Il fallait que ça bouge. Dabria ne pouvait plus agir comme si elle n’avait pas envie de faire regretter aux nés-moldus d’être à Poudlard alors qu’on formait l’élite. Bien des choses arrivaient dans sa vie et tous les rendaient amers, sauf peut-être qu’elle arrivait à discuter de temps à autre avec sa fille. Si Arya devenait mangemorte, ce serait en quelque sorte une fierté pour la rousse. Elle était cependant pleinement au courant des dangers qu’elle vivrait, mais elle serait là pour la protéger. Assise sur son bureau en observant l’avenir dans sa tasse de thé, elle y voyait une noirceur qui ne pouvait que signifier la bonne chose. Immédiatement après, son bras gauche commença à la chatouiller. C’était une sensation qu’elle adorait et c’est pourquoi un sourire satisfait s’affichait sur son visage.
« Rendez-vous immédiatement dans les sous-sol à l'entrée de sous-terrains. Ne parlez à personne et apportez vos baguettes. »
Franchement, merci le jeune de signifier ce dernier détail. Elle laissa échapper un rire tout en chaussant ses talons nudes vertigineux. Ça ne voulait pas dire qu’on pouvait être sorcier des ténèbres sans pour autant avoir la classe. Ses talons claquaient sur le sol et elle avançait à un rythme plutôt rapide tant elle avait hâte de voir ce que ce meeting décréterait. Elle était prête à attaquer Poudlard s’il le fallait; oui Dabria était crinquée. Arrivant la première sur les lieux, du moins devant Ulysse et le garde-chasse qui attendaient les autres fermement.
« Bonsoir messieurs. Espérons que vous allez nous apportez de bonne nouvelle. » Elle se place à leur côté, plaçant une de ses mèches de cheveux derrière ses oreilles. Il était temps. « J’ai vu la noirceur et elle prendra part de Poudlard tôt ou tard. » Généralement, personne ne mettait en doute les talents de divination de la rousse. Après tout, c’était ce qui lui avait donné une place de choix auprès des mangemorts de Voldemort.

C'est dans l'intimité de son dortoir, cachée par les rideaux de son lit à baldaquin que le patronus de son tendre et maléfique époux vînt sortir de ses songes la délicieuse Bellatrix. Elle regarda le serpent se mouvoir dans sa danse macabre, annonciateur d'une nouvelle qui allait sans doute ravir la sorcière. « Rendez-vous immédiatement dans les sous-sol à l'entrée de sous-terrains. Ne parlez à personne et apportez vos baguettes. » Le python royal argenté s'évapora tandis que la sorcière observait sa marque des ténèbres danser sur son avant-bas. De l'action, enfin ! Elle quitta alors son lit pour ôter son uniforme et s'habiller pour cette importante occasion. Une longue robe sombre, les bras habillés de dentelles noir, sexy et ténébreuse à souhait, comme toujours. Elle enfila sa cape de velours, cachant son délicieux visage sous le capuchon, baguette en main. Elle quitta les dortoirs, marchant avec fierté dans les couloirs en direction des sous-terrains et plus précisément, le couloir interdit. Mangemort active et fière de l'être, elle avait hâte d'entendre de la bouche de son aimé des nouvelles intéressantes et un plan d'action à la hauteur de ses espérances. Ses talons raisonnaient dans les catacombes du château, arrivant alors sur le lieu de rendez-vous. Ulysse était là, ainsi que le garde-chasse. Elle se contenta de les regarder en prenant place. Dabria Greengrass était présente, Bellatrix se contenta de la dévisager après l'avoir saluer du regard. Elle tapotait sa baguette sur la paume de sa main, abaissant sa capuche pour révéler son identité aux autres mangemorts et participant qui ne l'avaient pas encore reconnu. Elle s'approcha de Ulysse, lui adressant un sourire sulfureux, restant muette vu que ce n'était pas le moment de s'échanger des mots d'amour. « J’ai vu la noirceur et elle prendra part de Poudlard tôt ou tard. » La voix du professeur de divination interpella Bella qui la regarda. Avait-elle le troisième oeil comme sa soeur ? Les matières divinatoires n'étant pas vraiment la tasse de thé de la sorcière. « Si vous le dîtes, on va faire confiance à vos délicieux talents, professeur Greengrass. Et à vos marres de café ... » Septique, elle resta dans son coin en attendant les instructions. Elle ne voulait pas revivre les dernières missions ratés du Seigneur des Ténèbres, elle en avait assez de côtoyer impurs et insectes. Patience, patience jolie vipère, tu pourras bientôt mordre et déverser ton venin ! En attendant, Madame Lestrange attendait les retardataires.

