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You're a beautiful nightmare FT Penny

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Shaé M. Elieis
Shaé M. Elieis


You're a beautiful nightmare FT Penny Grin10

first Log-in : 25/01/2014
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MessageSujet: You're a beautiful nightmare FT Penny   You're a beautiful nightmare FT Penny EmptySam 26 Avr - 6:13

D-A-N-G-E-R-O-U-S
Been fighting with my sheets, nearly crying in my sleep. It's been long enough now so let's make a mess lioness.

Ma tête est un tambour, voilà le premier truc qui me vient en tête justement, alors que je reprends doucement conscience. Ma tête est un putain de tambour qu’on tape sans arrêt, sauf que je ne suis pas d’humeur à faire de la musique moi. Alors je grogne, je m’oppose, mais à quoi hein ? Rien, parce que ma tête ne me fait pas mal à cause d’un quelconque bruit, sinon je buterais l’enfoiré osant déranger mon sommeil, ni à cause d’une quelconque lumière, il fait juste assez noir dans la chambre, mais parce que j’ai déconné plus tôt. Je m’explique, avec toute la merde qui me colle aux pieds depuis déjà un bon moment, voir depuis toujours si je me montre assez pessimiste –et avec ma migraine actuelle, j’en ai le droit, allez-vous faire voir-, j’ai décidé de me détendre ce soir, d’oublier. Je suis allé me saouler, la belle affaire, j’avais juste tellement envie d’oublier que j’ai aussi oublié que de boire comme un trou allait aussi me refiler un mal de tête grandiose. Des feux d’artifices explosent dans ma tête, le tambour se tend, gronde même et je grogne encore, alors que je me redresse lentement. Sauf que, surprise surprise, un bras me barre la taille. Putain oui, quelqu’un est dans mon lit avec moi, mais dès que je tourne la tête, ma tête se met à tourner. Je suis bien forcé de fermer les yeux, mais je ne ferme pas ma gueule pour autant, « awwn, bordel ! » Je gronde, pose une main tremblante contre mon front et plisse les yeux pour mieux y voir, mais à mon plus grand soulagement, ce n’est pas un brun bâtit et à la barbe naissante qui somnole à côté de moi, oh ça non. En fait c’est ma colocataire de chambre, Penny, la superbe Penny, la chieuse de Penny, cette diablesse aux yeux clairs, capable de me faire saliver rien qu’en papillonnant des yeux, cette garce qui m’a brisé le cœur oui ! Je ne sais pas si je suis SI soulagé que ça finalement, je ne comprends même pas ce qu’elle fiche dans mon lit, mais je la dévisage, tout en laissant mon regard glisser sur son bras, celui qui s’agrippe encore à moi en tout innocence. Enfin, je me dis que c’est innocent, mais au fond qui sait, peut-être qu’elle me cherche vraiment.

Je n’ai jamais été douée avec Penny, enfin oui, au lit je crois que je m’en tirais relativement bien, mais pour la comprendre ça a toujours été un putain de bordel. J’aime dire que c’est parce qu’elle est chiante, mais en réalité je suis aussi chieuse qu’elle, donc je suppose que c’était foutu depuis le premier jour. Je soupire, tout en la reluquant, ouais je ne fais pas que l’observer à ce stade, j’admire aussi. Merde, on a beau se partager la même chambre, je fais toujours de mon mieux pour qu’on passe le moins de temps ensemble, du coup je n’ai pas pu la regarder tout à mon saoul depuis un sacré moment. Bon, si ma tête me faisait moins mal, ce serait quand même mieux. J’admire la courbe de son bras, puis sa poitrine ronde, compressée dans une cami moulante, la poisse quand même. Elle est magnifique comme ça, elle est diabolique oui, puis ça me revient vaguement : on s’est rencontré à la taverne, alors que je m’étais déjà enfilé deux pintes. On a continué ensemble je crois, ou on s’est engueulé, probablement les deux nous connaissant. Ce que je ne comprends pas cela dit, c’est ce qu’on fiche dans le même lit. Enfin, ça c’est jusqu’à ce que je remarque l’état de sa lèvre inférieure : enflée et presque rouge. Je reconnais aussitôt les traces de mon crime, parce que pendant plusieurs mois, soit ceux où la jolie Penny était MA Penny, elle s’est baladée avec la bouche dans un état identique. C’est plus fort que moi, je n’y peux rien en fait, quand j’embrasse cette idiote j’ai la mauvaise habitude d’aspirer sa lèvre et de la lui mâchouiller. En même temps… elle est vachement belle comme ça, assoupie, la lèvre enflée et une jambe enroulée autour de la mienne. « Merde… tu fais chier Penny…», mais j’ai beau dire, quelque part je suis contente de la retrouver là tout près de moi. Parce que je suis totalement paumée avec cette histoire avec Sam, parce qu’avec Lola je ne sais plus trop où j’en suis, bref la retrouver là, c’est rassurant. Je reconnais sa chaleur, son odeur, même sa respiration m’est familière et j’ai beau grimacer, je glisse une main dans ses cheveux doucement. Comme je le faisais autrefois quand elle me parlait, comme j’aimais le faire quand nous nous glissions dans un bon bain, comme elle aimait que je le fasse quand nous nous mettions au lit.

