas changer d’avis. Tu n’as rien à me dire quant à ça. » Lançai-je aussi froidement qu’elle le fit quelques instants auparavant. Une façon de m’affirmer, même si cela était faible encore. Il fallait commencer quelque part, et je le lui signifiais avec amour – du moins lui faisait croire – qu’elle n’avait aucun pouvoir sur moi. Quant à être crédible, cela était une toute autre histoire. Mais j’étais plutôt doué dans mes rôles. Manipulation, une attitude jouissive. Lorsque l’on commençait, on ne voulait plus s’arrêter. Tenir une personne dans la paume de notre main, jouer avec elle tel un marionnettiste. Tout le monde a désiré ceci au moins une fois dans sa vie. Menteur sera celui qui dira le contraire. Cependant, c’était insuffisant pour arrêter Briséis dans sa quête de pouvoir, de domination. Elle était insatiable, et tout aussi bonne que moi à ce jeu. Elle continuait d’user de sa langue, mais elle accélérait dans ses gestes. Elle vint me débarrasser des quelques boutons de mon jean, sa jambe se frottant à la mienne. Elle glissa sa main et vint titiller mon anatomie. Délicatesse et efficacité faisaient bon ménage dans ces situations-là. Et elle était foutrement bonne. « Putain… » Seule chose que je trouvais à dire face à ses mouvements parfaitement exécutés. Je fermais les yeux, profitant de chaque seconde. Mais je n’allais pas laisser cela durer. Gâchis. Et j’avais envie de jouer, oh ça oui…

Mes mains vinrent agripper ses poignets avec violence – veillant à ne pas lui faire trop de mal, toutefois, je lui en avais assez fait pour aujourd’hui. Je comptais lui faire du mal d’une toute autre manière. Je la fis alors basculer sur le dos grâce à mes poignes. Je montais ensuite sur elle approchant ma bouche de son cou et de son oreille, de la même manière qu’elle l’avait fait. J’y assenais un unique coup de langue. « Tu ne croyais quand meme pas que j’allais te laisser faire ? Voyons, chérie, tu me connais mieux que ça… » Fis-je en esquissant un sourire invisible. Je lâchais ses poignets et me reculais. Je lui ôtais en premier lieu sa jupe. Finalement, c’était la dernière chose à faire. Ô grande surprise – ironie, mes amis – que de découvrir son intimité mise à nue, s’offrant à toi. Je commençais alors par caresser le fruit défendu, venant par la suite lui arracher ce plaisir qu’elle aimait tant, de mon habilité qu’elle connaissait si bien. Cela dura quelques minutes. Elle avait assez profité, et moi aussi. La couper était un nettement plus grand calvaire pour elle que pour moi. Je remontais à sa hauteur, reprenant possession de ses poignets. Elle aimait ça. Elle n’opposait à vrai dire aucune force pour m’en empêcher. Je vins capturer ses lèvres miennes. Elle usa alors de ses pieds pour m’ôter mon jean. Pour l’égalité homme-femme ? Elle avait raison, il fallait se mettre à égalité. Je lui retirais son haut, tandis qu’elle faisait de même du mien. « Si tu penses que tu ne me suffis plus, je te dirai que tu me donnes tout ce qu’il me faut. Mais ça peut être intéressant d'essayer ailleurs… Qui sait, il y a peut-être mieux. Et admets qu’elle est bien foutue. » Provocation quand tu nous tiens. Je ne voulais qu’attiser les tensions, cela rendait la chose plus intéressante. Plus bestiale. Son regard assassin et amoureux prit possession du mien, me faisant esquisser un sourire malicieux et malsain. Nos corps finirent par se lier, ne faisant plus qu’un. Le crépitement du feu accompagnant chacun de nos mouvements dans une parfaite synchronisation. Par moments, nous allions chercher une gorgée du liquide, celui-ci s’accaparant de nous.

