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you have no rights on me (anastasie)

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MessageSujet: you have no rights on me (anastasie)   you have no rights on me (anastasie) EmptyMer 3 Avr - 17:08

Mes chaussures frappaient le sol en cadence, rapide, signe qu'il était préférable de s'écarter de mon chemin. Mes cheveux blonds striait mon visage, quelques mèches folles voletait. Le visage fermé, les yeux fixé devant moi, je tentais d'ignorer les bruissements autour de moi. On voyait rarement Jillian-Rose Lestrange se presser en public. Mais rien ne me ferait dévier de mon chemin, tant la rage envahissait mon corps petit à petit. Il me fallait garder la tête haute, au moins devant les gens. Et le trouver, lui. Lui, qui pouvait facilement souiller mon nom et ma réputation, lui qui allait probablement faire perdre une partie de son rang à sa famille. Lui, mon immense tourment, cette affreuse espérance qui me torturait comme un sortilège interdit aurait brûlé l'intérieur d'une personne victime. Mais je n'étais pas une victime. J'étais une Lestrange, fille de l'une des plus grandes familles de sang-purs et personne ne me faisait baiser les yeux. Personne n'avait le droit de me blesser, et encore moins de heurter ma fierté. Mais lui... Anastasie Rosier. Anastasie Rosier ne méritait que ma haine. Peut être même mon dédain, mon ignorance totale. J'étais une Lestrange, et Anastasie Rosier ne pouvait pas me mettre à terre, ni même simplement atteindre mon honneur. Je refusais cette simple idée.
Alors que je franchissait les portes du château, l'air froid attaqua de plein fouet ma peau. Ceci n'entama cependant pas un quart de seconde mes motivations. Ou devrais-je dire mes intentions colériques et jalouses ? Sous le calme apparent qui me caractérisait, je ne demandais qu'une chose : réparation pour ce que l'on m'infligeait en silence. Un pauvre gamin de 4ème année m'avait renseigné, et avait plutôt intérêt à avoir raison. Si je ne trouvais pas Anastasie, quelqu'un d'autre devrait subir mon courroux et je ne manquerais pas de me rappeler des fausses informations. Cependant, Merlin semblait avoir une certaine compassion pour cet enfant. La silhouette d'Anastasie, se dessinait, seule sur le pont, faiblement éclairée alors que je soleil se couchait. Mon cœur se serra et j'inspirais profondément, cherchant à me calmer. Il était nécessaire que Rosier ne perçoive que le moins possible ma rage. Recentrant mes pensées, j'entamais un pas vers lui. Régulière, légère, ma démarche se voulait calme et habituelle. Arrivée à sa hauteur, je m'accoudais sans un bruit à la rembarde. Je voulais être calme, je voulais qu'il sente le dédain alors qu'une furie hurlait au fond de moi. Il n'avait pas le droit, personne ne pouvait me l'enlever ainsi. Je refusais d'être battue, encore une fois. Je ne pouvais admettre être un choix de seconde zone, et encore moins de ne pas être un choix. Un flottement, qui sembla durer des heures, s'installa pendant quelques minutes, avant que je ne sorte de ce silence. « Dois-je t'adresser des félicitations ? Étant donné qu'il s'agit d'une Greyback j'aurais plutôt opté pour des condoléances, mais cela semble un peu prématuré. » Prématuré... Je doutais qu'un ménage Rosier/Greyback ne dure bien longtemps avant que du sang ne jaillisse d'un côté ou d'un autre.
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MessageSujet: Re: you have no rights on me (anastasie)   you have no rights on me (anastasie) EmptyLun 8 Avr - 15:40

Il ne voulait pas mais avait-il seulement le choix ? Un enfant fait ce que ses parents lui dictent de faire mais jamais son père n’avait réellement osé lui donner des ordres directs. C’était toujours « Soigne digne de porter le nom des Rosier, Anastasie. » Ou encore « Tu es un sang-pur, bien meilleur que toutes ces larves qui se prétendent sorciers alors ne montre aucune compassion pour eux car ils ne la méritent pas. » Il avait imprimé, le jeune étudiant avait imprimé ça depuis son plus jeune âge. Seul héritier de la noble maison des Rosier il avait toujours su quel était son devoir et où était sa place. Anastasie savait qu’il devait se trouver une femme de bonne famille dont le sang était aussi pur que le sien, une femme forte mais qui se tiendrait toujours aux cotés de son mari, qui le soutiendrait sans rechigner. Et pour ça il savait aussi qu’il ne pouvait pas demander la main de Lestrange car elle ne le soutiendrait jamais, elle ne serait jamais qu’une épine dans son pied et jamais elle ne lui ferait réellement honneur. Cependant Anastasie en était arrivé à se dire qu’épouser Jillian aurait été bien plus honorable que d’épouser ce rat qui n’avait même pas assez de cran que pour utiliser sa baguette magique. Il ne pourrait se résoudre à la toucher pour qu’elle lui donne un héritier et pourtant si sa mère ne se rétractait pas très vite c’était ce qui allait arriver. Le jeune homme souffla profondément en plissant les lèvres, le regard ancré dans le vide comme si il voyait déjà ce qui allait se produire dans quelques mois. Lui épousant une femme qu’il n’aimait pas et qu’il n’aimerait jamais, folle qui plus