Il ne reste pourtant rien de nous deux, ça, ma tête, peu importe son état, s’en rappelle très bien. Nous avons été détruites, j’ai été trompé, elle nous a bousillées et il ne reste donc plus que ma main dans ses cheveux alors que ses grands yeux me font l’honneur, et l’horreur je dirais même, de s’ouvrir. Est-ce qu’elle ressent la même nostalgie que moi ? Est-ce qu’elle a cette envie folle de m’embrasser ? Est-ce qu’elle a la trouille, elle aussi, qu’ont aient encore mal ? Probablement pas, parce que de nous deux, j’étais la seule à croire en nous. Du coup, ma main s’arrête et je retiens mon souffle un moment, des flashs du début de la nuit me revenant douloureusement. Les images de ses vêtements arrachés s’accumulent dans ma tête, comme le tas de linge qui grandit au sol. Qui a commencé ? Je ne sais plus, je n’ai que son goût sur la bouche, mais je sais aussi que sa salive a du sécher contre mon ventre, d’ailleurs moi je ne suis qu’en sous-vêtement et je baisse les yeux sur mon propre état. À moitié dissimulé par le drap entassé sur mes cuisses, j’aperçois ma cicatrice et je fronce les sourcils pour retirer ma main de la tête de Penny, l’humeur aussi sombre que l’État de ma tête. « T’es pas censé être là, c’est mon lit, tire toi » mon ton n’est pas assez mordant, pas assez percutant, tout simplement pas convaincant. Parce que la vérité c’est que je la préfère là dans mon lit et qu’en fait… c’est plutôt son lit. Le mien est en face, je m’en rends compte maintenant mais mon orgueil, un enfoiré celui-là, n’a pas envie de rectifier la chose. Je ne bougerais pas mes fesses de là donc, mais quelque part, autant j’ai envie d’envoyer balader Penny et sa peau délicieusement pale, autant je crève d’envie qu’elle reste avec moi, contre moi. Quand je dis qu'elle n'est pas la seule chieuse, j'ai raison.


Dernière édition par Shaé M. Elieis le Jeu 17 Juil - 4:04, édité 1 fois
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Penny Savage
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MessageSujet: Re: You're a beautiful nightmare FT Penny   You're a beautiful nightmare FT Penny EmptySam 26 Avr - 18:20

I know that we are upside down
I know that we were made to break so what? I don't mind
Je sens quelque chose de doux, de tendre, qui tente de se frayer un chemin tandis que la conscience s'empare de moi tranquillement. Et avec la conscience vient le malaise, l'impression qu'un troupeau d'éléphants s'est amusé à me passer dessus à répétition si j'ose me concentrer un peu dessus. Je ne veux pas bouger, ça c'est sûr et certain. Je sais parfaitement que le moindre petit mouvement va m'élancer la tête à gauche ou encore à droite, comme si une enclume y est attaché. Et en même temps, cette enclume qui possède un énorme talent sur le multi-tâche s'occupe de m'asséner des coups sur le crâne à répétition avec tout son poids. Ah non, elle n'y va pas de main morte, elle y met tout son coeur, histoire que la seule pensée qui reste dans mon esprit, c'est que je n'ai plus jamais envie de boire de ma vie, que c'est fini. Plus jamais la moindre goûte d'alcool passera mes lèvres. Bref, le discours quotidien d'une gueule de bois. Et je devrais, vraiment, parce que si j'y pense -et ça fait encore plus mal que d'habitude de le faire- l'alcool ne m'a jamais vraiment aimé. Ou peut-être que c'est moi qui l'aime trop ou encore que je ne connais pas vraiment mes limites quand la boisson entre dans l'équation même après tout ce temps. Je suis une fille qui aime y aller à fond. Si on me dit encore une autre, j'en prends une autre puis encore une jusqu'à me retrouver la tête dans les toilettes à retenir ma fierté du mieux que je peux tout en tenant mes cheveux de l'autre. Dans tous les cas, quand je me réveille le matin, ça ne se passe jamais bien.

Sauf peut-être celui-ci, où justement j'arrive à discerner une caresse sur ma tête. Des doigts dans mes cheveux je présume, mais je n'ai pas envie de trop y réfléchir. Je préfère porter toute mon attention sur cette sensation réconfortante qui, après un moment, réussit à écarter celles qui sont assez déplaisantes dans mon état actuel. J'adore qu'on me joue dans les cheveux. Pour moi s'en est thérapeutique. Tous mes soucis peuvent s'envoler si quelqu'un ose tout simplement traîner sa main entre mes boucles. C'est ma faiblesse, que voulez-vous. J'ai même fait du chantage à Red quand on était jeune pour qu'il caresse ma chevelure jusqu'à ce que je m'endorme. Alors inconsciemment, je remercie cette âme charitable qui dans un geste volontaire ou non -on sait jamais, j'aurais pu toucher mot de mon obsession lors de mon état d'ivresse- qui a bien voulu me procurer ce petit plaisir pour faire disparaître mes maux. Enfin, tout ça c'est jusqu'à ce que mon cerveau réussisse à enregistrer la question qui suit : Mais à qui appartient cette main ? L'idée de reprendre mon sommeil profond s'envole de mon esprit à l'idée que je suis peut-être chez un inconnu en ce moment même. J'ouvre donc les yeux tranquillement, appréhendant une lumière dérangeante qui est finalement absente pour tomber directement en face de Shaé.

Et là je me demande, mais qu'est-ce que Shaé fout devant moi ? Ensuite je me dis que hey, c'est tout de même ma colocataire maintenant que je m'en souviens, mais en exerçant ma mémoire, j'arrive à me souvenir que c'est avec elle hier soir que j'ai fait la bêtise d'ingérer autant d'alcool que possible. N'empêche, j'aurais pu me réveiller devant bien pire, ça c'est pas difficile à avouer. Je suis même contente que ce soit elle qui se trouve devant moi et qui me jouait probablement dans les cheveux. Oui, le positif s'accumule et je tente même un sourire un peu rouillé avant qu'elle décide de me lâcher bêtement un « T'es pas censé être là, c'est mon lit, tire toi » Ah bah oui hein. Le charme incarné cette fille. On va laisser tomber le joli réveil avec le romantisme et les pâquerettes. J'abandonne donc aussi le sourire, parce qu'on dirait bien que ça lui tente pas vraiment et m'étire plutôt avec peine. « Bon matin à toi aussi.. » lui grommelais-je en me redressant comme si j'étais une octogénaire, la tête dans une main. Oh mon dieu, se lever est toujours la chose la plus horrible à faire après celle de se réveiller avec une gueule de bois. Je tente d'étouffer l'enclume -comme si c'était actuellement possible- avec la paume de ma main et constate alors mon manque de vêtements. « Ooooh... » Commentaire très constructif. Voilà donc comment on avait terminé les choses la soirée précédente. Avec un peu de chance la mémoire me reviendrait une fois mon mal de tête passé. Je remarque également que non, c'est pas son lit, c'est le mien, mais tout ce qui arrive à sortir de ma bouche c'est un « J'ai envie de vomir. » Une plainte même, comme une gamine malade qui a besoin d'attention. Mon naturel en sommes.« Shaééé... est-ce que tu peux aller me chercher un verre d'eau ? » Parce que je n'ai vraiment pas envie de vomir. Je n'ai vraiment pas envie de devoir courir jusqu'aux toilettes avec mon mal de crâne pour vomir même. Alors je chiale comme un enfant qui veut sa tétine et je maudis l'alcool, encore et encore dans ma tête. Et même si elle voulait pratiquement me chasser de mon lit une minute plus tôt, je cherche sa main, contredisant ma propre demande en lui serrant doucement, en recherche de réconfort dans ma situation pitoyable.

