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RUMOUR HAS IT + madeline

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MessageSujet: RUMOUR HAS IT + madeline   RUMOUR HAS IT + madeline EmptyLun 6 Mai - 16:57

« Contre la médisance il n’est point de rempart.»
« Vous savez c'qu'il m'répond, le couard ? » Le sorcier s'interrompit subitement et lança un regard circulaire à la petite audience qui s'était formée autour de lui au cours des dernières minutes. Il marqua une pause mesurée, se délectant une fois encore de ses merveilleux talents d'orateur. Ah ! N'était-il pas satisfaisant de voir enfin ses récits appréciés à leur juste valeur ? Il gonfla la poitrine, se redressa sur les pieds de sa chaise en réunissant le degré de théâtralité que demandait la chute de son anecdote lorsque CRAC ! Ils cédèrent sous son poids. Durant une folle seconde, ses pupilles cherchèrent désespérément un point d'ancrage, quelque chose à laquelle se raccrocher, n'importe quoi. Il tomba lourdement sur les fesses sous les éclats de rires de ses comparses. « No more fire whiskey for you Bjorn ! » s'esclaffa Klaus en surgissant subitement à ses côtés pour l'aider à se redresser. « T'es qu'un foutu rabat-joie Shacklebolt ! » râla-t-il d'une voix éraillée –pour la forme. « C'est ce que je m'tue à lui dire depuis trois semaines, renchérit Gerhart, un client régulier de l'auberge, à la liesse générale. Ce garçon a trop de manières. Autant raisonner un veracrasse ».
Bjorn à nouveau sur ses deux jambes, Klaus pointa prestement sa baguette sur les débris épars de sa chaise qui se reconstitua instantanément : « Tu pratiques ? » l'interrogea-t-il en considérant avec curiosité la tige de bois que Klaus eût tôt fait de faire disparaître dans la poche arrière de son jean –c'était une mauvaise habitude dont il n'était jamais parvenu à se défaire, même lorsqu'il travaillait au Ministère. « C'est-à-dire ? » releva-t-il avec politesse, tout en débarrassant la table de ses chopes vides. Il plaça le torchon qu'il tenait en main sur l'épaule de sa chemise bleu marine avant de se pencher pour soulever le lourd plateau : « Tu participes à des duels ? ».
+++
Le jeune homme éclata d'un grand rire tonitruant qui se dissipa sans peine dans la clameur festive de la salle commune, lorsqu'un sortilège aux couleurs sanguines effleura sa hanche sans l'atteindre. Ils avaient repoussé les tables de service contre les murs sous l'accord du maître des lieux qui les observaient depuis le comptoir, un air bienveillant flottant sur le visage. Celui-ci s'était décidé à mettre l'accent sur l'insouciance qu'apportaient de telles activités, depuis plusieurs semaines déjà ; désireux d'offrir un havre dénué de frictions à chaque sorcier qui viendrait franchir la porte de son établissement. Les Trois Balais s'étaient progressivement transformés en point de rendez-vous neutre ; un endroit largement apprécié, en ces temps troubles. Levicorpus ! incanta-t-il mentalement en bondissant à nouveau sur le côté pour se soustraire à la prochaine attaque de Bjorn. Klaus l'avait sous-estimé, sans aucun doute ! Le conteur était nettement plus vif que sa carrure ne le laissait transparaître et son offensive tout aussi agressive qu'il aurait pu l'escompter. Depuis combien de temps n'avait-il pas dégainé sa baguette, sans l'intention aussi pressante que vitale de désarmer ou neutraliser son adversaire ? Trop longtemps, songea-t-il tandis que son opposant détournait sa riposte avec cette étonnante dextérité. Lui-même peinait jusqu'à se remémorer les maléfices les plus inoffensifs et appropriés à ce genre d'affrontement amical. C'en était presque risible. « Bon jeu de jambes ! commenta Bjorn d'un oeil expert. Mais ce n'est pas encore suffisant ! ». Klaus lâcha un hoquet de surprise lorsque le sortilège de désarmement le frappa en pleine poitrine. Sa baguette lui échappa des mains et il fût projeter quelques mètres plus loin avant de retomber lourdement sur le dos. « N'abîme pas mes employés Bjorn ! » le réprimanda doucement le propriétaire, tandis que l'ex-Auror se redressait sur ses coudes. L'ombre du barde se dessina au-dessus de lui et, ils échangèrent un sourire éloquent : « Ton gars n'est pas en sucre ! » répliqua-t-il sur le ton de l'évidence avant de tendre une paume cordiale au barman étourdi : « Je vais m'en tenir au comptoir maintenant, si tu l'veux bien » ajouta celui-ci, déclenchant quelques rires dans l'assistance. Il récupéra sa baguette tandis que la musique se remettait à tourner et, rejoignit le comptoir d'une démarche incertaine –étourdi. « C'était bien joué tout de même, commenta Gerhart en lui donnant une tape amicale sur l'épaule qui manqua de lui arracher le bras. Gerhart était un demi-géant inconscient de sa propre force, oui oui oui. Bjorn aime jouer sur les apparences ». Klaus hocha la tête : il s'en était rendu compte ! « Thanks for the tip ! fît-il mine de ronchonner avant de se glisser derrière le comptoir ; son service était presque terminé mais s'en tenir à ce côté de la salle ne lui ferait pas de mal. « Oh ! Regardez qui est de retour ! » fît-il malicieusement en remarquant la présence d'une jolie rousse aux traits rieurs assise à quelques pas de là. « Tu profites du spectacle ? » ajouta-t-il en grimaçant légèrement. Il déposa un verre vide devant elle, attendant patiemment qu'elle réclame sa consommation.