est. Il réfléchissait déjà à un moyen radical de l’éloigner de son chemin, la mort ne serait que bien douce pour cette traitre à son sang et pourtant si il devait en arriver là il n’hésiterait pas mais il devrait ensuite faire semblant d’en être profondément touché et avant qu’il ne pourrait se fiancer à nouveau sa belle serait déjà enceinte d’un autre sorcier plus rapide que lui. Anastasie était prit au piège par sa propre mère, la fourbe. Il en était là de ses élucubrations sinistres quand une jeune femme apparu dans son champ de vision. Son parfum était reconnaissable entre tous et Anastasie n’eut pas besoin d’amorcer le moindre geste pour la regarder pour savoir qui était là, c’était Jillian et il sentit son cœur se serrer un peu plus à la simple pensée qu’elle ne lui appartiendrait jamais, plus jamais. « Dois-je t'adresser des félicitations ? Étant donné qu'il s'agit d'une Greyback j'aurais plutôt opté pour des condoléances, mais cela semble un peu prématuré. » fit-elle au bout d’un long moment. Il daigna alors tourner la tête vers elle alors d’un soupire qu’il n’avait pas cherché à contenir passa la barrière de ses lèvres. « Je ne suis pas fiancé. » Fit-il, fermé. Ses informations étaient fausses, il n’avait pas encore du demander la main de la jeune femme et espérait ne jamais devoir le faire. « Est-ce moi ou tes fiancailles trainent en longueur ? Quand est prévu le mariage ? » Il avait dit ça sur un ton dégagé, du moins il avait essayé mais une pointe d’amertume transparaissais dans sa voix. Il ne voulait rien savoir concernant les détails du mariage de Jillian il ne voulait savoir que la date, jusqu'à quand pourrait-il essayer de stopper tout ça ? Ah moins qu’elle n’ait stoppé ses fiançailles avant qu’il ne trouve un moyen de le faire…
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MessageSujet: Re: you have no rights on me (anastasie)   you have no rights on me (anastasie) EmptyLun 8 Avr - 18:06

Je refusais de le regarder, de le considérer. La famille Rosier représentait tout ce que je détestais : la trahison par Madeline, la faiblesse par Anastasie. Pas qu'Anastasie réponde à ce critère, bien sur. Mais il me rendait faible, fragile, et je ne pouvais accepter ceci. Le cas Madeline était plus problématique. La trahison était double. Voir peut être triple : m'avoir abandonné, m'avoir menti, avoir eu un enfant de mon frère. Mais quelle idiote ! La réputation d'Ulysse ne tenait qu'à la capacité de mon ancienne meilleure amie à tenir sa langue - où à survivre au courroux de Bellatrix. Mais nos familles respectives étaient dorénavant liés, et ce bâtard Lestrange ne devait jamais découvrir ses origines. Le contre-coup pour Ulysse serait terrible. De même que pour Lucian. Cela, cependant, n'était pas le problème d'Anastasie. Plaisir coupable, homme insaisissable, c'était pourtant sur une Greyback que ses parents avaient portés leurs dévolu. Une Greyback. Non mais ! C'était un Rosier, non de Merlin. La réputation de cette famille maudite, les Greyback, faisait froid dans le dos. Si les Lestrange étaient caractérisés par une folie à tendance sadique, voir meurtrière pour Ulysse, les Greyback répondaient au premier critère de la folie : le problème mental. Et Desiree... n'échappait pas à la règle. Et savoir que l'homme de mes nuits épouserait cette dégénérée n'était pas pour me plaire, au contraire. « Je ne suis pas fiancé. » Je ne m'abaissais pas à tourner la tête, fixant le vide sous le pont. Ma mère tenait l'information de la mère des Greyback, je doutais donc que ceci soit faux. « Je suppose que ce n'est qu'une question de temps... » Répondis-je doucement. Mon esprit se refusait à imaginer l'union d'Anastasie et Desiree, mais il semblait évident que les Rosier ne pouvaient pas se permettre d'attendre beaucoup plus longtemps avant de promettre leur fils aîné. Mes parents n'avaient pas beaucoup cherchés pour moi : j'étais promise depuis toute petite, ceci leur laissant loisir de trouver mieux sans s'inquiéter en cas d'échec. Mais je doutais que ma mère soit vraiment décidée à trouver "mieux" qu'un parti solide : un Rockwood. Bien que Nathanaël ne soit pas, selon moi, le meilleur choix possible. Il n'avait aucune conviction, était un simple suiveur, et je détestait ça. Pire, il n'était qu'un enfant et le resterait probablement toute sa vie. Rien qui ne puisse me plaire donc. « Est-ce moi ou tes fiancailles trainent en longueur ? Quand est prévu le mariage ? » Touché. L'honorable famille Lestrange n'était pas pressée à marier sa fille aînée. Mon père aurait même préféré que cela attende la fin de mes études. Mais les appels des Rockwood changeait la donne, de manière plus ou moins subtile. « Bientôt. Avant l'été sans doute. » Forcément. L'été et ses mariages à la con. J'aurais voulu un mariage en hiver, sous la neige et dans le froid, quelque chose qui me corresponde. L'étiquette, cependant, préférais l'été, et il fallait s'y conformer. « Ta fiancée ne fait pas partie de la liste des invités. » Ajoutais-je en relevant la tête, lui jetant un bref coup d’œil. Un regard de trop entaillerait profondément ma volonté de sembler détachée, d'être indifférente. Et je ne demandais que ça.