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Shaé M. Elieis
Shaé M. Elieis


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MessageSujet: Re: You're a beautiful nightmare FT Penny   You're a beautiful nightmare FT Penny EmptyDim 1 Juin - 6:05

D-A-N-G-E-R-O-U-S
Been fighting with my sheets, nearly crying in my sleep. It's been long enough now so let's make a mess lioness.

Je ne rêve pas ou Penny vient de me sourire ? Si je n’étais pas déjà assise, je pense que je serais littéralement sur les fesses. Bon, heureusement pour moi, mon étonnement ne se remarque pas trop, alors que je lui balance ma mauvaise humeur à la gueule. Il y a pourtant eu une époque où ce sourire-là aurait réussis à tuer le bruit dans ma tête, le désagréable de mon état physique, mais plus aujourd’hui. Je ne dirais pas que j’en veux encore à Penny, même si c’est clairement le cas, mais disons que notre relation est assez tendu, depuis notre histoire. Elle a eu beau s’excuser à plusieurs reprises, lors du fait, lors de notre dernière conversation à ce sujet, quand nous avons dû aménager dans la même chambre, même à quelques reprises depuis, comme ça, parce qu’elle le sentait je suppose, j’ai du mal à passer par-dessus. La trahison ce n’est pas trop mon truc, je la digère mal et là, alors que je l’observe s’étirer, son corps se déliant dans quelque chose d’encore trop invitant pour moi, je sens la louve gronder en moi. La pleine lune approche, c’est pour ça que je suis allé boire hier, parce que Samwell s’infiltre toujours plus fort sous ma peau dans ses moment-là, mais près de Penny, ce n’est pas réellement mieux. L’animal trouve la peau attirante et appétissante, alors que la femme se rappelle clairement de certains matins passés au lit, mes doigts plongés dans ses cheveux clair-là, avant de plonger ailleurs oui. Un frisson me parcours, mais il est tué doucement par la voix enrouée de Penny, « Bon matin à toi aussi.. » Pour toute réponse, je gronde à nouveau, à croire que je deviens de plus en plus animal. Oh, ça n’impressionne pas tellement ma colocataire, mais tant pis hein, ça ne m’intéresse plus, depuis qu’elle est assise. Je vois un bout de son ventre, sa culotte et ses cuisses. Ma main me démange, a cette envie folle de glisser contre sa cuisse la plus proche, mais je combat, malgré son petit « Ooooh... » qui rend l’exercice beaucoup plus compliqué.

Pourquoi ? Parce que cette innocence qui vit en Penny est pile ce qui m’a attiré à elle, ce qui m’a poussé, il y a environ un an de ça, à l’embrasser. J’ai encore cette détestable envie de la toucher, de lui dire que ça va, que c’est rien. Sauf que c’est faux, ce n’est pas rien de me retrouver là dans son lit, seulement en sous-vêtement, le ventre bien a l’air et le corps encore engourdis de dieu seul quels exercices pratiqués avec elle. Enfin, si ça se trouve, on s’est contenté de se peloter un peu, de se déshabiller et de s’embrasser, avant de s’effondrer dans son lit. Je n’y mettrais pas ma main à couper, mais l’espoir fait vivre et là, alors qu’elle pose une main devant sa bouche, le mien se meurs un peu : « J'ai envie de vomir.» Il ne manquait plus que ça, évidemment ! Déjà, j’ai un mouvement de recul, qui m’arrache un gémissement, foutu mal de tête oui ! On oublie la Shaé pleine d’attention, celle sachant consoler une Penny sur le point de vomir est morte en même temps que notre histoire. Hors de question que la blonde me recouvre du contenu de son estomac, alors je recule un peu, tant pis pour l’air frais de notre chambre qui me mord la peau, mais Penny n’en a pas fini, « Shaééé... est-ce que tu peux aller me chercher un verre d'eau ? » Tiens, j’avais oublié combien mon ex pouvait être geignarde et princesse quand elle voulait. Là où Lola c’est moqué de moi en me traitant de bébé, Penny sait mieux y faire, c’est elle le bébé oui, jusqu’à sa main qui se referme sur la mienne et me serre. On dirait une mourante et un instant je la dévisage sans y croire, mon visage par de lui-même en fait, tant sa réaction me surprend : tu te fou de ma gueule meuf ? Mais non, elle est sérieuse et son regard soutient le mien, pourtant bien condescendant, parce que son verre d’eau, elle peut se le foutre où je pense. Moi non plus, je ne veux pas bouger mon cul du lit que je lui ai volé, j’ai froid, j’ai mal à la tête et je veux simplement me remettre au lit. Sauf que non bien entendu et je pousse un grondement franchement mauvais en me redressant, tirant le drap dans mon ascension, l’arrachant de sur elle, exposant ses cuisses, ses jambes, histoire qu’il y ait une justice en ce monde. « C’est bon, pas la peine de te mettre à chialer non plus, putain… on pourrait jurer que t’as 5 ans, ce que c’est agaçant... »

