Elle tirait son énorme valise dans les rues habituellement déserte de ce petit village sorcier méconnu. Cette fois, il y avait des élèves un peu de partout. Elle avait reçu ce portoloin, et avait d’abord été septiques à l’idée de se retrouver encore une fois dans la forêt interdite entourée de créatures étranges et dangereuses. Elle avait sa valise dans la main, et dans son autre main la cage de Moon, son chat qui avait bien grandit depuis l’année dernière. Il était tout noir, terrifié lui aussi à l’idée de se trouver une nouvelle fois dans un endroit hostile, pire, il hérissait le poil. C’était un chat particulier, un Catmooléon, très rare très caractériel aussi, un peu comme sa maitresse.

Il y avait des dizaines d’élèves dans le coin, mais personne qu’elle ne reconnaissait à première vue. Ils étaient au milieu d’un village sorcier aussi rarement fréquenté, et… il fallait trouver un bateau pour aller à Poudlard. La jeune femme cherchait un visage familier, tandis que tout le monde se trainait avec ses valises dans le village. La raison voulait que pour trouver un bateau, il faille se diriger vers un point d’eau. Quand elle regardait autours d’elle, elle pouvait reconnaitre qu’ils étaient en Ecosse, cela ressemblait un peu à Pré Au Lard. Elle poussa un soupire quand des jeunes élèves la poussèrent pour pouvoir mieux passer et accéder à la rivière. Quand Ysölde se pressa sur le quai en compagnie d’autres élèves, il n’y avait point de bateau ici, rien aucun. Elle fit une moue boudeuse, et posa alors sa valise par terre pour s’y installer, laissant son chat dans sa cage et déposant celle-ci sur le sol. La jeune femme ne portait pas son uniforme, d’ailleurs aucuns élèves ne le portait, les habitudes changeaient, car normalement elle enfilait son uniforme dans le Poudlard Express, mais plus rien n’est comme avant. Elle portait une chemise bordeaux foncée, et une jupe un peu plus foncée, ainsi qu’une paire d’escarpin noir. Elle voyait les gens s’agiter dans tous les sens, tandis qu’assise, elle essayait de faire le vide dans son esprit, si pour une fois son don de voyance pouvait marcher sur commande, cela arrangerait bien des choses.

« Grouilles-toi où on va manquer le rendez-vous! » Ronchonna-t-il à son frère, en l’agrippant par le bas de sa chemise. Si Allistair ne se dépêchait pas, ils seraient les derniers à arriver dans cet endroit mystérieux et qui sait, peut-être seraient-ils partis sans eux! Harlan avait toujours hâte à la rentrée, ça lui permettait de renouer avec le peu d’amis qu’il avait, mais surtout de quitter la tension familiale. Il aimait son frère, tout comme ses parents, mais ils leur avaient enfin laissé un ultimatum. Il devait rejoindre le camp du Seigneur des Ténèbres d’ici six mois, sinon il ne serait pas le bienvenu à la maison. Le cadet des Nott intima une dernière fois à son frère de quitter les lieux. Il salua ses parents et s’agrippa à Allistair lorsqu’ils prirent le portoloin. Une foule d’élèves se trouvaient déjà sur les lieux. Il fronça les sourcils, tentant de trouver quelqu’un qu’il connaissait. Il ne comprenait pas réellement pourquoi toutes les façons de faire avaient changées dernièrement, il espérait seulement que cela ne soit pas comme l’année dernière lorsqu’ils étaient atterris dans la forêt interdite. Ils étaient proches de l’eau, ce qui ne pouvait que signifier qu’ils prendraient la voie maritime. Il traina sa valise et resta près d’Allistair lorsqu’il embarqua sur le quai. Il aperçut un visage familier qui le fit automatiquement sourire. Ysolde McFays, cette fille si intelligente, maligne et dont le passé si troublé l’avait toujours intrigué. Il pouvait être fier de la désigner comme une amie, car des amies de fille il n’en avait que deux ou trois. Maddie était sa meilleure amie, mais le serpentard était connu pour ses déboires avec les filles, ou tout simplement, son manque total d’histoire avec elles puisqu’elles le rendaient mal à l’aise. Il ne trouva pas sa lionne préférée pour le moment alors il se décida à se rapprocher d’Ysolde, se foutant que son frère le suive ou non. Arrivé à sa hauteur il la salua chaleureusement. « Salut Ysolde! Passé un bel été? » Il ne l’avait pas vu depuis des mois et lorsqu’il baissa ses prunelles vers elle, il remarqua qu’elle avait changé. À moins que ce soit lui? Elle était jolie, la couleur qu’elle lui portait lui allait à ravir et il se dit qu’il ne l’avait jamais remarqué avant. Il fallait croire que l’uniforme de Poudlard ne faisait pas ressortir ses traits!

