"L'HISTOIRE EST LA SCIENCE DU MALHEUR DES HOMMES"

« Au contraire des autres, je ne m’identifie pas à un couleur, mais bien à un tartan. Un agréable mélange de couleur dans un monde où tout doit être blanc ou noir. J’ai toujours été ainsi, et j’adore ma manière d’être. Ne compter pas sur moi pour changer dans le but de plaire aux autres, ce n’est pas mon style. Je suis comme je suis point barre. Je m’affirme et n’est pas peur de dire la vérité parce qu’elle fait souvent mal. On dit que j’ai la langue bien pendu, est-ce vraiment un défaut? Je ne suis pas comme tous les jeunes de mon âge pour la simple et bonne raison que je sois très fidèle à mes origines. Ce n’est pas parce que je ne veux pas l’être, seulement que mes agissement, ma façon de penser me pousse inexorablement dans le chemin de la différence. Je ne parle pas ici de sang magique, loin de là. Je suis écossais, ma famille est écossaise. Je n’ai pas honte de l’être puisque j’ai passé mon enfance dans cette idéologie et que je compte bien faire valoir mes origines auprès de mes descendants. Lorsque j’étais jeune, je n’aimais pas être ainsi. Pourquoi? J’en avais honte. Tous mes amis étaient « normaux ». Bien que je fréquentais une école privé, très peux vivait dans une famille comme la mienne. Ma famille est très vieille. Je la qualifierais même d’ancestral. Chez les écossais, tout est méthodique. Que se soit le rangement, les classes sociales ou la manière d’élever ses enfants. J’ai grandis dans le manoir familial. Mon père étant le fils aîné, il hérita de la demeure au décès de son paternel. Cette maison est très significative puisqu’elle est passée entre les mains de centaines de Campbell, duquel viennent les Breadalbane, depuis la création des clans écossais au XVIIIème siècle. Quant à mon père, il lui tient autant qu’à ses enfants. Pour être honnête, son manoir et moi-même sommes ses seuls enfants. Je suis le seul descendant d’Annas Breadalbane, petit fils du chef du clan, membre du sept et célèbre avocat de profession. Un titre très honorifique que d’être à la tête d’un clan. Aujourd’hui, je suis honoré d’avoir eu une enfance de la sorte. Peut-être que sur le coup, j’en ai voulu à mes parents de me faire vivre dans un monde si traditionnel, mais aujourd’hui je me rends compte de la chance que j’ai eue. Il reste que j’ai toujours apprécié les petits plaisirs de la vie. S’étendre dans l’herbe fraichement tondue en compagnie de ma mère ou m’endormir au son de la voix de mon père qui inventait des aventures seulement pour mon plaisir. De même que la première chute de neige annonçant l’arrivée de l’hiver. Que demander de plus? Ce n’est que lorsqu’elle est arrivée que la monotonie de la vie vint me frapper. Elle pointa le bout de son nez en Août, l’été de mes onze ans. Enveloppée dans un manteau de brun & de doré, elle a immédiatement attisé ma curiosité. Elle avait été envoyée seulement pour moi. En d’autres mots, elle m’était destinée. Ma première lettre de Poudlard fut un tournant dans ma petite vie d’enfant. J’ignorais tout de ce monde magique avant son arrivé. Suite à cette première lettre en vint une toutes les années suivantes. J’étudiai sans relâche huit années durant jusqu’à aujourd’hui. Une nouvelle année pleine de surprise, de nouvelles amitiés et d’aventures s’ouvre à moi. J’ai bien hâte de voir ce que la vie me réserve. »

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Le feu crépitait dans l’âtre et nimbait la pièce d’une douce lueur dorée. L’enfant avait posé sa petite tête brune sur la cuisse de sa mère alors que cette dernière lui flattait les cheveux. Il s’efforçait de rester éveillé jusqu’à ce que son père arrive. Son père était son modèle. À ses yeux, son père était le symbole même de l’homme. Il l’admirait beaucoup, lui avait tout apprit.

- Màthair, il revient quand athair? Avant d’aller dormir, j’aimerais bien qu’il me raconte l’histoire du Grand Guerrier et de ses amis, lâcha l’enfant d’une voix endormis.

- Ton père va finir tard ce soir Clyde. De toute façon, tu l’as connais par cœur cette histoire tellement il te la raconté souvent. Il est temps de dormir maintenant.