J’étais sien, elle était mienne. Mais nous étions d'abord au whisky.
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MessageSujet: Re: the unforgiven, part ll { maës }   the unforgiven, part ll { maës } EmptyVen 19 Avr - 0:51


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Alcool, cigarettes, sexe. Le même scénario qui se répétait sans cesse, voulait-elle que ça s'arrête ? Non. C'est ainsi qu'ils vivaient tous les deux, endormant leurs craintes dans la dépravation, oubliant leurs problèmes en mêlant leurs langues et leurs haleines alcoolisés. Il était toute sa vie, putain qu'elle l'aimait. Être séparée de lui était un véritable calvaire. Les journées de cours, la sorcière portait sur son poignet une goûte du parfum de Maës pour qu'il soit avec elle malgré ces courtes séparation. Pathétique fille amoureuse, si il savait ça, il se moquerait sans doute de cette pauvre catin in love ... C'était le genre de petits détails que la sorcière gardait pour elle. Sept ans de séduction, sept années de débauche avec lui à boire, fumer, se droguer et à baiser un peu partout. Cette chambre n'était pas la seule à abriter de puissants souvenirs, les deux compères en avaient construit un peu partout à Londres. Secrète et discrète, Briséis ne parlait à personne des sentiments qu'elle avait pour lui, expliquant à Arielle qu'il était son meilleur amis, un frère. Mais on ne couche pas avec un membre de sa famille, inceste et consanguinité étant plutôt réservé à ces satanés sangs-purs. Mais il était sa famille, son repère, sa raison de respirer dans ce monde de merde. Complètement déconnectée de la réalité dans ses bras, elle oubliait le monde extérieur, le chagrin, la solitude. Briséis portait constamment un masque, se cachant derrière une fausse assurance et un humour décalé. La vérité ? Elle s'emmerdait profondément. Hormis Bucky, elle n'avait rien d'autre à désirer. Elle se moquait bien de réussir dans ses études, elle vivait dans son monde, laissant les autres très loin, inaccessible pour elle. Arielle qui était sa meilleure amie ne pouvait pas se vanter de connaitre Briséis aussi bien que Maës. La belle n'avait pas peur de se dévoiler à son homme, nan avec lui elle était elle-même. Toujours la tête dans les étoiles, pas pour rien qu'elle s'intéressait aux firmaments et à l'astrologie. C'était sa façon à elle de rendre hommage à sa défunte mère ... Ses deux vielles tantes étant botanistes, la sorcière c'était toujours désintéressée des plantes, trouvant ça horriblement chiant. Elle ne parlait jamais de la mort de ses parents, enquêtant en silence sur cette mystérieuse disparition qu'elle pensait l'oeuvre des Mangemorts. Sa mère ayant été une membre active de l'Ordre, il était fort possible que la thèse de l'accident soit erronée. Elle n'imaginait pas perdre Maës, préférant mourir la première que de devoir attendre de le rejoindre en vivant sans lui ...