Je regardais sans vraiment la voir la signature au bas de ma lettre pour Poudlard. Là où aurait du se trouver le nom d'Albus Dumbledore se trouvait maintenant celui d'un inconnu. Markus McFays. Qui était cet homme, quel genre de directeur était-il, que comptait-il faire pour faire cesser le chaos qui régnait sur l'école depuis quelques années ? Tant de point d'interrogation, dont le plus gros était bien sûre, comment Albus Dumbledore avait-il pu être tué ? Je saisit la poignée de ma valise. Cameron et moi ne ferions pas le trajet ensemble. Il ne m'avait pas vraiment clairement expliqué pourquoi il avait quitté la maison à l'aube ce matin, et je n'avais pas cherché à en savoir plus. Nous nous retrouverions sans aucun doute au point de rendez-vous. Cette lettre était un porteloin. Je me souvins avec une pointe d'appréhension que le dernier porteloin de l'école nous avait mené au beau milieu de la foret interdite, entre les centaures et les araignée géantes. Je jetais un regard circulaire autour de moi le cottage s’effaça. La désagréable sensation disparu rapidement et les contours d'un village se précisaient autour de moi. Des dizaine d'élèves semblaient avancer un peu au hasard. Nous étions forcément dans un village de sorcier, mais impossible de savoir où précisément. Et la lettre précisait qu'il nous faudrait trouver un bateau. Donc tout d'abord un quai, ou au moins un point d'eau, non ? A moins que les choses soient moins logiques ? Pourquoi tant d'enigme ? Je traînais avec ma peine mon énorme valise en cherchant dans la foule une tête connue, et je ne mis pas longtemps. Ysölde ! Harlan ! Je m'approchais rapidement des deux Serpentard et me laissais tomber dans les bras d'Harlan. Ce n'était pas l'envie de lui planter un baiser sur la joue qui me manquait, juste pour l'embêter, parce que je savais que ce genre de chose le gênait. A croire que le mariage m'avait assagit.  Vous avez eu de bonnes vacances ? Cependant mon attention était plus focalisé sur le moyen d'aller à Poudlard que sur les vacances de mes condisciples.  Vous avez compris quelques choses à ce charabia ? Pourquoi il faut toujours parler par énigme ? Les énigmes, c'étaient définitivement pas mon fort. J'étais bien meilleur dans le feu de l'action. Réagir, prendre des décisions en urgence, contre-attaquer, mettre en place des stratégies. Voilà mon domaine.

L'Ecosse, le pays de la famille Snape, c'était son pays, il avait l'habitude de traverser les rues de ce pays, à ne pensé à rien, ni même à l'Angleterre. Tout cela était loin durant l'été mais beaucoup de chose avait changer. Sur la gazette des sorciers durant l'été, toute la tristesse avait été pesé sur la mort d'Albus Dumbledore, ensuite, ce fut à la nouvelle direction qui prendrait le rôle de directeur. Monsieur Mcfays, le grand père d'Ashton qu'Evan connaissait bien. Si le professeur Dumbledore avait perdu la vie, c'était bien grâce à l'alliance des mangemorts avec le Cercle mais aucun des mangemorts, ne se serait douter que le Cercle suite à ça, prendrait pouvoir sur le château. Le serpentard savait très bien que cela pourrait avoir des répercutions, sur tout le monde et pas que sur les membres du Cercle mais il comptait sur le nouveau directeur, pour protéger ce qui devait être protéger. « Evan, ne retarde pas tout le monde ! » dit alors la mère du garçon. Il avait encore la tête dans le col tard, à cause de la réunion de la nuit précédente. Il n'avait pas voulut louper ça. Il prit le portoloin avec sa sœur et arriva dans une rue de l'Ecosse. Il y avait déjà bien du monde de présent mais aucune tête qu'il connaissait. Sauf les amis à Tris, qui d'ailleurs, la prit sous son ail. Heureusement. Il n'aimait pas que les garçons traînent autour d'elle. Un peu comme la dernière fois où il avait vu le fils Nott au camping des sorciers, avec sa sœur. Il n'avait pas aimer ça, surtout quand on sait de quel genre est la famille Nott. Une famille de mangemort, dont Evander avait eut à faire une fois lorsqu'il avait été rejoindre Ashton au trois balais, pour parler de l’événement hivernal. Ce professeur et médicomage à la fois, avait fait des recherches et avait conclut qu'il s'agissait de la famille Nott. Evan avait son manteau de pluie qui faisait ressortir ses yeux bleus, les cheveux brun en bataille qui se battait d'ailleurs avec cette pluie assassinant au passage, la bonne humeur du serpentard. En parlant de Nott, celui-ci était présent, avec Madeline Rosier qui était préfète en chef au même rang que toi, et Ysolde. Ysolde avec Nott ? Dur à expliquer mais les Nott et Wilkes, c'était connu pour être du même rang. Evan s'approcha d'eux afin de les salués « Ysölde, Rosier, Nott » dit-il alors poliment, laissant place aux autres élèves aller vers une direction.