Dernière édition par Klaus Shacklebolt le Lun 6 Mai - 19:06, édité 1 fois
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Madeline B. Rookwood
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Je suis la préfète en chef, la reine des reines.

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MessageSujet: Re: RUMOUR HAS IT + madeline   RUMOUR HAS IT + madeline EmptyLun 6 Mai - 18:25


    Allongée sur le dos, les jambes tendues droites et appuyé contre le dossier du fauteuil, perpendiculaire à mon buste, je m'amusais avec la magie, comme d'habitude. C'était un vieux reflexe, pour m'occuper les mains et l'esprit. Peu à peu, au grès de petits cercle que je dessinais avec ma baguette en bougeant uniquement mon poignet, une spirale rouge et or se forma. J'ajoutais des détails, des reliefs, au fil de mon imagination qui se déroulait. Parfois e dessinais de véritables formes, je racontais des histoires, tard dans la salle communes des Gryffondor, où tout le monde était suspendu aux dessins qui se mouvaient à mon commandements, dans le centre de la pièce. Aujourd'hui je me contentais de complexifier peu à peu la sculpture composé d'étincelle aux couleurs des Gryffondor. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres en prenant conscience du silence qui régnait à présent dans la salle commune, je savais que tous fixait, amusé ou fasciné selon l'âge, ma dernière et éphémère création. Je le faisais tourner lentement puis un peu plus vite afin de créer l'illusion réelle du mouvement à l’intérieur même des spirales emmêlées. Puis peu à peu la forme changea sous les yeux rieurs de mes camarades qui avaient l'habitude de mes lubies. Tess à côté de moi lâcha un sifflement admiratif quand un dragon prit forme. D'un coup de baguette délicat je lancés la créature dans la salle commune. Elle en fit plusieurs fois le tour, laissant dans son sillages des étincelles. Elle en fit plusieurs fois le tour, je la suivais des yeux avec application afin de ne pas perdre le contrôle ce qui aurait gâcher le final. Ceux qui était auparavant concentré sur leur travail avait levé les yeux pour suivre le vol du dragon. D'un mouvement large du poignet je le ramenait au centre de la salle et le fit explosé dans une détonation sèche en une gerbe d'étincelle rouge et or qui tombèrent doucement en une pluie fine sous les sifflet admiratifs. Les première années se précipitèrent au centre de la salle afin de tenter de rattraper une étincelle. Je fis basculer mes jambes et me relevais souplement, particulièrement fière de moi. Faut toujours que t'en fasse des tonnes, c'est plus fort que toi ! me reprocha faussement Desiree. Comme si son sourire de gamine amusée pouvait me tromper. Je lui adressais un coup d'oeil faussement supérieur avant de lui planter un baiser sur la joue. Jalouse ! On se voit plus tard, j'ai un truc à faire. Et je sortis sans plus d'explication de la salle commune, avant que le dernier fragment de ce qui restait de mon chef d'oeuvre n'ai touché le sol.