En parlant de le perdre, l'évocation de Hazze fit perdre la tête à Briséis - déjà bien alcoolisée avant ça - son coeur aussi faisait des bonds dans sa poitrine. Une autre femme, une fille proche de lui ... Putain ! Il en était hors de question. Cette salope blonde ne reviendrait pas dans la vie de son Bucky, il était sien et elle n'était pas du genre à partager. Elle fit alors appelle aux seules armes qu'elle avait en sa possession sur le moment, la luxure. Elle l'embrassa délicatement son cou, nettoyant sa peau avec sa langue pour le faire frissonner. Il aimait ça, elle le savait. Mais même si elle parvenait sans problème à faire monter l'excitation, le manipuler n'était pas une mince affaire. Sa main s'étant nicher sur le sexe du jeune homme pour faire danser sa généreuse anatomie entre ses doigts, sentant son désir gonfler dans sa main, pour son plus grand plaisir. « Tu n’as jamais eu envie de trouver des réponses ? Ces questions que je me pose depuis tant d’années, j’aimerai y mettre fin une bonne fois pour toute. N’était-ce pas le but, lorsque tu m’as volé cette photo ? Tu es bien placée dans ce cas, pour savoir pourquoi je veux lui en parler. Et crois bien que tu ne me feras pas changer d’avis. Tu n’as rien à me dire quant à ça. » Connard songea-t'elle, redoublant d'effort, serrant un peu plus sa virilité tandis qu'elle faisait des vas et viens dans sa main. Non elle ne lâcherait pas l'affaire, elle le ferait changer d'avis, tôt ou tard. Elle continuait de l'embrasser, tandis qu'il luttait par des mots qu'elle ne prenait pas vraiment au sérieux. Mais la froideur qu'il avait eu, annonçant sèchement qu'elle n'avait pas à se mêler de ça, ne fit qu'accroître son excitation. Pauvre conne masochiste, elle aimait souffrir apparemment. Mais il se trompait, c'était la jalousie qui l'avait poussé à voler cette photo avec évidemment un peu de curiosité malsaine. « Putain… » laissa-il échapper d'entre ses lèvres, oui il aimait ça, il ne pouvait pas le nier. Elle continuait de faire monter le désir en lui quand il l'a stoppa net dans son élan. Elle sentit une des mains attraper son poignet avec violence, elle sursauta tandis qu'elle se retrouvait déjà couchée sur le dos, écrasé par son poids. Elle souriait, excitée, effrayée, elle avait envie de baiser. « Tu ne croyais quand meme pas que j’allais te laisser faire ? Voyons, chérie, tu me connais mieux que ça… » Il était terriblement excitant ce garçon. Son murmure, son coup de langue fit frissonner la sorcière, s'abandonnant alors à lui complètement, sans qu'il ne lui laisse vraiment le choix. Il retira alors la jupe de la sorcière, ainsi que le bout de tissus qui recouvrait l'objet de sa convoitise. Elle ferma alors les yeux alors qu'il redécouvrait de nouveau l'intimité de la sorcière, jouant avec elle comme elle l'avait fait sur lui précédemment. Vicieux, elle adorait ça ... Il lui rendit la pareil, elle en voulant encore plus, gourmande et insatiable catin. Maës savait y faire, il connaissait par coeur sa démone préférée ... Elle aurait voulu que ce plaisir dure une éternité. Il réapparut, violant ses lèvres tandis qu'ils se déshabillaient mutuellement. « Si tu penses que tu ne me suffis plus, je te dirai que tu me donnes tout ce qu’il me faut. Mais ça peut être intéressant d'essayer ailleurs… Qui sait, il y a peut-être mieux. Et admets qu’elle est bien foutue. » La sorcière lui envoya un regard sombre, mêlé de mépris et d'excitation, elle voulait rétorquer mais il ne lui en laissa pas le temps. Elle le laissa pénétrer son corps tout comme il avait violer son âme, se laissant aller avec lui dans une danse qu'ils connaissaient par coeur tous les deux. C'était passionné, bestial, c'était foutrement excitant et bon.

Essoufflée, satisfaite, bourrée. Elle se laissa tomber contre lui, le souffle coupée par l'orgasme et la jouissance. Elle prit une gorgée de whisky pour hydrater un peu sa gorge sèche après l'effort. Elle était nue, couchée contre lui à reprendre son souffle. C'était si bon qu'elle en voulait encore. Elle se redressa, prenant une nouvelle clope entre ses lèvres. Elle quitta le lit, emportant avec elle l'un des draps pour cacher son corps. Elle marchait, vacillante, s'approchant de la fenêtre pour observer la ville se réveiller tandis que eux étaient plongés dans leur propre monde. Ses yeux perçant se posèrent sur lui, il était beau mais pourtant, elle avait cette envie irrésistible de lui faire mal. Elle n'oubliait pas ses mots ni ses provocations. Non, Briséis n'oubliait jamais rien. « Bucky je sais très bien que je te satisfait. Ta naïveté est touchante, voir quelque peu déconcertante aussi. » Sourire de garce, clope aux lèvres. Elle se déplaça alors dans la pièce, elle tournait sur elle-même complètement enivré par le whisky et l'énergie que dégageait cette pièce. Il manquait de la musique, elle enviait ça aux Moldus. « Si tu penses qu'une autre que moi serait capable de te supporter c'est même plus être naïf, c'est que t'es con. » Elle rigola en laissant tomber le drap, nue sous les rayons du soleil qui s'étaient invités dans la chambre, se braquant sur elle comme des projecteurs. Elle retourna alors dans le lit, l'embrasant en lui faisant une soufflette pour qu'il inhale ce poison de nicotine. Elle se coucha sur le ventre par la suite, les jambes en l'air. « En plus on croit toujours que c'est meilleur ou différent ailleurs mais non, on finis toujours par revenir à son point de départ. Mais si tu veux te la faire, va donc. Je me trouverais bien un mec pour combler ton absence. » Elle lui adressa un clin d'oeil. Elle n'avait jamais couché avec un autre garçon à part lui, elle était fidèle, même si ils n'étaient pas vraiment un couple. Malgré l'assurance qu'elle avait dans ses paroles, elle bouillonnait de jalousie à l'intérieur, elle ne voulait pas qu'une autre profite de lui, il était si précieux, elle ne souhaitait pas qu'une perverse le touche. Hormis elle. Mais elle l'aimait, elle avait tous les droits.