L'été était enfin terminé. Severus avait attendu ce moment pas avec impatience mais presque. Il avait entendu durant deux mois, le nom de Albus Dumbledore presque chaque jours par sa famille qui était en accord avec le ministre de la magie. Le serdaigle avait prit partie dans ses rangs, plus par obligation car il savait que les problèmes de cœur de la fille Duchannes avait été endommager par un médicomage moldu et qu'il ne supportait pas ça. Mais fallait-il être fou pour faire ce choix quand on sait qu'il ne peut pas la supporter et que ce ressentie est réciproque. Il fallait être bête mais c'était Severus. Incompréhensible le garçon. Réveiller de bonne heure, il s'éclipsa dans la salle de bain après avoir prit sa douche matinale. L'heure était au beau fixe, il se devait de prendre le portoloin comme prévu pour se rendre sur les lieux qui le mènerait à l'objectif de la journée. Il prit alors le portoloin et ferma les yeux. Il n'était pas très fan de ce portoloin, des portoloins en général à vrai dire, la vitesse et tout ça, l'impression de tourner en rond. Non il n'aimait pas. Il préférait largement la poudre de cheminette. Il trouvait cela bien plus intéressant d'ailleurs. Suite au portoloin, il souleva sa valise, qui n'attendait seulement à être transporter. Où était-il ? Le lieu ne lui disait vraiment rien, mais il remarqua facilement qu'il n'était ni le dernier ni le premier à arriver sur les lieux. Les gens se bousculaient, s'évitaient, dans le but de trouver ce dont tout le monde cherchait. Mais quoi ? Le serdaigle avait l'impression que tous avait envie d'aller à Poudlard alors que lui même ne savait pas si il en avait envie. Après la mort de ce vieux bonhomme, et qu'un autre homme allait prendre possession du château et qui n'était pas du même rang que lui, l'inquiétait. Est ce qu'il recevrait une mission afin de prouver si il était bien là avec eux ? Il ne savait pas et ne voulait même pas à vrai dire. Il marchait avec sa valise, recherchant quelqu'un du regard ou peut-être pas. Il se demandait comment se portait la fille Duchannes, à qui il n'adressait plus la parole depuis l'annulation du mariage. Fort dommage car il aimait beaucoup la chercher et lui montrer qu'il ne pouvait pas la voir en tableau. Mais aujourd'hui, il n'y avait plus ça et ça l'ennuyait. Cette situation lui avait apporter de l'occupation, quelque chose qui pouvait noyer son quotidien, sa routine de jeune Ollivander. Il regarda alors la foule, essayant de chercher quelqu'un qu'il connaissait.

Tout avait une fin, comme les amours estivales d'un doux rêveur, la rentrée scolaire sonnant enfin pour ramener ses élèves dans la routine emmerdante de la scolarité. Les vacances de Theo furent assez solitaire, loin de sa famille, profitant des deux mois pour voyager du côté de l'Europe de l'Est. Il avait fait des rencontres, parfois des bonnes, mais souvent des mauvaises. Tout le monde ne parlaient que d'une seule chose – la mort de Dumbledore. Si d'autres pleuraient et certains se réjouissaient d'une telle victoire, le mangemort lui s'en moquait éperdument. Cela ne le touchait absolument pas, ayant l'habitude de voir traîner la faucheuse un peu partout ces derniers temps. Un an que son père avait été assassiné, le criminel demeurant encore secret, il imaginait bien une famille concurrente commettre un tel crime. Il avait fait son deuil, sortant peu à peu de ce mutisme qui agaçait tout le monde, quittant son masque de froideur pour un regard assez nouveau sur le monde. Un monde qui était en train de changer, les heures sombres, toujours ces longues heures interminables qui ne laissaient présager rien de bon. Albus Dumbledore avait été un grand sorcier, il fallait être fou pour l'ignorer ou se moquer de lui, le Seigneur des Ténèbres lui-même en avait toujours eu conscience. Tandis qu'il bouclait sa valise, il observait sa lettre de rentrée, indiquant que Poudlard verrait régner un nouveau directeur cette année : McFays. Cela ne lui disait absolument rien ... En faite il en avait rien à foutre, c'était sa dernière année et il comptait bien la finir le plus rapidement possible. Des choix allaient devoir se faire, des décisions qui influenceraient la vie futur de ce Sorcier.