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MessageSujet: Re: you have no rights on me (anastasie)   you have no rights on me (anastasie) EmptyLun 8 Avr - 19:19

Une question de temps. Anastasie sentit sa mâchoire se crispée tandis que la jeune sorcière prononçait cette dure réalité. « Certes et à ce moment-là seulement tes félicitations seront les bienvenues. » répliqua-t-il, amer. Il tourna la tête vers la jeune femme un court instant pour la questionner sur le mariage qu’elle devait avoir avec Nathaniel Rockwood, un autre sorcier insignifiant dont tout le monde se fichait éperdument si il n’avait pas porté ce nom. Autrefois Anastasie avait de la considération pour ce sorcier car nul n’aurait osé dire qu’il n’était pas un très bon sorcier. Et l’héritier des Rosier aimait particulièrement l’intelligence bien qu’il avait un faible tout particulier pour ceux qui savaient l’utiliser à bon escient et qui étaient capable de manipuler les esprits faibles comme sa mère le faisait si bien et comme elle lui avait apprit à le faire. Même sa lionne de sœur en était surement capable si elle essayait ne serait-ce qu’un peu, Anastasie voyait un potentiel gâché en elle. La sentence ne tarda pas à tomber. Avant l’été. Il se contrôla pour ne pas montrer à quel point cette réponse le touchait cependant ses poings s’étaient d’eux même refermés sous sa cape. « Ta mère doit être ravie, deux mariages en deux ans. » Ils échangeaient des banalités empreintes d’une pointe de mépris et d’ailleurs le tour de Jillian était arrivé. Elle n’allait pas invité Desiree mais ça il s’en fichait pas mal, ce qu’il ne supportait pas c’est qu’elle n’ait de cesse de dire qu’elle était sa fiancée. « Je te l’ai dis, nous ne sommes pas fiancés ! » Le sujet était épineux et Anastasie avait eu le ton plus froid et tranchant qu’il ne l’aurait voulu. Cependant il voulait que ce soit bien clair dans l’esprit de chacun, il n’avait pas encore posé le genou à terre et ne le ferait jamais devant la lionne. Il préférait encore perdre son honneur et mettre un terme à la lignée Rosier en ne se mariant jamais et en n’ayant jamais le moindre enfant. Il se surprit même à penser que si Madeline avait gardé cet enfant sans en révéler la paternité les Rosier auraient une descendance sans qu’il ne soit obligé de se marier. Mais quelle descendance ? Il aurait été relégué au titre de sang-mêlé bien que le père fut aussi pur que lui et Jillian. Il vivait dans un monde ou tout n’était que politique et il n’était point question de pays ici mais d’honneur, c’était pire encore et mieux dans un certain sens car il perdurait au-delà des frontières et du temps, les Rosier étaient originaires de France et pourtant ce nom sonnait le glas de la terreur chez les sang-de-bourbe et autres amis des moldus. « Mère espère me faire réagir voilà tout. » Lâcha-t-il simplement, chacune des paroles de Anastasie étaient murement réfléchie et pensée avant d’être prononcées. Alors pourquoi avait-il dit ça. Il s’approcha de la rambarde et y posa ses avant-bras. « Comme ta mère l’a voulu pour Ulysse, elle désire que j’épouse une fille dont le rang équivaut au mien et Greyback ne répond certainement pas a ce critère et ce encore moins depuis le jour ou ce chapeau l’a envoyé chez les lions. » siffla-t-il. Il ne l’épouserait pas alors qu’elle arrête avec ça car elle mettait en mot ses craintes et il ne voulait pas les entendre, il ne voulait, pour une fois, pas affronter la dure réalité de sa vie, il ne voulait pas porter le fardeau qu’on lui avait posé sur les épaules depuis sa naissance et qui était devenu pire encore depuis que son oncle n’avait eu qu’une fille.
