Nom : Bowen
Prénom : Raina Heidi
Surnom : Rai, Rain, Nana, La Blonde, Blondie (ça, c'est Misael)
Âge : 20 ans
Cursus, option(s) : Sécurité magique, option camouflage et initiation à la magie noire ; elle a toujours voulu être Auror
Année scolaire : 10ème année
Nature du sang : Sang mêlé

Citation :

Le 5 février 1997

Cher journal,

Je ne sais pas si on dit comme ça mais je crois qu'il faut faire comme ça pour écrire dans un journal. Aujourd'hui, c'est mon anniversaire et je t'ai eu en cadeau de la part de ma maman. Elle a dit que c'était pour raconter ce que je voulais et que, d'après la maîtresse, j'en ai besoin. Je ne crois pas mais c'est rigolo en tout cas.
Papa m'a donné de l'encre invisible, à condition que je n'en parle pas à maman parce que il a dit qu'un simple cadenas, c'était pas très solide. Il a raison, je crois. Cette encre est vraiment bien, il a dit qu'elle n'apparaîtra qu'à moi ou à la personne que je voudrais. Les autres verront rien. Magique !
Enfin, apparemment, il faut que je me présente. Moi c'est Raina Heidi Bowen et j'ai eu sept ans aujourd'hui. Mon papa, il est magicien. Enfin, sorcier. Mais pour du vrai, pas comme à la télé. Il ne l'a jamais dit à maman, il dit qu'il a peur qu'elle s'en aille et que, maintenant, elle lui en voudra de lui avoir menti tout ce temps. Mon papa aime ma maman même s'il lui ment tout le temps. Elle croit qu'il travaille dans une banque alors qu'en fait non. Ma maman, elle est avocate. Elle est venue parler de son travail une fois, en classe. Sa spécialité, c'est de s'occuper des gens qui ont fait de grosses bêtises ; elle dit que ça s'appelle du pénal. Elle travaille beaucoup et ramène du travail à la maison souvent.

Voilà journal, tu en sais plus sur moi à présent.

Raina

Citation :

Le 16 octobre 1998

Cher journal,

Aujourd'hui, il m'est arrivé un truc génial ! J'étais dans la cour de récré quand un garçon a fait quelque chose de bizarre : quelqu'un l'embêtait et il a réussi à bondir très loin pour lui échapper. Tout le monde a été impressionné. Moi, j'ai tout de suite compris. C'est un sorcier, comme moi, j'en suis sure. On n'est pas dans la même classe mais on a le même âge. Alors, je suis allée le voir et je lui ai raconté ce que je savais. Je crois qu'il ne m'a pas cru et m'a prise pour une folle.
Ce soir, j'ai tout raconté à mon papa. Il m'a grondé, parce que ça doit rester secret ce que je suis mais a dit que, puisque c'était fait, il irait parler à ce garçon.
Au fait, il s'appelle Misael Hayes.

Citation :

Le 20 juillet 2001

Cher journal,

Ça y est ! Je l'ai ! La lettre de Poudlard. J'ai vraiment hâte d'y aller. Mon père a dit à ma mère que j'allais étudier dans une école, en Ecosse, car elle était très cotée. Ma mère n'était pas du tout d'accord et ils se sont beaucoup disputés à ce sujet. Parfois, je me dis qu'il ferait mieux de tout lui dire, ce serait beaucoup plus simple. Ma mère est très triste et m'a offert un téléphone portable pour que je puisse l'appeler souvent. Je sais que je ne pourrai pas l'utiliser à Poudlard, son téléphone...
Sinon, Misa l'a eue aussi sa lettre ! Je lui ai dit qu'on pourrait aller acheter nos affaires ensemble mais il a simplement haussé les épaules, comme s'il se moquait de moi. Parfois, il m'énerve... Enfin, je suis sure qu'il sera content que je l'aide.

Je dois filer !