    Mon 'truc à faire', c'était une simple visite de courtoisie. Enfin c'était censé l'être en tout cas. J'étais venu aux Trois Balais il y à quelques semaines, tant que je luttais péniblement à chaque minutes pour ne pas simplement me laisser couler au fond du lac noir. J'avais même passé un bon moment au comptoir, d'abord silencieuse, comme si j'allais finir par me noyer dans mon verre à force de fixer le liquide qui s'y trouvait. Puis un homme m'avait parlé. Le barman. J'en avais entendu parler, il était arriver il y à peu de temps et faisait déjà l'unanimité. Mes copines le trouvaient 'vraiment canon', les garçons le trouvait 'carrément cool', bref, tous le monde adorait déjà cet homme. Moi je n'étais plutôt méfiante de nature, je ne me livrais pas vite. Mais pour une raison inconnu, je lui en avais déballé beaucoup plus sur moi que je ne l'aurais voulu. Assez en tout cas pour qu'il comprenne que je n'étais pas spécialement en grande forme. Il m'avait parlé un peu et écouté beaucoup, il m'avait raccompagné jusqu'au grille du chateau. Je lui devais au moins un merci. Puis j'avais entendu un drôle de rumeur. Une rumeur qui prétendait qu'un ancien auror avait élu domicile dans les parages. Curieuse comme pas deux, j'avais voulu en avoir le coeur net, alors pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups. En marchant à grandes enjambées, je ne tardais pas à arriver à l'entrée du village, toujours aussi animé. Les Trois Balais tout particulièrement. Je franchissais la porte et jetais un regard circulaire à l'endroit. Aucun élève de Poudlard, ce n'était pas vraiment inhabituel, tous étaient en train de travailler dur. Moi, j'avais une sacrée avance sur le travail, ma mémoire ne me faisait jamais défaut. A peine avais-je eu le temps de m'installer à une table que la centre de la salle se dégagea. Je ne tardais pas à comprendre qu'ils improvisaient une piste de duel. Je ne dissimulais pas mon sourire amusé et observant les deux adversaires prendre place. L'un deux était une homme d'une carrure impressionnante dont la posture d'attaque ne laissait aucun doute sur sa maîtrise du duel. L'autre était le jeune barman. Un Shackelbolt de ce qu'on disait. J'avais entendu ce nom dans la bouche de mon père, et il ne l'avait pas en haute estime. Mais qui mon père estimait-il, en dehors d'un cercle restreint de privilégié dont la plupart étaient des partisans du plus grand monstre de notre ère ? J'analysais d'un oeil critique les deux hommes. La position de l'employé des Trois Balais était aussi une position d'attaque, mais je remarquais à la façon donc il se tenait qu'il ne prenait pas le combat au sérieux. Il sous estimait son adversaire, il pensait qu'il aurait le temps de réagir, il lui laissait donc le choix de la première attaque afin de mieux pouvoir contra-attaquer dans la seconde qui suivrait. Pas sûre que ce soit pertinent. La façon dont l'autre homme se tenait, sa façon de pointer sa baguette et son regard calculateur qui semblai enregistrer rapidement chaque détails lui permettrait une vitesse d'offensive qui devrait prendre au dépourvu son adversaire. J'avais raison, mais Shacklebolt esquiva le sort, à ma grande surprise. Plutôt réactif pour un simple barman. La contre attaque ne se fit pas attendre mais ce n'était pas suffisant. Dans un duel comme celui-ci, tout se jouer dan les premières secondes. Ce qui devait arriver arriva et le barman se retrouva bien vite à terre.