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MessageSujet: Re: the unforgiven, part ll { maës }   the unforgiven, part ll { maës } EmptyVen 19 Avr - 17:36



When things go wrong I seem to be bad,

but I'm just a soul whose intentions are good;

Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. Dangereux regard mêlant haine, passion, mépris et amour. Un mélange unique que l’on signait volontiers, elle et moi. Elle fit alors mine de vouloir riposter, mais je ne lui en laissais pas le droit. Début d’une danse rythmée, violente et enchantée. Une fusion des corps toujours aussi dense. On avait beau se connaître parfaitement, comme si j’étais elle et elle, moi ; cela restera à jamais une surprise. Du plaisir. J’étais dans le fond heureux d’être comme je suis, et qu’elle soit mon égo. Cela évitait l’ennui. On se détruisait, mais on se reconstruisait mutuellement à chaque itération. Rebirth. On changeait à chaque fois, ne serait-ce qu’une once de nous-même. Devant plus pourris. Mais différents. Et la pourriture n’a pas de limite. Cela évite l’ennui, la lassitude. A chaque danse, j’étais heureux. Heureux que ce soit avec elle. Chose arrivant assez souvent depuis sept années maintenant. Sept années de presque vie commune, on peut le dire. Hogwarts était une grande colocation. Et Hogwarts m’a permis de la trouver elle, mon âme sœur. Comment se baser sur meilleur exemple ? On formait un tout. Une hypothèse, une propriété, une preuve, une conséquence, une thèse. Une réciproque. Et putain que j’aimais ça. Cette union parfaite, une symbiose mélodieuse. Nos petits cris de plaisir se mélangeant, nos mains venant griffer la peau de l’autre, venant attirer l’autre avec plus de proximité, plus de force, tandis que nous étions déjà au paroxysme, on ne pouvait se coller plus. Pourtant, si l’on pouvait fusionner, nous le ferions. Et alors il s’est passé quelques choses, je me suis laissé aller, dans un total oubli de moi-même envahi par la nuit le silence et la plénitude. J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était cela la liberté.