Comme chaque soir Anastasie ne s’était pas décidé à aller se coucher tôt. Ce n’était pas son genre. Il aimait rester longuement à la bibliothèque pour travailler et s’instruire plus encore mais ce soir il se trouvait seul dans un couloir quand la marque qu’il portait à son bras le brûla. Il regarda derrière lui et devant afin de s’assurer qu’il était seul et souleva finalement sa manche. La marque s’était animée et quasiment en même temps un patronus de serpent glissa vers lui lui soufflant des mots avec la voix de Ulysse. Son dernier conseil le fit lever les yeux au ciel, Anastasie était un sorcier digne de ce nom et avait donc toujours sa baguette sur lui. Il tourna les talons et se rendit immédiatement au lieu de rendez-vous des mangemorts du château. En arrivant sur place le jeune sorcier se rendit compte qu’il n’était pas le premier arrivé. Ulysse était évidemment déjà là accompagné du garde-chasse mais Dabria – une de leur professeur – et Bellatrix étaient également présente. Il ne sourit pas, froid comme à son habitude et se placa près des autres mangemorts sans un mot, pas même un bonsoir, mais tout de même avec un signe de la tête censé les saluer tous. Les paroles de la professeur de divination ne lui tirèrent pas la moindre réaction. Il ne considérait pas la voyance comme étant une branche de la magie particulièrement fiable et n’y prêtait donc pas attention. Les paroles de Bellatix, pourtant, reflétaient déjà plus son état d’esprit. Il la sentait un brin sarcastique lorsqu’elle évoqua les marres de café. Anastasie n’était pas le genre de sorcier à parler pour ne rien dire, il observait et agissait et en ce moment il se contentait d’observer la scène, conscient qu’ils attendaient tous l’arrivée d’autres mangemorts avant qu’Ulysse ne se décidé à leur dire ce qu’il allait se passer ce soir. Ou à partir de ce soir car comme tous les autres Anastasie avait l’envie de voir le château lavé de la vermine mais il avait aussi conscience que l’opération ne se ferait pas en une soirée mais en quelques semaines. Les né-moldus devaient être chassé et le sorcier espérait que cette tâche allait enfin être accomplie.

J'étais longé dans mon manuel de métamorphose, dans la salle commune vide des Gryffondor. C'était une aubaine car elle l'était rarement, et je ne pouvais pas travailler avec du bruit autour. Malgré tout j'étais plutôt du genre tolérante comme préfète. Une lueur argenté me fit levé la tête. Un patronus. Je n'étais pas habitué à recevoir des messages de cette façon, mais la forme qu'il prit mit fin au mystère. Le serpent argenté se dressa face à moi, prêt à mordre et la voix d'Ulysse se fit entendre. C'est pas vrai il ne me laisserai jamais en paix celui-là ! Rendez-vous immédiatement dans les sous-sol à l'entrée de sous-terrains. Ne parlez à personne et apportez vos baguettes. Le serpent disparu et je me replongeais dans mon livre. Non, je n'avais aucune intention d'y aller. Je n'avais aucun ordre à recevoir, ni d'Ulysse ni des mangemorts, ni de personne d'autre. Mais je n'avais pas réellement le choix, du moins pour l'instant. Mes aces rejaillissait sur ma famille au complet, je ne pouvais pas trahir les mangemorts si ouvertement, je les mettrais tous en danger. Je finis par me lever bien à contre coeur. Heureusement je ne croisais personne. Je repensais aux recommandations stupides d'Ulysse, en me demandant vaguement quel sorcier était assez stupide pour se promener sans sa baguette. Je me rendis dans les souterrains, je détestais tellement cet endroit, c'est froid, humide, sombre, glauque. Je finis par arriver au point de rendez-vous. La prof de divination était déjà la, ainsi que Bellatrix à qui je n'accordais qu'un simple regard. Ulysse était là aussi, je me contentais de l'ignorer superbement, lui et son air supérieur, les bras croisés, nous toisant du regard. Les petits soldats étaient déjà rassemblés, au garde à vous, ils n'avaient pas perdu une minute pour obéir aux ordres. Un sourire moqueur se dessina sur mon visage mais disparu bien vite quand mon regard se posa sur Anastasie. Il avait surement était appelé par la marque à son bras. Le mien était vierge, et pour rien au monde je n'aurais voulu qu'y soit apposée cette horreur. Je me trancherais les deux bras avant. Je m'adossais au mur en regrettant mon livre et en attendant l'arrivé des autres, puis qu’à n'en pas douté c'était ici le rendez-vos des grands de ce monde. Une autre question me préoccupait. Comment changé de camps autrement que par une lettre de démission ?