    Il se remettrait vite de sa chute, après tout, l'autre n'avait pas eu l'intention de le blesser. Heureusement d'ailleurs. Etudiante en cursus de sécurité magique, je trouvais ça dangereux d'être incapable de se défendre de nos jours. N'importe qui pouvait être attaqué n'importe où. Sans tomber dans la paranoïa, je dois bien avouer que je ne dormais que d'un seul oeil. Trop de mes alliés m'avaient tourner le dos récemment pour que je puisse être réellement rassurée. Je lui souris quand son regard croisa le mien. Oh ! Regardez qui est de retour ! Et oui, me voilà de retour au Trois Balais, pour le plus grand plaisir de tous. Il s'approcha en quelques pas et posa un verre sur ma table. Tu profites du spectacle ? Je lui adressais un coup d'oeil à la fois rieur et désolé. Au moins son ego ne semblait pas en avoir prit un trop grand coup, c'était un bon point. J'étais fatigué de tous ces nouveaux pseudo grand sorcier si imbu d'eux même que c'était à se demander comment ils passaient encore les portes. J'en ai pas manqué une miette, un peu court comme duel, mais divertissant. Il vous à pas laissé une chance... lui dis-je un brin moqueuse mais avec un sourire qui ne trompait pas, c'était sans méchanceté. J'avais toujours eu du mal à tutoyer les gens, c'était un reste d'une éducation 'à l'ancienne', principe qui faisait presque office de règle d'or chez les Rosier, en dehors de 'On ne s'associe pas contre la famille'. Une bierraubeurre s'il vous plait. Un grand classique, surtout quand, comme moi, on détestait le jus de citrouille à un point inimaginable. Il ne tarda pas à revenir avec ma consommation. En faite je suis surtout venu pour vous remercier pour... La dernièrement fois. Je ne voulais pas épiloguer sur mon état de depression avancée d'il y à quelques semaines, mais je lui devais au moins des remerciements.
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MessageSujet: Re: RUMOUR HAS IT + madeline   RUMOUR HAS IT + madeline EmptyLun 6 Mai - 21:57

Klaus se rendit à la rencontre de l'étudiante, un éternel sourire aux lèvres malgré sa chute précédente. Sa tête bourdonnait encore désagréablement ; mais ce n'était rien qu'il ne puisse endurer silencieusement : « J'en ai pas manqué une miette, un peu court comme duel, mais divertissant. Il vous a pas laissé une chance ... » lui glissa-t-elle d'un air mutin et il haussa humblement les épaules : « Il y a des jours avec, puis des jours sans, répondit-il avec détachement, en l’occurrence, le coût de cette défaite n'est pas énorme. Un petit bout de fierté par-ci, ça n'a jamais tué un homme ». Il s'empressa de déposer un verre propre devant la jeune femme en arquant un sourcil interrogateur ; Gerhart profita de ce court laps de silence pour glisser un commentaire poétique : « On en reparle demain matin cow-boy. J'suis sûr que tes fesses auront un avis différent à partager ». En guise de réponse, Klaus roula ostensiblement des yeux en soupirant d'exaspération ; toutefois, un tic vînt agiter le coin de sa joue, trahissant l'amusement qu'il pouvait retirer de la situation : « Ce n'est pas une manière appropriée de parler devant une demoiselle ! » le réprimanda-t-il avec légèreté. Le demi-géant marmonna quelques paroles inintelligibles, élargissant le rictus du barman qui focalisa à nouveau son attention sur la rouge et or : « Une bierraubeurre s'il vous plaît » commanda-t-elle après un court instant de réflexion et il hocha énergiquement la tête : « Tout de suite ! Au moins une pour être raisonnable dans ce monde d'ivrognes » répondit-il en désignant d'un mouvement du menton, la salle pleine d'une clientèle friande d'hydromel, whisky pur feu et autres alcools hautement inhibants.