La jeune femme prit son enfant précieusement dans ses bras et le transporta jusque dans son petit lit au centre des appartements du gamin. Elle l’étendit sur le matelas et remonta les couvertures jusque sous son nez.
- Dors maintenant, il est tard.
- Je ne peux pas dormir, athair n’est pas encore arrivé.

Sa mère le serra affectueusement contre elle et lui embrassa le front.
- Je peux te chanter une berceuse en attendant.


Le garçon leva ses yeux d’un noir profond vers sa mère, la regardant intensément. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire angélique laissant ainsi paraître ses petites dents de lait toutes blanches.

- J’aimerais beaucoup Màthair!

Se serrant contre sa mère, l’enfant ferme ses petits yeux se laissant ainsi tomber dans les bras de Morphé au doux son de la voix de sa mère. Il ne fallut pas longtemps pour qu’il soit profondément endormi. Dès lors, sa mère l’installa confortablement et lui baisa de nouveau son front.

- Oidhche mhath leat, a mhic mo chridhe, murmura-t-elle à l’oreille de son fils. Puis, lentement, elle se redressa et sortis de la pièce en silence. Laissant son fils seul dans son monde de rêve.

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Je suis le centre de l’univers, le prince de Poudlard, l’empereur de ma maison. Présomptueux, moi? Je m’adore, m’idolâtre, me félicite d’être si parfait. Il n’y a personne d’assez bien pour le faire. Je suis meilleur que toute cette vermine circulant dans les couloirs de cette horrible école. Pourtant, lorsque j’entre dans une pièce, les croise dans un couloir, descend un escalier, j’entends tous ces éclats d’admiration à mon égard. Il m’aime & me redoute à la fois. Moi, je ne les aime pas. Ils ne sont que des pions mis à ma disposition pour que je puisse arriver à mes fins. Avant, j’avais des amis, j’étais super sociable, mais j’étais faible. Si l’on touchait à quelqu’un qui m’était proche, je capotais, je ne contrôlais plus rien. Impulsif? Oui, je suis très impulsif ainsi que colérique & batailleur par-dessus tout. Je suis compétitif & n’accepte pas de me faire battre par un moins que rien. Je sais utiliser mes poings ainsi que ma langue. Demandez donc, on vous répondra : «Clyde Breadalbane, n’accepte pas l’échec. Il est dur & antipathique. Clyde Breadalbane est un être redoutable, le fier portrait du sang-pur pourtant, il est ce qu’il y a de plus impur. Il est exactement comme les sang-purs, se plait à écraser la vermine. Aucun ne serait surpris de le voir se rallier à Vous-Savez-Qui. S’il n’était pas né de moldu, il ne serait pas surprenant de le voir devenir un mangemort, un bourreau. Méfiez vous, c’est un être hypocrite & rusé. Il n’a absolument aucun scrupule à vous faire marcher. Au contraire, il y prend plaisir. Il est très ambitieux et vise le poste de Ministre de la Magie. Je ne serais pas surpris de voir qu’il y arriverait malgré son sang. » Je vis dans un monde insensé, envahit par les préjugés. Je suis un prince, un leader né pour les exterminer. J’ai relevé les barrières de la protection. Personne ne peut passer au travers de cette muraille. Je me fou de tous, désormais je suis un être de glace. Je me fiche de ce que vous direz de moi, puisque vos dires ne sont que putrides blasphèmes. J’aime à vous mener du bout de ma baguette, vous utiliser afin de me hisser au sommet. Vous êtes tous mes esclaves, autant que vous êtes. Ne soyez pas surpris de me voir en rire, c’est justement ce qui me fait tant plaisir. Je marche toujours droit, la tête haute. Oui, j’ai changé. Ce n’est la faute que du destin si je suis ainsi aujourd’hui.

Starthclyde M. MacArtair a écrit:

Seras-tu la bonne Bonnie?
Tu es amoureuse de Reed non? Parce que sinon, ça aurait put faire une Bonnie and Clyde trop chou xD
Merci^^

Starthclyde M. MacArtair a écrit:

Seras-tu la bonne Bonnie?
Tu es amoureuse de Reed non? Parce que sinon, ça aurait put faire une Bonnie and Clyde trop chou xD
Merci^^