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MessageSujet: Re: you have no rights on me (anastasie)   you have no rights on me (anastasie) EmptyMar 9 Avr - 22:52

« Certes et à ce moment-là seulement tes félicitations seront les bienvenues. » Il me semblait percevoir un léger point d’amertume dans sa voix. Je haussais les sourcils avant de reporter mon regard dans le vide. L'observer trop longtemps était dangereux. Très dangereux, dans le cas où je me trouvais. Au fond, savoir qu'il n'était pas encore "officiellement" fiancé. Je ne pouvais accepter qu'il appartienne à une autre que moi. Tout comme songer qu'il puisse m'appartenir semblait pure fiction, savoir qu'une autre profitait de ses bras, aux vues et sût de tous par ailleurs. « Je ne manquerais pas de m'en rappeler. » Répliquais-je froidement. Si un jour il obtenait des félicitations de ma part, cela n'aurait rien de sincère. Cela sonnait aussi faux que ses constations "amicales" à propos de mon mariage. « Ta mère doit être ravie, deux mariages en deux ans. » Je me mordis la lèvre inférieure. Non, ma mère n'était pas ravie. Un Rockwood manquait un peu de prestige, et elle aurait aimé bien mieux. Cependant, elle s'en contenterait. J'étais résignée à épouser Nathanaël. C'était un parti acceptable et la vie avec lui, si elle n'était pas agréable, serait suffisamment douce et acceptable. Bien sûr, il faudrait faire des enfants, partager cette vie de couple marié là où nous n'aspirions qu'à l'indépendance. Mais j'étais capable de l'accepter. Si Rockwood n'était pas la personne avec laquelle j'aurais voulu envisager ma vie, il n'était pas non plus le pire choix possible dans les enfants de sang-pur. Le mieux étant souvent contraire du bien, je préférais accepter la proposition acceptable plutôt qu'envisager autre, voir pire. « Je te l’ai dis, nous ne sommes pas fiancés ! » La voix dure d'Anastasie me ramena à la réalité. Je haussais les épaules sans revenir à ses yeux. Si il ne l'était pas encore, il le serait bientôt. Dans quelque mois tout serait fini. Il ne serait plus jamais mien, plus jamais je ne pourrais goûter à ses lèvres, au contact de sa peau. Déchirement. Inspirant profondément, je croisais les mains dans le vide, avant de me retourner vers lui. « Comme ta mère l’a voulu pour Ulysse, elle désire que j’épouse une fille dont le rang équivaut au mien et Greyback ne répond certainement pas a ce critère et ce encore moins depuis le jour ou ce chapeau l’a envoyé chez les lions. » Un sourire mauvais s'afficha sur mon visage. Je le savais : j'étais un très bon parti, bien meilleur qu'une Greyback. Une Lestrange. Voyons ! « Pourtant les Greyback commencent à annoncer vos fiançailles. Je suppose qu'il va falloir que tu te décides... vite. Bellatrix était à la hauteur d'Ulysse, je doute que ta mère ne s'abaisse à laisser son fils à une indigne à son sang. » J'aurais voulu pouvoir le blesser. Lui jeter au visage que je ferais un meilleur mariage que le sien, et qu'il n'aurait plus que ses yeux pour constater la misère de sa condition. Je voulais le blesser, lui faire du mal. Parce que la seule digne de devenir une Rosier, c'était moi. Moi, Jillian-Rose Lestrange.
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MessageSujet: Re: you have no rights on me (anastasie)   you have no rights on me (anastasie) EmptyMer 10 Avr - 13:07

« Je ne manquerais pas de m'en rappeler. » fit-elle, froide comme de la glace. Anastasie ne s’attendait pas à ce que Jillian manifeste le moindre signe de ravissement à l’annonce de ses presque fiançailles avec Desiree car personne n’en était ravit, pas même la concernée alors qu’elle aurait du voir là la seule chance pour sa famille de s’élever dans leur société ultra réglementée et élitiste. Mais Desiree ne pensait pas ainsi, non, elle voulait sa liberté. Etrangement le même genre de passion animait la jeune sœur du sang-pur et plus le temps passait plus – même si il ne l’avouerait jamais – il comprenait sa jeune sœur. Elle voulait sa liberté, tout comme lui. Il ne voulait guère de femme ni d’enfants, il voulait faire son chemin seul et libérer la terre de la vermine que représentait les impurs. Mais il devait aussi assurer la pérennité de son nom et de son sang et pour ça Anastasie en était venu à haïr son imbécile de cousin qui se trouvait à Azkaban. Il avait apporté la disgrâce sur le nom des Rosier même si il avait agit pour le Seigneur des Ténèbres. Le sorcier intelligent est celui qui ne se fait jamais prendre car Anastasie lui-même aurait pu répondre d’actes devant le magenmagot et pourtant jamais personne ne savait ce qu’il avait véritablement déjà fait, caché derrière le masque d’un mangemort. Comme un parfait gentleman Anastasie fit semblant de s’intéresser au mariage de la jeune femme. Il ne voulait qu’une date limite, la dead line (et dieu comme cette expression était juste) afin de savoir quand est-ce que Jillian cesserait à tout jamais d’être une possibilité pour lui. Bien sur, elle ne l’était déjà plus, la bague à son annulaire en témoignait. Elle n’était déjà plus sienne et commençait à devenir celle de quelqu’un d’autre, un enfant que la guerre ne préoccupe pas, un enfant qui ne se soucient que de ses livres et qui se fiche pas mal d’accumuler puissance et force pour sa maison. Depuis longtemps déjà Anastasie n’éprouvait que de la haine pour ce garçon