La lettre se révélant être un Portoloin, il fut projeté par magie dans un petit village, sa valise flottant derrière lui grâce à un sortilège de lévitation. Ses yeux vert observaient les alentours, le visage fermé, le regard impénétrable. Une impression de déjà vu qui lui laissait un souvenir amère dans ses méandres. Il regardait les autres étudiants chercher comment accéder à ce foutue bateau ... Quelle idée à la con sérieux. Habillé d'un jean noir, d'un tee-shirt blanc près du corps et d'une veste en cuir – il assistait malgré lui aux retrouvailles trop chaleureuses de certaines personnes. Ses iris clairs se posèrent ensuite sur Madeline qui était déjà très bien entourée. Il avait envie d'aller la saluer, mais il n'appréciait pas forcément la compagnie de trop de monde. Il se contenta de lui adresser un léger signe de tête et il posa ensuite ses fesses sur sa valise – de toute façon il suffirait juste de suivre le premier intello qui trouverait la solution, pourquoi se casser la tête ?

Tu ne devais pas être en retard, tu devais être à l'heure, à l'heure du départ qui était donner sur le portoloin. Depuis quelques jours, tu n'avais pas cessé de regarder cette lettre. Albus Dumbledore était mort et tu savais très bien que tu n'allais plus être en sécurité, comme Shaé, ta cousine, chez qui tu vivais depuis de nombreuses années maintenant. Tu étais sur ton lit, à regarder à travers la fenêtre, ce demandant quand allait enfin cessé la pluie de tomber. Tu en avais marre de ce temps, marre que tu ne puisses pas aller dehors, courir un peu, et emmerder quelqu'un. D'ailleurs, tu te demandais bien qui serait ta première victime. L'heure de départ arriva enfin. Tu avais l'autorisation de partir avant Shaé, heureusement, tu avais la plupart du temps besoin de changer d'air. Tu avais Shaé auprès de toi l'été, durant les vacances scolaires et à Poudlard aussi. Tu n'étais pas le plus calme mais surtout le plus turbulent, toujours à chercher des bastons, à te faire respecter et surtout à faire respecter la valeur des nés moldus. Chose loin d'être évidente. Tu pris le portoloin et transplana donc jusqu'à l'endroit de ton arriver. Fesses par terre, tu fus choqué de voir à quel point tout cela était aller très vite. Mais surtout à quel point tu pouvais être maladroit face à tout ça. Tu gardais ton côté de moldu et laissait bien souvent ton côté sorcier. C'était peut-être parce que tu ne voulais pas renié le garçon que tu étais, mais aussi la fierté que tu avais d'être né de parents moldus. Cette pluie battante sur ton visage, prenant par de la chaleur de ta veste en jean, en la faisant devenir désagréable a porter. Quel temps de merde tu pensais. Tu espérais un automne bien mieux que l'été précédent que tu venais de vivre. Les visages n'avait rien de souriant, ils étaient tous tristes, de revenir sûrement. Un peu comme toi. Tu savais que plus personne n'était en sécurité et un nouveau directeur à la clé. Tu ne faisais pas attention à où tu marchais, bien de trop pensif à ce qui pouvait t'attendre à Poudlard une fois l'haba. Peut-être un retour des couleurs rouge et or que tu avais perdu ? Ou bien de nouveau mis à l'écart par tout le monde comme un idiot. Tu marchais, difficilement avec ce temps mais tu marchais, jusqu'à bousculer par toi même quelqu'un. « Bouge de là, tu vois pas que tu me gênes le passage » dis-tu alors froidement comme à ta bonne humeur agressif.