Bon, j’aurais pu faire un effort et faire couler l’eau froide dans l’évier, avant de lui servir son verre, mais non. Je suis de mauvaise foi, j’ai un caractère de chien et Penny m’a trompé, alors son eau, elle va l’avoir tiède, vu que c’est bien dégueulasse. Si pour le chemin de l’allé je tiens sans trop de mal sur mes pieds, le retour est plus compliqué, parce qu’il fait sombre après avoir allumé la lumière de la toilette et puis aussi parce que c’est autre chose de garder l’équilibre avec un verre. Aussi bien dire que j’ai fait une partie du chemin accroupis et en longeant les meubles et que pour le retour, c’est beaucoup moins facile. Je reviens donc lentement et quand je lui rends son verre, c’est en m’assurant d’en renverser un peu sur elle, ce qui me fait bien plaisir. C’est con, c’est jamais que de l’eau et ça va sécher, mais j’aime le fait que ça l’ait surprise, que mon service n’est pas impeccable. Et quand je l’entends émettre un petit hoquet de surprise, je me fais plaisir et grogne, un sourire en coin, alors que je me laisse retomber à ma place, dans son lit, toujours hein. « Si tu voulais un meilleur service, fallait faire affaire avec ton demeuré, Hilred. » Est-ce que je suis fière ? Oh putain oui ! Vlan dans les dents blondasse ! Je m’allonge même, mais là, je la regarde avec son estomac trempé et je soupire, me calant contre mon oreiller, le sien en fait. La vue me revient très clairement, merci à la louve en moi et j’observe son menton se tremper d’eau. Elle boit comme elle chigne : comme une gamine. Ça me désespère et je me redresse en grognant, lui laissant tout juste le temps d’écarter le verre de ses lèvres, que mon visage s’incline vers le sien. Ma langue se presse alors à elle, à la naissance de son cou et de son visage, pour recueillir l’eau, alors que je remonte jusqu’à ses lèvres. Là, mon regard croise le sien, surpris je crois, dur à dire, j’ai un instant d’hésitation, mais voilà c’est trop tentant et finalement, ma langue glisse contre sa lèvre. Merde, elle est comme je me la rappelais, boudeuse ce qu’il faut, tendre, enflé et plutôt que de me reculer en grognant, ma bouche happe la sienne.

C’est stupide de ma part, je perds la tête à agir de la sorte et je songe même à blâmer la louve en moi, mais ça ne sers a rien, les faits reste les même : j’embrasse Penny en ce moment. Je me suis pourtant juré de ne plus la toucher, ma tête me fait un mal de chien, mais une fois mes lèvres massant les siennes, on dirait que la douleur se calme. Je m’engourdis et ma main se referme contre la base de son cou, mon pouce abaissant son menton pour la faire ouvrir la bouche. Est-ce que Penny me manque ? Parfois. Vivre avec elle, dans la même chambre, sentir son parfum continuellement, l’entendre soupirer la nuit, tout ça me rend parfois folle. Pourtant j’ai toujours su me contenir, su repousser les pulsions quand la lune approchait, su rejeter mes élans tendres pour elle, mais pas ce matin. Je suis de mauvais poil, mais je suis aussi vulnérable, je le sens dans tout mon corps, ce besoin de chaleur. Je ne vais pas bien, alors je cherche à être consolé. Merde, pourquoi j’ai bu ? Merde, pourquoi je ne l’ai pas fait plus tôt ? Je n’arrive pas à me décider sur ce que j’en pense : regret ou soulagement ? D’embrasser Penny, de mêler ma langue à la sienne alors que je soupire de plaisir, d’envie aussi, dans sa bouche ? Je ne sais plus, mes doigts remontent dans ses cheveux, dans sa nuque, alors que je nous ramène contre le matelas, mes baisers s’accumulant sur sa bouche, dans sa bouche, plus intenses que les précédents, plus empressés. Il y a un petit goût de regret contre la bouche de mon ex, celui qu’elle ne soit pas lui, mon loup, mon créateur, mon partenaire, mais aussi un goût plein de nostalgie. Je retrouve en elle la chaleur passé, la simplicité, le souvenir de nos ébats tendres et parfois plus durs. Pourtant, l’appel physique que Penny a toujours eu sur moi ce fait moindre et je sens son appel, quelque part Sam pense à moi, du moins j’en ai l’impression, alors le désir enfle douloureusement en moi, repoussant la douleur, alors que je plaque plutôt Penny au lit. Je relâche alors sa bouche, la laisse respirer et les yeux luisant d’envie pour elle, ma proie, je me lèche lentement les lèvres, avant de mordiller celle du bas, mon corps surplombant le sien. « Si tu veux chigner à nouveau… c’est le moment, Pen-ny. » Ou se débattre, crier à l’aide même ? Plus je la regarde et plus je me dis que finalement, ça vaudrait probablement mieux. Mais voilà, il est trop tard, je la veux, mal de crane ou pas, pleure ou pas. Elle a voulu que je lui rende service, eh bien il faut maintenant payer. Ça fait cher le verre d’eau, mais je m’en fiche.
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Samwell N. Potter
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Fort et courageux comme des lions, nous sommes fiers d'être de la maison de Godric.

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MessageSujet: Re: You're a beautiful nightmare FT Penny   You're a beautiful nightmare FT Penny EmptyLun 2 Juin - 20:11

Elle était pas possible cette meuf, une vraie pierre dans une chaussure. Je pensais à elle. Toujours, tout le temps. Je me demandais ce qu'elle faisait, où elle était, si elle pensait à moi aussi. Je me demandais si elle avait envie de me voir, là maintenant, tout de suite, mais qu'elle était trop orgueilleuse pour en piper mot. Je venais à peine de me réveiller avec le soleil qui commençait à briller derrière la montage. Elle fût la première chose qui me vient en tête. Avant de penser à m'étirer, à me lever, à manger, à filer marquer mon territoire dans la salle de bain de mon dortoir. Non. Elle. Shaé. Ma louve. Ensuite, je me dis qu'il fallait que je me bouge, mais elle n'était pas moins là pour autant. Elle prenait de la place dans ma tête, rendant mes mouvements automatiques, c'était pas possible, j'avais envie de la voir, là, maintenant, j'avais envie d'aller la réveillée en couvrant son corps de baiser. L'entendre me dire que j'étais con, la trouver chieuse, mais être bien d'accord. Je m'étais vidée de mes fluides matinaux, filant sur la douche en chantonnant, pour être tout propre rien que pour elle. J'avais ensuite enroulé une serviette autour de ma taille, brossant mes dents en chantonnant. Je n'avais pas faim tout de suite, j'irais manger avec elle plus tard, quand elle aurait cessé de boudé parce que je l'aurais réveillée malgré elle. J'étais allé dans ma chambre, toujours aussi jovial, me promenant complètement nu en me fichant de mes compagnons de chambrée qui ronflaient encore. Je n'avais pas tardé pourtant à enfiler un short noir et un t-shirt rouge foncé, enfilant des espadrilles avant de ne laisser mes cheveux trempés sécher tout naturellement. Ça aussi, ça la ferait sans doute râlé un peu, que je secoue mes cheveux sur elle, parfait, je notais.