de trop bonne famille, si bon parti qu’il éclipsait un Rosier tel quel lui. « Pourtant les Greyback commencent à annoncer vos fiançailles. Je suppose qu'il va falloir que tu te décides... vite. Bellatrix était à la hauteur d'Ulysse, je doute que ta mère ne s'abaisse à laisser son fils à une indigne à son sang. » Les Greyback prenaient donc le risque d’avoir non pas un mais deux Rosier sur le dos car non seulement Anastasie n’était pas heureux d’entendre que ces rats se ventaient d’une union entre leurs maisons mais Gabrielle Rosier le serait encore moi. Femme forte et indépendante, elle n’hésiterait pas à menacer le patriarche de la maison Greyback comme seule elle pouvait le faire si il ne cessait de les importuner de la sorte. Anastasie eut un sourire sadique en pensant à la colère que sa mère pourrait déverser et se contenta de ne prononcer que quelques mots. « Les Greyback ne vivront pas longtemps si ils ne respectent pas chaque terme de l’arrangement que ma mère a établit. » Secret. C’était le premier de ces termes, ou presque. Anastasie eut un soudain un doute. Et si sa mère voulait précisément que toutes les autres familles de sang-pur sachent que son précieux fils allait épouser une moins que rien ? Il était tout à fait possible que la sorcière ne désire qu’une chose : précipiter les choses. Elle voulait donner l’illusion que le seul héritier des Rosier n’était désormais plus un parti envisageable à moins que l’une de ces filles de bonne famille ne se pointe avec un nom et un honneur capable d’éclipser ceux de Greyback, ce qui soit-dit en passant n’était pas difficile à faire. Quant à la tentative de Jillian de lui lancer en pleine gueule qu’il allait épouser une fille indigne de lui… C’était raté. Il le savait depuis longtemps désormais. « Aucune femme n’est digne de moi. » Lâcha-t-il en tournant la tête vers elle. Il n’aurait pas du dire ça, il voulait simplement se venger de sa vaine tentative, se venger de cette bague qui brillait à son doigt et sur laquelle le regard du jeune sorcier s’attarda une seconde de trop. Il aurait voulu la lui arracher et la jeter par-dessus ce pont. Il aurait voulu aller trouver Mrs Lestrange et lui imposé sa volonté mais si il faisait ça il était à peu près certain d’y laisser sa vie, les Lestrange avaient un réputation de fous furieux, Ulysse en était une preuve vivante, sa douce Jillian également. Ils étaient moins subtils que les Rosier pour faire du mal mais pas moins efficace, Anastasie devait faire preuve de la plus grande subtilité pour arriver à ses fins mais Jillian ne porterait jamais le nom des Rookwood.
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MessageSujet: Re: you have no rights on me (anastasie)   you have no rights on me (anastasie) EmptyMer 10 Avr - 16:04

« Les Greyback ne vivront pas longtemps si ils ne respectent pas chaque terme de l’arrangement que ma mère a établit. » Un nouveau sourire mauvais s'afficha sur mon visage. Que croyait-il ? Qu'il serait si facile de trouver une autre fille à engager avec lui ? Toute famille de sang-pur se respectant avait pris soin de placer ses meilleurs partis, en l’occurrence ses aînés, il y avait bien longtemps de cela. L'engagement entre les Greyback et les Rosier, si il était pour le moins étrange et malhabile, se comprenait toutefois. Je soupçonnais Madame Rosier d'avoir un peu surestimé l'aura de sa famille. Était-elle tellement persuadée qu'il serait facile de marier son fils qu'elle en avait négligé les réactions d'autres familles ? Le résultat semblait assez catastrophique cependant : Anastasie ne disposait plus que d'un choix restreint. Et quel choix ! Un choix de seconde main, de filles déshonorées, minables et sans vertus. Pas le choix que l'on attend d'un Rosier. Et pourtant, je jubilais. Au fond de ma tristesse, cette lueur de soleil qui m'illuminait, me rappelais à chaque instant qu'il serait impossible aux Rosier de trouver une fiancée digne de ce nom. Je me complairais dans un mariage brillant, alors que lui subirait un mariage raté qui risquait d'entacher à tout jamais l'honneur de sa famille. Finalement, n'était pas l'enfant parfait qui pensait l'être. Toutefois, je m'abstenais de répondre quoique ce soit. Je ne tenais pas à lui exprimer ma réjouissance sinistre d'être mieux lotie que lui. C'était inutile. « Aucune femme n’est digne de moi. » Vlan. Si mon visage n'était pas naturellement aussi pâle, il aurait certainement perdus toutes ses couleurs. Aux faibles lueurs de l'éclairage et par l'enchantement de ma couleur naturelle, je doutais que le coup se fasse si visible, mais il restait évident. J'étais peut être douée pour cacher mes émotions sous un masque de glace, mais cela devenait légèrement plus difficile quand on exposait ce masque directement au feu. Et lui avait osé. Tentant de me ressaisir, je relevais la tête. Aucune femme n'était digne de lui, ainsi ? Comment pouvait-il oser me traiter de la sorte ? Mon sang bouillait sous ma peau, réclamant vengeance immédiate. Mais c'était Anastasie et je ne pouvais me résoudre à tenter de lui infliger la moindre torture magique : je savais que je n'y parviendrais pas. Le rouge me monta aux joues alors que je détournais la tête, plongeant mon regard vers le vide qui planait sous le pont. Je ne pleurerais pas. Loin de là. Mais aucune son ne semblait capable de franchir mes lèvres. Mais on ne me mettait pas à terre ainsi. Je refusais d'être encore une fois déshonorée, considérée comme une sorcière de second rang. J'étais une Lestrange et je valais bien mieux que ça. « Dis plutôt qu'aune femme ne veux de toi. »