Tandis que les elfes de maisons se hâtaient à boucler les malles de Madame Lestrange, la vipère partageait un dernier petit moment avec son fils avant de le quitter pour aller achever une année de scolarité. Peu importe les études, Bellatrix ne travaillerait pas après Poudlard, elle s'occuperait de ses enfants, comme toutes bonne femme de son rang. Lucian avait tellement grandis, un vrai petit prince à l’effigie de son père. Elle le regardait s'endormir dans son lit, un petit pincement au cœur du fait de le quitter et de le laisser à Sinistra Lestrange. Ce genre de petit moment où on voyait Bellatrix montrer ses sentiments était très rare, son cœur s'ouvrant que à un comité très restreint dont son époux et son fils. Elle déposa un doux baiser sur le front de son héritier puis elle quitta la chambre. Ses talons vertigineux cliquetaient sur le marbre du manoir des Lestrange, vêtue élégamment d'une robe couleur verte émeraude, dévoilant ses longues jambes gainés de nylon noir et sa généreuse poitrine moulée dans un décolleté attrayant. Elle était la beauté incarnée, personne pouvait nier ça, belle à l'extérieur mais tellement horrible intérieurement. Ulysse avait à faire, c'était donc seule qu'elle se rendrait à Poudlard. Elle ouvrit donc la lettre et fût transportée par magie vers de nouvelles aventures.

Un soupir en découvrant les lieux, ça n'allait pas encore recommencer ! La Sorcière jeta un regard furtif autour d'elle, ensorcelant ensuite ses malles pour qu'elles puissent flotter derrière chacun de ses pas. Froide et hautaine de surcroît – pour ne pas dire désagréable – elle dévisageait les autres étudiants, préférant la solitude à la mauvaise compagnie. D'ailleurs sa sœur était entourée que d'idiots, son regard perçant se posant sur Madeline dont la vue lui donnait des envies de meurtres sur sa personne. Plongée dans ses idées macabre, elle se heurta à un garçon. « Bouge de là, tu vois pas que tu me gênes le passage » Le sang de la beauté ténébreuse se mît à bouillir face aux mots de cet ignare. Elle était Bellatrix Wilkes-Lestrange ! Elle reconnût alors le jeune homme, un sourire insolent aux lèvres, mais par Merlin qu'elle était belle. « Change donc de tons quand tu t'adresses à la Noblesse, infâme sang-de-bourbe. Et estimes toi heureux que je ne t'humilie pas en publique. » Dommage pour eux, Dumbledore n'était plus là pour les protéger. Elle le dévisagea et s'alluma ensuite une cigarette avec classe. Il est où ce fichu bateau ? De pire en pire cette école.

Assise sur sa valise, elle essayait de faire le vide dans sa tête, essayant de rendre son don de voyance, en vain. Elle fut tirée de ses pensées par un de ses camarades de Serpentard, Harlan Nott. « Salut Ysolde! Passé un bel été? » On ne pouvait pas dire qu’elle le connaissait très bien, mais on pouvait néanmoins dire qu’elle le comptait parmi les amis qui ne la détestaient pas, parmi les amis qui ne lui jetaient pas des pierres. « Salut Harlan ! » répondit-elle alors avec un sourire, elle avait passé un si bon été qu’elle ne savait pas comment en parler. « Ysölde ! Harlan ! »  La jeune brune n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit, qu’une nouvelle voix vint interrompre le cours de ses pensées en la personne de Madeline, une de ses rares amies également. Elle lui adressa un sourire, celle-ci se jeta alors dans les bras d’Harlan, tandis qu’Ysölde était encore assise sur sa valise, préférant cette position confortable. Elle enchaina alors :   « Vous avez eu de bonnes vacances ? »  Ysölde avait sans l’ombre d’un doute presque passé les meilleures vacances de sa vie, avec son véritable père, sa tante, loin de Wilkes. Bien sûr, l’ombre d’Angus Wilkes hantait encore la jeune femme – mais, elle était loin de tout cela durant l’été, elle avait simplement appris à connaitre son père un peu plus, et elle avait noué un lien très fort avec sa tante. Elle répondit alors : « Excellent, je n’avais pas passé d’aussi bonnes vacances depuis de longues années, et toi ? » La dernière fois était les vacances avec sa mère, le dernier été avec sa mère, cela avait été le meilleur.

 «  Vous avez compris quelques choses à ce charabia ? Pourquoi il faut toujours parler par énigme ? » Dit alors la jeune femme -  c’était vrai, Poudlard fonctionnait toujours par énigme, mais pourtant la réponse était très simple, et ce fut Ysölde qui l’énonça à voix haute : « Parce que Poudlard doit être protéger, de Vous-Savez-Qui, mais surtout des moldus, ils ont détruits le Poudlard Express il y a un an… Ils ont tués des gens. » Elle ne connaissait pas les morts, non, mais, elle savait ce que cela faisait de perdre quelqu’un.  Elle ne voulait plus perdre qui que ce soit, plus jamais. Ce fut alors Evander qui apparut alors, lui non plus, elle ne voulait plus jamais le perdre. Elle l’avait perdu une fois en même temps que ses souvenirs, et elle ne voulait plus jamais que cela recommence, jamais. « Ysölde, Rosier, Nott » Elle lui adressa un sourire, et dit alors : « Evan, tu vas bien ? » Elle était douce avec lui – alors qu’elle pouvait être très froide à certains moments, mais pas avec lui.