Le sommeil ne venait pas, il était tard, du moins, une heure assez tardive. Le Serdaigle n'avait pas sommeil, il remuait, bougeait, préférant aller se posé sur le sofa face à la cheminée. Le soir, il avait pour habitude d'aller se réfugier dans un endroit perdu, un endroit qui lui apportait tout ce dont il avait besoin, comme de la tranquillité, du silence et du repos. Cet endroit n'était autre que le jardin perdu. Severus aimait cet endroit, il le trouvait particulier, différent des autres, la nature verte prenait le dessus et il était bon d'avoir un autre endroit naturel plutôt que de toujours aller à l'extérieur pour se posé sur une herbe fraiche verte. Le Serdaigle avait préféré prendre un livre sur la magie noir, cacher par une page déchirer et re-coller par dessus d'un livre d'histoire de la magie. Il avait trouver ce livre de magie noir dans l'allée des embrumes. Aller savoir pourquoi il l'avait prit. Finalement, il avait juste été un peu trop curieux sur cette magie. Il ne savait pas encore si cela l'intéressait vraiment beaucoup. Si cela était juste ou non. Mais sur ce coup, il n'avait pas été réfléchi et juste. Il ne s'était posé aucune question. Il avait simplement suivit son instinct. Soudain, un serpent argenté apparut sur place dans la pièce et une voix s'éleva alors de celui-ci : « Rendez-vous immédiatement dans les sous-sol à l'entrée de sous-terrains. Ne parlez à personne et apportez vos baguettes. » Au départ, il ne reconnut pas la voix mais ensuite si. Il devina à qui provenait cette voix. Le Serdaigle mit alors sa baguette dans la poche avant de son pantalon et se rendit alors au lieu de rendez-vous. Le grand soir était enfin arriver. Il fit alors attention à ne pas se faire repéré par qui que ce soit. Il espérait que d'autre soit déjà présent. Il n'aimait pas arriver premier dans ce genre de rendez-vous pour une certaine mission dont il ne savait rien. Ne possédant pas plus d'indice sur ce message. Severus aimait l'inconnu. Il aimait ça. Mais ce soir, malgré tout, un peu de stress se faisait ressentir. Il arriva enfin à destination. La professeur de divination était présente, les Lestrange et Rosier était également présent. Le Serdaigla garda alors un visage assez figer, préférant ne pas montrer une certaine inquiétude, bien qu'il était intéresser par ce rendez-vous. Un brin de curiosité était présent chez lui. Il s'adossa alors à un mur. Attendant des explications de ce qui l'attendrait.

Eternel insatisfait, le professeur de potion n'aimait pas être déranger en plein travail, il n'aimait pas être désarmer de la situation dans laquelle il était. Actuellement, il était en possession d'une certaine fiole, il ne savait pas exactement qu'elle produit y était introduit à l'intérieur car finalement il l'avait trouver au chemin de traverse, non loin de l'allée des embrumes. Ce n'était pas un hasard qu'il se retrouve entre l'allée des embrumes et le chemin de traverse. Oh non loin de là. Il avait lu une certaine phrase dans un vieux bouquin datant sans doute de la préhistoire, dans la bibliothèque familial. C'était un vieux bouquin familial et à l'intérieur de celui-ci, une écriture avait été rajouter à l'encre venant sans aucun doute d'une plume ancienne. Il reconnut aussitôt l'écriture de son paternel et avait bien eu l'envie de suivre cette phrase. Par chance, il avait découvert cette fameuse fiole au liquide blanchâtre. Il ne savait pas encore ce qu'elle contenait mais il avait bien l'intention de le savoir. En observant attentivement la fiole, il sentit la marque des ténèbres lui brûler le bras. C'était le soir. Le jour j comme on dit. Soudain une voix se fit entendre. « Rendez-vous immédiatement dans les sous-sol à l'entrée de sous-terrains. Ne parlez à personne et apportez vos baguettes. » Il reconnut cette voix. Celle du jeune Lestrange. Le professeur se rendit alors sur le lieu, voyant du monde autour de lui, avec en face, les deux organisateurs de cette idée. Ruben n'était pas un pro voldemort, il avait rejoint les rangs pour protéger sa famille mais c'était hélas, un fort mensonge. Il en voulait à tous, il voulait la mort de tous. Il était un peu comme un solitaire à présent. Il espérait qu'il n'y ait pas beaucoup de blessés pour ce soir. Qu'aucun innocent ne céderait sa vie pour une certaine vengeance de sang pur. Il regarda alors les autres participants. Se demandant quel était leurs buts pour ce soir. La mort ? La vie ? Le paix ? La guerre ? Tous pour la même raison ? Le professeur de potion resta alors silencieux face à son destin.