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MessageSujet: Re: you have no rights on me (anastasie)   you have no rights on me (anastasie) EmptyMer 10 Avr - 19:34

Les deux protagonistes de cette scène hivernale s’échangeaient les sourires sadiques comme deux poursuiveurs s’échangeaient le souaffle. Mais qui allait marquer le point ? Lui, sans aucun doute, c’était toujours lui qui gagnait ou presque car il se souvenait encore de sa dernière défaite, seule défaite, lorsque le jour de son anniversaire la belle s’était montré plus que claire sur le cadeau qu’elle souhaitait recevoir et Anastasie en grand gentleman n’avait évidemment pas pu refuser. Evidemment… Avec un sadisme extrême il avait aimé imaginer que ce genre de choses de sache, qu’elle mette au monde un bâtard et que son honneur soit souillé à tout jamais. Il aimait à pensé qu’elle serait définitivement indigne de lui et quitte à ne pas être sienne elle ne serait la femme de personne car personne ne voudrait d’une femme sans honneur et elle serait encore trop imbue d’elle-même pour accepter qu’un impur la touche. Il la connaissait si bien qu’il aurait presque pu prédire ce qu’elle lui jetterait à la figure quand il annoncerait qu’aucune femme n’était digne de lui. Touché. Il avait réussit son coup si bien qu’elle se défendit de manière bien piètre. Anastasie eut un sourire satisfait, ce sourire dont il ne se séparait que rarement et qui annonçait qu’il était prêt à jouer, celui-là même que Jillian avait apprit à reconnaitre au détour de leurs nombreuses joutes verbales et qu’elle reconnaitrait encore ce soir. « Est-ce là ce que tu te murmures chaque soir en te remémorant comment tu es prête à te vendre pour que je daigne te toucher, Lestrange ? » Il était allé beaucoup trop loin et il le savait mais Anastasie n’éprouvait que de la rancœur envers cette femme qui hantait ses pensées sans qu’il ne puisse jamais l’en chasser. Alors il devait l’obliger à le détester comme ça il n’aurait d’autre choix que de faire une croix sur elle. L’abandon était sans doute la meilleure des choses à faire actuellement car Anastasie prenait de plus en plus conscience que les Lestrange ne changeraient jamais leur plans alors que les fiançailles avaient été prévues si longtemps à l’avance. Il se demanda même un instant si sa mère avait réellement « oublié » de le fiancer à une sang-pur. Elle venait de France, aurait-elle un jour penser à fiancé son fils à une sang-pur étrangère ? Était-ce pour ça qu’elle avait mit autant d’ardeur à apprendre le français à ses enfants ? Car Anastasie était un parfait bilingue suite aux exigences de sa mère mais alors, si c’était le cas, pourquoi faire un faux arrangement avec les Greyback ? Anastasie ne voulait tout simplement pas croire que sa mère, d’ordinaire si brillante, avait zappé ce détail si important.
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MessageSujet: Re: you have no rights on me (anastasie)   you have no rights on me (anastasie) EmptyVen 19 Avr - 20:40

« Est-ce là ce que tu te murmures chaque soir en te remémorant comment tu es prête à te vendre pour que je daigne te toucher, Lestrange ? » Ma main claqua froidement sur sa joue. Quitte à ne pas être digne, autant le demeurer jusqu'au bout. J'avais toujours pris le parti d'être toujours aussi fermée qu'étais scellés les portes du manoir Lestrange. Sans émotion sur le visage, toujours parfaitement contrôlée. Une colère froide, une folie placide. Opposé parfait d'un Ulysse trop expressif, impulsif et passionné. Mon petit frère... Seule personne en ce triste monde à qui j'avais donné une gifle avant d'asséner celle-ci à Anastasie. Les circonstances étaient toutefois bien différentes. Anastasie Rosier ne méritait même pas que je m'acharne sur son triste sort. Vermine de sang-pur trop orgueilleux. Ramenant ma main brûlante contre moi, mon regard s'attarda sur son visage. Qu'aurais-je donné pour n'avoir que du dégoût à cette vue ? Beaucoup. Énormément même. J'aurais tué père et mère, frère compris, pour me débarrasser de ce que je ressentais pour sa personne. Certains auraient dit qu'Anastasie avait un cœur de glace. A ceux là, je répondais : avait-il seulement un cœur ? Je le savais cruel, mais il s'était avéré bien pire que dans le plus sombre de mes cauchemars. Un millier de différentes émotions se bousculaient dans ma tête, m'empêchant de concentrer mes pensées sur le péril à venir : jamais je ne m'étais physiquement opposé à Anastasie. Pour ainsi dire, je ne m'étais même jamais sincèrement opposé à lui. Mais là... Il avait poussé jusqu'au bout mes capacités de patience. M'aurait-il craché au visage que l'effet aurait été moins humiliant. Jamais quelqu'un ne m'avait posé tel affront et je saurais m'en souvenir, qu'il le croit ou non. Résignée, je me ré-accoudais à la rambarde du pont, craignant sa réaction différée. Parce que le pire dans tout ça n'était pas d'être condamnée à vivre sans lui - cette perspective était, en soit, presque acceptable - mais surtout d'être toujours cette jeune femme trop faible, incapable de répondre ou de combattre quand le temps était nécessaire.