Ysölde inspira profondément, et dit alors : « Alors, comment trouve-t-on un bateau invisible, une idée ? » Elle était peut être une serpentarde, mais, elle avait les méninges d’une serdaigle, c’était certain.

Les sang purs, qu'est ce que n'aimais pas ça. Tu trouvais ces gens tellement hautain et pour rien en plus. La façon dont ils marchaient, la façon dont ils parlaient, même la simple façon de prendre une banale fourchette les rendaient plus hautains. C'était grave de voir ça. Plus les années passèrent et plus l'évolution de ces gens était accablant. Tu n'avais pas pensé à te retrouver directement face à une sang pur, à un nom que tu connaissais plutôt bien. Tu avais appris qui était derrière les sortilèges d'endoloris sur tes parents, que tu ne voulais toujours pas voir à cause de leurs états. Pauvre parents. Pauvre famille. Tu te rappelais de ce jour comme le jour de la triste mort du directeur et grand sorcier, Albus Dumbledore. « Change donc de tons quand tu t'adresses à la Noblesse, infâme sang-de-bourbe. Et estimes toi heureux que je ne t'humilie pas en publique. » Bellatrix Wilkes ou du moins Lestrange d'après ses souvenirs. L'union des deux personnes avait fort fait parler durant l'été dernier. Tu avais reçu la gazette et tu avais lu l'article, voir même deux pages qui était à leur union. Berk. Lestrange ne méritait pas une si belle femme. C'était la réalité des choses mais Wilkes ne méritait pas un tel succès auprès de tous. Elle était aussi sournoise et débile que les autres. « Je m'estime déjà heureux de ne pas voir ton mari, il doit sûrement jouer à la nounou. Ah non j'oubliais, ce n'est pas le genre de Lestrange de jouer la nounou. Regrettable, il est déjà un bon toutou des dames » dis-tu en guise de réponse. Mais quelque chose te gênait. L'odeur de la clope que venait d'allumer la serpentarde sans pression. Tu ne réfléchi pas à deux fois, et tapa de ta main dans cette cigarette qui s'envola jusqu'à atterrir par terre. Tu risquais probablement gros. Mais tu n'avais pas peur de ça. Quand tu étais en colère tu étais incontrôlable, cette fille pouvait savoir ton point faible.Tes parents. Tu vivais chez ta tante et il est vrai que le rôle de tes parents te manquais. Mais ça, c'était autre chose. En provoquant Lestrange, tu savais que tu pourrais être humilié sur place, mais tu savais aussi que tu pourrais lui faire payer ça. Si personne n'était incapable d'arrêter tout ça, de quoi étais-tu capable toi?

La vipère sentait danser son doux venin sur sa langue fourchue tandis qu'elle inhalait une bouffée de sa cigarette mentholée. Ses iris observait l'eau, ignorant comme elle pouvait l'abomination qu'était Abbott.  C'était inadmissible de faire le voyage avec ces personnes là – les impurs. Elle espérait qu'ils seraient répartis dans le bateau par classe de sang, histoire de ne pas trop les côtoyer. « Je m'estime déjà heureux de ne pas voir ton mari, il doit sûrement jouer à la nounou. Ah non j'oubliais, ce n'est pas le genre de Lestrange de jouer la nounou. Regrettable, il est déjà un bon toutou des dames » Le regard océanique de la sorcière pénétra celui de l'usurpateur, sorcier déguisé. Ses lèvres pulpeuses s'étirèrent dans un sourire en coin à l'évocation de son époux, il ne savait absolument pas de quoi il parlait. « Je ne te savais pas si soucieux des activités de mon mari. Désolé Ulysse n'est pas un chien, et quand il remue sa queue, c'est uniquement pour me satisfaire moi. Tu connaîtras un jour ce bonheur, mais ça m’étonnerais qu'une sorcière accepte le suicide sociale en épousant un fils de cracmol. » Elle dévisagea une seconde fois l'être impur qui se trouvait à ses côtés, fouettant son visage avec sa chevelure sombre. Elle trouvait plus d'intérêt à sa cigarette que les échanges ennuyeux qu'elle partageait avec Abbott.