Toute danse a une fin, et celle-ci s’arrêtait. C’était notre vie, et elle s’achevait minute après minute. Elle se laissa tomber à mes côtés. Essoufflée, tout comme je l’étais. Nos respirations s’entrecroisaient, rapides. On en voulait encore, toujours. Elle bue une nouvelle gorgée de whisky avant de me passer la bouteille – presque vide. Je la déposais au sol, attrapant ensuite la main de Briséis posée sur mon torse. Jambes mêlées, elle faisait des mouvements de haut en bas avec son pied, me faisant frissonner. Elle était parfaite. Elle était mienne. Ma femme. J’en avais jamais été aussi persuadé. Elle se releva et attrapa une clope avant de quitter le lit. Quant à moi, je m’asseyais au bord de ce dernier, face à elle regardant par la fenêtre. Je me penchais pour attraper mon jean et sortir un paquet de clopes en mauvais état. J’en sortis une cigarette spéciale faite par mes soins. Je l’allumais d’un coup de baguette, aspirant un peu de fumée agressive que je soufflais par la suite sur la fraise de cette cigarette-qui-fait-rire. Quelques instants après, je la passais à Briséis, et ainsi de suite. Son regard perçant se posa sur moi. « Bucky je sais très bien que je te satisfait. Ta naïveté est touchante, voir quelque peu déconcertante aussi. » Elle m’arracha un rire, alors que je venais d’aspirer un peu de fumée. Cela me fit toussoter. Elle se déplaçait, d’une manière peu naturelle. Ô douces joies de l’alcool. Voilà pourquoi je restais assis. Malgré tout, l’habitude de ce liquide brûlant nous permettait de rester nous-même, chose dont peu de monde pouvait se vanter. « Si tu penses qu'une autre que moi serait capable de te supporter c'est même plus être naïf, c'est que t'es con. » Cette fois, ce fut-elle qui rigola. Rire à la fois doux et rauque, du fait de la cigarette. Le drap glissa sur sa peau, découvrant ses courbes divines pour mon plus grand plaisir. Putain qu’elle était parfaite. Elle me rejoint alors dans la lit, m’embrassant et jouant avec la clope. Je me laissais tomber afin de m’allonger à ses côtés. « En plus on croit toujours que c'est meilleur ou différent ailleurs mais non, on finis toujours par revenir à son point de départ. Mais si tu veux te la faire, va donc. Je me trouverais bien un mec pour combler ton absence. » Clin d’œil hautement provocateur. Elle savait que je ne pouvais me passer d’elle, de son regard, de son rire et de son corps. D’elle tout entier. Mais il était toujours plaisant de jouer avec la jalousie d’autrui. Et jamais de la subir. « Sept ans que tu me rends con un peu plus chaque jour. En contrepartie, sept années que je te rend salope peu à peu. Je t’ai bien formée je trouve, t’es arrivée à terme. » Fis-je entre deux aspirations de fumée. « Tu sais bien que tu me satisfais autant que je te satisfais. Ne dis pas le contraire, sinon tu ne serais pas là. Mais ça reste quand même dommage, je serai bien allé former quelqu’un d’autre… » Lançai-je, taquin. Autant de soumission l’un envers l’autre était quelque peu ridicule. Soumission ou amour ? La frontière était faible. Lorsque l’on y réfléchissait bien, il ne fallait pas s’étonner que tous nous voient comme un couple. Mais nous n’en étions pas un. « Parfois je me demande, comme maintenant, pourquoi on a jamais officialisé les choses, nous deux. On est fidèle l’un à l’autre, autant pour se détruire que… s’aider. » Il fallait que je trouve un mot. Celui correspondait bien, et il n’y avait qu’une lettre de différence avec le mot difficile à prononcer. On pouvait sortir les pires conneries, les pires saletés du monde, il restait un unique mot imprononçable pour nous. Etait-il si honteux que cela, pour nous ? « Ca nous ressemble pas, c’est clair. Mais putain, on est toujours ensemble. On ne va pas voir ailleurs. Pas seulement parce qu’on ne veut pas, mais parce qu’on ne peut pas. » Ma main caressait la peau de son dos, alors que je perdais mes yeux dans les siens. Je faisais finalement preuve d’humanité, je crois. « Tu sais de quoi j’ai envie ? » La questionnai-je enfin. Son silence me donnait son approbation pour que je continue dans ma lancée. « Qu’on se casse. Vraiment. Pourquoi on se la jouerait pas Bonnie Parker & Clyde Barrow ? Ils avaient quand même une putain de belle vie classieuse. » Prononçai-je en me laissant tomber sur le dos, quittant son regard. « En attendant, on pourrait aller faire un tour chez les moldus. » Proposai-je ensuite. Cela restait dans nos possibilités, et j’avais envie de changer d’air. D’être tranquille avec elle, sans les regards de ceux que nous connaissions et qui ne cessaient de nous cracher dessus, malgré le fait que l’on s’en foutait royalement. « Ça te laissera la possibilité de me parler de tes parents. Je t’ai parlé de ma sœur, c’est ton tour. J’ai envie d’en savoir plus sur toi, Bri’. » Je me risquais à un grand retour de flammes, suite à cette question. Je savais très bien qu’elle ne voulait pas en parler. Mais je voulais qu’elle se confie. Qu’elle me dise tout comme je lui ai désormais promis de faire.

N’était-ce pas là le fondement de tout couple ?
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