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MessageSujet: Re: you have no rights on me (anastasie)   you have no rights on me (anastasie) EmptyVen 19 Avr - 21:15

Il devait toujours garder le contrôle des événements, c’était primordial. Le contrôle de ses émotions aussi et surtout et de toutes les paroles qu’il prononçait mais la colère, sourde, avait laissé échapper les mots de trop. Il ne les regretta pas mais il savait qu’il avait été beaucoup trop loin cette fois car leurs ébats devaient toujours restés secrets, tacites. La sentence ne fut pas longue à attendre, la main de Jillian rencontra la joue du sorcier avec une telle force et une telle rapidité qu’il n’aurait pas étonné de garder une trace de cette gifle pendant de longues minutes. Elle avait osé. Le temps que cette information parvienne à son cerveau la jeune femme avait déjà détourné les yeux et s’était accoudée au pont comme si de rien n’était. Elle avait osé le frapper il ne se gênerait plus pour user de brutalité envers elle, ainsi il attrapa son épaule et tira dessus pour l’obliger à se tourner vers elle. Là il attrapa son poignet. « Ne refais plus jamais ça Lestrange et ne crois pas que ton nom me fasse peur. » Anastasie n’en avait absolument rien à foutre de savoir qui était le père de cette sorcière ni même qui était son frère, il n’avait pas peur d’Ulysse qu’on se le dise et il n’avait pas de menaces à recevoir de cet… enfant. Il ne supportait pas avoir de maitre même si il était Lord Voldemort, Anastasie avait un problème avec l’idéologie des siens : le manque de liberté. Il était autoritaire et dur et le fait de devoir obéir à un autre sorcier lui allait mal. Si il le faisait c’était parce qu’il croyait vraiment en ce qu’il faisait et qu’il avait conscience de la puissance du seigneur des ténèbres mais il était le seul à pouvoir le terrifier alors Jillian ne pouvait plus se cacher derrière personne, elle devrait l’affronter lui et gagner ou mourir. « Ni Ulysse ni même ton fiancé ne m’arrêterons. » Il lâcha son poignet et s’approcha un peu, désormais ses mains vinrent se loger dans la nuque de la jeune femme qui semblait se demander ce qu’il pourrait bien lui faire de plus. Le cruel Rosier allait-y encore lui planter un énième couteau en plein cœur ? Et bien non, même pas. Ou alors si, justement, il allait le faire, allez savoir comment elle le prendrait. Il approcha son visage et embrassa la jeune femme, doucement. « Tu es mienne, peut importe qui tu épouseras. » Il était déterminé à l’avoir à lui et il était temps qu’elle le sache.
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MessageSujet: Re: you have no rights on me (anastasie)   you have no rights on me (anastasie) EmptyVen 19 Avr - 22:54

Chaque seconde semblait une éternité. Anastasie était imprévisible, comme une averse de mars. Le savoir si proche, et probablement en colère suite à mon geste, n'avait rien de rassurant. Mais le regard perdu dans le vide, j'essayais de me convaincre. Non, il ne pourrait me blesser plus qu'il ne l'avait déjà fait. Il pourrait toujours user de la force, mais le pantin que je m'efforçais d'être ne sentirait plus la douleur. Existait-il vraiment un point de non-retour à chaque haine, à toute cette douleur ? Si tel existait, mon point de chute ne devait en être bien loin. Enfin, la terrible attente touchait à sa fin. Sans douceur, sa main se posa sur mon épaule pour m'entraîner en arrière et sa main destructrice emprisonna mon poignet « Ne refais plus jamais ça Lestrange et ne crois pas que ton nom me fasse peur. » Avais-je seulement le moindre signe de vie dans le regard ? Je ne voulais plus le considérer, je ne voulais même plus qu'il existe. Bannir à tout jamais sa personne de ma vie, exister loin de lui, pour toujours. « Qui crois-tu être pour me dire ce que je peux ou ne peut pas faire ? » J'aurais voulu que ma voix paraisse plus froide, voire sincèrement agacée. Mais je n'en fis même pas l'effort. Après tout, à quoi bon ? Il était en colère, il m'assènerait encore quelques remarques assassines et puis ? Plus rien. Cette fois il en était bien fini. Alors je presserais ma mère à propos de ce stupide mariage, je ferais semblant de m'y intéresser pour ensuite dépérir dans un manoir bien trop grand qui étoufferait tout mon espace. Et il pourrait mener sa vie comme il l'entendait, changeant régulièrement la femme qui partagerait ses draps dans ces nuits où il tromperait celle qui deviendrait sa femme. Triste perspective, n'est-ce pas ? Je ne voulais même plus imaginer, plus comprendre, plus essayer. Avoir mal, relever la tête, souffrir à nouveau, tout ça était bien trop pour moi. Puis une lueur changea dans son regard, mettant à mal cette factice protection que j'avais tenté de me créer. « Ni Ulysse ni même ton fiancé ne m’arrêterons. » Ses mains glissèrent dans ma nuque alors que je me perdais - littéralement. J'ignorais ce qu'il comptait faire de moi, plus rien ne semblait avoir de sens. Qu'allait-il encore pouvoir m'infliger ? Si son intention