Il avait osé s'en prendre à elle, observant sa cigarette s'envoler d'entre ses doigts pour terminer sa chute dans une flaque d'eau. Les quelques élèves autour retenaient leurs respirations. La scène se déroula assez vite, dégainant sa baguette avec dextérité, plaquant ensuite le Grindelmonk contre le mur le plus proche, la pointe de son arme magique sous sa gorge. Elle renifla d'ailleurs son adversaire, passant le bout de sa langue sur le cou du provocateur. « Une odeur si délicieuse pour de la merde. » Souffla-elle dans l'oreille de Renly, laissant danser sa baguette sur les pectoraux de sa proie. Malsaine qu'elle était. « Touche moi encore une fois et tu n'auras plus jamais l’occasion d'aller essuyer les filets de baves qui s'échappent de la bouche de tes infâmes parents à St Mangouste. » Elle lui tapota doucement la joue, souriante. Sa baguette toujours enfoncé dans la peau du sorcier.

La jeune femme née moldue était arrivée avec ses sœurs dans une petite rue de ce village, tout fonctionnait par énigmes à Poudlard ces derniers temps, mais la logique voulait qu’évidemment, cela soit difficile à trouver, au cas où des esprits malveillants essaient encore de s’en prendre aux sorciers de Poudlard. Elle tenait sa baguette dans sa main quand Honorine dit alors « On se voit tout à l’heure ! » Philomène hocha alors la tête, puis ce fut au tour de Léopoldine de tirer sa révérence, «  Je vais voir Haley, on se voit au repas ! » La troisième hocha la tête, si ses sœurs étaient enthousiastes à l’idée d’aller à Poudlard, Philomène était quant à elle plus que réticente. Elles avaient perdus leur sœur, et leur père il y a maintenant trois mois, et la douleur était encore là, et revenir à Poudlard n’allait pas l’aider à combler le manque d’Addie, non, sa sœur lui manquerait toujours.

Elle inspira profondément, à la recherche d’un visage familier, à la recherche de quelqu’un de sa maison, d’une amie, d’un ami. Quand elle disait sa maison, elle parlait encore des élèves de Serdaigle, pourtant, elle faisait maintenant partie de la maison Grindlemonk, et elle détestait cet écusson broder sur chacun de ses uniforme, parfois, elle se sentait comme une juive durant la seconde guerre mondiale chez les moldus, se demandant quand la « Solution finale » allait être mise en marche. Elle secoua la tête essayant de chasser cela de sa tête, elle se sentait comme un peu groggy depuis qu’elle avait transplaner, avec un mal de ventre certain, la peur au ventre, et si il lui arrivait quelque chose, à elle, à ses sœurs ? Elle préférait ne pas y penser, pourtant depuis tout à l’heure, elle ne pensait qu’à ça.

Groggy et complètement ailleurs, elle ne vit pas à où ses pas la conduisirent, elle ne regardait pas quand soudain elle percuta une personne – une personne qu’il aurait pu être mieux valu qu’elle ne percute pas. « Oh pardon, je… » Elle releva alors la tête pour voir le sorcier qu’elle avait percuté, en fait, il s’agissait d’une sorcière, elle venait de percuter Bellatrix Lestrange, née Wilkes. Elle la fixa alors, avalant doucement sa salive. « Je… je ne regardais pas où j’allais, dés… » Elle n’arriva pas à finir sa phrase ayant trop peur de finir… en morceaux au fond d’une poubelle, ou quelque chose du genre. Philomène était le cerveau de la famille Blackstairs, elle n’était pas connu pour son courage, ou sa témérité, ça c’était le propre d’Honorine.

