L’immensité à affronter. Heureusement que mon frère était là. J’étais hyper excitée à l’idée d’entrer à Poudlard. Mon petit chat était dans sa cage et mes bagages prêts à quatre heures ce matin-là. Mes yeux étaient immenses d’émerveillement et mon sourire ne me quittait plus. Rien que la gare du Poudlard Express m’avait épatée, je n’imaginais même pas comment le château allait me renverser. Dans le train, j’étais insoutenable, assise avec mon frère et ses amis. Poudlard fut mon tout premier amour. Je suis tombée sous le charme du château et de tous les mystères qu’il pouvait renfermer. J’avais quitté sans peur mon frère pour me rendre dans les barques avec les autres élèves de première. Mon amour ne s’est toujours pas éteindu.

› Votre camp officiel : [] Le Cercle  [] Mangemort  [] Ordre de Woodcroft [X] indécis
› Pourquoi choisir ce camp :  Parce que c’est plus simple ? Je ne sais comment me positionnée, j’ai l’impression que je n’ai pas ma place dans cette guerre. Je trouve l’opinion des conservateurs ridicules, mais ceux de l’ordre de Woodcroft qui veulent tués les sang-purs ne sont pas mieux. Je suis pour la paix. Je ne suis pas pour qu’on se batte. On peut discuter non ? Les sangs purs conservateurs pourraient se faire leur propre école de magie si tel est le problème. Ils n’auraient plus à se soucier des autres qui apprennent la magie et qui y ont droit étant donné qu’ils sont nés avec des pouvoirs. On peut avoir la paix ?
› Position sur la nature du sang & sur la création de Grindlemonk : C’est idiot ! C’est ridicule, c’est dérisoire.  J’ai perdu ma meilleure amie à cause de cette connerie. Enfin, pas perdue, elle est toujours là, mais elle n’est plus toujours avec moi. À partager la même chambre et… tout quoi. Je suis totalement contre cette maison, si les maisons avaient à être placés ainsi il devrait y en avoir une aussi pour les sang-mêlés et pour les sang-purs. Ce n’est pas logique. Je m’en fou du sang, je reveux ma meilleure amie !

Elle est née en souriant. Pas en pleurant comme tous les bébés. En rigolant, en ouvrant ses bras à sa famille heureuse, à la vie. Prénommée Maria sans se soucier du fait qu’elle détesterait ça.  C’était le premier jour de sa vie et elle était déjà heureuse, pétillante. Ses yeux bleus grand ouverts et ses lèvres boudinées se formant en sourires interminables. Lavender est pourtant née dans une famille qui ne serait pas de tout repas. Des travailleurs, des gens qui bossaient dur, mais sans jamais perdre le sourire. Très peu de jeu pour elle quant elle était gamine. Enfin, elle en avait. Elle s’amusait, ou plutôt se chamaillait avec son grand frère, mais dès qu’ils le pouvaient, ses parents la faisait les aider à travailler à l’intérieur et l’extérieur de leur maison. Enfin, dès qu’elle put marcher. Chez les Dolohov, pas question d’être fainéant. Tout le monde met la main à la pâte et tout vas toujours plus vite comme ça. Le travail d’équipe, toujours. Et plus l’équipe et grosse, plus c’est fait rapidement.  Faire la cuisine, le nettoyage de la maison, le lavage, le pliage des vêtements, laver les plats, entretenir le jardin, la pelouse et tout le tralala. Heureusement, Lavender était aussi travaillante que le reste de la famille. Et dès qu’elle avait un peu de temps pour elle, la petite blonde filait en face voir mamie. Mamie l’accueillait avec des bonbons de sa confection. Puis ensemble elles faisaient de potions. Lavy était son assistante et elle était toujours comblée de ramener du soigne-furoncles ou un peu de véritaserum chez-elle. Son frère appris au fil du temps à surveiller son gobelet en tout temps. La jeune femme grandit et elle comprit rapidement que quelque chose clochait chez-elle, mais elle ne savait pas comment en parler ni comment agir face à cette sensation d’être différente.  Elle gardait le sourire, restait positive, mais ce ne fut pas toujours facile. Elle devait peut-être avoir dix ans lorsque cette histoire c’était produite. Les voisins s’étaient ramenés pour jouer à la cachette autour de la maison. Parmi les amis, il y en avait une que Lavender préférait et avec laquelle elle se cachait toujours. Elles avaient les meilleurs cachettes et personne ne le trouvaient. Sauf une fois. Une mauvaise fois.  Elles s’étaient cachées un peu trop loin de la maison, plutôt près de la maison d’un voisin pas trop commode. Il les trouva toutes les deux, entassés dans un buisson et de paya leur gueule. Jurant qu’il les avaient vus toutes les deux se câlinant dans les buissons et promettant qu’il allait le dire à tout le monde. Les deux gamines paniquaient, répétant que ce n’était pas vrai. Il leur proposa alors un marché. Si elles se donnaient un bisou pour de vrai, il ne dirait jamais rien à personne. Les deux fillettes paniquées avaient obéis.  Se donnant un rapide bisou. Il avait tenu sa parole, mais à ce même moment, Guillaume les trouva. La rumeur avait accourut dans le Borough. Maintenant, tout le monde a oublié cette histoire de gamins, mais pas Lavender. Ce qu’elle a vécu ce jour-là la poursuit la hante.  Elle se demande si elle ne serait pas… Mais en même temps elle ne veut pas. Elle a peur de ce que les gens en diront.      

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