était de me précipiter dans le vide, alors je le priais de bien vouloir le faire au plus vite, abrégeant ainsi bien des souffrances inutiles. Fuyant, effrayée, je fermais les yeux à m'en fendre les paupières, souffrant encore plus de ne rien savoir. Rien au monde ne m'aurait préparé à ceci. Dans mon aveuglement délibéré le plus total, son souffle vint caresser la peau de mon visage avant de m'offrir le plus doux des contact. Ses lèvres sur les miennes achevèrent mes résistances tout en m'emplissant de cette calme sensation qui vous rend invincible à cet exact moment. Étrange dilemme qui s'orchestrait à l'intérieur de mon esprit alors que je ne demandais qu'abandonner toute rationalité à cet instant. La descente sur terre fut violente. La disparition de toute cette volupté ne m'engageait qu'à une chose : la chercher à nouveau. Mais il ne m'en laissa guère le temps. « Tu es mienne, peut importe qui tu épouseras. » Coup de grâce. Toute femme aurait été flattée : je ne l'étais pas. Sursaut de son orgueil, preuve ultime de ma faiblesse, étrange façon de se venger. « Que d’orgueil dans de telles paroles... » Murmurais-je à son oreille. Ainsi il pensait pouvoir me soustraire à mon fiancé, parce qu'il avait décidé que je serais sienne ? Une part de moi se sentait triomphante, fière de compter, enfin. Parce que oui, une part de moi voulait croire à cette belle parole comme à une preuve d'affection - si affection était bien le terme qui convenait - ou du moins d'un certain attachement. Cependant, une part n'était pas suffisante et l'autre me répétait ce que je ne voulais entendre : que cette petite phrase, si simple, reflétait simplement ce qui serait toujours vrai. Aucun homme ne pourrait jamais totalement me détourner de lui. Il le savait et cela l'amusait. Cependant une question me brûlait les lèvres. « Mais si tu te plait tant à savoir que je suis tienne... Pourquoi ne pas m'épouser moi ? »
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MessageSujet: Re: you have no rights on me (anastasie)   you have no rights on me (anastasie) EmptyLun 29 Avr - 23:26

Elle était outrée par son geste plus encore qu'il ne l'avait été par le sien. Le regard de Jillian était noir, il l'avait atteint en plein coeur et Anastasie savait exactement ce qu'il devait faire pour réparer la blessure qu'il lui avait infligé. Mais allait-il le faire, ici, alors que n'importe qui pourrait les apercevoir ? « Qui crois-tu être pour me dire ce que je peux ou ne peut pas faire ? » Il eut un rire bref et incontrôlable. Qui était-elle, elle, pour oser s'en prendre à lui ? Elle n'était rien et cette donnée aurait du entrer dans son cerveau depuis bien longtemps mais parce qu'elle était bien plus que ça il y avait quelques difficulté à lui faire croire qu'elle était insignifiante. A la place, il devait lui faire comprendre qu'elle était tout. Alors il s'était saisie de son visage pour l'embrasser doucement sur les lèvres. C'était plus étrange que tout ce qu'il avait déjà vécu avec elle. A peine mettait-il fin au baiser qu'il ressentait le besoin d'en avoir plus, il y avait cette flamme entre eux qui brûlait, toujours plus vive, quand il daignait lui accorder l'intention suffisante qui les amenaient à échanger un baiser. Aussi bref soit-il il avait effacé l'affront de Jillian, c'était parce qu'elle était blessée qu'elle avait agit et il pouvait le comprendre bien qu'il ne le cautionnait pas. Et finalement il jugea bon de lui dire ces quelques mots qui étaient tout ce qu'il pouvait faire de mieux pour le moment. Elle était sienne et dans son esprit cela ne voulait pas dire qu'il savait qu'elle ne pouvait se détacher de lui, pour Anastasie c'était une sorte de promesse, un fait avéré qu'il énonçait sans prétention aucune. « Que d’orgueil dans de telles paroles... » Il s'éloigna d'un pas, ne comprenant pas pourquoi elle ne prenait ainsi. Son visage se ferma et il fourra les mains dans ses poches sans la moindre expression sur le visage. Redevenu impassible et un tantinet effrayant. « Mais si tu te plait tant à savoir que je suis tienne... Pourquoi ne pas m'épouser moi ? » Un sourire en coin se dessina sur les lèvres du sorcier, il détourna le regard vers le paysage un long moment sans répondre. Pourquoi, oui, pourquoi ne l'épousait-il pas ? Etait-elle idiote ? Tu es fiancée, au cas ou tu l'aurais oublié. Et ce n'est pas à moi que tu es promise. Mais Anastasie, dans ces paroles, n'avait pas laissé sous-entendre qu'un mariage avec Jillian lui déplairait. Il se tourna à nouveau vers la jeune femme et la toisa un instant avant de reprendre la parole. Je n'ai pas besoin d'une bague pour savoir que tu m'appartiens. Souffla-t-il en s'approchant d'elle. Ses doigts vinrent trouver la joue de la jeune femme. Elle finirait par le rejeté il le savait, il en était parfaitement conscient mais justement ce serait peut êtr eplus facile si elle finissait par l'abandonner, par abandonner l'idée même d'être un jour Mrs Rosier.
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