Je m'étais précipité hors de mon dortoir, les mains dans les poches tout en sifflotant. S'aurait été plus simple si elle avait été dans la même salle commune que moi. Pourtant, comme le dortoir des filles était interdit aux garçons, j'aurais eut du mal. J'aurais du trouver un moyen, rien que pour l'embêter. Rapidement, je quittais ma tour, dévalant les quelques septs étages pour me rendre dans le parc de Poudlard. Heureusement, leur cabane était moins bien aménagée que nos dortoirs et ainsi, plus de liberté, pas d'étage, pas d'escaliers qui deviennent des tobogans quand on tente d'y monter. C'est ainsi que je me dirigeais vers le fond du parc où se trouvais la cabane des Grindelmonk, bien décidé à y entré même si mon sang n'avait rien à voir avec le leur. J'ouvrais alors la porte, sans mot de passe ni rien, entrant dans la cabane, quelques nés-moldus se tournant vers moi, parce qu'ils ne me connaissaient pas. « Sups ? Shaé je la trouve par où ? » Demandais-je avec une aisance à laquelle ils ne s'attendaient pas. Une fille de la bande pointa le couloir, bouche-bée. « Gracias ! » La gratifiais-je avec une petite référence, me dirigeant vers le dit couloir en continuant de siffloter. Merde, je savais pas laquelle était sa chambre. Je me tus alors, fermant les yeux, reniflant, écoutant, tentant de trouver la bonne chambre. Sa voix m'arriva en écho alors que je la suivais jusqu'à une porte que j'ouvrais sans frapper.

« Merde, t'es debout je voulais... » J'avais refermé la porte derrière moi avant de ne me retourner vers elles. Je m'arrêtais net de parler. Primo parce que. Le cul de Shaé quoi, bien en vu dans ses jolis sous-vêtements. Deuxio, parce que oui, il y avait une meuf sous elle. Je devais par contre avouer que la vision qu'elles offraient était loin d'être dérangeante pour moi. Alors que les deux jeunes femmes semblaient perturbées par me présence, je continuais de sourire, faisant un signe de la main. « Non, non, faites-comme si j'suis pas là. J'vais m'asseoir et j'vais me changer en courant d'air. » Comment sonner plus pervers alors que je m'asseyait sur la chaise dans le coin, un sourire aux lèvres. Shaé saurait que je faisais le con, comme d'hab, pour dédramatiser la situation, mais sa copine me prendrait pour un petit tordu. À moins que ce soit un truc qui la fasse kiffer, que quelqu'un regarde ?
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Penny Savage
Penny Savage


You're a beautiful nightmare FT Penny Grin10

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MessageSujet: Re: You're a beautiful nightmare FT Penny   You're a beautiful nightmare FT Penny EmptySam 21 Juin - 19:13

I know that we were made to break so what? I don't mind
I know that we are upside down
Je n'ose pas répliquer alors qu'elle me traite de gamine, m'arrachant les couvertures que, là encore, je ne fais aucun effort pour les retenir, histoire de me défendre. Elle n'est pas la seule à me dire que j'agis en enfant, Red me le dit souvent aussi et pourtant, n'est-elle pas la preuve vivante que la technique fonctionne ? Qu'est-ce que ça peut bien faire que je dramatise, que je chouine un peu trop si au final ils me donnent ce que je demande ? C'est comme ça que j'ai grandis de toute façon : à crier un peu plus fort que les autres afin que mes parents puissent m'entendre au travers de mes frères et sœurs. C'est pas ma faute, mais ça je ne le dis pas, non. J'attends plutôt bien sagement mon verre, impatiente de me mettre un petit quelque chose dans l'estomac dans l'espoir de le calmer un peu. J'attends, relevant la tête et forçant mon esprit à voguer ici et là pour oublier le malaise qui m'habite. Et ça fonctionne, durant quelques secondes. Si bien que je n'ai pas entendu Shaé revenir, mais plutôt sentis la fraîcheur de l'eau éclater sur mon ventre et ma cuisse, me faisant sursauter puis grogner par la suite alors que les trémors de mon geste résonnent dans ma tête. Je saisis tout de même le verre, murmurant un faible « merci » avant de l'apporter avec empressement à mes lèvres tout en le renversant à l'avant afin d'avoir le plus de liquide possible qui s'écoule. Et je bois comme une gamine assoiffée qui aurait passé son après-midi a courir dans les champs, quelques gouttes roulant sur les côtés de ma bouche. Ça aussi, Red me l'a souvent dit, que je bois et mange avec trop d'empressement. Que je ne fais pas assez attention et c'est à cause de ça que je me retrouve bien souvent avec un coin de la bouche entaché par mon repas. Et d'habitude je lui réponds que ça prouve tout simplement que ce que je mange est bon.

 « Si tu voulais un meilleur service, fallait faire affaire avec ton demeuré, Hilred. » Ça va, que je me dis, continuant de boire, je le mérite de toute façon, Je mérite ses commentaires hostiles, ses regards accusateurs après ce que je lui ai fais. Et c'est pour ça que j'essaye de ne pas trop y faire attention, de me dire que ça va, parce que Shaé est aussi violente qu'une tempête dans sa rancoeur et que si on s'y laisse trop vulnérable, elle peut nous déchiqueter en lambeaux sans y être satisfaite pour autant. Elle est sauvage Shaé, beaucoup plus que je ne le serai jamais, portant mon nom avec une fierté animale. Elle est impulsive, comme un loup trop affamé pour réfléchir à son attaque avant de foncer sur sa proie, la faim bloquant tout dans son esprit pour la consumer. Et alors que je pose le verre maintenant vide pour soudainement sentir sa langue sur ma nuque, je fige. Elle caresse ma peau, langoureusement, suivant la veine de mon cou où je suis sûre qu'elle peut sentir mon poux pulser sous sa langue en même temps qu'elle récolte l'eau. Ma main se referme sur la couverture qui couvre le matelas, la compréhension tentant de se frayer un chemin dans mon esprit flou alors qu'elle termine son ascension. Un léger souffle m'échappe alors que sa langue passe sur ma lèvre et je croise son regard. Sa bouche attaque la mienne et j'y réponds avec un mélange d'hésitation qui se transforme rapidement en ferveur alors qu'elle me pose contre le lit, ma langue se mêlant à la sienne sous sa demande. J'ai peur de la toucher, peur de faire quoique ce soit qui pourrait lui déplaire car soyons honnête, je n'ai jamais vraiment été capable de sonder l'esprit de la brune qui me surplombe en ce moment. Si avant j'arrivais à deviner à quelques reprises, la laissant me guider avec joie lorsque c'était le contraire, en ce moment je n'ai aucune idée d'où la toucher ou même si elle veut tout simplement que je la touche.

