On ne peut savoir où l'on va si ne sait pas de l'où on vient. Et bien, je ne sais pas où je vais car je n'ai jamais su et je ne saurais jamais d'où je suis venue. Je suis née dans le silence et la douleur. Je ne sais pas d'où je viens, ni comment, ni pourquoi. Je ne sais pas qui je suis. Je suis née probablement par l'union d'un homme et d'une femme, bien que j'en ai souvent douté. Depuis aussi loin que je me rappelle, il n'y a jamais eu de femmes dans ma vie, je n'ai jamais eu de mère. J'ai toujours trouvé cela normal. Lorsque j'étais enfant, je ne me questionnait pas trop, j'étais heureuse avec mon père et puis c'était tout. Nous n'avions pas vraiment de maison, nous voyagions toujours. Nous étions ce que mon père aime appelé, des bohémiens. On ne restaient jamais plus d'un mois dans un endroit. Mon père se trouvait un petit travail, et je l'aidais quand je le pouvait. Beaucoup trouvaient cela affreux qu'une enfant aussi jeune n'ai ni mère, ni logis, ni stabilité. Moi j'aimais cela, je rencontrait toujours des gens nouveaux et je découvrais le monde. Ce n'est que lorsque j'eus dix ans que je commençais à questionner la vie. Nous étions en Égypte, assied dans notre tente à regarder un livre d'images colorés moi et mon père. Lorsque je le regardais. Nous ne nous ressemblions pas, vraiment pas. Mon père avait les cheveux châtains et les yeux bleus. Moi j'étais une petite mulâtre avec les yeux aussi foncés que les cheveux.

- Papa ? Commençais-je.

- Oui ma petite Fé ? Demanda-il en me regardant avec un sourire.

Je ne savais pas comment m'y prendre pour poser la question dont je voulais tant la réponse.

- D'où est-ce que je viens ?

- De partout, de nul part.

Je n'aimais pas quand mon père était flou dans ses réponses, j'étais jeune et je n'aimais pas les paraboles.

- Mais, elle est où ma mère ?

- Tu n'en a pas. Répondit-il simplement, détournant son regard. Je n'avais jamais vu mon père avec une femme j'avais du mal à l'imaginer, mais c'était physiologiquement impossible que je n'ai pas de mère.

- Mais c'est impossible Papa ! Répondis-je en haussant le ton.

-Arrête de poser des questions, tu le sauras bien assez vite.

Non, il ne me cachait pas que ma mère était une sorcière car je savais bel et bien que mon père était un sorcier de sang-mêlé et j'étais également une sorcière. Je connaissait Poudlard et je savais que bientôt, mes voyages s'arrêteraient et j'aurais une lettre de l'établissement de sorcellerie où j'irais. Je ne savais pas comment j'arriverais à m'habiter a rester au même endroit, moi qui n'avait jamais rien connu d'autres que le fait d'être nomade.

La lettre tant attendu arriva alors que nous étions en Angleterre, peu avant septembre. Mon père était une épave. Mélange de joie et tristesse. Il allait devoir continuer ses voyages seul. Nous voyagions ensemble depuis 11 ans et nous devions nous quitter sous peu. Mon père n'aurait plus rien au monde, il continuerait à se sauver comme il le faisait depuis le début de ma naissance. Ce sauvé de la vérité. Nous allèrent sur le chemin de traverse acheter tout mon matériel scolaire puis il m'embrassa sur le front et disparu dans la foule de la gare sans dire un mot. Moi petite fille de 11 ans, sans mère et maintenant sans père, j'allais affronté un monde que je n'avais jamais connu. J'embarquais dans le train en trainant mes valises, je me prenais un wagon qui s'emplit dans le temps de le dire. Des premières années, comme moi. Nous discutâmes un peu pendant le voyage, mais sans plus. Je ne crois même pas avoir revus ceux avec qui j'étais dans le train à ce moment. Poudlard fut difficile les premiers mois. Je n'avais jamais eux de règlements et disons que j'étais assez rebelle. Je ne respectais pas les couvres-feux, je ne remettais pas les devoirs, je manquais des cours. Tout ce qui m'importais c'était de m'amuser. Je me retrouvais bien vite dans le bureau du directeur et en retenu. Je pu avoir de l'encadrement pour m'aider à m'habituer. Dès que l'encadrement fut partit, je recommençais à m'amuser et à faire des bêtises, mais de façon plus contrôlée.À Poudlard, je suis aujourd'hui bien adaptée. J'ai un grand cercle d'amis qui comme moi, adorent faire la fête
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- Fé, tu viens à la fête ce soir pour l'halloween ?

- J'ai l'habitude de manquer une fête pour une quelconque raison que ce soit ?

-Nope !

-Et bien tu as ta réponse, avais-je répliquer avec un clin d'œil avant de continuer à marcher comme une star dans les couloirs avec ma bande. J'avais déjà en stock le costume que j'allais mettre ce soir. C'est accoutrée d'un magnifique costume de danseuse de baladi que j'y était allé. J'avais dansé toute la nuit, je m'était amusée comme une vraie folle. Ainsi me connaissait-on. Enjouée, amusante, souriante, bien qu'étant une femme forte. J'étais la fille positive et toujours prête à s'amuser. Pourtant je crois bel et bien aux démons, monstres et fantômes. Il sont à l'intérieur de moi et me retrouvent la nuit. La nuit, je fais des rêves affreux, je déteste dormir, je me couche toujours affreusement tard car mes rêves m'épuisent. Je vois des choses affreuse. Puis je vois cet homme qui essaie de m'attraper et que me fait peur. Toujours le même homme et ses rêves épuisants qui me grugent. J'aimerais pouvoir ne plus jamais dormir. J'étudie justement en sciences occultes en espérant trouver une solution à mes rêves ou encore une interprétation.