Raina

Poudlard ; cinquième année ; Grande Salle

"T'étais où, hier soir ?"
Elle soupira et lâcha le livre qu'elle feuilletait pour lui accorder un regard. Il était là depuis un moment déjà mais elle avait fait mine de l'ignorer.
"Ça te regarde pas, Misa."
Il sourit, comme à chaque fois qu'il semblait la mettre hors d'elle. Elle haussa les épaules en se servant un toast, l'ignorant à nouveau.
"T'es allée voir le grand brun qui te tourne autour depuis des semaines ? Je croyais qu'il t'énervait...
- T'es lourd, Misa !"
Mais il semblait avoir vraiment envie de se mêler de ce qui ne le regardait pas, comme souvent. Il embraya sur un nouveau sujet en saisissant le livre qu'elle lisait à son arrivée.
"Ah tiens, tu révises, maintenant ? Peur pour tes BUSEs ?"
Elle soupira et lui arracha le livre des mains.
"Oui, j'étais avec lui. Et il s'appelle Jeremy. Content ?
- Non. Tu es bien trop jolie pour lui. Vraiment." renchérit-il avec un léger sourire.
Elle leva les yeux au ciel, encore son obsession pour la beauté. Il était parfois lourd avec ça. Jeremy était en septième année, ce qui le rendait indéniablement attirant. En plus, comme il était préfet, il lui avait déjà donné le mot de passe pour la salle de bains des préfets. Un avantage certain et non-négligeable qui avait penché en sa faveur. Et puis, il avait promis qu'il l'aiderait pour ses BUSEs. Que demander de plus ? En guise de réponse, elle haussa les épaules et reprit son livre. Elle devait s'améliorer en Métamorphoses si elle voulait espérer être Auror un jour.
"Si en plus il t'a rendue travailleuse..." soupira Misael avant de s'en aller.

Citation :

Le 16 mai 2005

Cher journal,

Ça fait un moment que je n'ai plus écrit ici. La vie poursuit son cours et avec les BUSEs qui approchent, quoiqu'en dise Misael, on a du boulot par dessus la tête ! J'ai réellement envie d'être Auror, alors autant mettre toutes les chances de mon côté...
Oh, comme tu as dû le remarquer (ou pas, vu qu'après tout, tu n'es qu'un journal), j'ai encore renforcé la protection avec quelques sorts. Espérons que ça suffise, hmm.

A bientôt,

Raina.

Poudlard ; sixième année ; cours de Sortilèges

"Je pensais qu'on était censés n'être que les meilleurs, suite au résultat des BUSEs..." lâcha-t-elle en fixant Maryann Fitzgerald qui essayait désespérément pour la dixième fois son sortilège.
Elle ne détestait pas cette Maryann. Elle ne la connaissait pas vraiment, d'ailleurs. Seulement, pourquoi diable autorisait-on des personnes ayant eu un "Acceptable" dans ce cours ? Elle jeta un oeil amusé à sa voisine de table qui ne semblait guère apprécier son franc-parler. Elle trouvait que ça faisait un peu trop langue de vipère. Mouais... Comme elle ne répondait rien, Raina arqua un sourcil et recommença à exécuter le sort demandé. Quelle rabat-joie, elle préférait quand Misael se mettait à côté d'elle. Mais elle lui faisait la gueule pour une histoire qu'elle avait même oublié. Peut-être qu'elle devrait retourner le voir ; même si ça revenait à avouer une défaite. Rah, elle imaginait déjà sa tête quand elle montrerait le bout de son nez...