Tu n'étais pas rassuré à l'idée qu'un nouveau directeur était au poste d'Albus Dumbledore après sa mort. Tu pensais que personne d'autre ne pouvait vous protégez, toi et les autres nés moldus. Il suffisait de voir la réaction de la femme Lestrange, tous les autres étaient comme ça, ou d'une certaine manière. Si il y avait bien une chose qui te tracassais, c'était bien le fait que tu savais que Shaé pouvait être en danger avec eux et ça, tu ne le supportais pas. « Je ne te savais pas si soucieux des activités de mon mari. Désolé Ulysse n'est pas un chien, et quand il remue sa queue, c'est uniquement pour me satisfaire moi. Tu connaîtras un jour ce bonheur, mais ça m’étonnerais qu'une sorcière accepte le suicide sociale en épousant un fils de cracmol. » Tu ne pu t'empêcher de lui adresser un sourire de provocation, tu aimais bien la provoquer mais bien que cela pouvait t'apporter de grave ennuis, et surtout avec le mari Lestrange, tu aimais provoquer cette femme et mère à la fois. « Es-tu sûre de ce que tu me dis-là ? Paraît que l'année dernière il a été vu dans un endroit sombre, je vais pas te faire un dessin, mais il n'était pas seul d'après mes sources qui te sont proches » dis-tu alors. Dire des choses fausses pour provoquer, c'était un don chez toi. Tu aimais bien voir les traits du visage de la serpentarde apparaître, ou disparaître, tout dépendait de la situation. Tu avais osé taper dans la clope de celle-ci. Un triste sort pouvait t'attendre. Tu te retrouva d'un coup sec contre le mur, la serpentarde avec sa baguette pointer sur toi. Tu essayais de prendre la tienne, qui se trouvais dans ta poche arrière de pantalon. « Une odeur si délicieuse pour de la merde . » La langue de la serpentarde sur ta peau, cela t’écœurais. Tu essaya de prendre ta baguette. Toujours et encore. «Touche moi encore une fois et tu n'auras plus jamais l’occasion d'aller essuyer les filets de baves qui s'échappent de la bouche de tes infâmes parents à St Mangouste. » Elle venait de toucher ton point faible. Tu sentais la colère monter en toi, tu serrais les poings, oubliant de prendre ta baguette quand soudain, une fille bouscula la serpentarde. Et merde pensais-tu. Le fait que cette fille bouscula la serpentarde, tu en profita pour prendre ta baguette, ne sachant jamais.

Le sorcier était curieux de savoir comment ils pourraient se rendre à Poudlard. En tout cas, ce qui l’importait c’était que ce soit le plus vite possible. Il espérait que le voyage se ferait sans embuche comparativement à l’année dernière. Le serpentard se demandait comment se passerait l’année, surtout depuis qu’il avait appris la mort de Dumbledore. Cela signifiait un nouveau directeur, de nouvelles règles et de très nombreux changements. McFays. Harlan se dit qu’il devrait demander à Ysolde s’ils avaient un lien de parenté, peut-être était-il son grand-père? « Salut Harlan ! » Elle semblait enjouée et il nota que son sourire lui fit chaud au cœur, elle lui avait manqué! « Tu vas bien? Est-ce que le nouveau Directeur fait partie de… » Ta famille voulu-t-il demandé, mais il fut interrompu par une voix qui le fit frémir de bonheur. Ysölde ! Harlan ! Il serra en retour Madeline dans ses bras, par Merlin qu’il aimait cette fille! Vous avez eu de bonnes vacances ? Il laissa le soin à Ysolde de répondre avant lui. « Excellent, je n’avais pas passé d’aussi bonnes vacances depuis de longues années, et toi ? » Pour enchaîner : « Bof, moi elles sont toujours pareilles. Cette été pire je dirais même, j’avais seulement envie de revenir à Poudlard! » Il laissa échapper un petit rire de soulagement pour marquer ses paroles. Puis, ils parlèrent de cette énigme. Vous avez compris quelques choses à ce charabia ? Pourquoi il faut toujours parler par énigme ? Harlan haussa les épaules, il n’avait définitivement pas le cerveau aussi développé qu’Ysolde et les énigmes n’étaient pas sa tasse de thé. « Parce que Poudlard doit être protégé, de Vous-Savez-Qui, mais surtout des moldus, ils ont détruits le Poudlard Express il y a un an… Ils ont tués des gens. » Le sorcier pinça les lèvres. « Tu as raison, les élèves doient être protégés, tous autant qu’ils soient. » Concéda-t-il, lui qui n’avait jamais été pour tuer les nés-moldus. Puis, Evan arriva dans les parages et heureux, Harlan se rapprocha de lui pour lui donner un coup sur l’épaule. « Ysölde, Rosier, Nott »
« Hey, salut mon vieux! » Ils ne s’étaient vu que peu de fois dans l’été et toujours sans que Béatrice ne soit dans les parages ce qui voulait signifier que la relation entre la sorcière et le serpent n’était pas des plus joyeuses. Heureusement, aux yeux du Serpent Evan était un de ses meilleurs amis et il espérait que c’était réciproque. « Alors, comment trouve-t-on un bateau invisible, une idée ? » Harlan regarda aux alentours et proposa : « N’y a-t-il pas de professeurs? Ils sauraient sans doute comment le trouver… »