Klaus lui tourna momentanément le dos pour s'emparer de la bonne bouteille, qu'il décapsula dans un "pop" sonore. Il en versa une quantité généreuse dans le verre de Madeline, surveillant Bjorn du coin de l'oeil. Celui-ci s'était assis à la même table que précédemment et semblait à nouveau plongé dans l'exposé d'une énième aventure dans les Highlands. 'Tu pratiques ?' lui avait-il demandé quelques minutes plus tôt. 'Non, pas vraiment', s'était-il contenté de répondre évasivement. Il n'aimait pas l'idée de se donner en spectacle devant une foule d'inconnus. Après tout, comment pourrait-il s'assurer qu'aucun d'entre eux n'appartenait au camp adverse ? Appeler ça de la paranoïa. Toutefois, il n'avait pas survécu jusqu'à aujourd'hui, sans avoir usé d'une prudence la plus élémentaire. Et les sorciers ne faisaient jamais long feux dans sa profession, hm. Laisser à autrui le loisir d'estimer ses compétences ? Jamais. En revanche, céder une mauvaise estimation de celles-ci ne pouvait que lui être bénéfique à l'avenir. Évidemment, le propriétaire de l'établissement connaissait son parcours professionnel. Et Klaus était presque certain que Gerhart en avait deviné quelques bouts également. Cependant, il n'était pas disposé à se tailler une réputation de duelliste confirmé à Pré-Au-Lard. Ce serait s'attiré une attention dont il n'avait aucunement besoin en ce moment.

Le jeune barman poussa le verre devant sa cliente, avant de s'accouder au comptoir avec nonchalance : « En faite, je suis surtout venue pour vous remercier pour... La dernière fois. » reprit-elle avec une touche de réserve. « Oh ! s'étonna-t-il en rehaussant doucement les sourcils. Il se souvenait encore très bien de la soirée où la jeune femme s'était présentée dans l'Auberge. C'était la première fois qu'il la croisait à vrai dire. Il l'avait observée durant une poignée de minutes depuis le bout du comptoir, avant de venir à sa rencontre, tout aussi naturellement qu'il l'avait fait aujourd'hui. Il ne savait pas exactement quel était le détail qui l'avait alerté, lorsqu'il l'avait vue ; Klaus s'était toujours révélé particulièrement empathique vis-à-vis d'autres et aussi souriante ait-elle tenté d'apparaître dans un premier temps, elle ne l'avait pas dupé. Étrangement. Son altruisme naturel s'était chargé du reste : « Ce n'était pas grand-chose, mais je suis tout de même ravi de te voir en meilleure forme. Smiles suits you better. ». Il se fendit d'un sourire bienveillant ; le compliment était sans doute précoce en vue de leurs rapports, mais il ne s'était jamais embarrassé de formalités. « C'est tout ce qui t'amène ? ajouta-t-il avec engouement. Je pensais que tu venais pour le thème de la soirée ». Il marqua une courte pause et voyant un pli d'incompréhension apparaître sur son visage, il reprit la parole : « C'est polka irlandaise ce soir. J'espère que tu as apporté tes claquettes » précisa-t-il en se composant un air ultimement sérieux.

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MessageSujet: Re: RUMOUR HAS IT + madeline   RUMOUR HAS IT + madeline EmptyMar 7 Mai - 11:16


    J'étais persuadé que la magie ne connaissant de limite que celle de notre imagination. Mon père m'avait apprit qu'elle ne connaissait que celle de notre ambition, moi, j'avais un peu revu le concept pour l'adapter à ma philosophie. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres quand le jeune homme haussa les épaules en me disant que de toute façon si sa fierté n avait prit un etit coup, ça ne le tuerait pas. C'était agréable de discuter avec ce genre de personne. Il faut dire que j'étais plutôt habituée au discours froid d'Anastasie, aux menaces d'Ulysse, ce genre de chose. Les hommes que j'avais fréquenté étaient tous les mêmes, des pantins. J'étais fatigué de leur cabriole pour sauver leur honneur. C'était étrange, à seulement bingt ans, de parler comme une vieille qui aurait une longue expérience de la vie. Mais il faut bien dire qu'à seulement vingt ans, j'avais une histoire plutôt improbable. Fiancée à quinze ans, enceinte à seize, maman d'un enfant caché qui m'avait était enlevé, affreusement torturé par mon ancien fiancé, endoctriné pour rejoindre un camps que je savais pertinemment ne pas être le mien... Peu de mes condisciple pouvait prétendre à un tel 'palmares'. Un home absolument gigantesque glissa un commentaire sur les fesse du barman. Je souri quand celui-ci se plaignit d'un tel langage devant moi. Je n'étais plus à ça près mais l'attitude de preux chevalier du jeune homme était agréable. Je jetais un coup d'oeil en biais à l'homme qui venait de parler. Il était simplement immense. Impressionnant. Mais il ne semblait pas méchant, il y avait quelque chose de rieur dans son regard qui faisait presque oublié sa carrure. Il y avait toute sorte de client un peu... étrange, au Trois Balais. Parfois des gens dissimulé sous les capes, d'autres qui commandait des choses improbables. Après vingt ans de cette vie, rien ne pouvait plus me surprendre.