Londres ; vacances avant la huitième année ; chambre de Misael

Elle entra dans sa chambre sans prendre le soin de frapper à la porte. C'était une de ses sales habitudes, sans doute mais ça n'avait jamais posé problème. Sauf aujourd'hui. Misael était sur son lit, torse nu. Au départ, elle songea à détourner les yeux et s'excuser de l'avoir dérangé. Puis elle la vit. Sa blessure qu'il tentait vainement de cacher et qu'il se hâta de bander. Elle demanda aussitôt d'une voix tremblante, tout en refermant la porte :
"Misa... Tu as quoi sur ton ventre ?"
Elle fixait sa blessure, pensant déjà avoir compris ce que c'était quand il lui répondit :
"Rien. Juste une griffure... de chat."
Elle le fusilla aussitôt du regard. Il la prenait pour une conne ?! Elle savait parfaitement reconnaître une morsure de... Elle hoqueta en comprenant ce que c'était. Il avait été mordu par l'une de ces bêtes. Comment ? Et comment s'en était-il sorti ? Elle lâcha avant que la peur ne prenne le pas sur la colère :
"Tu comptais rien me dire, bien sûr ?"
Il releva les yeux vers elle après avoir terminé son bandage. Il était parfaitement calme, comme si rien ne s'était passé, comme si, effectivement, il avait été griffé par un simple chat. Alors qu'elle, elle bouillonnait littéralement, elle avait envie de lui arracher les yeux.
"Je ne voulais pas t'inquiéter pour de petites égratignures..."
Et il sourit. Toujours ce même sourire. Elle serra les poings, hors d'elle.
"Parfois je te hais."
Elle s'approcha. Qu'elle hurle, pleure, tape des pieds, le menace ne lui ferait strictement aucun effet, elle ne le savait que trop bien. Mais elle en avait besoin ; elle voulait non il fallait qu'il l'écoute. Son sourire et son sarcasme ne le sauveraient pas cette fois.
"Mais Misael ! Quand est-ce que tu arrêteras de me prendre pour une conne ? Tu te rends compte de ce qui arrivera à la prochaine…"
Il s'était levé d'un bond, posant sa main sur sa bouche. Elle croisa son regard, où on lisait à la fois la colère et, elle en était sure, de la peur. Elle se tut, n'ayant pas d'autre choix.

Londres ; quelques jours plus tard ; chambre de Misael

"Tiens."
Elle n'avait pas frappé cette fois-ci non plus. Elle tendait deux fioles contenant ce qui était visiblement une potion. Il la fixa simplement, comme s'il attendait qu'elle dise autre chose.
"Je croyais que t'étais le spécialiste des potions. Tu devrais savoir ce que c'est." lâcha-t-elle en lançant les fioles sur son lit.
S'il croyait qu'elle lui avait pardonné son attitude des derniers jours. Il devrait s'estimer heureux d'être en vie, déjà. Et puis, ces potions Tue-Loup lui avaient coûté les yeux de la tête ; en plus elle avait dû aller dans l'Allée des Embrumes.
"Tu me remercieras plus tard" lança-t-elle en quittant la chambre.

Citation :

Le 15 novembre 2008

Cher journal,

Misael va mal. Il ne l'avouera jamais mais après chaque pleine lune, il a l'air totalement épuisé. Il dit que je me fais des idées. Je le déteste vraiment parfois, c'est fou... Je m'inquiète pour lui. Des fois, je regrette de m'inquiéter autant pour lui ; je me demande à quoi ça sert ! Bon, c'est vrai qu'il n'est pas du genre très expansif mais quand même un simple "merci", ça lui arracherait la bouche ?

Monde moldu ; entre la huitième et la neuvième année ; chambre de Raina

"Tu as l'air épuisée..."
Il avait balancé ça comme ça, alors qu'elle lui expliquait un truc, la coupant net. Elle arqua un sourcil et le fixa avant de balancer :
"Quel homme délicat tu fais, Misael... Et puis, je pourrais dire la même chose de toi !"
Elle n'avait aucunement l'intention de lui dire que deux fois par semaine depuis quinze jours, elle apprenait à devenir Occlumens. Impossible de savoir comment il réagirait ; il serait capable de lui interdire de le faire, de peur qu'on ne découvre son secret par mégarde. C'est qu'elle en savait des choses sur lui ! Elle soupira et ne put s'empêcher de glisser un léger :
"Ça va ?"
Il la fixa sans rien répondre. Elle lui sourit. Vieux loup. Tiens, si elle pouvait l'appeler comme ça, elle ne se gênerait pas pour le faire ! Après quelques secondes de silence, elle poursuivit :
"Je disais donc..."