Alors durant un moment, je subis, mais lorsque sa main remonte dans mes mèches blondes, je m'autorise à faire de même, dans un geste un peu timide, un peu désespéré, mes doigts se faufilent dans sa crinière ébène pour faire chemin contraire, descendant alors qu'elle monte. Je lui caresse l'épaule, puis les côtes, mes doigts se voulant frivoles comme de petits soupirs, des échos de mes caresses d'autrefois. Puis elle me plaque, férocement et je me demande si c'est mal ce que j'ai fais, si c'est pour ça qu'elle se recule, me laissant reprendre mon souffle qu'elle m'a volé avec ses lèvres et sa dureté. « Si tu veux chigner à nouveau… c’est le moment, Pen-ny. »  Je l'observe, ma poitrine se gonflant sous mes grands respires et je me sens comme la biche qui observe les yeux de son prédateur avant la fin, qui se demande si elle a le temps de fuir ou si ça ne serait pas mieux de tout simplement s'offrir à elle et de succomber. « Qu'est-ce que tu veux que je fasse, Shaé ? » Et mes lèvres tremblent sous son prénom qui les effleurent, tandis que l'air me manque encore plus qu'avant notre échange, Pour une fois je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas quoi faire. Les mots ne me sauveront pas. Alors je redresse la tête, m'étirant la nuque pour approcher tranquillement mes lèvres des siennes une nouvelle fois.

« Merde, t'es debout je voulais... » Je sursaute, encore une fois, fronçant les sourcils pour essayer de bloquer les coups contre mon crâne. La panique me prends au cœur et si je me redresse un peu plus cette fois, c'est pour regarder au-dessus de l'épaule de Shaé, observant l'intru qui s'est infiltré. « Non, non, faites-comme si j'suis pas là. J'vais m'asseoir et j'vais me changer en courant d'air. »  Et il s'asseoit, tout naturellement, alors que mon regard troublé se pose de nouveau sur Shaé. « Tu.. Tu le connais ? » et je n'ai pas besoin d'en demander plus en voyant ses yeux, alors que mon esprit saisit l'identité de l'homme dans la pièce. Après tout, même quand elle était encore avec elle, ne faisait-elle pas autre chose que de parler de lui ? C'est ce qui me pousse à me reculer complètement, comme si sa peau me brûlait. Mon cerveau tente de comprendre ce qu'il peut bien faire ici et alors que je fixe la brune devant moi, je ne trouve rien d'autre. C'est une blague cruelle que j'ai envie de lui dire, la douleur transperçant mes pupilles bleutées. Tu l'as amené ici pour pouvoir rire un bon coup. Et pour tu le mérite Penny, après ce que tu lui a fais, tu le mérite d'être humilier un peu toi aussi. Je pince les lèvres, jetant un bref regard accusateur à Sam avant de lever les yeux au plafond pour me ressaisir ne serait-ce qu'un peu. Juste le temps de quitter cette pièce avant qu'ils voient à quel point ils ont réussis à me le faire payer, ne serait-ce qu'une brindille dans toute cette mer de vengeance. « Je. Je vais filer je crois, vous laissez tout les deux. » Et avec un sourire qui se veut le plus naturel possible, je sors du lit pour empoigner quelques vêtements que j'enfile en vitesse. Mes pas sont pressés jusqu'à la porte et je ne me retourne qu'une dernière fois pour leur faire un faible signe de la main avant de disparaître dans le couloir.
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Shaé M. Elieis
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You're a beautiful nightmare FT Penny Grin10

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MessageSujet: Re: You're a beautiful nightmare FT Penny   You're a beautiful nightmare FT Penny EmptyJeu 17 Juil - 4:28

My heart it breaks every step that I take
Sometimes love is not enough and the road gets tough. Can you make it feel like home, if I tell you you’re mine?

Je vais la dévorer, je n’arrête pas d’y penser, encore plus depuis qu’elle a répondu à mes baisers avec ardeur. Qu’est-ce qui cloche chez moi, en dehors d’être une louve-garou hein ? Qu’est-ce qui ne tourne pas rond, toutes les deux ont es plus rien, je le sais autant qu’elle, en fait je passe mon temps à lui en vouloir de m’avoir trahis avec son idiot de meilleur ami. Mais j’enrage de la toucher, d’ailleurs mes mains se font plaisir, suivant la ligne délicate de son cou, mes pouces contre sa gorge, alors que je soupire, que je me lèche les lèvres. Oh oui, je la désire, à en avoir mal, plus fort encore quand une odeur de loup s’infiltre en moi, faisant se redresser la bête vivant en mon sein. Sauf que ma proie aussi, redresse la tête et il n’existe pas plus jolie biche que celle qui m’observe depuis l’oreiller, son corps allongé sous le mien, sa poitrine se soulevant dans un rythme saccadé par ma présence, « qu'est-ce que tu veux que je fasse, Shaé ? », même sa voix a quelque chose d’attirant. La bête en moi retrousse les babines, un peu pour l’effrayer, mais parce que tout cet échange l’excite plus que nécessaire. Plus que le sang de la jolie blonde, c’est sa chaleur qui m’appelle, qui me fait cambrer les reins, mon estomac s’écrasant doucement au sien, alors qu’elle m’offre ses lèvres, comme un animal offrirait son cou à un prédateur, las de se battre. Mais je ne veux pas qu’elle abandonne le combat, je ne veux pas qu’elle me sacrifie quoi que ce soit, mais peut-être n’est-ce pas là un signe de faiblesse, peut-être qu’elle s’offre tout simplement à moi. Je m’en convaincs presque alors que nos souffles se mêlent à celui de l’autre, que nos langues s’effleurent, un sourire recourbant lentement mes lèvres. Penny est divine, d’une fragilité qui m’arrache un frisson, mais ça ne dure pas, la délicatesse, la chaleur de notre geste aussi, se trouve parasité par une odeur de loup, une odeur de forêt, musc et chaleur, fourrure et gel douche pour homme. Je frémis plus fort au-dessus de la blonde, ait tout juste le temps de gouter son menton des lèvres, que je l’aperçois du coin de l’œil.