    Je regardais mon verre se remplir d'une bonne dose de Bierraubeurre, au moins il n'était pas radin sur les quantités. Il le fit glisser verre moi. Il sembla étonné de mes remerciements, c'était pourtant bien la moindre des choses. Ce n'était pas grand-chose, mais je suis tout de même ravi de te voir en meilleure forme. Smiles suits you better. Eh bien, il était spontané ce garçon, c'était une chose qu'on ne pourrait pas lui enlever. C'est vrai que je me sentais mieux depuis quelque temps. Peut-être le fait qu'Ulysse est vaguement tenté de me noyer en me jetant dans le lac glacé une nuit d'hiver, ou encore le fait que Jillian m'ait ouvertement trahi. En tout cas, en sortant de l'infirmerie ce jour là, je m'avait senti revivre, et c'était purement délicieux. C'est tout ce qui t'amène ? Pas exactement non, mais je ne pouvais pas lui balancer de but en blanc que j'avais entendu des rumeurs qui prétendaient qu'un ancien auror se planquait au village et que je voulais en avoir le coeur net. C'était un peu trop direct, et j'étais plus fine que ça. Entre autre, et c'est déjà pas mal, vous n'étiez pas obligé d'écouter les histoires d'une gamine dépressive... Mais vous l'avait fait. et c'était énorme. J'avais du mal à parler de ce qui n'allait pas chez moi, principalement parce que je ne pouvais en parler à personne. Pour mes amis, j'étais une épaules sur laquelle pleurer, j'étais la confidente. On me confier ses malheurs en sachant que je m'efforcerait de les alléger. Je ne pouvait pas leur mettre sur les épaules le poids de ma propre tristesse, c'était égoïste. Donc je me taisais. Parler à un inconnu m'avait fait du bien, même s'il ne pourrait surement jamais soupçonner à quel point. Je pensais que tu venais pour le thème de la soirée. Je haussais les sourcil d'un air interrogateur. Depuis quand les Trois Balais organisait-il des soirées à thème ? A mon air affiché d'incompréhension, il s'expliqua. C'est polka irlandaise ce soir. J'espère que tu as apporté tes claquettes Je ne pus m'empêcher de rire à cette explication. Polka irlandaise ? Sérieusement ? Je n'avais même pas la moindre idée de ce que cela pouvait bien être ou comment le danser ! Mais qu'à cela ne tienne ! Bien sur, je compte bien vous éblouir avec mes talents de danseuse, je suis d'une grâce peu commune ! répondis-je sur le même ton sérieux que mon interlocuteur. J'avais prit des cours de danse de salon depuis l'enfance, mon père y tenait beaucoup. Pour être une épouse idéale auprès de l'homme qu'il m'aurait choisit. Ces conventions moyennageuses s'appliquaient encore de nos jours dans certaines familles, comme la mienne, et nous l’avions tellement intégré qu'il semblait impossible d'un jour dire non. Mais aucune de mes leçons n'avait concerné cette polka irlandaise. Je buvais une gorgée de bierraubeurre, surtout de la mousse, j'adorais ça. Et vous ? J'espère que je ne me suis pas déplacée pour rien et que j'aurais l'occasion de vous voir en claquette pour nous refaire une démonstration de votre jeu de jambe impressionant ! rajoutais-je d'une voix moqueuse emprunte de curiosité.
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