Citation :

Le 18 juillet 2009

Cher journal,

C'est épuisant. J'aimerais pouvoir ôter toutes mes idées et mes souvenirs compromettants avant d'aller le voir. Ça serait tellement plus simple. Ce soir, j'ai cru qu'il allait voir la fois où j'ai découvert que Misa était un loup-garou... Mais au dernier moment, je suis arrivée à dévier le souvenir, le remplacer par un autre. D'après lui, on peut inventer des souvenirs de toute pièce si on s'applique bien. La seule chose que je veux, c'est qu'on n'arrive pas à lire en moi comme dans un livre ouvert...

Citation :

Le 26 août 2009,

Cher journal,

Apparemment, je me suis bien améliorée. D'après lui, il est difficile voire quasi-impossible de lire en moi comme on le souhaite. Je le crois mais c'est pas gagné-gagné, faudra que je continue à travailler. Encore deux séances avant la rentrée. J'ai vraiment hâte d'y retourner. Déjà, parce que j'aurais pas à supporter l'ambiance de plomb qui règne ici. J'ai tout le temps peur de dire un truc du genre "par Merlin" ou "Quidditch". Et puis, Misa aura plus de mal à m'éviter à Poudlard.

Poudlard ; neuvième année ; bibliothèque

"Tu fais la gueule ?"
Il avait lancé ça en guise de bonjour. C'était vrai qu'il traînait toujours à la bibliothèque en ce moment... Elle se tourna vers lui, tout sourire :
"Non. Pourquoi tu dis ça ?
- Arrête ça fait deux jours que je t'ai pas vu."
Ah, première nouvelle ; ils étaient censés se voir tous les jours maintenant ? Ils étaient mariés sans qu'elle le sache peut-être ? Oui, elle lui en voulait. Elle continua de chercher les livres qui l'intéressaient sans lui adresser la parole. Comme il continuait à la suivre, elle finit par lui dire :
"Je t'ai vu mercredi. Couloir du deuxième étage."
Le regard qu'elle lui lança en disait suffisamment pour qu'il comprenne. Oui, elle l'avait vu embrasser un mec. Jusqu'alors il n'était sorti qu'avec de jolies blondes. Et là, paf, un mec. Elle n'avait rien compris et aurait aimé qu'il lui parle de ça avant. Qu'il sorte avec des mecs, des filles, des louves, elle s'en fichait mais elle n'avait juste pas envie de le découvrir comme ça. Ça lui avait fait l'effet d'une claque dans la figure.
"Tu préfères les poils, maintenant ?"
Elle se mordit la langue avant d'ajouter autre chose. Elle continua à chercher son livre un instant encore avant de poursuivre :
"Tu aurais pu me le dire..."

Citation :

Le 13 octobre 2010,

Cher journal,

Ici c'est la panique. Ils ont mis en place une nouvelle maison à Poudlard, pour les nés-moldus. C'est complètement débile ! En quoi sont-ils inférieurs à nous ? Résultat, je ne peux même plus parler à Misa sans qu'on me fasse comprendre que j'enfreins tout un tas de règles. Soit disant qu'ils auraient fait entrer des géants dans Poudlard. Mais bien sûr... Qu'est-ce qu'on va faire ensuite ? Leur interdire d'avoir un boulot ? Ce qui reviendrait à amputer le monde sorcier d'une bonne partie de ses effectifs... Ces histoires de sang pur et nés Moldus, ça devient ridicule. Mais faut se la boucler ! Et puis, la situation finira bien par se tasser... Espérons.

Pseudo : So-cherry
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Comment avez vous connu le forum ? : Par un partenariat, je crois
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Le mot magique ? : Dobby président !