La lumière, bien que de bref passage, m’éblouis, brule ma rétine il me semble alors que je fronce les sourcils. Je découvrirais presque mes dents, mais mes lèvres sont occupées contre le menton de ma jolie biche, alors je me contente de décoché un regard noir au nouvel arrivant : Samwell. Bon dieu, mais qu’est-ce qu’il fiche là hein ?! Je me pose sérieusement la question, alors que ma louve brandit sa queue, folle de joie de l’avoir aussi près, « Merde, t'es debout je voulais... » Il voulait quoi hein ? Foutre ton moment intime avec Penny en l’air ? C’est réussi oui. Le hic, c’est que je n’arrive pas à lui en vouloir, parce qu’il est mon loup justement, parce que mon cœur bat en chœur avec le sien, plus fort à sa vue, plus violemment sous l’intensité de son regard, alors que je m’écrase doucement contre ma proie. Oh Penny, tu es si douce, si sucré, laisse-moi te garder un peu plus, tant pis si Sam regarde d’accord ? De toute façon, je ne lui demande pas son avis, mes dents se contentent d’érafler son joli menton, mon corps se cambrant contre le sien, nos poitrines s’écrasant à celle de l’autre. Son cœur à elle aussi, bat fort, trop fort, elle n’est plus excitée, elle a peur, je peux presque en reconnaitre l’odeur et je m’en veux presque à ce moment. En fait, non, la culpabilité se faufile doucement en moi dès que Sam ouvre la bouche à nouveau, si captivant, mon regard rivé sur sa silhouette alors qu’il s’assoit tout bonnement sur un fauteuil : « non, non, faites-comme si j'suis pas là. J'vais m'asseoir et j'vais me changer en courant d'air. » Quel idiot il fait, ça me ferait presque rire, sauf que je refuse de rire à cause de lui, non, pas de faiblesse devant Samwell, c’est interdit. Son entrée en matière est tout de même foutue et je grogne contre ma jolie biche, mon corps se tordant pour lui plaire, à lui aussi. Je dois faire comme s’il n’était pas là qu’il dit, mais au contraire, je veux qu’il me regarde, la louve le désir ardemment même, et je me fais jolie devant ses yeux, désirable sous son regard. Là, vois comme je suis femme Sam, tu vois ce que tu rates ? Tu vois tout ce que je vais lui offrir, à elle ? Pas à toi.

Tout ça, bien entendu, c’était sans compter sur la pudeur de ton ex, « tu.. Tu le connais ? » Bon, sa question est bonne, normal même, mais là, tout de suite, je n’ai aucune envie d’y répondre. Je me limite donc à grogner, ramenant mon regard sur elle, un regard brillant de désir, brulant oui. « Un peu… Penny, c’est Samwell. Sam, voici Penny… laisse le, il me colle au cul en permanence. » Quelque part tout au fond de ma personne, je sens la louve me mordre, prête à nier ce que je viens de dire, outrée que je le relaye encore au rôle du boulet. J’aime qu’il me suive partout dorénavant, j’aime qu’il ne me quitte plus du regard, j’aime le sentir là, grouillant sous ma peau, s’infiltré partout en moi, jusque dans mes organes internes, surtout dans mon esprit. Mon orgueil m’empêche de céder malgré tout et l’une de mes mains se faufile entre nos deux corps, prête à consoler Penny, à lui rappeler que malgré la présence du brun, c’est d’elle que je compte m’occuper. Malheureusement, je lui ai déjà parlé de Sam, autrefois, quand il se contentait de me suivre partout, donc elle sait qu’il me suit depuis longtemps et elle doit comprendre, sans grand effort, qu’il a réussis à m’expliquer ses raisons. Je ne vais surement pas lui raconter qu’il est mon créateur, qu’il est mon partenaire de pleine lune, non non, j’ai encore du mal à l’assumer toute seule. Mes doigts ont tout juste le temps de lui effleurer le ventre, que déjà elle se recule, m’arrachant un autre grognement. Oh non, elle ne va pas m’échapper, voilà ce que je me dis alors que je ramène un regard perçant sur elle, sauf qu’il n’y a pas de la crainte ou de la pudeur dans ces grands yeux bleus là, oh non. Ce serait tellement plus facile si c’était le cas, mais Penny me regarde avec douleur, avec quelque chose de brisé, comme si je venais de la laisser tomber au sol, comme si je l’avais ébréché. Sauf que je n’ai rien fait, je n’ai rien dit, je ne comprends pas, même si ça fait surement de moi une idiote. De toute façon, ce ne serait pas la première fois tien ! Mais ce regard-là arrive à ralentir mes gestes, à faire figer ma main, puis à la laisser balancer son regard sombre sur Samwell. Qu’est-ce qui se passe ? Elle m’échappe; pince les lèvres, fixe le plafond tout en se retournant, m’obligeant à me retirer de sur elle, sous le choc, un peu paumé, ma tête me faisant encore un peu mal. « Qu’est-ce que tu fiches, Penny ? » mon ton n’a rien de patient, en fait je l’agresse presque avec ma question, mes sourcils froncés donnant le ton à ma voix pleine de reproches. Putain, tu fiches quoi Penny hein ? Hein ?! Tu vas me laisser là, comme ça, te tirer comme une fleur et me laisser gérer la suite ? « Je. Je vais filer je crois, vous laissez tous les deux. » Bordel.

Je me passe une main sur le visage, agenouillé dans le lit avec les reins toujours cambré, belle pour mon spectateur, une main glissant contre mon ventre qui se resserre à la sensation de culpabilité que Penny m’envoie en pleine gueule avec sa voix fragile, hésitante. Dès que ma main quitte mon visage, elle se tend vers elle, lui effleure un bras, qui m’échappe, la jolie blonde se reculant pour enfiler en vitesse un pantalon, ce qui m’arrache un autre grognement. « Putain Penny, qu’est-ce que tu fais hein ? Tu vas jouer la victime ? Vraiment ? Toi ?! » Je n’ai plus rien de gentil et je m’en veux pour ça. Plus que ça, je m’en veux de ne pas être capable de la rassurer, de pouvoir la ramener dans mes bras, de l’embrasser de tout mon saoul, de demander à Sam de sortir de la chambre. J’aimerais être capable de patience, de douceur, de faire plier mes besoins sous les siens, d’être quelqu’un de « tendre », de savoir « oublier », pardonner même, le mal qu’elle m’a fait. Sauf que je ne suis pas comme ça, je suis aride, je suis pleine d’angle tranchant et mon regard, qui croise le sien, alors qu’elle achève de se terminer, en vitesse, n’a rien de navré. En fait, je l’accuse, quel toupet j’ai franchement ! Mais voilà, je lui reproche de partir ainsi, de me lâcher en jouant la victime, en se froissant comme une gamine. « Si tu voulais qu’il sorte, t’avais qu’à le dire, plutôt que de jouer la putain de victime ! Mais fait donc, tire-toi, pauvre petite fille, heureusement que ce n’est pas toi qui s’est fait tromper par ta copine avec son meilleur ami hein ? » Je suis injuste, je le sais, mais c’est plus fort que moi, pour me défendre je me sens forcé d’attaquer, de mordre plus fort. Évidemment, Penny, ma si douce Penny, sort sans plus attendre de la chambre, nous offrant un dernier signe de la main, prenant sur elle. Je m’en veux, je m’en veux tellement que mes yeux se mettent à luire d’une couche de larme mal contenue; de la rage, de la culpabilité, de la frustration, de la douleur, je ne sais plus trop. Tout ce que je sais, c’est que je suis là, à genoux dans se putain de lit qui n’est pas à moi, seulement en sous-vêtement et que je balance un oreiller contre la porte, la louve émettant un glapissement de rage à travers ma gorge.

Je ne réfléchis plus correctement à ce stade, je me redresse simplement, balayant les draps d’un coup de jambe plein de rage. Je la déteste tellement pour m’abandonner, pour m’accuser de dieu sait quoi, alors que je n’ai rien fait de mal. C’est elle qui a tout bafoué, c’est elle qui m’a trahis, elle qui m’a blessé, pourquoi est-ce que je dois me sentir mal maintenant qu’elle fuit notre chambre hein ? Je ne sais pas et mon incompréhension me rend fragile, tellement, que la louve prend le dessus et guide mes pas, encore un peu gauche, jusqu’à lui. Dans cette mer d’hésitation, de douleur et de regret, Samwell est comme une bouée, un endroit stable, sûr même. Je me déteste un peu plus de glisser dans sa direction et de poser mes mains sur ses épaules, le visage penché sur lui, une expression suppliante au visage. Je n’ai pas à attendre, ses mains se retirent de sur ses genoux et il m’offre le passage, mon corps s’inclinant sur le sien, mes genoux rejoignant le tissu rêche et défraichi du fauteuil, alors que je me glisse sur lui. Je me hisse sans effort sur ses genoux, mes mains glissant contre sa nuque, alors que je m’incline encore un peu plus, un soupire sur les lèvres, qui s’abat contre son cou. « Je ne sais pas si je dois te reprocher mon repas raté… ou te remercier. » Est-ce que je lui en veux de m’avoir raté ce moment privilégié avec Penny, de m’avoir empêché de la goûter réellement, comme autre fois ? Ou au contraire, est-ce que je devrais être soulagé qu’il m’ait empêché de faire une bêtise en remettant le couvert avec mon ex ? Une fille qui m’a mis le cœur en lambeau. J’hésite, mais mes lèvres non et bientôt je lui embrasse lentement le cou, puis avec plus d’ardeur, l’une de mes mains attrapant la sienne, posée presque sagement sur ma hanche gauche.

Mon corps se réchauffe, mon cœur me fait encore mal, culpabilité et douleur s’y battant sans beaucoup d’effort, et je presse sa main contre mon cou, doucement, tendrement même. Là, il se rappelle comment il m’a touché dans cette cabane ? Je serre doucement sa main contre ma gorge et je soupire, le visage pressé contre le côté du sien. Ma voix n’est plus qu’un murmure douloureux dans son oreille : « même si je sais pertinemment que de remettre le couvert avec mon ex-copine ne peut que me filer une indigestion. C’est con, non ? D’avoir été trahis mais de la désirer autant malgré tout... » Un dernier petit grognement, presque triste tien, m’échappe et ma main fait couler doucement la sienne le long de mon corps, « … fait moi oublier que je suis stupide Sam… console moi… montre-moi ce que ça fait que d’être » je reprends mon souffle et murmure la suite dans son oreille, tout en pressant sa main contre mon sein gauche : « aimé » J’ai un besoin primaire de sentir ses mains contre moi, d’être réchauffer à même la chaleur de sa peau et redressant le visage, je lui offre mes lèvres, mes yeux encore humides. Je me déteste d’être aussi faible, aussi émotive, aussi femme oui, mais c’est trop tard. J’ai besoin de lui, de son odeur, de ses grandes mains calleuses contre ma peau douce. Et alors que je le laisse prendre sa décision, même si j’espère de tout cœur qu’il ne saura pas se refuser à moi, mes mains glissent plus bas, tirant sur son t-shirt pour le dénuder autant que possible. Normalement, nos états respectifs, soit moi en sous-vêtement et lui trop habillé, me dérangerait, mais pas en ce moment. Non, je n’ai besoin que de sa chaleur, mon égo n’y est pour rien pour une fois.
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